Les collections

Les collections présentées dans cette exposition sont des séries d’images issues de l’inventaire et assemblées à nouveau par des personnalités invitées. Ces « collectionneurs » nous offrent ainsi leur point de vue singulier sur ces territoires. Ils deviennent pour un temps les commissaires d’une vaste exposition photographique qui rassemble ces terrains d’enquête en nous proposant de les parcourir avec eux.

Bertrand Folléa

Paysages de lisière

à propos

À propos de la collection

En écologie, la lisière au plein sens du terme constitue un véritable espace d’interface, qui garantit la transition douce entre deux milieux. C’est un écotone : espace de transition écologique entre deux écosystèmes, avec ses conditions de milieu propres, avec des espèces végétales et animales également propres.

En urbanisme, la lisière urbaine est l’espace d’interface entre « ville » et « nature économique », en charge de gérer la relation et les échanges entre les deux, relation fondatrice de paysage. Elle constitue la transition entre l’espace urbanisé ou à urbaniser et l’espace agricole, forestier ou « naturel ». La lisière urbaine peut se matérialiser de multiples façons et à toutes les échelles, depuis la vision métropolitaine d’une agglomération inscrite dans un espaces naturel, jusqu’à la clôture du jardin s’ouvrant sur un espace agricole.

Elle peut se constituer progressivement en étant programmée dans les opérations d’urbanisme, concrétisant la limite d’urbanisation par son épaisseur. Elle peut être spécifiquement aménagée pour cela, participant ainsi de l’organisation du territoire. La lisière prend alors le plus souvent la forme d’un espace planté, accessible et appropriable pour les habitants : manière pour la ville ou le quartier de se tourner vers l’espace agricole ou de nature, de reconnaître tout simplement son existence et sa valeur.

Or, souvent, les espaces de relation entre les zonages de l’urbanisme et de l’aménagement (zone urbaine, zone agricole, zone naturelle) forment les angles morts des politiques publiques, révélateurs de leur sectorisation : entre grands ensembles et massifs ; lotissements et espaces agricoles, naturels ou forestiers ; zones d’activités et campagne agricole ; villes ou villages et littoral, cours d’eau ou zones humides ; espaces de loisirs et nature ; etc. La lisière, non reconnue en tant que telle, s’amenuise, donnant lieu à des situations problématiques pour les usagers des limites urbaines : oubli des connexions vers les espaces de nature environnants dans les nouveaux quartiers, disparition des terres agricoles au profit d’une urbanisation mal contrôlée, accroissement des risques liés aux incendies par la confrontation directe entre habitat et forêt, etc.

Le Projet de Paysage métropolitain a identifié dans de nombreuses démarches en cours ces secteurs d’interfaces comme une thématique récurrente et polymorphe devant être mise au service des objectifs de (re)qualification, restauration, préservation et valorisation du territoire. La Métropole Aix-Marseille Provence a missionné dans ce sens l’Agence Folléa-Gautier pour réaliser un Plan de paysage visant à réinterpréter ces espaces de lisières, comme une véritable interface d’échanges et de diversités.

Bertrand Folléa

Bertrand Folléa est, avec Claire Gautier, cofondateur et cogérant de l’agence Folléa-Gautier paysagistes urbanistes, Grand Prix National du Paysage en 2016.
Depuis 1991, l’agence Folléa-Gautier conçoit et met en oeuvre des projets d’aménagement en France métropolitaine, en outremer et à l’international : jardins, espaces publics, écoquartiers, renouvellement urbain, infrastructures, sites culturels et touristiques, espaces naturels, … Elle réalise également des études et projets d’urbanisme, de paysage et d’aménagement du territoire aux échelles régionales, départementales, intercommunales et communales : plans d’urbanisme et de paysage, documents d’urbanisme, atlas de paysage, … L’agence Folléa-Gautier considère le paysage comme la spécialité de la non spécialité : tel que perçu et vécu par les populations, il concerne en effet l’ensemble des champs sectoriels de l’aménagement. L’approche sensible, qui met l’humain au centre, est toujours privilégiée par l’agence dans ses processus d’étude, de conception et de mise en oeuvre.

Bertrand Folléa partage son temps entre les projets de l’agence Folléa-Gautier et l’enseignement (Ecole nationale supérieure de la nature et du paysage de Blois/INSA CVL, Ecole Nationale Supérieure du Paysage de Versailles – Marseille). Il est également directeur de la chaire d’entreprise ‘Paysage et énergie’ à l’Ecole Nationale Supérieure du Paysage de Versailles – Marseille depuis 2015.

Site internet

DEPUIS LA COLLINE DE LA MURE, VUE SUR LES JARDINS OUVRIERS DU CASTELLAS ET PANORAMA SUR LA VILLE, TOURS CMA LA MARSEILLAISE, LE PORT ET LA RADE SUD EST, QUARTIER BOREL AYGALADES, MARSEILLE 15
Sans titre, de la série Aygalades
PANORAMA SUR LES QUARTIERS DE ST HENRI, L’ESTAQUE, ET LE MAILLAGE AUTOROUTIER A55, IMMEUBLES LE MERLIN  , PISCINE ET TENNIS CASTELLANE  ET LOTISSEMENT MAISON INDIVIDUELLE PRIVÉ, QUARTIER DE SAINT ANTOINE, MARSEILLE 15
VUE DEPUIS L’AVENUE RELLYS ET LE PARKING EXTERIEUR DU GRAND LITTORAL
DEPUIS LA COLLINE DE NOTRE DAME VUE À L’OUEST VERS LES ILES DU FRIUOL, QUARTIER D’ENDOUME AVEC LE CLOCHER , BOMPARD ET LES CATALANS. AU CENTRE LE CHATEAU EN BRIQUE DU BELVEDERE, LES IMMEUBLES DU BVD TELLENE, MARSEILLE 7
Sur le GR2013, étape 8 - 19 avril 2013 - de Salon-de-Provence à La Fare-les-Oliviers, à travers
Pelissanne et Lançon-de-Provence.
Marseille, campagne Pastré, série Aller aux Jardins 2010-11, réalisée dans le cadre du programme Images Contemporaines/Patrimoine du CG13
La Bouilladisse, 2010.
Sur le GR2013, étape 12 - 14 juin 2013 - Marseille - de Saint Antoine au Vieux-Port.
La Bouilladisse, 2010.
SONY DSC
Z.A.C. Château Gombert | Rue Robert de Roux | 11/2002
LE TEMPS PRESENT, VILLAGES DANS LES BOUCHES DU RHONE
CHARLEVAL, FRANCE, 2015
sans titre, PNR des Alpilles
Quartiers Nord. Vue de Marseille depuis le
Centre-ville, Endoume. Parking de la résidence la Grande Corniche, au-dessus du vallon des Auffes.
TERRAIN EN FRICHE RUE FREGIER  AVANT LA CONSTRUCTION DE L’IMMEUBLE RESIDENTIEL  DU 91 CORNICHE KENNEDY, AU SOMMET LE QUARTIER DE SAMATAN MARSEILLE 7
Berre l'Etang, parc Henri Fabre, série Aller aux Jardins 2010-11, réalisée dans le cadre du programme Images Contemporaines/Patrimoine du CG13
Fos sur Mer, avenue René Cassin, série Aller aux Jardins 2010-11, réalisée dans le cadre du programme Images Contemporaines/Patrimoine du CG13
LA ROUTE DES GOUDES, CALANQUES DES TROUS ET MASSIF DE L’AGNEAU MARSEILLE 8
Plan d'Aou, 2000
LE TEMPS PRESENT, VILLAGES DANS LES BOUCHES DU RHONE
CHARLEVAL, FRANCE, 2014
Sur le GR2013, étape 15 - 26 juillet 2013 - Marseille - de Saint-Antoine à Picon-Busserine.
sans titre, PNR des Alpilles
Extrait du Fond FOS-SUR-MER - 1979 -  Vue haute sur le site industriel et de la limite de la ville, arène et villas au premier plan, la route et la station essence au plan intermédiaire, en arrière plan : les cuves pétrochimique Esso, les tours des raffineries. Autres signatures visuelles du site.
Pratiquer le risque

Zoé Hagel

Raconter d’autres histoires

à propos

À propos de la collection

La possibilité d’un monde commun exige de nous éloigner de ce que l’on considère comme évident et qui nous exonère trop facilement de nous interroger sur ce, celles et ceux qui se trouvent exclus par ces apparences d’incontestabilité et d’inéluctabilité. Les injustices embarquées écrasent en effet la pluralité de ce qui nous constitue en tant que vivants, de même qu’elles occultent la diversité de nos appartenances et interdépendances, réduisant ce faisant la diversité de nos possibles devenirs.

Il s’agit en ce sens de réapprendre à être sensible au fait qu’habiter « c’est toujours cohabiter » (Morizot) et de cesser par là-même de refuser aux « autres que soi », humains comme « non-humains », le statut d’habitant (Ferdinand, Morizot). Faire face à la mise en danger continuelle du vivant suppose donc de transformer le champ de nos attentions et nos manières de faire importer. Cela nécessite d’apprendre à déhiérarchiser pour laisser émerger de nouvelles questions et parvenir à ne plus séparer mais au contraire penser et rencontrer « des êtres toujours-déjà mélangés, attachés » (Hache 2011).

Nous avons dès lors besoin d’élargir nos facultés à écouter, regarder, mais aussi nous laisser toucher par nos milieux et les raconter. Les photographies exposées s’offrent ici comme des prises concrètes, véritables voies ouvertes sur des possibilités de lire autrement les présences qui à la fois nous accompagnent et nous constituent. Expériences sensibles de nos milieux, elles nous mettent en capacité d’autres récits, où l’autre n’est pas forcément celui ou celle voire même ce que l’on croit. Réinterrogeant nos modes d’habiter par ce qu’ils nous font concrètement, à travers ce qu’ils engendrent, mettent en relations et génèrent, ces œuvres redonnent de l’épaisseur à ce qui nous fait vivre. Dépliant nos communautés, elles organisent la possibilité de futures rencontres.

Ce sont dès lors notre pouvoir d’agir et nos conditions mêmes d’êtres vivants qu’elles intensifient.

Zoé Hagel

Zoé Hagel est Maître de Conférence à l’université d’Aix-Marseille. Son cheminement de l’écologie scientifique à l’urbanisme s’ancre dans la nécessité de déhiérarchiser nos regards sur l’existant et le désir de déplier nos manières de vivre et d’habiter. Faisant place aux dimensions sensibles et vécues, ses approches interrogent la fabrique urbaine au prisme de ce que les milieux urbains nous font concrètement, à travers ce mais aussi celles et ceux qu’ils mettent en relations.

Roubine de Fumemorte, Arles. 2012
Tour du Valat, Le Sambuc, Arles. 2011
sans titre, PNR des Alpilles
Port autonome, 2000
quai de la Joliette
Port autonome, 2000
Luttes | Photographie en couleur d'un homme sur une barque pour dénocer la pollution
Gestes du travail | Photographie en noir et blanc d'une amare lancée du haut d'un bateau pétrolier et formant un homme dans le ciel
Gestes du travail | Photographie en N/B d'un homme qui rentre dans une cuve de pétrole vide
Photographie en N/B d'un filet de pêche avec des têtes de poisson qui sortent
Extrait du Fond FOS-SUR-MER - 1979 - Série
Rhodanie, Caderousse, La Grange du Passeur, vers-usine hydroélectrique de Caderousse, Fête du Chien d'arrêt.
Rhodanie, Plaine industrielle et agricole de Laudun, vers le site industriel de l'Ardoise.
Le conservatoire du littoral a confié la gestion de l'archipel de Riou au CEN PACA. L'équipe du conservateur, Alain Mante, veille sur la population de puffins, oiseaux migrateurs protégés. MARSEILLE.
Série l'île Castellane, Marseille 2014-2018
LE JARDIN DU CASTELLAS AUX  AYGALADES, MARSEILLE 15E. VUE PANORAMIQUE, DU PLUS VASTE JARDIN FAMILIAL DE MARSEILLE AVEC 234 PARCELLES
LE TEMPS PRESENT, VILLAGES DANS LES BOUCHES DU RHONE
BOULBON, FRANCE, 2014
Centre-ville, gare Saint-Charles. Massif de grandes ciguës (Conium) sur un pied d'arbre, place des Marseillaises.
Suedwall, Marseille, 2017-2019
Rhodanie, Camargue, grand Rhône, Station de Pompage la grande Montlong.
Centre-ville, Belle-de-Mai. Mur de lierre avenue de Plombières.
LE JARDIN DU CASTELLAS AUX  AYGALADES, MARSEILLE 15E. VUE PANORAMIQUE, DU PLUS VASTE JARDIN FAMILIAL DE MARSEILLE AVEC 234 PARCELLES
JARDINS OUVRIERS À ST ETIENNE AU PIED D'UNE TOUR D'HABITATION COLLECTIVE
JARDINS OUVRIERS À ST ETIENNE AU PIED D'UNE TOUR D'HABITATION COLLECTIVE
sans titre (21-05), série Montagne Sainte-Victoire 1992-94
Chemin de Saint-Donat, printemps 2018
Marseille. FRANCE. (Marseille City). Aux portes de la ville, le parc national  des Calanques verra le jour en 2011. Calanque de Morgiou, 9ème arrondissement. Les sangliers se rapprochent des habitations.
Une tortue luth, espèce en voie de dispartion a été retrouvée dans les filets d'un pêcheur. Calanque de Morgiou, Marseille, 9ème arrondissement. 27/08/2010.
Extrait de SOUDE-Vestiges de l'industrie chimique au XIXème siècle dans les Bouches-du-Rhône - 1988-1993. Série Septèmes-les-Vallons.  Condensateur ruiné. Gros Plan
Extrait de SOUDE-Vestiges de l'industrie chimique au XIXème siècle dans les Bouches-du-Rhône - 1988-1993. Série Plan d'Aren: vestige d'exploitation, plan rapproché.
LE TEMPS PRESENT, VILLAGES DANS LES BOUCHES DU RHONE
EYGALIERES, FRANCE, 2011

Sylvain Prudhomme

Romans

à propos

À propos de la collection

J’ai voulu rassembler ici des photos qui avaient à mes yeux cette particularité : être à elle seule des romans. Photos-romans, comme il y a des romans-photos, à ceci près que ces images-là n’illustrent rien, ne montrent nulle action en cours, ne renferment nulle anecdote – surtout pas d’anecdote.

Simplement elles attendent. Hospitalières. Ouvertes. Actives.

Images en attente de fiction. Qui sitôt contemplées enclenchent l’imagination, appellent la fable. Ce n’est pas quelque chose qui est déjà là, sous nos yeux, dans le cadre. C’est quelque chose qui va se passer, dans une seconde, dans un instant. Et la photo déjà le sait.

Je pense à ces graines capables de rester des décennies sans germer dans le désert, jusqu’au jour où quelques gouttes de pluie les réveillent. Je pense au nom donné par les botanistes à cette faculté : la dormance. Images douées de dormance. Images-mondes, pleines, grosses de possibles, vibrantes d’événements à venir.

Comme si aux trois dimensions de l’espace s’en ajoutait une autre, sorte de profondeur insituable qui aussitôt m’arrête et m’absorbe : quelque chose d’une réserve, d’un suspens avant le surgissement. Un potentiel de fiction partout affleurant. Roman en puissance, sur le point d’éclore.

Sylvain Prudhomme

Biographie à venir.

Marais de Saint-Seren, Arles. 2011
Suedwall, Marseille, 2017-2019
marais avant l'orage, autour de Vinon-sur-Verdon.
Marseille, parc Borély, série Aller aux Jardins 2010-11, réalisée dans le cadre du programme Images Contemporaines/Patrimoine du CG13
Quartiers Nord. Sentier reliant la Viste au centre commercial Grand Littoral.
Rhodanie, Bollène, contre-canal du Rhône
Rhodanie, ile de la Barthelasse au nord d'Avignon, parc des Libertés. Bras mort du fleuve à la suite des aménagements hydroélectriques
LE TEMPS PRESENT, VILLAGES DANS LES BOUCHES DU RHONE
EYGALIERES, FRANCE, 2014
Olivier Monge/MYOP, Montagne Urbaine,Marseille depuis le Baou Rond, 2014
Rodéo
L'équipe 3 de l'Etoile Sportive Fossénne. derrière le Stade des Marais, on distingue l'usine Arcelor Mittal
L'équipe 3 de l'Etoile Sportive Fossénne. Manifestation des Métallos pour la réforme des retraites.
L'usine EDF de Martigues est monumentale. Elle ne sait se faire oublier. Du fond d'un vallon, à l'horizon ou derrière une colline, ses quatre cheminées s'élèvent vers le ciel comme pour vous engloutir. Les habitants de la région la vénère comme le peintre et sa muse.
Dormir
Chemin de Banon, printemps 2018
Saint-André, 2010
quai de la Joliette
siege social CMA-CGM
sans titre
A man sits on grass at Palais Longchamp in Marseille, France, 2018.
France, Marseille, 2007
Euroméditerranée project

France, Marseille, 2007
Quartier Euroméditerranée

© Denis Darzacq / Agence VU
Commande du Fonds National d'Art Contemporain
siege social CMA-CGM
brume, D70.
sans titre
Septembre.
LE TEMPS PRESENT, VILLAGES DANS LES BOUCHES DU RHONE
CHARLEVAL, FRANCE, 2014
LE TEMPS PRESENT, VILLAGES DANS LES BOUCHES DU RHONE
ORGON, FRANCE, 2015
Série l'île Castellane, Marseille 2014-2018
LE TEMPS PRESENT, VILLAGES DANS LES BOUCHES DU RHONE
CHARLEVAL, FRANCE, 2014
LE TEMPS PRESENT, VILLAGES DANS LES BOUCHES DU RHONE
BOULBON, FRANCE, 2014
Grégory, les calanques, 2009
gare maritime
Esplanade du Fort Saint Jean J4

Véronique Mure

Habiter à plusieurs peuples sur le même sol

à propos

À propos de la collection

Je fais impudemment mien ce titre d’un article du sociologue Antoine Hennion1 posant une question : Comment co-habiter, égaux et différents ?

C’est cette question que je voudrais prolonger ici. Comment habiter en arbre dans le monde des hommes ?

Les données scientifiques ne manquent pas. Nous le savons, les arbres ne vivent jamais seuls, ils ont besoin de faire société. Nous savons aussi, au moins inconsciemment, que nous sommes intimement liés aux arbres, et plus généralement au règne végétal. Nous, genre humain, ne poursuivrons pas le voyage sans eux, sans leur présence bienveillante et salvatrice. Dans l’antiquité déjà, le platane d’Orient (Platanus orientalis), père de notre platane hybride, était planté dans l’espace public. Pline l’ancien, au 1er siècle, en témoigne.

Mais qui ne s’étonnera à juste titre qu’on fasse venir d’un monde étranger un arbre, uniquement pour son ombrage ? (…) Cela se passait vers l’époque de la prise de Rome (an de Rome 364 – IVe siècle avant notre ère). Depuis, cet arbre est devenu dans une telle estime, qu’on le nourrit en l’arrosant de vin pur.2

Nous devons cependant prendre acte de la façon dont nous accueillons aujourd’hui le règne végétal dans la ville, et plus précisément dans les aménagements produits par nos sociétés carbonées, noyées dans le bitume. Nous avons perdu le lien, l’estime. Pour reprendre les mots de Baptiste Morizot, nous devons prendre acte de l’appauvrissement de la relation que nous tissons avec le monde vivant. (…) on « n’y voit rien », on n’y comprend pas grand-chose, et surtout, ça ne nous intéresse pas vraiment (…) ça n’a pas de place légitime dans le champ de l’attention collective, dans la fabrique du monde commun.3

  1. Hennion, A., Habiter à plusieurs peuples sur le même sol, Actes du colloque « Brassages planétaires, jardiner le monde avec Gilles Clément » Ed. Hermann, 2020.
  2. Pline l’ancien, Naturalis historia, 1er siècle.
  3. Morizot, B., Il faut politiser l’émerveillement. Itw par Nicolas Truong, Le Monde – 04 août 2020

Véronique Mure

Botaniste et ingénieur en agronomie tropicale, Véronique Mure défend depuis 30 ans la place des arbres dans les villes, les jardins et les paysages méditerranéens.

Une grande partie de son parcours professionnel s’est fait dans le domaine public où elle s’est attachée, entre autre, à préserver et valoriser les paysages qui font l’identité de ces territoires.

Elle exerce aujourd’hui une activité indépendante d’expertise et conseil en botanique. Crée en 2010, Botanique-Jardins-Paysage, basé à Nîmes, est spécialisé dans l’étude de la flore, en particulier méditerranéenne, et de ses liens avec les paysages d’un point de vue naturaliste, historique ou prospectif. Que ce soit dans ses missions d’analyse, de conseils ou d’interprétation Véronique Mure œuvre pour donner toute sa place au vivant dans les projets. C’est une conviction qu’elle aime partager et transmettre, qui l’a amené à publier plusieurs ouvrages et à enseigner la botanique à l’Ecole Nationale Supérieure du Paysage de Versailles site de Marseille, ainsi qu’à l’université du temps libre de Nîmes.

Site internet

Marseille, parc du 26° Centenaire, série Aller aux Jardins 2010-11, réalisée dans le cadre du programme Images Contemporaines/Patrimoine du CG13
Teenagers climb a tree at Longchamp park in Marseille, France, 2017.
LE TEMPS PRESENT,FETE D  ECOLE VILLAGES DANS LES BOUCHES DU RHONE
EYGALIERES, FRANCE, 2014
Marseille, parc Chanot, série Aller aux Jardins 2010-11, réalisée dans le cadre du programme Images Contemporaines/Patrimoine du CG13
Aix-en-Provence, boulevard Carnot, série Aller aux Jardins 2010-11, réalisée dans le cadre du programme Images Contemporaines/Patrimoine du CG13
LE TEMPS PRESENT, VILLAGES DANS LES BOUCHES DU RHONE
PUYLOUBIER, FRANCE, 2014
Marseille sans titre n°07, (764-01), 83x83cm FC876
série Euroméditerranée, commande publique 2002-03
Notre-Dame de la Garde, 2000
Marseille, jardin Mirès, série Aller aux Jardins 2010-11, réalisée dans le cadre du programme Images Contemporaines/Patrimoine du CG13
Port autonome, 2001
Estaque, 2000
Quartiers Nord, Saint-André. Quelques ailantes (Ailanthus altissima) poussent dans l'enceinte d'un entrepôt, chemin du Littoral, au niveau de la gare de Mourepiane.
paysage urbain, documentaire
Sans titre, de la série Aygalades
Sans titre, de la série Aygalades
Aéroport principal Marseille-Provence | Parc numéro 3 du personnel de Service | 03/2003
Pratiquer le risque
sans titre (7110-12), série Le Territoire du Bord, 2016
Marseille sans titre n°17, (879-09), 110x110cm FC912
série Euroméditerranée, commande publique 2002-03
An apartment building in Marseille, France in 2018.
Zac du Jas de Bouffan, été 2013
Vue sur le Rhône depuis l'Hôtel de L'Hoste, Arles
Club de Kanoe
Milieu de l'allée des Primevères et de l'avenue des Félibres | Tranchée couverte de Montolivet-Bois-Luzy | Rocade L2 Est | 04/2003
Rhodanie, Bollène, zone industrielle Domitia
sans titre (7316), série Le Territoire du Bord, 2016
Chaîne de la Fare et vignoble, Lançon-de-Provence, 2013

Jean-Noël Consales

Agraire

à propos

À propos de la collection

Tous les manuels de géographie rurale l’affirment : les paysages agricoles méditerranéens ne peuvent s’envisager qu’au pluriel, au regard de leur grande diversité. En effet, en fonction des variations des caractéristiques physiques locales, mais aussi des différences d’interprétations que font les sociétés méditerranéennes de ces spécificités à travers le temps, les configurations spatiales liées à l’agriculture et à l’élevage changent fortement d’un territoire à l’autre, d’un finage à l’autre.

Quelle diversité agricole traduisent les paysages provençaux, bucco-rhodaniens ou métropolitains ? Par-delà les seuls héritages de la trilogie méditerranéenne (blé, vigne, olivier), se révèle  toute la richesse de faciès cultivés qui se déclinent non seulement en raison de facteurs naturels (pente, sols, microclimats, etc.), mais encore en raison de facteurs humains (irrigation, savoir-faire, organisations sociales, techniques, etc.). Les terroirs, qui résultent de la lecture plus ou moins séculaire que font les hommes et les femmes de la petite portion de croûte terrestre qu’ils habitent, donnent ainsi à voir des organisations spatiales subtiles entre l’ager (l’espace cultivé), le saltus (l’espace non-cultivé dédié à l’élevage) et la silva (l’espace des bois et des forêts).

Ces paysages traduisent également quelques invariants agricoles typiquement méditerranéens, parmi lesquels figurent notamment l’irrigation qui répond à la sécheresse du climat, ou les liens étroits qu’entretiennent les économies agraires avec les villes.

Il ne s’agit pas, toutefois, de considérer ces paysages agricoles de manière figée, au seul prisme de leur épaisseur historique. Il faut, au contraire, les apprécier de façon dynamique, c’est-à-dire les envisager comme des structures spatiales en perpétuelle évolution. A cet égard, il convient de mettre en évidence les grandes causes de mutations paysagères, au premier rang desquelles se présente l’urbanisation massive que subissent les territoires méditerranéens. Se posent alors la question de l’avenir de leurs agricultures, dans un contexte d’urgence environnementale et écologique. Sans doute que les multiples appropriations citoyennes de l’agriculture qui s’inventent jusqu’au cœur des villes (agricultures urbaines) dessinent des pistes de réponses possibles, éminemment porteuses d’espoir.

 

Jean-Noël Consales

Jean Noël Consalès est docteur en géographie et aménagement du territoire depuis 2004. Il est l’auteur d’une thèse intitulée « les jardins familiaux dans l’arc méditerranéen : laboratoires territoriaux de l’agriculture urbaine ». Depuis 2005, il est maître de conférences en géographie, aménagement du territoire et urbanisme (Aix-Marseille Université/UMR TELEMMe). Ses travaux de recherches portent sur les relations ville/nature et sur la mobilisation de la nature dans les projets d’aménagement du territoire, d’urbanisme et de paysage, à différentes échelles territoriales. Ils se fondent sur quatre champs : les sciences du paysage, la planification et l’urbanisme paysagers, l’agriculture urbaine et le jardinisme.

Jean Noël Consalès est l’auteur d’une cinquantaine de publications sur ces sujets. Il a participé à de nombreux programmes de recherches sur la nature en ville (trame verte et bleue ; agriculture urbaine ; sols urbains). Il co-dirige le parcours de Master « Projet de Paysage, Aménagement et Urbanisme » de l’IUAR (AMU).

L'échangeur A7-A8, La Fare-les-Oliviers, 2012
Vue sur les quartiers Nord depuis les jardins ouvriers et familiaux de Montolivet, situés sur l'emprise du foncier acquis au milieu du XXe siècle pour la voie de contournement L2.
Rhodanie, Tarascon, lieu dit
La Bouilladisse, 2010.
vue sur la ruine, D3, vers Saint-Paul-Lez-Durance
repérage GR2013, des collines de Lançon de Provence à Berre l'étang, paysage rural, agriculture, oppidum Constantin
repérage GR2013, des collines de Lançon de Provence à Berre l'étang, paysage rural, agriculture, oppidum Constantin
repérage GR2013, des collines de Lançon de Provence à Berre l'étang, paysage rural, agriculture, oppidum Constantin
La Bouilladisse, 2010.
sans titre, PNR des Alpilles
repérage GR2013, des collines de Lançon de Provence à Berre l'étang, paysage rural, agriculture, oppidum Constantin
sans titre, PNR des Alpilles
sans titre, PNR des Alpilles
sans titre, PNR des Alpilles
sans titre, PNR des Alpilles
repérage GR2013, des collines de Lançon de Provence à Berre l'étang, paysage rural, agriculture, oppidum Constantin
Rhodanie, Plaine industrielle et agricole de Laudun, vers le site industriel de l'Ardoise.
Rhodanie, Saintes-Maries-de-la-Mer, Le reculat (LD), Le petit Rhône
Rhodanie, Saintes-Maries-de-la-Mer, primeur
repérage GR2013, des collines de Lançon de Provence à Berre l'étang, paysage rural, agriculture, oppidum Constantin
Quartiers Nord, le Merlan. Le Canal de Marseille transporte l'eau de la Durance qui irrigue le terroir marseillais depuis le milieu du XIXe siècle.
sans titre, PNR des Alpilles
Extrait de SOUDE-Vestiges de l'industrie chimique au XIXème siècle dans les Bouches-du-Rhône - 1988-1993. Série Salins de Berre l'Etang. Canal et vue arrière d'ensemble des bâtiments techniques des salins, à gauche le poste de douane.
repérage GR2013, des collines de Lançon de Provence à Berre l'étang, paysage rural, agriculture, oppidum Constantin
Rhodanie, Port Saint Louis du Rhône, canal du Rhône à Fos.
LE JARDIN DU CASTELLAS AUX  AYGALADES, MARSEILLE 15E. VUE PANORAMIQUE, DU PLUS VASTE JARDIN FAMILIAL DE MARSEILLE AVEC 234 PARCELLES
VUES D'ENSEMBLE AVEC LA VOIE FERRÉE AU FOND DU JARDIN DE L'ECUREUIL AUX AYGALADES , MARSEILLE 15. AFFILIÉ A LA LIGUE FRANÇAISE DU COIN DE TERRE ET DU FOYER , FÉDÉRATION NATIONALE DES JARDINS FAMILIAUX ET COLLECTIFS.
JARDIN JOSEPH AIGUIER A MAZARGUES, MARSEILLE, FÉDÉRATION NATIONALE DES JARDINS FAMILIAUX ET COLLECTIFS.
LE JARDIN DU CASTELLAS AUX  AYGALADES, MARSEILLE 15E. VUE PANORAMIQUE, DU PLUS VASTE JARDIN FAMILIAL DE MARSEILLE AVEC 234 PARCELLES
JARDIN DU CASTELLAS AUX  AYGALADES, MARSEILLE, VUES DES PARCELLES INTERIEURES
repérage GR2013, des collines de Lançon de Provence à Berre l'étang, paysage rural, agriculture, oppidum Constantin
repérage GR2013, des collines de Lançon de Provence à Berre l'étang, paysage rural, agriculture, oppidum Constantin
Quartiers Est, la Fourragère. Serres agricoles sur l'emprise du foncier acquis par la ville au milieu du XXe siècle pour la voie de contournement L2.
repérage GR2013, des collines de Lançon de Provence à Berre l'étang, paysage rural, agriculture, oppidum Constantin

Les séries

Les photographies rassemblées par cet inventaire sont issues de travaux d’enquêtes réalisés depuis les années 1980 dans l’aire métropolitaine des Bouches-du-Rhône. Chaque série d’images est présentée par son auteur, renseignée par lui et accompagnée des informations et des documents qui permettent de comprendre la nature de l’enquête et le contexte de la commande. Les séries sont exposées ici les unes en regard des autres et dressent ainsi le portrait complexe et kaléidoscopique d’un territoire métropolitain.

Sébastien Arrighi

Wasteland

à propos

À propos de la série

« Le projet Wasteland est une exploration du bassin de rétention du barrage de Bimont, près d’Aix-en-Provence, durant sa phase de restauration en 2018. Privé de sa principale source d’alimentation, la galerie artificielle de la Campane, le bassin s’est retrouvé asséché, laissant apparaître un désert fragile et isolé, curieusement semblable à d’autres espaces, à d’autres contrées. Cependant le retrait de ces eaux, nous révèle la Cause (rivière naturelle du site). Elle ruissèle depuis la face nord de la Sainte-Victoire et semble reprendre ses droits, en parcourant à nouveau ce paysage découvert et les restes qui le compose. Débris et autres reliques d’ordinaire invisibles, tels les témoins d’un autre temps. Que les eaux acheminées depuis les Gorges du Verdon, allaient sous peu dissimuler et recouvrir d’une resplendissante étendue turquoise.

Spectateur privilégié de ces différentes scènes, la proximité de mon lieu de résidence avec le site, ainsi que le soutien de la DRAC PACA m’ont permis d’entreprendre ces nombreuses reconnaissances, promenades et découvertes. À l’aide de ma chambre photographique de grand format. Matériel lourd m’obligeant à limiter mes déplacements au profit de vastes expectatives, révélatrices d’apparences inespérées. »

Sébastien Arrighi

  • Année•s : 2017-2019
  • Commune•s : Saint-Marc-Jaumegarde
  • Commanditaire•s : Travail personnel
  • © Sébastien Arrighi

Sébastien Arrighi

Sébastien Arrighi (né en 1992 à Ajaccio, Corse-du-Sud), est un artiste diplômé avec les félicitations du jury de l’École supérieure d’art d’Aix-en-Provence. Ses travaux photographiques et vidéo sont régulièrement exposés et saluées par des prix français et internationaux. La Collectivité de Corse, la DRAC Provence-Alpes-Côte d’Azur ainsi que le CNAP apportent leur soutien à ses nombreuses recherches par le biais d’aides à la création, à la publication et à l’exposition. Il est également représenté par la galerie Sintitulo à Mougins depuis 2018.

Qu’il s’agisse de paysages du quotidien ou d’énigmatiques scènes, les images de Sébastien Arrighi appréhendent le réel différemment. Ainsi, la corporalité étrange qui est propre à la brume ou aux stries du dehors, fait la teneur profonde et intime de ses images. D’une tension et d’un désir en résulte des objets, des morceaux de paysages, que la pensée puisse exprimer. Ce sont des relations anonymes et opaques qui arrivent sans mot, sans nom, des relations recouvertes et masquées. Tel des univers parallèles qui communiquent et finissent par s’entrecroiser, suite à des glissements géologiques qui auraient finalement bouleversé l’ordre ou la mémoire des temps.

Site internet

Sébastien Arrighi | Wasteland | 2017-2019 | #1
Sébastien Arrighi | Wasteland | 2017-2019 | #2
Sébastien Arrighi | Wasteland | 2017-2019 | #3
Sébastien Arrighi | Wasteland | 2017-2019 | #4
Sébastien Arrighi | Wasteland | 2017-2019 | #5
Sébastien Arrighi | Wasteland | 2017-2019 | #6
Sébastien Arrighi | Wasteland | 2017-2019 | #7
Sébastien Arrighi | Wasteland | 2017-2019 | #8
Sébastien Arrighi | Wasteland | 2017-2019 | #9
Sébastien Arrighi | Wasteland | 2017-2019 | #10
Sébastien Arrighi | Wasteland | 2017-2019 | #11
Sébastien Arrighi | Wasteland | 2017-2019 | #12
Sébastien Arrighi | Wasteland | 2017-2019 | #13
Sébastien Arrighi | Wasteland | 2017-2019 | #14
Sébastien Arrighi | Wasteland | 2017-2019 | #15
Sébastien Arrighi | Wasteland | 2017-2019 | #16
Sébastien Arrighi | Wasteland | 2017-2019 | #17
Sébastien Arrighi | Wasteland | 2017-2019 | #18
Sébastien Arrighi | Wasteland | 2017-2019 | #19
Sébastien Arrighi | Wasteland | 2017-2019 | #20
Sébastien Arrighi | Wasteland | 2017-2019 | #21
Sébastien Arrighi | Wasteland | 2017-2019 | #22
Sébastien Arrighi | Wasteland | 2017-2019 | #23
Sébastien Arrighi | Wasteland | 2017-2019 | #24
Sébastien Arrighi | Wasteland | 2017-2019 | #25
Sébastien Arrighi | Wasteland | 2017-2019 | #26
Sébastien Arrighi | Wasteland | 2017-2019 | #27
Sébastien Arrighi | Wasteland | 2017-2019 | #28

Sébastien Normand

Périgée au Frioul

à propos

À propos de la série

« Lunaire », l’adjectif qui est le plus fréquemment utilisé pour qualifier le « paysage » des îles du Frioul, est le point de départ d’un travail sur la représentation de ce territoire insulaire. Le dispositif est simple il s’agit de photographier la nuit en utilisant la lumière de la pleine lune. Cela implique de faire l’expérience nocturne de ce paysage minéral situé au large de Marseille. Une nuit de temps de pose, l’éclairage ponctuel de la lune balayant les roches, produisent des images que seul l’appareil photographique peut donner à voir. Ces « images invisibles » révélées par la photographie sont striées des faisceaux lumineux des activités humaines. C’est la confrontation aujourd’hui des temps géologiques avec un moment photographique, sur un territoire qui concentre les traces de trois siècles d’histoire. Monochromatiques, contemplatives, à une extrémité du procédé d’enregistrement photo-mécanique, ces photographies interrogent notre présence à notre monde contemporain.

  • Année•s : 2012-2016
  • Commune•s : Frioul
  • Commanditaire•s : Travail personnel
  • © Sébastien Normand

Sébastien Normand

Il est diplômé de l’École Nationale Supérieure Louis Lumière en photographie, où il initie une démarche personnelle qui interroge les espaces, les territoires et leurs usages. Ses recherches explorent les rapports qu’entretiennent les objets de la banalité et les personnes avec les lieux dans lesquels ils s’inscrivent. La pluralité des dispositifs plastiques qu’il met en place, lui permet de garder un regard critique sur ses sujets.Jouant d’allers retours entre l’histoire du médium et ses pratiques actuelles, les protocoles de prises de vue développés s’attachent, avec une dimension performative, à faire apparaître des images que seul l’outil photographique peut donner à voir. En 2004 lors d’une résidence à Niort, il part à la redécouverte des paysages de sa prime enfance avec la série « Des courbes de choses invisibles ». En 2005, grâce au soutien de la Fondation de France, il réalise « Un Trajecto Iberico », portraits et paysages, sur les autoroutes espagnoles, de la communauté d’origine marocaine sur le trajet de leurs vacances vers le Maroc. En 2008 durant sa résidence au 104 avec Peau proche du bâtiment, il questionne le rôle politique de l’absence de mobilier urbain dans les choix d’aménagement d’un quartier parisien dit « sensible ». En 2015 il achève un travail sur les îles du Frioul : « Périgée au Frioul ». Durant quatre ans, les nuits de pleine lune il part lourdement chargé de sa chambre 20*25 pour représenter avec l’éclairage lunaire ce territoire insulaire protégé. Il s’agit également de vivre l’expérience nocturne de ces paysages situés au «large» de Marseille, en produisant des images que seul le support photographique peut donner à voir. Depuis trois ans il travail sur un projet dans le massif pyrénéen. Il s’agit d’interroger les modalités de représentation d’un territoire de montagne en confrontant et en mixant des typologies iconographiques et photographiques variées. En explorant l’aménagement du territoire dans ses aspects historique et contemporain, les mythes constitutifs… Les travaux de commandes de Sébastien Normand documentent les réalisations d’artistes, de plasticiens, de créateurs, de chorégraphes qui questionnent la place du corps dans l’espace physique, social et politique, de collectifs d’architectes qui interrogent et expérimentent l’acte de construire et d’habiter.

Site internet

Sébastien Normand | Périgée au Frioul | 2012-2016
Sébastien Normand | Périgée au Frioul | 2012-2016
Sébastien Normand | Périgée au Frioul | 2012-2016
Sébastien Normand | Périgée au Frioul | 2012-2016
Sébastien Normand | Périgée au Frioul | 2012-2016
Sébastien Normand | Périgée au Frioul | 2012-2016
Sébastien Normand | Périgée au Frioul | 2012-2016
Sébastien Normand | Périgée au Frioul | 2012-2016
Sébastien Normand | Périgée au Frioul | 2012-2016
Sébastien Normand | Périgée au Frioul | 2012-2016
Sébastien Normand | Périgée au Frioul | 2012-2016
Sébastien Normand | Périgée au Frioul | 2012-2016
Sébastien Normand | Périgée au Frioul | 2012-2016
Sébastien Normand | Périgée au Frioul | 2012-2016
Sébastien Normand | Périgée au Frioul | 2012-2016
Sébastien Normand | Périgée au Frioul | 2012-2016
Sébastien Normand | Périgée au Frioul | 2012-2016
Sébastien Normand | Périgée au Frioul | 2012-2016
Sébastien Normand | Périgée au Frioul | 2012-2016
Sébastien Normand | Périgée au Frioul | 2012-2016
Sébastien Normand | Périgée au Frioul | 2012-2016

Geoffroy Mathieu

Marseille, ville sauvage

à propos

À propos de la série

« Ici, on ne sait jamais trop où s’arrête la ville et où commence la nature. A la fois industrielle et rurale, en friche et bétonnée, Marseille est un laboratoire à ciel ouvert où se réinvente la relation entre ville et nature, entre sauvage et civilisé, entre nord et sud. Le génie de la ville bouscule et interroge l’écologie urbaine – ce champ de recherche émergent qui, entre écologie et sociologie, propose de nouveaux modèles pour les villes de demain. Lorsque s’écroulent les modèles dominants, c’est souvent à la marge qu’on voit se dessiner l’avenir. » Baptiste Lanaspeze

  • Année•s : 2007-2010
  • Commune•s : Marseille
  • Commanditaire•s : Actes Sud
  • © Geoffroy Mathieu

Geoffroy Mathieu

Geoffroy Mathieu, né en 1972, diplômé de l’École nationale supérieure de la photographie d’Arles, vit et travaille à Marseille. Ses travaux travaux interrogent la manière dont certaines questions écologiques ou politiques se concrétisent dans le paysage. À travers des protocoles de parcours, il documente les territoires en mutation, les frottements ville-nature ou les « résistances poétiques » dans les usages des lieux.

Geoffroy Mathieu | Marseille, ville sauvage | 2007-2010 | Quartiers Nord, Le Merlan. Espace agricole de Four de Buze, en piémont du massif de l'Etoile, au pied du lotissement de la Batarelle, juste en dessous du Canal de Marseille.
Geoffroy Mathieu | Marseille, ville sauvage | 2007-2010 | Quartiers Nord. Vue de Marseille depuis le
Geoffroy Mathieu | Marseille, ville sauvage | 2007-2010 | Quartiers Nord. Usine de potabilisation de la réserve d'eau du vallon Dol (alimentée par les eaux du Verdon, via le Canal de Provence). Usine, réserve et Canal construits pendant les années 1970.
Geoffroy Mathieu | Marseille, ville sauvage | 2007-2010 | Quartiers Nord. Sentier reliant la Viste au centre commercial Grand Littoral.
Geoffroy Mathieu | Marseille, ville sauvage | 2007-2010 | Quartiers Nord. Cité la Viste et habitat pavillonnaire, vus depuis l'avenue de Saint-Louis.
Geoffroy Mathieu | Marseille, ville sauvage | 2007-2010 | Quartiers Nord. Chevaux en liberté dans le lotissement la Parade, à Château-Gombert.
Geoffroy Mathieu | Marseille, ville sauvage | 2007-2010 | Quartiers Est, la Fourragère. Serres agricoles sur l'emprise du foncier acquis par la ville au milieu du XXe siècle pour la voie de contournement L2.
Geoffroy Mathieu | Marseille, ville sauvage | 2007-2010 | Quartiers Nord, Saint-André. Quelques ailantes (Ailanthus altissima) poussent dans l'enceinte d'un entrepôt, chemin du Littoral, au niveau de la gare de Mourepiane.
Geoffroy Mathieu | Marseille, ville sauvage | 2007-2010 | Quartiers Nord, le Merlan. Le Canal de Marseille transporte l'eau de la Durance qui irrigue le terroir marseillais depuis le milieu du XIXe siècle.
Geoffroy Mathieu | Marseille, ville sauvage | 2007-2010 | Quartiers Nord. Vue du quartier Notre-Dame-Limite sur le massif de l'Etoile. De bas en haut, les cités Bourrely, Kallisté et la Solidarité.
Geoffroy Mathieu | Marseille, ville sauvage | 2007-2010 | Quartiers Est, Saint-Loup. L'étalement urbain est arrêté par le massif de Carpiagne, encore marqué par l'incendie de 2009.
Geoffroy Mathieu | Marseille, ville sauvage | 2007-2010 | Vue sur les quartiers Nord depuis les jardins ouvriers et familiaux de Montolivet, situés sur l'emprise du foncier acquis au milieu du XXe siècle pour la voie de contournement L2.
Geoffroy Mathieu | Marseille, ville sauvage | 2007-2010 | Quartiers Nord, le Merlan. Un talus en friche sépare la résidence Charles-Rougny de l'avenue Salvador-Allende.
Geoffroy Mathieu | Marseille, ville sauvage | 2007-2010 | Centre-ville, gare Saint-Charles. Massif de grandes ciguës (Conium) sur un pied d'arbre, place des Marseillaises.
Geoffroy Mathieu | Marseille, ville sauvage | 2007-2010 | Centre-ville, Belle-de-Mai. Mur de lierre avenue de Plombières.
Geoffroy Mathieu | Marseille, ville sauvage | 2007-2010 | Quartiers Nord, le Petit-Canet. Silos.
Geoffroy Mathieu | Marseille, ville sauvage | 2007-2010 | Quartiers Nord, rue de Lyon. Marché informel de voitures d'occasion aux puces des Arnavaux.
Geoffroy Mathieu | Marseille, ville sauvage | 2007-2010 | Quartiers Est, Saint-Tronc. Carrière Perasso (site exploité depuis 1840).
Geoffroy Mathieu | Marseille, ville sauvage | 2007-2010 | Septèmes-les-Vallons. Poste électrique du
Geoffroy Mathieu | Marseille, ville sauvage | 2007-2010 | Quartiers Sud, Luminy. HLM et plateau de l'Homme-Mort, vus depuis la route de la Gineste.
Geoffroy Mathieu | Marseille, ville sauvage | 2007-2010 | Quartiers Sud, Montredon. Cabanon sur le sentier du littoral, entre la plage de la Verrerie et la Madrague.
Geoffroy Mathieu | Marseille, ville sauvage | 2007-2010 | Centre-ville, Endoume. Parking de la résidence la Grande Corniche, au-dessus du vallon des Auffes.
Geoffroy Mathieu | Marseille, ville sauvage | 2007-2010 | Quartiers Sud, Montredon. Chantier, avenue de la Madrague de Montredon, au pied du massif de Marseilleveyre.
Geoffroy Mathieu | Marseille, ville sauvage | 2007-2010 | Quartiers Sud, mont Rose.
Geoffroy Mathieu | Marseille, ville sauvage | 2007-2010 | Septèmes-les-Vallons, quartier de Monaco. Entrepôt au milieu d'un champ de folle avoine (Avena sterilis).
Geoffroy Mathieu | Marseille, ville sauvage | 2007-2010 | Quartiers Nord, vallon Dol.
Geoffroy Mathieu | Marseille, ville sauvage | 2007-2010 | Quartiers Sud, Montredon. Cabanons de la plage de la Verrerie.
Geoffroy Mathieu | Marseille, ville sauvage | 2007-2010 | Quartiers Sud, Saint-Giniez. Lit de l'Huveaune, depuis l'avenue de Mazargues.
Geoffroy Mathieu | Marseille, ville sauvage | 2007-2010 | Quartiers Nord, cluse des Aygalades. L'autoroute Nord (A7) entre le cimetière des Aygalades et la résidence le Montléric.
Geoffroy Mathieu | Marseille, ville sauvage | 2007-2010 | Quartiers Sud, le Redon. La résidence de la Rouvière sur un épaulement du massif de Carpiagne.
Geoffroy Mathieu | Marseille, ville sauvage | 2007-2010 | Centre-ville, archipel du Frioul. Le village du port vu depuis l'île de Pomègues.

Éric Bourret

No Limit

à propos

À propos de la série

Cette série n'a pas encore de descriptif.

  • Année•s : 2017-2020
  • Commune•s : Méditerranée
  • Commanditaire•s : Travail personnel
  • © Éric Bourret

Éric Bourret

Né en 1964 à Paris, Éric Bourret vit et travaille dans le Sud de la France et en Himalaya. Son oeuvre d’« artiste marcheur », s’inscrit dans la lignée des Land Artists anglais et des photographes-arpenteurs de paysages. Depuis le début des années 1990, Il parcourt le monde à pied, traversant tout horizon à toute altitude, effectuant des prises de vues photographiques qu’il nomme « expérience de la marche, expérience du visible ». Dans ces images, Éric Bourret exprime les transformations sensorielles et physiques profondes que provoque la marche. L’expérience du trajet parcouru exacerbe la perception et la réceptivité au paysage. Au cours de ses marches, de quelques jours à plusieurs mois, selon un protocole conceptuel précis qui détermine le nombre et les espacements des prises de vue, l’artiste superpose différentes vues du même paysage sur un seul négatif. Ces séquences intensifient et accélèrent l’imperceptible mouvement des strates géologiques et fige l’éphémère temporalité de l’homme. L’accident, l’imprévu sont assumés dans ce concept de saisies photographiques aléatoires. Elles témoignent d’une expérience subjective, ainsi qu’il le confie lui-même : « Je suis constitué des paysages que je traverse et qui me traversent. Pour moi, l’image photographique est un réceptacle de formes, d’énergie et de sens. » Cet éphéméride photographique désintègre la structure de l’image initiale et crée une autre réalité mouvante, sensible. L’image, née de ce « feuilleté temporel », est vibrante, oscillante, presque animée. Des séries plus factuelles insèrent date, lieu, durée, distance parcourue et transmettent ainsi le rythme et l’espace de ce carnet de marche. Depuis 1990, son travail a fait l’objet de nombreuses expositions et acquisitions dans les musées et Centres d’art, en Europe, aux États-Unis et en Afrique, notamment the Finnish Museum of Photography à Helsinki ; the Museum of Contemporary Art of Tamaulipas au Mexique ; le Musée d’Art Moderne et d’Art Contemporain de Nice ; le Musée Picasso à Antibes ; la Maison Européenne de la Photographie de Paris.En 2015-19, il a participé à plusieurs expositions : la 56e Biennale de Venise ; Joburg Contemporary African Art ; AKAA à Paris ; Start à la Saatchi Gallery de Londres ; Shenzhen Art Museum, Chine ; l’Espace de l’Art Concret, Mouans-Sartoux ; Sapar Contemporary, New-York ; Xie Zilong Art Museum, Chine.

Site internet

Éric Bourret | No Limit | 2017-2020 | Mediterranee 2017-2020
Éric Bourret | No Limit | 2017-2020
Éric Bourret | No Limit | 2017-2020
Éric Bourret | No Limit | 2017-2020
Éric Bourret | No Limit | 2017-2020
Éric Bourret | No Limit | 2017-2020
Éric Bourret | No Limit | 2017-2020
Éric Bourret | No Limit | 2017-2020
Éric Bourret | No Limit | 2017-2020
Éric Bourret | No Limit | 2017-2020
Éric Bourret | No Limit | 2017-2020
Éric Bourret | No Limit | 2017-2020
Éric Bourret | No Limit | 2017-2020
Éric Bourret | No Limit | 2017-2020
Éric Bourret | No Limit | 2017-2020
Éric Bourret | No Limit | 2017-2020
Éric Bourret | No Limit | 2017-2020

Morgane Guiard

Les murs montent

à propos

À propos de la série

«  Je suis retournée dans la ville où j’ai grandi, et où mes parents continuent de vivre. Sur place j’ai constaté qu’un grand nombre des villas de lotissement avaient rehaussé leurs murs d’enceinte. Pour la plupart, il n’y avait auparavant qu’un muret mesurant 1m à 1m50. Depuis quelques années, les habitants de ces maisons individuelles modestes entamaient des travaux pour ajouter des rangées de parpaings et créer un refuge d’aspect impénétrable.

Parce que le travail de maçonnerie est généralement réalisé à la va vite et avec peu de budget la trace de l’élévation se charge d’une paranoïa sécuritaire qui semble devenir indispensable. Il ne doit y avoir aucunes intrusions, que cela soit celle d’une personne malhonnête ou que cela soit les regards de passants curieux. Les individus se tournent sur eux même et limitent le contact avec le voisinage et l’espace public.

Après avoir constaté ce phénomène, j’ai ressenti le besoin d’inventorier ces murs marqués par des strates de béton et d’enduit. J’ai réalisé des photographies numériques, en gardant une ligne de conduite précise. Le mur est frontal et la maison devient une sorte de bloc de béton coupé par la ligne horizontale. L’habitation devient alors un coffrage vide de présence humaine et perd son aspect de lieu de vie.

Les photographies imprégnées d’un style documentaire cherchent à garder une esthétique plastique. Présentées côte à côte ou projetées les unes à la suite des autres, elles permettent de constater l’enfermement des habitants dans leur espace intime.

« Les murs montent » est une série de photographies numériques réalisée entre 2012 et 2013 sur la commune de Marignane. » Morgane Guiard

  • Année•s : 2012-2013
  • Commune•s : Marignane, Saint-Victoret
  • Commanditaire•s : Travail personnel
  • © Morgane Guiard

Morgane Guiard

Née en 1989 à Martigues. En 2013, elle obtient un DNSEP avec les félicitations du jury à l’École Supérieure d’Art d’Aix-en-Provence.

Morgane Guiard | Les murs montent | 2012-2013
Morgane Guiard | Les murs montent | 2012-2013
Morgane Guiard | Les murs montent | 2012-2013
Morgane Guiard | Les murs montent | 2012-2013
Morgane Guiard | Les murs montent | 2012-2013
Morgane Guiard | Les murs montent | 2012-2013
Morgane Guiard | Les murs montent | 2012-2013
Morgane Guiard | Les murs montent | 2012-2013
Morgane Guiard | Les murs montent | 2012-2013
Morgane Guiard | Les murs montent | 2012-2013
Morgane Guiard | Les murs montent | 2012-2013
Morgane Guiard | Les murs montent | 2012-2013
Morgane Guiard | Les murs montent | 2012-2013
Morgane Guiard | Les murs montent | 2012-2013
Morgane Guiard | Les murs montent | 2012-2013
Morgane Guiard | Les murs montent | 2012-2013
Morgane Guiard | Les murs montent | 2012-2013
Morgane Guiard | Les murs montent | 2012-2013
Morgane Guiard | Les murs montent | 2012-2013
Morgane Guiard | Les murs montent | 2012-2013
Morgane Guiard | Les murs montent | 2012-2013
Morgane Guiard | Les murs montent | 2012-2013
Morgane Guiard | Les murs montent | 2012-2013
Morgane Guiard | Les murs montent | 2012-2013
Morgane Guiard | Les murs montent | 2012-2013
Morgane Guiard | Les murs montent | 2012-2013
Morgane Guiard | Les murs montent | 2012-2013

Christophe Galatry

Euroméditerranée

à propos

À propos de la série

Un inventaire des chantiers en cours dans la zone Euroméditerranée entre janvier 2006 et décembre 2007. Chaque chantier était photographié une à deux fois de suite suivant un calendrier répartit sur chacun des 12 mois de l’année. Chaque un à deux tirages étaient réalisé.

  • Année•s : 2006-2007
  • Commune•s : Marseille
  • Commanditaire•s : Établissement Public d’Aménagement Euroméditerranée
  • © Christophe Galatry / ADAGP Paris, 2020

Christophe Galatry

« Une approche sur la représentation photographique de territoires et la notion de paysages dans et autour de Marseille. Cette interprétation couvre différents spectres d’échelles, du plus intime et microscopique des points de vues au plus large et partagé par le plus grand nombre comme la représentation d’images satellites. A travers des lieux parfois très localisés, je questionne l’image photographique dans différentes situations spatiales, les matières et objets composants ces espaces ainsi que le statut de ceux-ci et leur forclusion par des barrières visuelles : le délaissé, l’oublie, l’abandon, mais aussi contraintes : oubli/révélation, semblable/différent, passage/infranchissement. » Christophe Galatry

Site internet

Christophe Galatry | Euroméditerranée | 2006-2007
Christophe Galatry | Euroméditerranée | 2006-2007
Christophe Galatry | Euroméditerranée | 2006-2007
Christophe Galatry | Euroméditerranée | 2006-2007
Christophe Galatry | Euroméditerranée | 2006-2007
Christophe Galatry | Euroméditerranée | 2006-2007
Christophe Galatry | Euroméditerranée | 2006-2007
Christophe Galatry | Euroméditerranée | 2006-2007
Christophe Galatry | Euroméditerranée | 2006-2007
Christophe Galatry | Euroméditerranée | 2006-2007
Christophe Galatry | Euroméditerranée | 2006-2007
Christophe Galatry | Euroméditerranée | 2006-2007
Christophe Galatry | Euroméditerranée | 2006-2007
Christophe Galatry | Euroméditerranée | 2006-2007
Christophe Galatry | Euroméditerranée | 2006-2007
Christophe Galatry | Euroméditerranée | 2006-2007
Christophe Galatry | Euroméditerranée | 2006-2007
Christophe Galatry | Euroméditerranée | 2006-2007
Christophe Galatry | Euroméditerranée | 2006-2007
Christophe Galatry | Euroméditerranée | 2006-2007
Christophe Galatry | Euroméditerranée | 2006-2007
Christophe Galatry | Euroméditerranée | 2006-2007
Christophe Galatry | Euroméditerranée | 2006-2007
Christophe Galatry | Euroméditerranée | 2006-2007
Christophe Galatry | Euroméditerranée | 2006-2007
Christophe Galatry | Euroméditerranée | 2006-2007
Christophe Galatry | Euroméditerranée | 2006-2007
Christophe Galatry | Euroméditerranée | 2006-2007
Christophe Galatry | Euroméditerranée | 2006-2007
Christophe Galatry | Euroméditerranée | 2006-2007
Christophe Galatry | Euroméditerranée | 2006-2007
Christophe Galatry | Euroméditerranée | 2006-2007
Christophe Galatry | Euroméditerranée | 2006-2007
Christophe Galatry | Euroméditerranée | 2006-2007
Christophe Galatry | Euroméditerranée | 2006-2007
Christophe Galatry | Euroméditerranée | 2006-2007
Christophe Galatry | Euroméditerranée | 2006-2007
Christophe Galatry | Euroméditerranée | 2006-2007
Christophe Galatry | Euroméditerranée | 2006-2007
Christophe Galatry | Euroméditerranée | 2006-2007
Christophe Galatry | Euroméditerranée | 2006-2007
Christophe Galatry | Euroméditerranée | 2006-2007
Christophe Galatry | Euroméditerranée | 2006-2007
Christophe Galatry | Euroméditerranée | 2006-2007
Christophe Galatry | Euroméditerranée | 2006-2007
Christophe Galatry | Euroméditerranée | 2006-2007
Christophe Galatry | Euroméditerranée | 2006-2007
Christophe Galatry | Euroméditerranée | 2006-2007
Christophe Galatry | Euroméditerranée | 2006-2007
Christophe Galatry | Euroméditerranée | 2006-2007

Patrick Rimond

Hudros, d’eau et de béton

à propos

À propos de la série

La série Hudros, d’eau et de béton est un travail photographique réalisé dans les Bouches-du-Rhône, mettant en scène des surfaces d’eau contraintes par l’homme. Mon attention a été attirée par la rencontre insolite entre l’eau et le béton. Les images ont été principalement prises le long des canaux et des retenues d’eau qui alimentent la région, en particulier le canal de Marseille.

Hudros est né d’une fascination pour l’opposition entre l’aspect cristallin de l’eau en mouvement et la rudesse d’un béton brut et inerte. D’un côté, il y a la vie, avec la fraîcheur de l’eau en mouvement perpétuel, et de l’autre, l’inanimé, avec un béton statique altéré par le temps. Ces éléments sont interdépendants pour assurer le bon fonctionnement d’un ensemble, illustrant ainsi la dualité du yin et du yang.

Ce qui a également retenu mon attention, c’est l’accès physique à ce flux précieux qui s’écoule sur des centaines de kilomètres sans contrainte ni surveillance. Cela distille un étrange sentiment de liberté dans une société où le contrôle est devenu la norme.

 

J’envisage le paysage de manière directe et subjective. Les photographies captent l’existence sans mise en scène ni utilisation de procédés pictorialistes. C’est la relation ou la distance entre moi et ce paysage que j’éprouve. Je me projette sur la partie du paysage que j’ai choisie et je cadre pour rechercher une sensation d’harmonie. Je la trouve dans l’équilibre de la composition. Mon regard sur le lieu est tout d’abord abstrait, à la manière de l’approche de Toshio Shibata sur les ouvrages en béton au Japon. J’y vois un ensemble de formes, de couleurs, de matières, d’ombres et de lumières que j’agence. Je pars à la rencontre du monde avec la volonté de révéler l’ordinaire, en pleine conscience.

  • Année•s : 2010-2014
  • Commune•s : Coudoux, Mallemort, Marignane, Marseille, Peyrolles-en-Provence, Ventabren
  • Commanditaire•s : Travail personnel
  • © Patrick Rimond / SAIF

Documentation :

Rimond_documentation (pdf)

Patrick Rimond

Patrick Rimond est un artiste photographe français dont le travail explore différentes formes d’expression et relève toujours d’un désir d’éprouver son rapport au réel. Dans le paysage, il recherche un point d’harmonie entre lui et le monde. Avec le portrait, il tente une rencontre véritable. Le collage numérique l’amène à travailler le réel, essayant d’en extraire sa part invisible.

Sa démarche artistique, sobre et sensible, est également marquée par une quête discrète de spiritualité. Son travail vise à capturer la vibration du monde. En partageant ses images, il propose une manière alternative de regarder le monde, révélant sans jugement l’inaperçu et le banal.

Après avoir obtenu un diplôme d’ingénieur à Paris en 1995, Patrick Rimond a passé une année de formation auprès du photographe français Jack Burlot, puis s’est installé au Japon à Osaka pendant neuf ans. En parallèle de commandes pour des agences et des journaux, il a développé un premier ensemble de paysages urbains et de portraits.

De retour en Europe en 2006, il a ouvert sa pratique artistique à des collaborations avec d’autres artistes et s’est intéressé aux techniques de post-photographie. Il a participé à la création de deux projets d’espaces artistiques collectifs et a coorganisé le festival des nouvelles pratiques photographiques, la Biennale de l’Image Tangible. En 2020, il a rejoint la résidence Organoïde, Art et Sciences, initiée par Fabrice Hyber à l’Institut Pasteur.

En 2021, en collaboration avec l’artiste graveuse Jolanta Anton, il a ouvert une galerie-atelier à Auxerre, intitulée L’Escalier.

Site internet

Patrick Rimond | Hudros, d’eau et de béton | 2010-2014 | Canal de Marseille.
Patrick Rimond | Hudros, d’eau et de béton | 2010-2014 | Canal de Marseille.
Patrick Rimond | Hudros, d’eau et de béton | 2010-2014 | Canal de Marseille.
Patrick Rimond | Hudros, d’eau et de béton | 2010-2014 | Peyrolles-en-Provence | Canal EDF.
Patrick Rimond | Hudros, d’eau et de béton | 2010-2014 | Peyrolles-en-Provence | Canal EDF.
Patrick Rimond | Hudros, d’eau et de béton | 2010-2014 | Canal de Marseille.
Patrick Rimond | Hudros, d’eau et de béton | 2010-2014 | Coudoux | Canal de Marseille.
Patrick Rimond | Hudros, d’eau et de béton | 2010-2014 | Ventabren | Canal de Marseille, aqueduc de Roquefavour.
Patrick Rimond | Hudros, d’eau et de béton | 2010-2014 | Canal de Marseille.
Patrick Rimond | Hudros, d’eau et de béton | 2010-2014 | Canal de Marseille.
Patrick Rimond | Hudros, d’eau et de béton | 2010-2014 | Canal secondaire.
Patrick Rimond | Hudros, d’eau et de béton | 2010-2014 | Marseille | Canal de Marseille.
Patrick Rimond | Hudros, d’eau et de béton | 2010-2014 | Marignane | Canal de Marseille au Rhône.
Patrick Rimond | Hudros, d’eau et de béton | 2010-2014 | Canal EDF.
Patrick Rimond | Hudros, d’eau et de béton | 2010-2014 | Canal de Marseille.
Patrick Rimond | Hudros, d’eau et de béton | 2010-2014 | Canal de Marseille.
Patrick Rimond | Hudros, d’eau et de béton | 2010-2014 | Canal de Marseille.
Patrick Rimond | Hudros, d’eau et de béton | 2010-2014 | Canal de Marseille.
Patrick Rimond | Hudros, d’eau et de béton | 2010-2014 | Canal de Marseille.
Patrick Rimond | Hudros, d’eau et de béton | 2010-2014 | Canal de Marseille.
Patrick Rimond | Hudros, d’eau et de béton | 2010-2014 | Canal de Marseille.
Patrick Rimond | Hudros, d’eau et de béton | 2010-2014 | Coudoux | Canal de Marseille.
Patrick Rimond | Hudros, d’eau et de béton | 2010-2014 | Canal de Marseille.
Patrick Rimond | Hudros, d’eau et de béton | 2010-2014 | Canal de Marseille.
Patrick Rimond | Hudros, d’eau et de béton | 2010-2014 | Canal de Marseille.
Patrick Rimond | Hudros, d’eau et de béton | 2010-2014
Patrick Rimond | Hudros, d’eau et de béton | 2010-2014 | Canal de Marseille.
Patrick Rimond | Hudros, d’eau et de béton | 2010-2014 | Canal de Marseille.
Patrick Rimond | Hudros, d’eau et de béton | 2010-2014 | Mallemort | Canal de Marseille.
Patrick Rimond | Hudros, d’eau et de béton | 2010-2014 | Canal de Marseille.
Patrick Rimond | Hudros, d’eau et de béton | 2010-2014 | Canal de Marseille.
Patrick Rimond | Hudros, d’eau et de béton | 2010-2014 | Ventabren | Canal de Marseille.
Patrick Rimond | Hudros, d’eau et de béton | 2010-2014 | Canal de Marseille.
Patrick Rimond | Hudros, d’eau et de béton | 2010-2014 | Canal EDF.

Gabriele Basilico

Fos

à propos

À propos de la série

Cette série n'a pas encore de descriptif.

  • Année•s : 1996
  • Commune•s : Fos-sur-Mer
  • Commanditaire•s : Ville de Fos-sur-mer
  • © Gabriele Basilico / Archivio Gabriele Basilico

Gabriele Basilico

Gabriele Basilico est né en 1944 à Milan en Italie, où il mourut en 2013.

Au début des années 1970, après avoir fini ses études à la faculté d’architecture, il commence à photographier le paysage urbain. Son premier projet « Milano. Rittratte di fabbriche » (1978-1980) montrait les zones industrielles milanaises. En 1984, il participe à l’immense projet de la mission photographique de la DATAR, financé par le gouvernement français, dont l’objet est de photographier le paysage français contemporain. En 1991, avec un groupe de photographes internationaux, il participe à la mission ayant pour but de photographier la ville de Beyrouth à la fin de la guerre.

Depuis lors, Gabriele Basilico a exécuté de nombreux projets en solo ou en groupe dans différentes villes du monde (par exemple en 1996, il a travaillé à Fos-sur-Mer). Les transformations du paysage contemporain, la forme et l’identité des villes et métropoles, demeurèrent les domaines clés de la recherche de Gabriele Basilico.

Son œuvre a été publiée dans de nombreuses expositions, livres et catalogues. Les derniers projets photographiques qu’il ait réalisés sont : « Silicon Valley » commandé par le MOMA de San Francisco, « Roma 2007 », Moscou Vertical » une étude photographique du paysage urbain de Moscou par des clichés pris du haut des sept gratte-ciels de Staline en 2008, « Istanbul 05.010 », « Shanghai » 2010, « Beyrouth » 2011, « Rio de Janeiro » 2011.

Site internet

Gabriele Basilico | Fos | 1996
Gabriele Basilico | Fos | 1996
Gabriele Basilico | Fos | 1996
Gabriele Basilico | Fos | 1996
Gabriele Basilico | Fos | 1996
Gabriele Basilico | Fos | 1996
Gabriele Basilico | Fos | 1996
Gabriele Basilico | Fos | 1996
Gabriele Basilico | Fos | 1996
Gabriele Basilico | Fos | 1996
Gabriele Basilico | Fos | 1996
Gabriele Basilico | Fos | 1996
Gabriele Basilico | Fos | 1996
Gabriele Basilico | Fos | 1996
Gabriele Basilico | Fos | 1996
Gabriele Basilico | Fos | 1996
Gabriele Basilico | Fos | 1996
Gabriele Basilico | Fos | 1996

Emmanuel Pinard

Marseille

à propos

À propos de la série

En 2001, l’établissement public Euroméditerranée initiait, en partenariat avec le Ministère de la Culture et de la Communication et la Ville de Marseille, une commande photographique destinée à rendre compte des mutations du territoire dont il a la charge. Le secteur concerné, situé au nord du Vieux port, représente une superficie de 300 hectares dont le réaménagement est prétexte à repenser toute la relation que Marseille entretient avec son port. Emmanuel Pinard photographie généralement la substance urbaine des périphéries métropolitaines : le grand espace ouvert, qualifié par les seuls usages dont il est le support, et dénué de toute ambition symbolique. On a coutume d’opposer ce type d’environnement – considéré comme étant dénué de valeur, et chaotique – à l’espace urbain traditionnel du centre – regardé, au contraire, comme porteur de valeurs d’ordre, de hiérarchie et, symboliquement, de représentation de la communauté. Chacune des images produites par Emmanuel Pinard dans le cadre de la commande Euroméditerranée est comme une goutte d’acide déposée sur le vieux consensus de la supériorité du centre sur la périphérie : elle le dissout et donne à voir, en-dessous, l’image d’une ville dans laquelle les éléments d’échelle métropolitaine, tels que les viaducs autoroutiers ou les installations portuaires, cohabitent avec évidence et légèreté avec les éléments d’échelle locale et quotidienne. Dans cet environnement hétérogène, les buvettes s’abritent à l’ombre des piles d’autoroutes, une végétation à demi sauvage s’immisce entre les constructions, les bateaux blancs, plus grands que les bâtiments des quais, font la navette entre les deux rives de la Méditerranée, au-delà de la Digue du Large. La Digue du Large, à partir de laquelle Emmanuel Pinard a photographié la façade de Marseille sous la forme d’un fascinant polyptique de sept pièces et de plus de 8 mètres de long, installation monumentale, à l’image de ce front de mer portuaire et urbain, et qui oblige le spectateur désireux de voir l’ensemble à reproduire le mouvement du photographe marchant sur la digue. Digue du Large d’où, se retournant vers la mer, Emmanuel Pinard a photographié l’horizon, comme il l’a si souvent fait dans ses paysages périphériques. Cet horizon marin n’est pas une simple ligne séparant le ciel de la mer : il est comme incurvé – et, par là même construit – par la présence, à chacune de ses extrémité, de lambeaux de terres émergées. Au premier plan, des blocs de béton signifient l’artificialité de ce paysage habité et, en conséquence, sa dimension culturelle. Un horizon construit, un premier plan de matière, et un propos sur le territoire photographié : là comme à Chelles, à Créteil, à Montesson ou à Brasilia, un même regard, une même capacité d’analyse et un même mystère, pour dire que la photographie documentaire est un engagement artistique qui se situe bien au-delà de l’objectivité.

  • Année•s : 2002-2003
  • Commune•s : Marseille
  • Commanditaire•s : Établissement Public d’Aménagement Euroméditerranée, Ministère de la Culture et de la Communication, Ville de Marseille
  • © Emmanuel Pinard / Adagp, Paris, 2020

Emmanuel Pinard

Emmanuel Pinard est né le 17 octobre 1962 à Ham (60), et décédé le 6 septembre 2014 à Aulnay-sous-Bois (93).

Autodidacte, il s’oriente vers la photographie à l’âge de 18 ans. Son travail vise avant tout à donner à lire la structure profonde des paysages qu’il photographie.

« J’ai tenté de représenter ces espaces ordinaires en me concentrant sur l’épaisseur naturelle des choses, afin d’éviter toute échappée dans une représentation poétique du merveilleux de la vie quotidienne, sans association inconsciente même si ce qui motive le choix de cette photographie plutôt qu’une autre reste mystérieux. L’image n’est pas composée, elle s’impose comme un tout, comme une évidence. Elle s’impose par la force de sa généralité, au risque d’un certain formalisme. » Emmanuel Pinard

 

Son œuvre est jalonnée de nombreuses expositions personnelles et collectives, de bourses et d’éditions. L’enseignement occupe une place importante dans son parcours. Sa première expérience d’enseignement a lieu lors de son séjour à Brasilia dans le cadre de la Villa Médicis hors-les-murs. Il intervient ensuite à l’Ecole Nationale Supérieure d’Architecture de Marne-La-Vallée, de Normandie et de Marseille. A partir de 2010, il est Maître assistant titulaire en Arts Plastiques et Visuels à l’Ecole Nationale Supérieure d’Architecture Paris-Malaquais.

Emmanuel Pinard | Marseille | 2002-2003 | Digue du large
Emmanuel Pinard | Marseille | 2002-2003 | Résidence du Cap Janet
Emmanuel Pinard | Marseille | 2002-2003 | Chemin du Cap Janet
Emmanuel Pinard | Marseille | 2002-2003 | Gare d'Arenc
Emmanuel Pinard | Marseille | 2002-2003 | Traverse du Moulin de la Villette
Emmanuel Pinard | Marseille | 2002-2003 | Mole J3
Emmanuel Pinard | Marseille | 2002-2003 | Mole J4
Emmanuel Pinard | Marseille | 2002-2003 | Mole J3
Emmanuel Pinard | Marseille | 2002-2003 | Quai de la Tourette
Emmanuel Pinard | Marseille | 2002-2003 | A55
Emmanuel Pinard | Marseille | 2002-2003 | Mole du Cap Janet
Emmanuel Pinard | Marseille | 2002-2003 | Avenue du Général Leclerc
Emmanuel Pinard | Marseille | 2002-2003 | Traverse du Moulin de la Villette
Emmanuel Pinard | Marseille | 2002-2003 | Place Belle Vue
Emmanuel Pinard | Marseille | 2002-2003 | Digue du Large
Emmanuel Pinard | Marseille | 2002-2003 | Rue Ozanam
Emmanuel Pinard | Marseille | 2002-2003 | Rue Racati
Emmanuel Pinard | Marseille | 2002-2003 | Rue Peyssonnel
Emmanuel Pinard | Marseille | 2002-2003 | Rue Urbain
Emmanuel Pinard | Marseille | 2002-2003 | Cap Pinede
Emmanuel Pinard | Marseille | 2002-2003 | Mole J1
Emmanuel Pinard | Marseille | 2002-2003 | Rue Antoine Zattara
Emmanuel Pinard | Marseille | 2002-2003 | Rue Pautrier
Emmanuel Pinard | Marseille | 2002-2003 | Rue Danielle Casanova
Emmanuel Pinard | Marseille | 2002-2003 | Boulevard de Brancion
Emmanuel Pinard | Marseille | 2002-2003 | Boulevard de Dunkerque
Emmanuel Pinard | Marseille | 2002-2003 | A7
Emmanuel Pinard | Marseille | 2002-2003 | Rue Bidha
Emmanuel Pinard | Marseille | 2002-2003 | Chemin du Cap Janet
Emmanuel Pinard | Marseille | 2002-2003 | Chemin du Cap Janet
Emmanuel Pinard | Marseille | 2002-2003 | Rue Saint Cassien
Emmanuel Pinard | Marseille | 2002-2003 | Boulevard d'Antoine
Emmanuel Pinard | Marseille | 2002-2003 | Place Jules Guesde
Emmanuel Pinard | Marseille | 2002-2003 | Mole J3
Emmanuel Pinard | Marseille | 2002-2003 | Quai des Anglais
Emmanuel Pinard | Marseille | 2002-2003 | Rue Honoré d'Urfe
Emmanuel Pinard | Marseille | 2002-2003 | Boulevard de Brancion
Emmanuel Pinard | Marseille | 2002-2003 | Rue Levat
Emmanuel Pinard | Marseille | 2002-2003 | Rue du 141 Ria
Emmanuel Pinard | Marseille | 2002-2003 | Rue Honnorat
Emmanuel Pinard | Marseille | 2002-2003 | Rue de Turenne
Emmanuel Pinard | Marseille | 2002-2003 | Place Jules Guesde

Jean-Christophe Béchet

Marseille, ville natale

à propos

À propos de la série

« Marseille appartient à qui vient du large », Blaise Cendrars.

« J’ai habité Marseille jusqu’à l’âge de 21 ans. Depuis 1985, je vis « ailleurs ». Mais je reste un « marseillais ». A chaque retour dans ma ville natale, je fais le même trajet, attiré, aimanté, par le bord de mer. Je marche de la Joliette au Prado, de la Pointe Rouge à Callelongue. Et je photographie… Je suis au milieu de nulle part et pourtant je suis encore dans le huitième arrondissement d’une cité qui s’étire au delà du raisonnable… Si j’aime autant les grandes métropoles, les voyages lointains et les montagnes inhospitalières, c’est sans doute à Marseille que je le dois. La ville, le dépaysement, la pierre. L’urbain, l’ailleurs, le minéral. Les trois fondements de mon parcours photographique viennent de Marseille. Ils en sont aussi la matrice, les racines. Je n’ai compris cela que récemment, quand j’ai commencé à travailler sur ce livre. La lecture de Blaise Cendrars, dans « l’Homme foudroyé », m’a aidé. J’avais trouvé un guide « étranger » et décédé dans ma « ville natale »… Je devais faire le point, voir si mes images « marseillaises », souvent intimes et personnelles, livraient quelques vérités sur une ville insaisissable. Car Marseille, chaque habitant le sait, n’est pas une « vraie » ville. C’est un ensemble de villages, une suite de petites entités. C’est un sujet impossible pour un photographe. Marseille s’échappe de tous les côtés. Ici c’est le son, pas seulement l’accent, mais les paroles, le bruit, le soleil, le vent, qui créent l’unité de la ville…Aujourd’hui, trop de clichés sont associés à la ville ; on ne sait plus quand on est dans le « vrai », dans le « réel », dans une « fiction »… Avec Marseille, on navigue à vue et on sait que de toute façon, on ratera sa cible. Alors, tant pis allons-y, jetons nous à l’eau… Oui, Marseille est d’abord pour moi la ville de mon enfance, de mes souvenirs, de mes premières photos et de mes premières amours, oui c’est une ville sensuelle et distante, chaleureuse et froide, excessive et cachée, inquiétante et débonnaire, vulgaire et enthousiasmante… Ici on parle trop… trop fort, trop vite, trop longtemps et Marseille a surtout besoin qu’on la laisse tranquille et qu’on écoute le vent, la mer et les mouettes du Frioul… » Jean-Christophe Béchet

  • Année•s : 2013
  • Commune•s : Marseille
  • Commanditaire•s : Travail personnel
  • © Jean-Christophe Béchet / SAIF

Documentation :

()

Jean-Christophe Béchet

Né en 1964 à Marseille, Jean-Christophe Béchet vit et travaille depuis 1990 à Paris. Mêlant noir et blanc et couleur, argentique et numérique, 24×36 et moyen format, polaroids et « accidents » photographiques, Jean-Christophe Béchet cherche pour chaque projet le « bon outil », celui qui lui permettra de faire dialoguer de façon pertinente une interprétation du réel et une matière photographique. Son travail photographique se développe dans deux directions qui se croisent et se répondent en permanence. Ainsi d’un côté son approche du réel le rend proche d’une forme de « documentaire poétique » avec un intérêt permanent pour la « photo de rue » et les architectures urbaines. Il parle alors de ses photographies comme de PAYSAGES HABITÉS. En parallèle, il développe depuis plus de quinze ans, une recherche sur la matière photographique et la spécificité du médium, en argentique comme en numérique. Depuis 20 ans, ce double regard sur le monde se construit livre par livre, l’espace de la page imprimée étant son terrain d’expression « naturel ». Il est ainsi l’auteur de plus de 20 livres monographiques. Ses photographies sont aussi présentes dans plusieurs collections privées et publiques et elles ont été montrées dans plus de soixante expositions, notamment aux Rencontres d’Arles 2006 (série « Politiques Urbaines ») et 2012 (série « Accidents ») et aux Mois de la Photo à Paris, en 2006, 2008 et 2017.

Site internet

Jean-Christophe Béchet | Marseille, ville natale | 2013
Jean-Christophe Béchet | Marseille, ville natale | 2013
Jean-Christophe Béchet | Marseille, ville natale | 2013
Jean-Christophe Béchet | Marseille, ville natale | 2013
Jean-Christophe Béchet | Marseille, ville natale | 2013
Jean-Christophe Béchet | Marseille, ville natale | 2013
Jean-Christophe Béchet | Marseille, ville natale | 2013
Jean-Christophe Béchet | Marseille, ville natale | 2013
Jean-Christophe Béchet | Marseille, ville natale | 2013
Jean-Christophe Béchet | Marseille, ville natale | 2013
Jean-Christophe Béchet | Marseille, ville natale | 2013
Jean-Christophe Béchet | Marseille, ville natale | 2013
Jean-Christophe Béchet | Marseille, ville natale | 2013
Jean-Christophe Béchet | Marseille, ville natale | 2013
Jean-Christophe Béchet | Marseille, ville natale | 2013
Jean-Christophe Béchet | Marseille, ville natale | 2013
Jean-Christophe Béchet | Marseille, ville natale | 2013
Jean-Christophe Béchet | Marseille, ville natale | 2013
Jean-Christophe Béchet | Marseille, ville natale | 2013
Jean-Christophe Béchet | Marseille, ville natale | 2013
Jean-Christophe Béchet | Marseille, ville natale | 2013
Jean-Christophe Béchet | Marseille, ville natale | 2013
Jean-Christophe Béchet | Marseille, ville natale | 2013
Jean-Christophe Béchet | Marseille, ville natale | 2013
Jean-Christophe Béchet | Marseille, ville natale | 2013
Jean-Christophe Béchet | Marseille, ville natale | 2013
Jean-Christophe Béchet | Marseille, ville natale | 2013
Jean-Christophe Béchet | Marseille, ville natale | 2013
Jean-Christophe Béchet | Marseille, ville natale | 2013
Jean-Christophe Béchet | Marseille, ville natale | 2013
Jean-Christophe Béchet | Marseille, ville natale | 2013
Jean-Christophe Béchet | Marseille, ville natale | 2013
Jean-Christophe Béchet | Marseille, ville natale | 2013
Jean-Christophe Béchet | Marseille, ville natale | 2013
Jean-Christophe Béchet | Marseille, ville natale | 2013
Jean-Christophe Béchet | Marseille, ville natale | 2013
Jean-Christophe Béchet | Marseille, ville natale | 2013
Jean-Christophe Béchet | Marseille, ville natale | 2013
Jean-Christophe Béchet | Marseille, ville natale | 2013
Jean-Christophe Béchet | Marseille, ville natale | 2013
Jean-Christophe Béchet | Marseille, ville natale | 2013
Jean-Christophe Béchet | Marseille, ville natale | 2013
Jean-Christophe Béchet | Marseille, ville natale | 2013
Jean-Christophe Béchet | Marseille, ville natale | 2013
Jean-Christophe Béchet | Marseille, ville natale | 2013
Jean-Christophe Béchet | Marseille, ville natale | 2013
Jean-Christophe Béchet | Marseille, ville natale | 2013
Jean-Christophe Béchet | Marseille, ville natale | 2013
Jean-Christophe Béchet | Marseille, ville natale | 2013
Jean-Christophe Béchet | Marseille, ville natale | 2013
Jean-Christophe Béchet | Marseille, ville natale | 2013
Jean-Christophe Béchet | Marseille, ville natale | 2013
Jean-Christophe Béchet | Marseille, ville natale | 2013
Jean-Christophe Béchet | Marseille, ville natale | 2013
Jean-Christophe Béchet | Marseille, ville natale | 2013
Jean-Christophe Béchet | Marseille, ville natale | 2013

Laurent Malone

Habiter Marseille

à propos

À propos de la série

« En novembre 2003, alors que je désire installer mon atelier au cœur du processus de transformation de la ville de Marseille, je négocie avec l’établissement d’aménagement public Euroméditerranée l’accès à un terrain situé avenue Roger Salengro, dans le troisième arrondissement. Alors en attente d’aménagement, il s’agit d’un ancien site industriel dont il ne reste qu’une dalle de béton et un hangar isolés du reste de la ville par une palissade. Au centre de ce terrain, je place une pierre, symbole de ma présence discrète sur le lieu et point de repère à partir duquel je photographie l’espace environnant. De novembre 2003 à juin 2007, je documente ainsi tous les détails de la vie sur ce territoire en sursis, des herbes qui poussent dans les anfractuosités du béton à l’évolution de la vie dans le hangar occupé par des sans-abri qui en ont fait leur domicile, leur lieu de résistance. Je partage leur quotidien, les soutiens dans leurs démarches administratives, les aide à trouver un logement. Indistinctement, je capte, pour en témoigner, les gestes de ces hommes qui dessinent un certain art d’habiter les lieux à travers de simples actions quotidiennes : manger, se vêtir, dormir, boire, laver, se protéger, jardiner, arpenter, etc. Pour affirmer cela : au-delà de l’épuisement, au-delà des apparences, des sujets ici-même ont dessiné le cours d’une vie. » Laurent Malone

  • Année•s : 2003-2007
  • Commune•s : Marseille
  • Commanditaire•s : Travail personnel
  • © Laurent Malone / SAIF

Laurent Malone

Laurent Malone, photographe, réalise un travail d’analyse et de documentation des mutations de l’espace urbain à partir de parcours tracés dans les villes. La marche est au centre du processus photographique développé. Les villes sont le lieu d’un rapport de force entre la rationalité incarnée par l’architecture et les usages des habitants qui inventent des ruses et des manières de faire avec pour se réapproprier l’espace. Le plus commun de ces arts de faire la marche, par l’agencement libre des éléments de l’espace géométrique des villes traversées en un parcours, transforme l’ordre imposé en un espace vécu. Véritable ouvroir de ville potentielle, le processus ainsi développé déconstruit le paysage urbain qu’il traverse et le recompose dans un montage photographique qui remet en question le point de vue surplombant de la carte et en fait apparaître la puissance critique. Aussi bien à New York que dans d’autres villes d’Europe et d’Asie, Laurent Malone poursuit une chronique obstinée des mutations urbaines avec une attention pour les usages non planifiés de l’espace public : occupation des passerelles d’autoroutes ou de la banque centrale de Hong Kong par les travailleuses philippines, traversée de New York en ligne droite en direction de l’aéroport JFK (avec Dennis Adams), occupation d’un terrain vague à Marseille, marche en direction de Corviale (Rome)… Ces observations de l’espace public qui sont autant de manières de faire avec, ramènent sans cesse l’architecture urbaine à l’échelle d’occupation humaine, permettant ainsi une nécessaire mutation du regard sur les phénomènes d’exclusion, de réappropriation des espaces et de tout ce qui est considéré comme sans valeur. Ces différents travaux organisés en corpus d’images sont mis en ligne sur www.laurentmalone.com et également publiés.

Site internet

Laurent Malone | Habiter Marseille | 2003-2007 | Arpenter
Laurent Malone | Habiter Marseille | 2003-2007 | Arpenter
Laurent Malone | Habiter Marseille | 2003-2007 | Arpenter
Laurent Malone | Habiter Marseille | 2003-2007 | Arpenter
Laurent Malone | Habiter Marseille | 2003-2007 | Arpenter
Laurent Malone | Habiter Marseille | 2003-2007 | Arpenter
Laurent Malone | Habiter Marseille | 2003-2007 | Arpenter
Laurent Malone | Habiter Marseille | 2003-2007 | Arpenter
Laurent Malone | Habiter Marseille | 2003-2007 | Arpenter
Laurent Malone | Habiter Marseille | 2003-2007 | Arpenter
Laurent Malone | Habiter Marseille | 2003-2007 | Arpenter
Laurent Malone | Habiter Marseille | 2003-2007 | Arpenter
Laurent Malone | Habiter Marseille | 2003-2007 | Arpenter
Laurent Malone | Habiter Marseille | 2003-2007 | Arpenter
Laurent Malone | Habiter Marseille | 2003-2007 | Boire
Laurent Malone | Habiter Marseille | 2003-2007 | Boire
Laurent Malone | Habiter Marseille | 2003-2007 | Boire
Laurent Malone | Habiter Marseille | 2003-2007 | Boire
Laurent Malone | Habiter Marseille | 2003-2007 | Boire
Laurent Malone | Habiter Marseille | 2003-2007 | Boire
Laurent Malone | Habiter Marseille | 2003-2007 | Boire
Laurent Malone | Habiter Marseille | 2003-2007 | Boire
Laurent Malone | Habiter Marseille | 2003-2007 | Boire
Laurent Malone | Habiter Marseille | 2003-2007 | Boire
Laurent Malone | Habiter Marseille | 2003-2007 | Boire
Laurent Malone | Habiter Marseille | 2003-2007 | Boire
Laurent Malone | Habiter Marseille | 2003-2007 | Boire
Laurent Malone | Habiter Marseille | 2003-2007 | Boire
Laurent Malone | Habiter Marseille | 2003-2007 | Boire
Laurent Malone | Habiter Marseille | 2003-2007 | Dormir
Laurent Malone | Habiter Marseille | 2003-2007 | Dormir
Laurent Malone | Habiter Marseille | 2003-2007 | Dormir
Laurent Malone | Habiter Marseille | 2003-2007 | Dormir
Laurent Malone | Habiter Marseille | 2003-2007 | Dormir
Laurent Malone | Habiter Marseille | 2003-2007 | Dormir
Laurent Malone | Habiter Marseille | 2003-2007 | Dormir
Laurent Malone | Habiter Marseille | 2003-2007 | Dormir
Laurent Malone | Habiter Marseille | 2003-2007 | Dormir
Laurent Malone | Habiter Marseille | 2003-2007 | Dormir
Laurent Malone | Habiter Marseille | 2003-2007 | Dormir
Laurent Malone | Habiter Marseille | 2003-2007 | Jardiner
Laurent Malone | Habiter Marseille | 2003-2007 | Jardiner
Laurent Malone | Habiter Marseille | 2003-2007 | Jardiner
Laurent Malone | Habiter Marseille | 2003-2007 | Jardiner
Laurent Malone | Habiter Marseille | 2003-2007 | Jardiner
Laurent Malone | Habiter Marseille | 2003-2007 | Jardiner
Laurent Malone | Habiter Marseille | 2003-2007 | Jardiner
Laurent Malone | Habiter Marseille | 2003-2007 | Jardiner
Laurent Malone | Habiter Marseille | 2003-2007 | Jardiner
Laurent Malone | Habiter Marseille | 2003-2007 | Jardiner
Laurent Malone | Habiter Marseille | 2003-2007 | Jardiner
Laurent Malone | Habiter Marseille | 2003-2007 | Jardiner
Laurent Malone | Habiter Marseille | 2003-2007 | Jardiner
Laurent Malone | Habiter Marseille | 2003-2007 | Jardiner
Laurent Malone | Habiter Marseille | 2003-2007 | Laver
Laurent Malone | Habiter Marseille | 2003-2007 | Laver
Laurent Malone | Habiter Marseille | 2003-2007 | Laver
Laurent Malone | Habiter Marseille | 2003-2007 | Laver
Laurent Malone | Habiter Marseille | 2003-2007 | Laver
Laurent Malone | Habiter Marseille | 2003-2007 | Laver
Laurent Malone | Habiter Marseille | 2003-2007 | Laver
Laurent Malone | Habiter Marseille | 2003-2007 | Laver
Laurent Malone | Habiter Marseille | 2003-2007 | Laver
Laurent Malone | Habiter Marseille | 2003-2007 | Laver
Laurent Malone | Habiter Marseille | 2003-2007 | Laver
Laurent Malone | Habiter Marseille | 2003-2007 | Laver
Laurent Malone | Habiter Marseille | 2003-2007 | Manger
Laurent Malone | Habiter Marseille | 2003-2007 | Manger
Laurent Malone | Habiter Marseille | 2003-2007 | Manger
Laurent Malone | Habiter Marseille | 2003-2007 | Manger
Laurent Malone | Habiter Marseille | 2003-2007 | Manger
Laurent Malone | Habiter Marseille | 2003-2007 | Manger
Laurent Malone | Habiter Marseille | 2003-2007 | Manger
Laurent Malone | Habiter Marseille | 2003-2007 | Manger
Laurent Malone | Habiter Marseille | 2003-2007 | Manger
Laurent Malone | Habiter Marseille | 2003-2007 | Manger
Laurent Malone | Habiter Marseille | 2003-2007 | Manger
Laurent Malone | Habiter Marseille | 2003-2007 | Prier
Laurent Malone | Habiter Marseille | 2003-2007 | Prier
Laurent Malone | Habiter Marseille | 2003-2007 | Prier
Laurent Malone | Habiter Marseille | 2003-2007 | Recevoir
Laurent Malone | Habiter Marseille | 2003-2007 | Recevoir
Laurent Malone | Habiter Marseille | 2003-2007 | Recevoir
Laurent Malone | Habiter Marseille | 2003-2007 | Recevoir
Laurent Malone | Habiter Marseille | 2003-2007 | Recevoir
Laurent Malone | Habiter Marseille | 2003-2007 | Recevoir
Laurent Malone | Habiter Marseille | 2003-2007 | Recevoir
Laurent Malone | Habiter Marseille | 2003-2007 | Recevoir
Laurent Malone | Habiter Marseille | 2003-2007 | Se protéger
Laurent Malone | Habiter Marseille | 2003-2007 | Se protéger
Laurent Malone | Habiter Marseille | 2003-2007 | Se protéger
Laurent Malone | Habiter Marseille | 2003-2007 | Se protéger
Laurent Malone | Habiter Marseille | 2003-2007 | Se protéger
Laurent Malone | Habiter Marseille | 2003-2007 | Se protéger
Laurent Malone | Habiter Marseille | 2003-2007 | Se protéger
Laurent Malone | Habiter Marseille | 2003-2007 | Se protéger
Laurent Malone | Habiter Marseille | 2003-2007 | Se vêtir
Laurent Malone | Habiter Marseille | 2003-2007 | Se vêtir
Laurent Malone | Habiter Marseille | 2003-2007 | Se vêtir
Laurent Malone | Habiter Marseille | 2003-2007 | Se vêtir
Laurent Malone | Habiter Marseille | 2003-2007 | Se vêtir
Laurent Malone | Habiter Marseille | 2003-2007 | Se vêtir
Laurent Malone | Habiter Marseille | 2003-2007 | Se vêtir
Laurent Malone | Habiter Marseille | 2003-2007 | Se vêtir

Éric Bourret

Sainte-Victoire, Sainte-Baume, Alpilles, le temps de la marche.

à propos

À propos de la série

Eric Bourret a consacré les trois hivers 2010-2013 à photographier les massifs de la Sainte-Victoire, la Sainte-Baume et les Alpilles, trois massifs emblématiques des Bouches-du-Rhône. Il a fait de l’arpentage photographique une pratique artistique qui capte le temps de la marche. De son implication physique à l’élément, Bourret tire des images qui se veulent des enregistrements méditatifs des paysages traversés. Le temps de la marche s’inscrit dans l’action Images contemporaines/Patrimoine, coordonnée par le Factotum, aux côtés du Conseil Général des Bouches-du-Rhône, exposition présentée aux Archives départementales d’Aix en Provence et Abbaye de Montmajour, Arles dans le cadre Marseille Provence capitale européenne de la culture 2013.

  • Année•s : 2011-2013
  • Commune•s : Massif de la Sainte-Baume, Montagne Sainte-Victoire, Parc Naturel Régional des Alpilles
  • Commanditaire•s : Conseil Général des Bouches-du-Rhône
  • © Éric Bourret

Éric Bourret

Né en 1964 à Paris, Éric Bourret vit et travaille dans le Sud de la France et en Himalaya. Son oeuvre d’« artiste marcheur », s’inscrit dans la lignée des Land Artists anglais et des photographes-arpenteurs de paysages. Depuis le début des années 1990, Il parcourt le monde à pied, traversant tout horizon à toute altitude, effectuant des prises de vues photographiques qu’il nomme « expérience de la marche, expérience du visible ». Dans ces images, Éric Bourret exprime les transformations sensorielles et physiques profondes que provoque la marche. L’expérience du trajet parcouru exacerbe la perception et la réceptivité au paysage. Au cours de ses marches, de quelques jours à plusieurs mois, selon un protocole conceptuel précis qui détermine le nombre et les espacements des prises de vue, l’artiste superpose différentes vues du même paysage sur un seul négatif. Ces séquences intensifient et accélèrent l’imperceptible mouvement des strates géologiques et fige l’éphémère temporalité de l’homme. L’accident, l’imprévu sont assumés dans ce concept de saisies photographiques aléatoires. Elles témoignent d’une expérience subjective, ainsi qu’il le confie lui-même : « Je suis constitué des paysages que je traverse et qui me traversent. Pour moi, l’image photographique est un réceptacle de formes, d’énergie et de sens. » Cet éphéméride photographique désintègre la structure de l’image initiale et crée une autre réalité mouvante, sensible. L’image, née de ce « feuilleté temporel », est vibrante, oscillante, presque animée. Des séries plus factuelles insèrent date, lieu, durée, distance parcourue et transmettent ainsi le rythme et l’espace de ce carnet de marche. Depuis 1990, son travail a fait l’objet de nombreuses expositions et acquisitions dans les musées et Centres d’art, en Europe, aux États-Unis et en Afrique, notamment the Finnish Museum of Photography à Helsinki ; the Museum of Contemporary Art of Tamaulipas au Mexique ; le Musée d’Art Moderne et d’Art Contemporain de Nice ; le Musée Picasso à Antibes ; la Maison Européenne de la Photographie de Paris.En 2015-19, il a participé à plusieurs expositions : la 56e Biennale de Venise ; Joburg Contemporary African Art ; AKAA à Paris ; Start à la Saatchi Gallery de Londres ; Shenzhen Art Museum, Chine ; l’Espace de l’Art Concret, Mouans-Sartoux ; Sapar Contemporary, New-York ; Xie Zilong Art Museum, Chine.

Site internet

Éric Bourret | Sainte-Victoire, Sainte-Baume, Alpilles, le temps de la marche. | 2011-2013
Éric Bourret | Sainte-Victoire, Sainte-Baume, Alpilles, le temps de la marche. | 2011-2013
Éric Bourret | Sainte-Victoire, Sainte-Baume, Alpilles, le temps de la marche. | 2011-2013
Éric Bourret | Sainte-Victoire, Sainte-Baume, Alpilles, le temps de la marche. | 2011-2013
Éric Bourret | Sainte-Victoire, Sainte-Baume, Alpilles, le temps de la marche. | 2011-2013
Éric Bourret | Sainte-Victoire, Sainte-Baume, Alpilles, le temps de la marche. | 2011-2013
Éric Bourret | Sainte-Victoire, Sainte-Baume, Alpilles, le temps de la marche. | 2011-2013
Éric Bourret | Sainte-Victoire, Sainte-Baume, Alpilles, le temps de la marche. | 2011-2013
Éric Bourret | Sainte-Victoire, Sainte-Baume, Alpilles, le temps de la marche. | 2011-2013
Éric Bourret | Sainte-Victoire, Sainte-Baume, Alpilles, le temps de la marche. | 2011-2013
Éric Bourret | Sainte-Victoire, Sainte-Baume, Alpilles, le temps de la marche. | 2011-2013
Éric Bourret | Sainte-Victoire, Sainte-Baume, Alpilles, le temps de la marche. | 2011-2013
Éric Bourret | Sainte-Victoire, Sainte-Baume, Alpilles, le temps de la marche. | 2011-2013
Éric Bourret | Sainte-Victoire, Sainte-Baume, Alpilles, le temps de la marche. | 2011-2013
Éric Bourret | Sainte-Victoire, Sainte-Baume, Alpilles, le temps de la marche. | 2011-2013
Éric Bourret | Sainte-Victoire, Sainte-Baume, Alpilles, le temps de la marche. | 2011-2013
Éric Bourret | Sainte-Victoire, Sainte-Baume, Alpilles, le temps de la marche. | 2011-2013
Éric Bourret | Sainte-Victoire, Sainte-Baume, Alpilles, le temps de la marche. | 2011-2013
Éric Bourret | Sainte-Victoire, Sainte-Baume, Alpilles, le temps de la marche. | 2011-2013
Éric Bourret | Sainte-Victoire, Sainte-Baume, Alpilles, le temps de la marche. | 2011-2013
Éric Bourret | Sainte-Victoire, Sainte-Baume, Alpilles, le temps de la marche. | 2011-2013
Éric Bourret | Sainte-Victoire, Sainte-Baume, Alpilles, le temps de la marche. | 2011-2013
Éric Bourret | Sainte-Victoire, Sainte-Baume, Alpilles, le temps de la marche. | 2011-2013
Éric Bourret | Sainte-Victoire, Sainte-Baume, Alpilles, le temps de la marche. | 2011-2013
Éric Bourret | Sainte-Victoire, Sainte-Baume, Alpilles, le temps de la marche. | 2011-2013
Éric Bourret | Sainte-Victoire, Sainte-Baume, Alpilles, le temps de la marche. | 2011-2013
Éric Bourret | Sainte-Victoire, Sainte-Baume, Alpilles, le temps de la marche. | 2011-2013
Éric Bourret | Sainte-Victoire, Sainte-Baume, Alpilles, le temps de la marche. | 2011-2013
Éric Bourret | Sainte-Victoire, Sainte-Baume, Alpilles, le temps de la marche. | 2011-2013
Éric Bourret | Sainte-Victoire, Sainte-Baume, Alpilles, le temps de la marche. | 2011-2013
Éric Bourret | Sainte-Victoire, Sainte-Baume, Alpilles, le temps de la marche. | 2011-2013
Éric Bourret | Sainte-Victoire, Sainte-Baume, Alpilles, le temps de la marche. | 2011-2013
Éric Bourret | Sainte-Victoire, Sainte-Baume, Alpilles, le temps de la marche. | 2011-2013
Éric Bourret | Sainte-Victoire, Sainte-Baume, Alpilles, le temps de la marche. | 2011-2013
Éric Bourret | Sainte-Victoire, Sainte-Baume, Alpilles, le temps de la marche. | 2011-2013
Éric Bourret | Sainte-Victoire, Sainte-Baume, Alpilles, le temps de la marche. | 2011-2013
Éric Bourret | Sainte-Victoire, Sainte-Baume, Alpilles, le temps de la marche. | 2011-2013
Éric Bourret | Sainte-Victoire, Sainte-Baume, Alpilles, le temps de la marche. | 2011-2013
Éric Bourret | Sainte-Victoire, Sainte-Baume, Alpilles, le temps de la marche. | 2011-2013
Éric Bourret | Sainte-Victoire, Sainte-Baume, Alpilles, le temps de la marche. | 2011-2013
Éric Bourret | Sainte-Victoire, Sainte-Baume, Alpilles, le temps de la marche. | 2011-2013
Éric Bourret | Sainte-Victoire, Sainte-Baume, Alpilles, le temps de la marche. | 2011-2013
Éric Bourret | Sainte-Victoire, Sainte-Baume, Alpilles, le temps de la marche. | 2011-2013
Éric Bourret | Sainte-Victoire, Sainte-Baume, Alpilles, le temps de la marche. | 2011-2013
Éric Bourret | Sainte-Victoire, Sainte-Baume, Alpilles, le temps de la marche. | 2011-2013
Éric Bourret | Sainte-Victoire, Sainte-Baume, Alpilles, le temps de la marche. | 2011-2013
Éric Bourret | Sainte-Victoire, Sainte-Baume, Alpilles, le temps de la marche. | 2011-2013
Éric Bourret | Sainte-Victoire, Sainte-Baume, Alpilles, le temps de la marche. | 2011-2013
Éric Bourret | Sainte-Victoire, Sainte-Baume, Alpilles, le temps de la marche. | 2011-2013
Éric Bourret | Sainte-Victoire, Sainte-Baume, Alpilles, le temps de la marche. | 2011-2013
Éric Bourret | Sainte-Victoire, Sainte-Baume, Alpilles, le temps de la marche. | 2011-2013
Éric Bourret | Sainte-Victoire, Sainte-Baume, Alpilles, le temps de la marche. | 2011-2013
Éric Bourret | Sainte-Victoire, Sainte-Baume, Alpilles, le temps de la marche. | 2011-2013

Atlas Métropolitain — Salles / Toucas

Périurbain

à propos

À propos de la série

Cette série n'a pas encore de descriptif.

  • Année•s : 2013
  • Commune•s : Allauch, Auriol, Cadolive, Carnoux-en-Provence, Cassis, Eguilles, Gardanne, La Penne-sur-Huveaune, Peypin
  • Commanditaire•s : ENSA-Marseille
  • © Salles / Toucas

Atlas Métropolitain

Biographie à venir.

Atlas Métropolitain — Salles / Toucas | Périurbain | 2013 | SONY DSC
Atlas Métropolitain — Salles / Toucas | Périurbain | 2013 | SONY DSC
Atlas Métropolitain — Salles / Toucas | Périurbain | 2013 | SONY DSC
Atlas Métropolitain — Salles / Toucas | Périurbain | 2013 | SONY DSC
Atlas Métropolitain — Salles / Toucas | Périurbain | 2013 | SONY DSC
Atlas Métropolitain — Salles / Toucas | Périurbain | 2013 | SONY DSC
Atlas Métropolitain — Salles / Toucas | Périurbain | 2013 | SONY DSC
Atlas Métropolitain — Salles / Toucas | Périurbain | 2013 | SONY DSC
Atlas Métropolitain — Salles / Toucas | Périurbain | 2013 | SONY DSC
Atlas Métropolitain — Salles / Toucas | Périurbain | 2013 | SONY DSC
Atlas Métropolitain — Salles / Toucas | Périurbain | 2013 | SONY DSC
Atlas Métropolitain — Salles / Toucas | Périurbain | 2013 | SONY DSC

Atlas Métropolitain — Aulagner / Jaumot

Les nouveaux territoires de l’habiter

à propos

À propos de la série

Cette série n'a pas encore de descriptif.

  • Année•s : 2015
  • Commune•s : Aix-en-Provence, Aubagne, Gignac-la-Nerthe, Gréasque, Martigues, Pennes-Mirabeau, Plan-de-Campagne, Saint-Mitre-les-Remparts, Vitrolles
  • Commanditaire•s : ENSA-Marseille
  • © Aulagner / Jaumot

Atlas Métropolitain

Biographie à venir.

Atlas Métropolitain — Aulagner / Jaumot | Les nouveaux territoires de l’habiter | 2015
Atlas Métropolitain — Aulagner / Jaumot | Les nouveaux territoires de l’habiter | 2015
Atlas Métropolitain — Aulagner / Jaumot | Les nouveaux territoires de l’habiter | 2015
Atlas Métropolitain — Aulagner / Jaumot | Les nouveaux territoires de l’habiter | 2015
Atlas Métropolitain — Aulagner / Jaumot | Les nouveaux territoires de l’habiter | 2015
Atlas Métropolitain — Aulagner / Jaumot | Les nouveaux territoires de l’habiter | 2015
Atlas Métropolitain — Aulagner / Jaumot | Les nouveaux territoires de l’habiter | 2015
Atlas Métropolitain — Aulagner / Jaumot | Les nouveaux territoires de l’habiter | 2015
Atlas Métropolitain — Aulagner / Jaumot | Les nouveaux territoires de l’habiter | 2015
Atlas Métropolitain — Aulagner / Jaumot | Les nouveaux territoires de l’habiter | 2015
Atlas Métropolitain — Aulagner / Jaumot | Les nouveaux territoires de l’habiter | 2015
Atlas Métropolitain — Aulagner / Jaumot | Les nouveaux territoires de l’habiter | 2015
Atlas Métropolitain — Aulagner / Jaumot | Les nouveaux territoires de l’habiter | 2015
Atlas Métropolitain — Aulagner / Jaumot | Les nouveaux territoires de l’habiter | 2015
Atlas Métropolitain — Aulagner / Jaumot | Les nouveaux territoires de l’habiter | 2015
Atlas Métropolitain — Aulagner / Jaumot | Les nouveaux territoires de l’habiter | 2015
Atlas Métropolitain — Aulagner / Jaumot | Les nouveaux territoires de l’habiter | 2015
Atlas Métropolitain — Aulagner / Jaumot | Les nouveaux territoires de l’habiter | 2015
Atlas Métropolitain — Aulagner / Jaumot | Les nouveaux territoires de l’habiter | 2015
Atlas Métropolitain — Aulagner / Jaumot | Les nouveaux territoires de l’habiter | 2015

André Mérian

Standard

à propos

À propos de la série

« Standard » est un travail de constat dans le département des Bouches du Rhône, sur la question de l’intervention de l’homme à travers le paysage et ces espaces, sa mutation avec l’architecture, et d’une certaine destruction, feux de forêt, abattage des arbres, construction de nouvelles zones d’habitations, mutation du paysage et de son uniformisation… Ces photographies ont été réalisées en périphérie de Marseille, surtout dans la partie Nord, Carry le Rouet, Sausset les Pins, Vitrolles, Arles, Saint Martin de Crau, et à la limite du département près de Tarascon.

  • Année•s : 2010-2011
  • Commune•s : Arles, Bouc-Bel-Air, Carry-le-Rouet, Gémenos, L'Estaque, Martigues, Miramas, Parc Naturel Régional des Alpilles, Rastuen, Sausset-les-Pins, Tarascon, Vitrolles
  • Commanditaire•s : Travail personnel
  • © André Mérian

André Mérian

« André Mérian est un artiste photographe Français, dans ses photographies documentaires ou fabriquées, la banalité, le dérisoire, le commun, voir l’invisible, nous interrogent sur la question de la représentation.Il expose régulièrement en France et à l’étranger, ses travaux font parties de collections publiques et privées, et font l’objet de différentes monographies. Il est représenté par Les Douches La Galerie à Paris. En 2009, il est nominé au prix Découverte aux Rencontres Internationales de la Photographie en Arles. Depuis un certain temps,il se consacre aux paysages périurbains en France et à l’étranger. L’œuvre photographique d’André Mérian montre un intérêt pour ce qui construit chaque jour notre paysage. Qu’il saisisse des zones périphériques, des centres commerciaux, des architectures de l’organisation humaine, des espaces habités, des chantiers ou des écrans lumineux disposés dans l’environnement public, ses photographies tentent de figer ce qui se dresse autour de chacun, comme le décor moyen, banal, du quotidien. Passée la frontière des villes, l’architecture prend une dimension nouvelle, où le factice, le provisoire et le démontable prennent le dessus. Le résultat est déroutant, et nous interroge sur ces espaces qui s’universalisent, sur le sort réservé à l’homme dans cette esthétique du chaos, ses travaux nous questionnent sur la limite de l’objectivité et de la subjectivité. » Guillaume Mansart, Documents d’artistes PACA

Site internet

André Mérian | Standard | 2010-2011
André Mérian | Standard | 2010-2011
André Mérian | Standard | 2010-2011
André Mérian | Standard | 2010-2011
André Mérian | Standard | 2010-2011
André Mérian | Standard | 2010-2011
André Mérian | Standard | 2010-2011
André Mérian | Standard | 2010-2011
André Mérian | Standard | 2010-2011
André Mérian | Standard | 2010-2011
André Mérian | Standard | 2010-2011
André Mérian | Standard | 2010-2011
André Mérian | Standard | 2010-2011
André Mérian | Standard | 2010-2011
André Mérian | Standard | 2010-2011
André Mérian | Standard | 2010-2011
André Mérian | Standard | 2010-2011
André Mérian | Standard | 2010-2011
André Mérian | Standard | 2010-2011
André Mérian | Standard | 2010-2011
André Mérian | Standard | 2010-2011
André Mérian | Standard | 2010-2011
André Mérian | Standard | 2010-2011
André Mérian | Standard | 2010-2011
André Mérian | Standard | 2010-2011
André Mérian | Standard | 2010-2011
André Mérian | Standard | 2010-2011
André Mérian | Standard | 2010-2011
André Mérian | Standard | 2010-2011
André Mérian | Standard | 2010-2011
André Mérian | Standard | 2010-2011
André Mérian | Standard | 2010-2011
André Mérian | Standard | 2010-2011
André Mérian | Standard | 2010-2011
André Mérian | Standard | 2010-2011
André Mérian | Standard | 2010-2011

Pascal Grimaud

Le temps présent

à propos

À propos de la série

Travail personnel ou de commande, sujet, description du processus d’enquête photographique, évolution du travail au cours de sa réalisation.

  • Année•s : 2013-2016
  • Commune•s : Boulbon, Charleval, Eygalières, Puyloubier
  • Commanditaire•s : Conseil Général des Bouches-du-Rhône
  • © Pascal Grimaud

Pascal Grimaud

Photographe, Pascal Grimaud vit et travaille dans le sud de la France. Il se consacre à des projets d’auteur au long cours.
Son travail donne lieu à diverses publications et expositions en France et à l’étranger. En 2004, il publie « Le bateau ivre, histoires en terre malgache » chez Images en Manœuvres, suivi en 2006 de « Filles de lune – de l’archipel des Comores à Marseille », et de « Maiden Africa » en 2009.
Dans le cadre d’une commande du Conseil Départemental des Bouches-du-Rhône, il réalise de 2013 à 2016 un projet sur son village natal dans les Alpilles. Deux ouvrages rendront compte de ce travail : « Cahier 2013/2015 » et « Le temps présent » aux éditions Filigranes. Il retourne régulièrement à Madagascar, île qui ne cesse de questionner sa pratique photographique; et 10 ans après la sortie de « Filles de lune », il initie un nouveau projet dans l’archipel des Comores et sur l’île de Mayotte.

Site internet

Pascal Grimaud | Le temps présent | 2013-2016 | LE TEMPS PRESENT, VILLAGES DANS LES BOUCHES DU RHONE
CHARLEVAL, FRANCE, 2014
Pascal Grimaud | Le temps présent | 2013-2016 | LE TEMPS PRESENT, VILLAGES DANS LES BOUCHES DU RHONE
CHARLEVAL, FRANCE, 2014
Pascal Grimaud | Le temps présent | 2013-2016 | LE TEMPS PRESENT, VILLAGES DANS LES BOUCHES DU RHONE
SAINT ETIENNE DU GRES, FRANCE, 2013
Pascal Grimaud | Le temps présent | 2013-2016 | LE TEMPS PRESENT, VILLAGES DANS LES BOUCHES DU RHONE
CHARLEVAL, FRANCE, 2014
Pascal Grimaud | Le temps présent | 2013-2016 | LE TEMPS PRESENT, VILLAGES DANS LES BOUCHES DU RHONE
EYGALIERES, FRANCE, 2014
Pascal Grimaud | Le temps présent | 2013-2016 | LE TEMPS PRESENT, VILLAGES DANS LES BOUCHES DU RHONE
EYGALIERES, FRANCE, 2011
Pascal Grimaud | Le temps présent | 2013-2016 | LE TEMPS PRESENT,FETE D  ECOLE VILLAGES DANS LES BOUCHES DU RHONE
EYGALIERES, FRANCE, 2014
Pascal Grimaud | Le temps présent | 2013-2016 | LE TEMPS PRESENT, VILLAGES DANS LES BOUCHES DU RHONE
CHARLEVAL, FRANCE, 2014
Pascal Grimaud | Le temps présent | 2013-2016 | LE TEMPS PRESENT, VILLAGES DANS LES BOUCHES DU RHONE
CHARLEVAL, FRANCE, 2013
Pascal Grimaud | Le temps présent | 2013-2016 | LE TEMPS PRESENT, VILLAGES DANS LES BOUCHES DU RHONE
BOULBON, FRANCE, 2014
Pascal Grimaud | Le temps présent | 2013-2016 | LE TEMPS PRESENT,
 VIDE GRENIER
 VILLAGES DANS LES BOUCHES DU RHONE
EYGALIERES, FRANCE, 2013
Pascal Grimaud | Le temps présent | 2013-2016 | LE TEMPS PRESENT, VILLAGES DANS LES BOUCHES DU RHONE
EYGALIERES, FRANCE, 2014
Pascal Grimaud | Le temps présent | 2013-2016 | LE TEMPS PRESENT, VILLAGES DANS LES BOUCHES DU RHONE
EYGALIERES, FRANCE, 2014
Pascal Grimaud | Le temps présent | 2013-2016 | LE TEMPS PRESENT, VILLAGES DANS LES BOUCHES DU RHONE
EYGALIERES, FRANCE, 2014
Pascal Grimaud | Le temps présent | 2013-2016 | LE TEMPS PRESENT, VILLAGES DANS LES BOUCHES DU RHONE
CHARLEVAL, FRANCE, 2014
Pascal Grimaud | Le temps présent | 2013-2016 | LE TEMPS PRESENT, VILLAGES DANS LES BOUCHES DU RHONE
CHARLEVAL, FRANCE, 2014
Pascal Grimaud | Le temps présent | 2013-2016 | LE TEMPS PRESENT, VILLAGES DANS LES BOUCHES DU RHONE
EYGALIERES, FRANCE, 2014
Pascal Grimaud | Le temps présent | 2013-2016 | LE TEMPS PRESENT, VILLAGES DANS LES BOUCHES DU RHONE
BOULBON, FRANCE, 2014
Pascal Grimaud | Le temps présent | 2013-2016 | LE TEMPS PRESENT, VILLAGES DANS LES BOUCHES DU RHONE
BOULBON, FRANCE, 2014
Pascal Grimaud | Le temps présent | 2013-2016 | LE TEMPS PRESENT, VILLAGES DANS LES BOUCHES DU RHONE
BOULBON, FRANCE, 2014
Pascal Grimaud | Le temps présent | 2013-2016 | LE TEMPS PRESENT, VILLAGES DANS LES BOUCHES DU RHONE
PUYLOUBIER, FRANCE, 2014
Pascal Grimaud | Le temps présent | 2013-2016 | LE TEMPS PRESENT, VILLAGES DANS LES BOUCHES DU RHONE
BOULBON, FRANCE, 2014
Pascal Grimaud | Le temps présent | 2013-2016 | LE TEMPS PRESENT, VILLAGES DANS LES BOUCHES DU RHONE
PUYLOUBIER, FRANCE, 2015
Pascal Grimaud | Le temps présent | 2013-2016 | LE TEMPS PRESENT, VILLAGES DANS LES BOUCHES DU RHONE
PUYLOUBIER, FRANCE, 2015
Pascal Grimaud | Le temps présent | 2013-2016 | LE TEMPS PRESENT, VILLAGES DANS LES BOUCHES DU RHONE BOULBON, FRANCE, 2014
Pascal Grimaud | Le temps présent | 2013-2016 | LE TEMPS PRESENT, VILLAGES DANS LES BOUCHES DU RHONE
BOULBON, FRANCE, 2014
Pascal Grimaud | Le temps présent | 2013-2016 | LE TEMPS PRESENT, VILLAGES DANS LES BOUCHES DU RHONE
EYGALIERES, FRANCE, 2011
Pascal Grimaud | Le temps présent | 2013-2016 | CHAPELLE SAINT MARCELIN
PROCESSION DES BOUTEILLES
BOULBON
BOUCHES DU RHONE
1 JUIN 2014
Pascal Grimaud | Le temps présent | 2013-2016 | LE TEMPS PRESENT, VILLAGES DANS LES BOUCHES DU RHONE BOULBON, FRANCE, 2014
Pascal Grimaud | Le temps présent | 2013-2016 | LE TEMPS PRESENT, VILLAGES DANS LES BOUCHES DU RHONE
EYGALIERESR, FRANCE, 2014
Pascal Grimaud | Le temps présent | 2013-2016 | LE TEMPS PRESENT, VILLAGES DANS LES BOUCHES DU RHONE
EYGALIERES, FRANCE, 2013
Pascal Grimaud | Le temps présent | 2013-2016 | LE TEMPS PRESENT, VILLAGES DANS LES BOUCHES DU RHONE
EYGALIERES, FRANCE, 2014
Pascal Grimaud | Le temps présent | 2013-2016 | LE TEMPS PRESENT, VILLAGES DANS LES BOUCHES DU RHONE
PUYLOUBIER, FRANCE, 2014
Pascal Grimaud | Le temps présent | 2013-2016 | ADOLESCENTS
PUYLOUBIER
BOUCHES DU RHONE
AVRIL 2014
Pascal Grimaud | Le temps présent | 2013-2016 | JEUNE FILLE DEGUISEE
CARNAVAL
PUYLOUBIER
BOUCHES DU RHONE 
MARS 2014
Pascal Grimaud | Le temps présent | 2013-2016 | LE TEMPS PRESENT, VILLAGES DANS LES BOUCHES DU RHONE
EYGALIERES, FRANCE, 2009
Pascal Grimaud | Le temps présent | 2013-2016 | LE TEMPS PRESENT, VILLAGES DANS LES BOUCHES DU RHONE
EYGALIERES, FRANCE, 2009
Pascal Grimaud | Le temps présent | 2013-2016
Pascal Grimaud | Le temps présent | 2013-2016 | LE TEMPS PRESENT, VILLAGES DANS LES BOUCHES DU RHONE
BOULBON, FRANCE, 2014
Pascal Grimaud | Le temps présent | 2013-2016 | LE TEMPS PRESENT, VILLAGES DANS LES BOUCHES DU RHONE
EYGALIERES, FRANCE, 2014
Pascal Grimaud | Le temps présent | 2013-2016 | LE TEMPS PRESENT, VILLAGES DANS LES BOUCHES DU RHONE
EYGALIERES, FRANCE, 2014
Pascal Grimaud | Le temps présent | 2013-2016 | ECOLE ELEMENTAIRE COMMUNALE
PUYLOUBIER
NOVEMBRE 2014
Pascal Grimaud | Le temps présent | 2013-2016 | LE TEMPS PRESENT, VILLAGES DANS LES BOUCHES DU RHONE
EYGALIERES, FRANCE, 2016
Pascal Grimaud | Le temps présent | 2013-2016 | LE TEMPS PRESENT, VILLAGES DANS LES BOUCHES DU RHONE
EYGALIERES, FRANCE, 2015
Pascal Grimaud | Le temps présent | 2013-2016 | LE TEMPS PRESENT, VILLAGES DANS LES BOUCHES DU RHONE
EYGALIERES, FRANCE, 2015
Pascal Grimaud | Le temps présent | 2013-2016 | LE TEMPS PRESENT, VILLAGES DANS LES BOUCHES DU RHONE
PUYLOUBIER, FRANCE, 2015
Pascal Grimaud | Le temps présent | 2013-2016 | LE TEMPS PRESENT, VILLAGES DANS LES BOUCHES DU RHONE
EYGALIERES, FRANCE, 2015
Pascal Grimaud | Le temps présent | 2013-2016 | LE TEMPS PRESENT, VILLAGES DANS LES BOUCHES DU RHONE
EYGALIERES, FRANCE, 2014
Pascal Grimaud | Le temps présent | 2013-2016 | LE TEMPS PRESENT, VILLAGES DANS LES BOUCHES DU RHONE
EYGALIERES, FRANCE, 2015
Pascal Grimaud | Le temps présent | 2013-2016 | LE TEMPS PRESENT, VILLAGES DANS LES BOUCHES DU RHONE
CHARLEVAL, FRANCE, 2015
Pascal Grimaud | Le temps présent | 2013-2016 | LE TEMPS PRESENT, VILLAGES DANS LES BOUCHES DU RHONE
PUYLOUBIER, FRANCE, 2014
Pascal Grimaud | Le temps présent | 2013-2016 | LE TEMPS PRESENT, VILLAGES DANS LES BOUCHES DU RHONE
ORGON, FRANCE, 2015
Pascal Grimaud | Le temps présent | 2013-2016 | LE TEMPS PRESENT, VILLAGES DANS LES BOUCHES DU RHONE
CHARLEVAL, FRANCE, 2015
Pascal Grimaud | Le temps présent | 2013-2016 | LE TEMPS PRESENT, VILLAGES DANS LES BOUCHES DU RHONE
EYGALIERES, FRANCE, 2015
Pascal Grimaud | Le temps présent | 2013-2016 | LE TEMPS PRESENT, VILLAGES DANS LES BOUCHES DU RHONE
EYGALIERES, FRANCE, 2014
Pascal Grimaud | Le temps présent | 2013-2016 | LE TEMPS PRESENT, VILLAGES DANS LES BOUCHES DU RHONE
ORGON, FRANCE, 2014
Pascal Grimaud | Le temps présent | 2013-2016 | LE TEMPS PRESENT
PUYLOUBIER
MARS 2016
Pascal Grimaud | Le temps présent | 2013-2016 | GARDIANS ET JEUNES A MOTO
ABRIVADO LONGUE
BOULBON
BOUCHES DU RHONE
JUIN 2014
Pascal Grimaud | Le temps présent | 2013-2016
Pascal Grimaud | Le temps présent | 2013-2016 | FETE VOTIVE SAINT LAURENT
EYGALIERES
BOUCHES DU RHONE
AOUT 2015

Olivier Monge

Marseille, topologie d’un péril imminent

à propos

À propos de la série

« Après l’effondrement des immeubles de la rue d’Aubagne le 5 novembre 2018 à Marseille, il m’a semblé nécessaire de me pencher, à froid, sur l’état du parc immobilier de la ville afin de comprendre les mécanismes qui ont menés à cette catastrophe, en décrire aussi l’impact humain. L’idée principale est de produire une mémoire, un état des lieux, un témoignage durable, une démarche artistique et patrimoniale exploitable et analysable dans le temps. La liste des arrêtés de péril imminent délivrés par la mairie m’a servi de base pour construire un inventaire des bâtiments évacués qui constitue un corpus de plus de 200 immeubles et 2100 personnes déplacées à ce jour. C’est aussi le portrait d’une ville abîmée, pas seulement autour de la rue d’Aubagne. Ce corpus est un patrimoine bâtit remarquable dans le sens où il est la résultante de l’histoire politique et sociale de la ville de Marseille. Ainsi cet ensemble de bâtiments est traité à la manière d’un cyanotype altéré faisant ainsi écho à un patrimoine ancien et dégradé. Le point de départ de ce projet est encré dans l’histoire de la photographie. En 1851, la Commission aux Monuments Historiques commande à cinq photographes une série d’images documentant les bâtiments endommagés par la révolution française, c’est la Mission Héliographique. Le but est alors de produire des dossiers documentaires visant à la restauration de ces bâtiments. La photographie servant à la fois de preuve et de document fait l’inventaire des biens à restaurer. De la même manière, ma collection d’immeubles et de personnes constitue un corpus sujet à la restauration. Cette démarche utilise deux caractéristiques apparues dès la naissance de la photographie, une croyance et un fait, la preuve et la mémoire. » Olivier Monge

  • Année•s : 2018-2019
  • Commune•s : Marseille
  • Commanditaire•s : Travail personnel
  • © Olivier Monge

Olivier Monge

« Membre de l’agence MYOP, directeur Artistique de Fermé Le Lundi, mon travail s’articule autour de la notion de territoire, de patrimoine et de mémoire. Mon médium, la photographie, me permet de mettre en perspective les lieux et leur histoire au travers d’enjeux contemporains. Je parcours et enregistre des espaces géographiques où mon regard s’exprime en s’appuyant toujours au préalable sur des recherches, des études sur l’histoire, l’architecture ou la sociologie. J’ai besoin de comprendre avant de ressentir et retranscrire. Ensuite vient le temps de « l’expérience du paysage », celui de « l’investissement physique », puis enfin arrive le temps de la prise de vue. Je ne cherche pas un instant décisif, je travaille dans une durée déterminante. Celle du temps de pose, qui efface l’anecdote et scénarise le propos abordé : la fabrique réelle et imaginaire d’un lieu. Je ressens ainsi le besoin de collectionner, de décrypter et de décrire les lieux. Je témoigne également dans un souci de pérennité et je forme patiemment l’inventaire de mon regard. » Olivier Monge

Site internet

Olivier Monge | Marseille, topologie d’un péril imminent | 2018-2019 | Olivier Monge/ MYOP, Marseille Topologie d'un péril imminent, 43 rue Montolieu
Olivier Monge | Marseille, topologie d’un péril imminent | 2018-2019 | Olivier Monge/ MYOP, Marseille Topologie d'un péril imminent, 37 rue Montolieu 13002
Olivier Monge | Marseille, topologie d’un péril imminent | 2018-2019 | Olivier Monge/ MYOP, Marseille Topologie d'un péril imminent, 1 traverse saint Bazile 13001
Olivier Monge | Marseille, topologie d’un péril imminent | 2018-2019 | Olivier Monge/ MYOP, Marseille Topologie d'un péril imminent, 1 rue Lafayette 13001
Olivier Monge | Marseille, topologie d’un péril imminent | 2018-2019 | Olivier Monge/ MYOP, Marseille Topologie d'un péril imminent, 20 rue des petites marie 13001
Olivier Monge | Marseille, topologie d’un péril imminent | 2018-2019 | Olivier Monge/ MYOP, Marseille Topologie d'un péril imminent, 1à cours julien 13006
Olivier Monge | Marseille, topologie d’un péril imminent | 2018-2019 | Olivier Monge/ MYOP, Marseille Topologie d'un péril imminent, 75 rue d'aubagne 13001
Olivier Monge | Marseille, topologie d’un péril imminent | 2018-2019 | Olivier Monge/ MYOP, Marseille Topologie d'un péril imminent, 79 rue d'aubagne 13001
Olivier Monge | Marseille, topologie d’un péril imminent | 2018-2019 | Olivier Monge/ MYOP, Marseille Topologie d'un péril imminent, 71 rue d'aubagne 13001
Olivier Monge | Marseille, topologie d’un péril imminent | 2018-2019 | Olivier Monge/ MYOP, Marseille Topologie d'un péril imminent, 69 rue d'aubagne 13001
Olivier Monge | Marseille, topologie d’un péril imminent | 2018-2019 | Olivier Monge/ MYOP, Marseille Topologie d'un péril imminent, 15 rue de la fare 13001
Olivier Monge | Marseille, topologie d’un péril imminent | 2018-2019 | Olivier Monge/ MYOP, Marseille Topologie d'un péril imminent, 18 rue Jean Roque13001
Olivier Monge | Marseille, topologie d’un péril imminent | 2018-2019 | Olivier Monge/ MYOP, Marseille Topologie d'un péril imminent,  20 rue d'Anvers 13001
Olivier Monge | Marseille, topologie d’un péril imminent | 2018-2019 | Olivier Monge/ MYOP, Marseille Topologie d'un péril imminent,  146 bd de.la Libération 13004
Olivier Monge | Marseille, topologie d’un péril imminent | 2018-2019 | Olivier Monge/ MYOP, Marseille Topologie d'un péril imminent,  71-73 rue Clovis hugues 13003
Olivier Monge | Marseille, topologie d’un péril imminent | 2018-2019 | Olivier Monge/ MYOP, Marseille Topologie d'un péril imminent,  68 rue Clovis hugues 13003
Olivier Monge | Marseille, topologie d’un péril imminent | 2018-2019 | Olivier Monge/ MYOP, Marseille Topologie d'un péril imminent,  1 rue Lafayette 13001
Olivier Monge | Marseille, topologie d’un péril imminent | 2018-2019 | Olivier Monge/ MYOP, Marseille Topologie d'un péril imminent,  37 rue Clovis Hugues 13003
Olivier Monge | Marseille, topologie d’un péril imminent | 2018-2019 | Olivier Monge/ MYOP, Marseille Topologie d'un péril imminent,  63-65 rue d'Aubagne 13001
Olivier Monge | Marseille, topologie d’un péril imminent | 2018-2019 | Olivier Monge/ MYOP, Marseille Topologie d'un péril imminent,  3 rue de la Palud  13001
Olivier Monge | Marseille, topologie d’un péril imminent | 2018-2019 | Olivier Monge/ MYOP, Marseille Topologie d'un péril imminent,  7 rue saint Antoine 13002
Olivier Monge | Marseille, topologie d’un péril imminent | 2018-2019 | Olivier Monge/ MYOP, Marseille Topologie d'un péril imminent,  7 rue saint Antoine 13002
Olivier Monge | Marseille, topologie d’un péril imminent | 2018-2019 | Olivier Monge/ MYOP, Marseille Topologie d'un péril imminent,  68 rue Clovis Hugues 13003
Olivier Monge | Marseille, topologie d’un péril imminent | 2018-2019 | Olivier Monge/ MYOP, Marseille Topologie d'un péril imminent,  19 bis quai de la joliette 13002
Olivier Monge | Marseille, topologie d’un péril imminent | 2018-2019 | Olivier Monge/ MYOP, Marseille Topologie d'un péril imminent,  7 rue saint Antoine 13002
Olivier Monge | Marseille, topologie d’un péril imminent | 2018-2019 | Olivier Monge/ MYOP, Marseille Topologie d'un péril imminent,  68 rue Clovis Hugues 13003
Olivier Monge | Marseille, topologie d’un péril imminent | 2018-2019 | Olivier Monge/ MYOP, Marseille Topologie d'un péril imminent,  61 rue Clovis Hugues 13003
Olivier Monge | Marseille, topologie d’un péril imminent | 2018-2019 | Olivier Monge/ MYOP, Marseille Topologie d'un péril imminent,  75rue Clovis Hugues 13003
Olivier Monge | Marseille, topologie d’un péril imminent | 2018-2019 | Olivier Monge/ MYOP, Marseille Topologie d'un péril imminent,  33 rue Clovis Hugues 13003
Olivier Monge | Marseille, topologie d’un péril imminent | 2018-2019 | Olivier Monge/ MYOP, Marseille Topologie d'un péril imminent,  38 bd Philipon 13004
Olivier Monge | Marseille, topologie d’un péril imminent | 2018-2019 | Olivier Monge/ MYOP, Marseille Topologie d'un péril imminent,  28 rue de la Joliette 13002
Olivier Monge | Marseille, topologie d’un péril imminent | 2018-2019 | Olivier Monge/ MYOP, Marseille Topologie d'un péril imminent,  28 rue de la Joliette 13002
Olivier Monge | Marseille, topologie d’un péril imminent | 2018-2019 | Olivier Monge/ MYOP, Marseille Topologie d'un péril imminent,  7 rue des fiacres 13002
Olivier Monge | Marseille, topologie d’un péril imminent | 2018-2019 | Olivier Monge/ MYOP, Marseille Topologie d'un péril imminent,  Nancy
Olivier Monge | Marseille, topologie d’un péril imminent | 2018-2019 | Olivier Monge/ MYOP, Marseille Topologie d'un péril imminent,  Liza
Olivier Monge | Marseille, topologie d’un péril imminent | 2018-2019 | Olivier Monge/ MYOP, Marseille Topologie d'un péril imminent,  Gael

Atlas Métropolitain — Doroftei / Pennisi

Le territoire du risque

à propos

À propos de la série

Cette série n'a pas encore de descriptif.

  • Année•s : 2014
  • Commune•s : Martigues
  • Commanditaire•s : ENSA-Marseille
  • © Doroftei / Pennisi

Atlas Métropolitain

Biographie à venir.

Atlas Métropolitain — Doroftei / Pennisi | Le territoire du risque | 2014 | Pratiquer le risque
Atlas Métropolitain — Doroftei / Pennisi | Le territoire du risque | 2014 | Pratiquer le risque
Atlas Métropolitain — Doroftei / Pennisi | Le territoire du risque | 2014 | Pratiquer le risque
Atlas Métropolitain — Doroftei / Pennisi | Le territoire du risque | 2014 | Pratiquer le risque
Atlas Métropolitain — Doroftei / Pennisi | Le territoire du risque | 2014 | Pratiquer le risque
Atlas Métropolitain — Doroftei / Pennisi | Le territoire du risque | 2014 | Pratiquer le risque
Atlas Métropolitain — Doroftei / Pennisi | Le territoire du risque | 2014 | Pratiquer le risque
Atlas Métropolitain — Doroftei / Pennisi | Le territoire du risque | 2014 | Pratiquer le risque
Atlas Métropolitain — Doroftei / Pennisi | Le territoire du risque | 2014 | Pratiquer le risque
Atlas Métropolitain — Doroftei / Pennisi | Le territoire du risque | 2014 | Pratiquer le risque
Atlas Métropolitain — Doroftei / Pennisi | Le territoire du risque | 2014 | Pratiquer le risque
Atlas Métropolitain — Doroftei / Pennisi | Le territoire du risque | 2014 | Pratiquer le risque
Atlas Métropolitain — Doroftei / Pennisi | Le territoire du risque | 2014 | Pratiquer le risque
Atlas Métropolitain — Doroftei / Pennisi | Le territoire du risque | 2014 | Pratiquer le risque
Atlas Métropolitain — Doroftei / Pennisi | Le territoire du risque | 2014 | Pratiquer le risque
Atlas Métropolitain — Doroftei / Pennisi | Le territoire du risque | 2014 | Pratiquer le risque
Atlas Métropolitain — Doroftei / Pennisi | Le territoire du risque | 2014 | Pratiquer le risque
Atlas Métropolitain — Doroftei / Pennisi | Le territoire du risque | 2014 | Pratiquer le risque

Fabrice Ney

ZUP n°1

à propos

À propos de la série

« Ces photographies ont été réalisées à Marseille dans les quartiers Nord, entre 1981 et 1983. Le titre donné à ce corpus photographique « ZUP n°1 », correspond à la politique urbaine qui avait conduit, à partir du milieu des années soixante, à la construction des cités du Grand Saint Barthélémy dont celles de Picon, La Busserine, Saint Barthélémy III et Font-Vert. Dans la continuité de mes deux travaux précédents, j’ai choisi délibérément de ne pas photographier les habitants: je me concentrais sur l’environnement urbain immédiat et je cherchais en quoi cet environnement pouvait être révélateur des relations sociales qui s’y nouaient. Il s’agissait d’éprouver un outil d’observation dont l’utilisation nécessitait l’expression d’un point de vue en accord avec ce projet documentaire. Une approche radicale et systématique : décadrer l’habitant, c’est le remettre à sa place en tant qu’acteur de ce qui est représenté et non plus en tant qu’objet de représentation. Pour cela, j’ai parcouru ces cités plutôt au lever du jour, sous des lumières souvent grisâtres, effectuant des relevés, des prélèvements, notant des cheminements, interrogeant les lieux et la manière dont ils étaient habités. Les prises de vue ont été réalisées sur le mode de la prise de notes, de la saisie rapide, de la fluidité du regard plus attentif à l’enchaînement de ses impressions qu’à la fabrication d’une image synthétique. Les cadrages ont été le résultat de cette liberté du mouvement guidé par un projet sociologique. Ils se sont ensuite progressivement accordés avec le plan vertical des façades, influencé, sans doute, par la réalisation de la série des 68 portes qui a invité mon regard à se déplacer sur des rythmes graphiquement plus prononcés. Un boîtier petit format, chargé d’une pellicule rapide, a servi d’outil à cette mobilité. J’ai donné à voir les lieux dans le mouvement de leur découverte, en étant sensible à l’organisation des détails. Chacun des éléments, du bâti jusqu’aux traces de passages, possède une importance relative aux autres.Travailler sur des séries est une manière de déborder l’aspect anecdotique de la prise de vue, en évitant de recourir à une composition trop arbitraire et bavarde. Le cadrage implique un « point de vue » physique et narratif. Cadrer au plus proche des liens entre les choses maintient la cohérence du projet et consolide le sentiment d’unité de l’espace et du temps du parcours. Mais cette unité reste toujours une construction. En 1983, la réalisation de « 68 portes » suivait un protocole de prise de vue systématique qui incluait le traitement informatique (Logiciel EURISTA, EHESS) permettant une méthode de classement et de regroupement de la série, dont le propos était de tester un processus d’interprétation des données fournies par les images photographiques. » Présentation extraite de l’ouvrage « ZUP n°1 », Arnaud Bizalion Editeur, 2019

  • Année•s : 1980-1983
  • Commune•s : Marseille
  • Commanditaire•s : Travail personnel
  • © Fabrice Ney

Fabrice Ney

Fabrice Ney est né en 1953, à Bizerte. Ses premiers travaux photographiques datent de la fin des années 1970, associés à ses études universitaires à l’EHESS: « Fos-sur-Mer » (1979), « La Seyne-sur-Mer » (1980-83), « Zup n°1 » (1981-83). Sa recherche se développe ensuite autour de la question de la représentation des lieux et du territoire: « Cap Sicié » (1984), « Km 296 » (1986). En 1989, il crée à Marseille l’association SITe (Sud, Image, Territoire), un collectif de photographes porteurs de propositions autour du thème de l’environnement et des enjeux de ses représentations photographiques (« Soude » (1993), « Quarantaine » (1993), « Résurgence », (1994), « Origine(s) », (1998)). En 1998, Il arrête son travail photographique qu’il reprend en 2013 (« Tentatives d’effleurements » (2014), « Abords et limites » (2015), « De Rerum Natura », (2018)) et revisite ses archives, après en avoir effectué des enregistrements numériques. Il regroupe l’ensemble de son œuvre sous le titre « Un regard sans personne ». Son travail photographique se caractérise par le choix de ses thèmes et la manière de les traiter: une unité territoriale à un moment choisi de son histoire saisie dans les détails révélateurs de ses enjeux. Privilégiant l’accumulation sérielle qui puise sa cohérence dans un cadrage rapproché des éléments constitutifs de l’environnement immédiat, l’accrochage au mur se présente sous des formes permettant des interprétations ouvertes, et pouvant s’articuler avec d’autres matériaux (scientifiques, sonores, poétiques…).

Site internet

Fabrice Ney | ZUP n°1 | 1980-1983 | Extrait de ZUP n°1 - Marseille  - 1981-1983.  Façade arrière P, Balcons occupés par des objets divers, linge, échelle, vélo, pots de fleur, barbecue, etc...
Fabrice Ney | ZUP n°1 | 1980-1983 | Extrait de ZUP n°1 - Marseille  - 1981-1983.  Extrémité sud du Bâtiment P , voiture en contrebas, rambarde béton de la voie d'accès à l'avenue S. Allende, présence d'un camion de passage.
Fabrice Ney | ZUP n°1 | 1980-1983 | Extrait de ZUP n°1 - Marseille  - 1981-1983.  Vue en plongée sur l'Avenue S. Allende en fin de travaux, un camion.
Fabrice Ney | ZUP n°1 | 1980-1983 | Extrait de ZUP n°1 - Marseille  - 1981-1983.  Panneau
Fabrice Ney | ZUP n°1 | 1980-1983 | Extrait de ZUP n°1 - Marseille  - 1981-1983.  Passage piéton, voie ferrée une voie, grillage et graffiti sur le portique
Fabrice Ney | ZUP n°1 | 1980-1983 | Extrait de ZUP n°1 - Marseille  - 1981-1983.  Rue de la Busserine, voitures garées , panneau Logirem, passage sous le P.
Fabrice Ney | ZUP n°1 | 1980-1983 | Extrait de ZUP n°1 - Marseille  - 1981-1983.  Rue de la Busserine, caravanes et voitures garées Panneau Logirem, Carrefour, graffiti
Fabrice Ney | ZUP n°1 | 1980-1983 | Extrait de ZUP n°1 - Marseille  - 1981-1983.  Voiture abandonnée, graffitis « La police assasin »
Fabrice Ney | ZUP n°1 | 1980-1983 | Extrait de ZUP n°1 - Marseille  - 1981-1983.   Arrêt de bus
Fabrice Ney | ZUP n°1 | 1980-1983 | Extrait de ZUP n°1 - Marseille  - 1981-1983.  Commerces au premier plan : boulangerie et boucherie, poteaux de limitation d'accès. Arrière plan graffiti
Fabrice Ney | ZUP n°1 | 1980-1983 | Extrait de ZUP n°1 - Marseille  - 1981-1983.  Cabine téléphonique, Arrière de camionnette, barrière béton blanche, façade tour K.
Fabrice Ney | ZUP n°1 | 1980-1983 | Extrait de ZUP n°1 - Marseille  - 1981-1983.  Parking, voitures garées, petit Casino, façades des immeubles L et M..
Fabrice Ney | ZUP n°1 | 1980-1983 | Extrait de ZUP n°1 - Marseille  - 1981-1983.  Plan signalétique au premier plan, haie végétale, parking, arbres, façade d'immeuble en arrière plan.
Fabrice Ney | ZUP n°1 | 1980-1983 | Extrait de ZUP n°1 - Marseille  - 1981-1983.  Parking, voitures garées, façades d'immeuble, remorque de camping au premier plan.
Fabrice Ney | ZUP n°1 | 1980-1983 | Extrait de ZUP n°1 - Marseille  - 1981-1983.  Panneau HLM LOGIREM, Limitation de vitesse détournée. espace de jeu, muret béton, façades E et M.
Fabrice Ney | ZUP n°1 | 1980-1983 | Extrait de ZUP n°1 - Marseille  - 1981-1983.  Angle nord du E, parking,  parcelle enclavée et en contrebas, muret béton et rochers pour limiter l'accès aux véhicules.
Fabrice Ney | ZUP n°1 | 1980-1983 | Extrait de ZUP n°1 - Marseille  -1981-1983. Bancs en béton, végétation, jeux en béton. Façade en angle arrière du B.
Fabrice Ney | ZUP n°1 | 1980-1983 | Extrait de ZUP n°1 - Marseille  - 1981-1983, Façade arrière, balcons, linge, arbres, bac béton circulaire.
Fabrice Ney | ZUP n°1 | 1980-1983 | Extrait de ZUP n°1 - Marseille  - 1981-1983.  Angle de façade et de Balcon, présence végétale arbre.façade arrière du E en fond, trois bancs en béton.
Fabrice Ney | ZUP n°1 | 1980-1983 | Extrait de ZUP n°1 - Marseille  - 1981-1983.  Remblai de terre contenu par un mur de béton, bâti technique, poteau, vue sur balcon, linge étendu, graffiti gravé « Nadine+Lionel ».
Fabrice Ney | ZUP n°1 | 1980-1983 | Extrait de ZUP n°1 - Marseille  - 1981-1983.. Angle d'immeuble, balcon de Rez-de-Chaussée fermé, graffitis.
Fabrice Ney | ZUP n°1 | 1980-1983 | Extrait de ZUP n°1 - Marseille  - 1981-1983.  Grillage disposé sur poteau en fer fixé sur un muret en béton, Balcon au premier niveau, pots de fleur, rideaux aux fenêtres, couverture étendue.
Fabrice Ney | ZUP n°1 | 1980-1983 | Extrait de ZUP n°1 - Marseille  - 1981-1983. Poteaux limitant l'accès au trottoir, rez-de-chaussée façade béton, graffitis, Maison pour tous en arrière plan.
Fabrice Ney | ZUP n°1 | 1980-1983 | Extrait de ZUP n°1 - Marseille  - 1981-1983.  Escalier, rambarde métallique, arbuste avec pneu de vélo accroché dans les branches, graffiti, sol mouillé, Panneau
Fabrice Ney | ZUP n°1 | 1980-1983 | Extrait de ZUP n°1 - Marseille  - 1981-1983. Escalier d'accès aux portes de la barre d'immeuble longeant l'avenue S. Allende.
Fabrice Ney | ZUP n°1 | 1980-1983 | Extrait de ZUP n°1 - Marseille  - 1981-1983. Escalier d'accès à l'espace vert arrière immeuble B, tour D.
Fabrice Ney | ZUP n°1 | 1980-1983 | Extrait de ZUP n°1 - Marseille  - 1981-1983. Deux caddies abandonnées, escalier (3 marches) porte E3.
Fabrice Ney | ZUP n°1 | 1980-1983 | Extrait de ZUP n°1 - Marseille  -  1981-1983. Muret en béton, caddy, escalier, balcon de rez-de-chaussée fermée, graffitis, angle du passage sous l'immeuble E
Fabrice Ney | ZUP n°1 | 1980-1983 | Extrait de ZUP n°1 - Marseille  - 1981-1983. Escalier de descente vers la partie basse longeant la façade arrière de l'immeuble B, végétation et passage de rez- de-chaussée sous l'immeuble.
Fabrice Ney | ZUP n°1 | 1980-1983 | Extrait de ZUP n°1 - Marseille  - 1981-1983. Passage en rez-de-chaussée, deux arbres,  Balcons des premier et deuxième niveau, plots empêchant le passage des voitures.
Fabrice Ney | ZUP n°1 | 1980-1983 | Extrait de ZUP n°1 - Marseille  - 1981-1983. Porte en fer et verre et porte de service ouverte, inscription manuscrite répétée
Fabrice Ney | ZUP n°1 | 1980-1983 | Extrait de ZUP n°1 - Marseille  - 1981-1983. Façade rez-de-chaussée et premier  immeuble M,  porte de service et boîte aux lettres de la poste.
Fabrice Ney | ZUP n°1 | 1980-1983 | Extrait de ZUP n°1 - Marseille  - 1981-1983. Vue frontale de la façade du bâtiment P. Un muret en béton au premier plan. Ecriteau
Fabrice Ney | ZUP n°1 | 1980-1983 | Extrait de ZUP n°1 - Marseille  - 1981-1983. Vue frontale de la façade de l'entrée de la Halte Garderie.
Fabrice Ney | ZUP n°1 | 1980-1983 | Extrait de ZUP n°1 - Marseille  - 1981-1983. Vue frontale de la façade de l'entrée du Centre Médico-Psychologique Départemental. Renault R8 garée.
Fabrice Ney | ZUP n°1 | 1980-1983 | Extrait de ZUP n°1 - Marseille  - 1981-1983. Vue rapprochée de la porte P en position ouverte bloqué par une petite bouteille en plastique.
Fabrice Ney | ZUP n°1 | 1980-1983 | Extrait de ZUP n°1 - Marseille  - 1981-1983. Passage piéton couvert,  Graffiti

Atlas Métropolitain — Cantin / Crist / Leone

Hydrographie

à propos

À propos de la série

Cette série n'a pas encore de descriptif.

  • Année•s : 2011
  • Commune•s : Marseille
  • Commanditaire•s : ENSA-Marseille
  • © Cantin / Crist / Leone

Atlas Métropolitain

Biographie à venir.

Atlas Métropolitain — Cantin / Crist / Leone | Hydrographie | 2011
Atlas Métropolitain — Cantin / Crist / Leone | Hydrographie | 2011
Atlas Métropolitain — Cantin / Crist / Leone | Hydrographie | 2011
Atlas Métropolitain — Cantin / Crist / Leone | Hydrographie | 2011
Atlas Métropolitain — Cantin / Crist / Leone | Hydrographie | 2011
Atlas Métropolitain — Cantin / Crist / Leone | Hydrographie | 2011
Atlas Métropolitain — Cantin / Crist / Leone | Hydrographie | 2011
Atlas Métropolitain — Cantin / Crist / Leone | Hydrographie | 2011
Atlas Métropolitain — Cantin / Crist / Leone | Hydrographie | 2011
Atlas Métropolitain — Cantin / Crist / Leone | Hydrographie | 2011
Atlas Métropolitain — Cantin / Crist / Leone | Hydrographie | 2011
Atlas Métropolitain — Cantin / Crist / Leone | Hydrographie | 2011
Atlas Métropolitain — Cantin / Crist / Leone | Hydrographie | 2011
Atlas Métropolitain — Cantin / Crist / Leone | Hydrographie | 2011
Atlas Métropolitain — Cantin / Crist / Leone | Hydrographie | 2011
Atlas Métropolitain — Cantin / Crist / Leone | Hydrographie | 2011
Atlas Métropolitain — Cantin / Crist / Leone | Hydrographie | 2011
Atlas Métropolitain — Cantin / Crist / Leone | Hydrographie | 2011
Atlas Métropolitain — Cantin / Crist / Leone | Hydrographie | 2011
Atlas Métropolitain — Cantin / Crist / Leone | Hydrographie | 2011
Atlas Métropolitain — Cantin / Crist / Leone | Hydrographie | 2011
Atlas Métropolitain — Cantin / Crist / Leone | Hydrographie | 2011
Atlas Métropolitain — Cantin / Crist / Leone | Hydrographie | 2011
Atlas Métropolitain — Cantin / Crist / Leone | Hydrographie | 2011
Atlas Métropolitain — Cantin / Crist / Leone | Hydrographie | 2011
Atlas Métropolitain — Cantin / Crist / Leone | Hydrographie | 2011
Atlas Métropolitain — Cantin / Crist / Leone | Hydrographie | 2011
Atlas Métropolitain — Cantin / Crist / Leone | Hydrographie | 2011
Atlas Métropolitain — Cantin / Crist / Leone | Hydrographie | 2011
Atlas Métropolitain — Cantin / Crist / Leone | Hydrographie | 2011
Atlas Métropolitain — Cantin / Crist / Leone | Hydrographie | 2011
Atlas Métropolitain — Cantin / Crist / Leone | Hydrographie | 2011
Atlas Métropolitain — Cantin / Crist / Leone | Hydrographie | 2011
Atlas Métropolitain — Cantin / Crist / Leone | Hydrographie | 2011
Atlas Métropolitain — Cantin / Crist / Leone | Hydrographie | 2011
Atlas Métropolitain — Cantin / Crist / Leone | Hydrographie | 2011
Atlas Métropolitain — Cantin / Crist / Leone | Hydrographie | 2011
Atlas Métropolitain — Cantin / Crist / Leone | Hydrographie | 2011
Atlas Métropolitain — Cantin / Crist / Leone | Hydrographie | 2011
Atlas Métropolitain — Cantin / Crist / Leone | Hydrographie | 2011
Atlas Métropolitain — Cantin / Crist / Leone | Hydrographie | 2011

Atlas Métropolitain — Alayo / Gauberti

Zones d’activités

à propos

À propos de la série

Cette série n'a pas encore de descriptif.

  • Année•s : 2013
  • Commune•s : Marseille, Plan-de-Campagne, Vitrolles
  • Commanditaire•s : ENSA-Marseille
  • © Alayo / Gauberti

Atlas Métropolitain

Biographie à venir.

Atlas Métropolitain — Alayo / Gauberti | Zones d’activités | 2013
Atlas Métropolitain — Alayo / Gauberti | Zones d’activités | 2013
Atlas Métropolitain — Alayo / Gauberti | Zones d’activités | 2013
Atlas Métropolitain — Alayo / Gauberti | Zones d’activités | 2013
Atlas Métropolitain — Alayo / Gauberti | Zones d’activités | 2013
Atlas Métropolitain — Alayo / Gauberti | Zones d’activités | 2013
Atlas Métropolitain — Alayo / Gauberti | Zones d’activités | 2013
Atlas Métropolitain — Alayo / Gauberti | Zones d’activités | 2013
Atlas Métropolitain — Alayo / Gauberti | Zones d’activités | 2013

Nicolas Felician

Zone d’influences

à propos

À propos de la série

Cette série reprend l’idée qu’un port est au carrefour de différents actes : culture commerce, tourisme… et qu’il subissait les changements de son époque.

  • Année•s : 2012
  • Commune•s : Marseille
  • Commanditaire•s : Travail personnel
  • © Nicolas Felician

Nicolas Felician

Né en 1978. Vit et travaille à Marseille.

Site internet

Nicolas Felician | Zone d’influences | 2012
Nicolas Felician | Zone d’influences | 2012
Nicolas Felician | Zone d’influences | 2012
Nicolas Felician | Zone d’influences | 2012
Nicolas Felician | Zone d’influences | 2012
Nicolas Felician | Zone d’influences | 2012
Nicolas Felician | Zone d’influences | 2012
Nicolas Felician | Zone d’influences | 2012
Nicolas Felician | Zone d’influences | 2012
Nicolas Felician | Zone d’influences | 2012
Nicolas Felician | Zone d’influences | 2012
Nicolas Felician | Zone d’influences | 2012
Nicolas Felician | Zone d’influences | 2012
Nicolas Felician | Zone d’influences | 2012
Nicolas Felician | Zone d’influences | 2012
Nicolas Felician | Zone d’influences | 2012
Nicolas Felician | Zone d’influences | 2012
Nicolas Felician | Zone d’influences | 2012
Nicolas Felician | Zone d’influences | 2012
Nicolas Felician | Zone d’influences | 2012
Nicolas Felician | Zone d’influences | 2012
Nicolas Felician | Zone d’influences | 2012
Nicolas Felician | Zone d’influences | 2012
Nicolas Felician | Zone d’influences | 2012
Nicolas Felician | Zone d’influences | 2012
Nicolas Felician | Zone d’influences | 2012
Nicolas Felician | Zone d’influences | 2012
Nicolas Felician | Zone d’influences | 2012
Nicolas Felician | Zone d’influences | 2012
Nicolas Felician | Zone d’influences | 2012
Nicolas Felician | Zone d’influences | 2012
Nicolas Felician | Zone d’influences | 2012
Nicolas Felician | Zone d’influences | 2012
Nicolas Felician | Zone d’influences | 2012

Atlas Métropolitain — Freychet / Martin

Patrimoine touristique

à propos

À propos de la série

Cette série n'a pas encore de descriptif.

  • Année•s : 2013
  • Commune•s : [Non renseigné]
  • Commanditaire•s : ENSA-Marseille
  • © Freychet / Martin A

Atlas Métropolitain

Biographie à venir.

Atlas Métropolitain — Freychet / Martin | Patrimoine touristique | 2013
Atlas Métropolitain — Freychet / Martin | Patrimoine touristique | 2013
Atlas Métropolitain — Freychet / Martin | Patrimoine touristique | 2013
Atlas Métropolitain — Freychet / Martin | Patrimoine touristique | 2013
Atlas Métropolitain — Freychet / Martin | Patrimoine touristique | 2013
Atlas Métropolitain — Freychet / Martin | Patrimoine touristique | 2013
Atlas Métropolitain — Freychet / Martin | Patrimoine touristique | 2013
Atlas Métropolitain — Freychet / Martin | Patrimoine touristique | 2013
Atlas Métropolitain — Freychet / Martin | Patrimoine touristique | 2013
Atlas Métropolitain — Freychet / Martin | Patrimoine touristique | 2013
Atlas Métropolitain — Freychet / Martin | Patrimoine touristique | 2013
Atlas Métropolitain — Freychet / Martin | Patrimoine touristique | 2013
Atlas Métropolitain — Freychet / Martin | Patrimoine touristique | 2013
Atlas Métropolitain — Freychet / Martin | Patrimoine touristique | 2013
Atlas Métropolitain — Freychet / Martin | Patrimoine touristique | 2013
Atlas Métropolitain — Freychet / Martin | Patrimoine touristique | 2013
Atlas Métropolitain — Freychet / Martin | Patrimoine touristique | 2013
Atlas Métropolitain — Freychet / Martin | Patrimoine touristique | 2013
Atlas Métropolitain — Freychet / Martin | Patrimoine touristique | 2013
Atlas Métropolitain — Freychet / Martin | Patrimoine touristique | 2013
Atlas Métropolitain — Freychet / Martin | Patrimoine touristique | 2013
Atlas Métropolitain — Freychet / Martin | Patrimoine touristique | 2013
Atlas Métropolitain — Freychet / Martin | Patrimoine touristique | 2013
Atlas Métropolitain — Freychet / Martin | Patrimoine touristique | 2013

Atlas Métropolitain — Lamy / Delfour

Énergie

à propos

À propos de la série

Cette série n'a pas encore de descriptif.

  • Année•s : 2013
  • Commune•s : Berre-L'Étang, Châteauneuf-les-Martigues, Fos-sur-Mer, Gardanne, Marseille, Martigues
  • Commanditaire•s : ENSA-Marseille
  • © Lamy / Delfour

Atlas Métropolitain

Biographie à venir.

Atlas Métropolitain — Lamy / Delfour | Énergie | 2013
Atlas Métropolitain — Lamy / Delfour | Énergie | 2013
Atlas Métropolitain — Lamy / Delfour | Énergie | 2013
Atlas Métropolitain — Lamy / Delfour | Énergie | 2013
Atlas Métropolitain — Lamy / Delfour | Énergie | 2013
Atlas Métropolitain — Lamy / Delfour | Énergie | 2013
Atlas Métropolitain — Lamy / Delfour | Énergie | 2013
Atlas Métropolitain — Lamy / Delfour | Énergie | 2013
Atlas Métropolitain — Lamy / Delfour | Énergie | 2013
Atlas Métropolitain — Lamy / Delfour | Énergie | 2013
Atlas Métropolitain — Lamy / Delfour | Énergie | 2013
Atlas Métropolitain — Lamy / Delfour | Énergie | 2013

Olivier Monge

Montagne urbaine

à propos

À propos de la série

« Le Parc National des Calanques est l’un des rare parc au monde à se situer en bordure immédiate de la ville. Cet espace partage cette caractéristique avec ceux de Nairobi, Tijuca (Rio), Table Montain (cape Town) ou encore Sanjay Gandhi (Mumbaï). Cette singularité m’a amené à réfléchir à l’impact de cette proximité de la ville sur un territoire protégé. Mes travaux antérieurs portaient sur la montagne et plus particulièrement sur les stations de ski. « Montagne Urbaine », produit spécialement pour cette exposition, s’inscrit dans la droite ligne de ce cheminement photographique. Il s’agit de faire l’expérience du territoire, notamment par des conditions de prise de vue tout à fait exceptionnelles (un temps de pose très long, un chemin chaotique pour accéder aux points de vue, un lourd dispositif photographique), et de chercher à retranscrire visuellement, la particularité de cet espace.Tout ce travail consiste en un questionnement de l’idée de frontière entre le territoire construit, imaginé par l’homme, et celui, naturel, d’un espace préservé. Dans la mesure où même le concept de nature est une construction intellectuelle, comment délimiter la fin du naturel et le début de l’artificiel, voici le fil rouge de cette démarche. » Olivier Monge

  • Année•s : 2014
  • Commune•s : Cassis, Marseille
  • Commanditaire•s : Travail personnel
  • © Olivier Monge

Olivier Monge

« Membre de l’agence MYOP, directeur Artistique de Fermé Le Lundi, mon travail s’articule autour de la notion de territoire, de patrimoine et de mémoire. Mon médium, la photographie, me permet de mettre en perspective les lieux et leur histoire au travers d’enjeux contemporains. Je parcours et enregistre des espaces géographiques où mon regard s’exprime en s’appuyant toujours au préalable sur des recherches, des études sur l’histoire, l’architecture ou la sociologie. J’ai besoin de comprendre avant de ressentir et retranscrire. Ensuite vient le temps de « l’expérience du paysage », celui de « l’investissement physique », puis enfin arrive le temps de la prise de vue. Je ne cherche pas un instant décisif, je travaille dans une durée déterminante. Celle du temps de pose, qui efface l’anecdote et scénarise le propos abordé : la fabrique réelle et imaginaire d’un lieu. Je ressens ainsi le besoin de collectionner, de décrypter et de décrire les lieux. Je témoigne également dans un souci de pérennité et je forme patiemment l’inventaire de mon regard. » Olivier Monge

Site internet

Olivier Monge | Montagne urbaine | 2014 | Olivier Monge/MYOP, Montagne Urbaine,En Vau, 2014
Olivier Monge | Montagne urbaine | 2014 | Olivier Monge/MYOP, Montagne Urbaine,La grande candelle depuis Morgiou, 2014
Olivier Monge | Montagne urbaine | 2014 | Olivier Monge/MYOP, Montagne Urbaine, Calanque de Sormiou et ile du Riou, 2014
Olivier Monge | Montagne urbaine | 2014 | Olivier Monge/MYOP, Montagne Urbaine,Calanque de Sormiou, 2014
Olivier Monge | Montagne urbaine | 2014 | Olivier Monge/MYOP, Montagne Urbaine,Calanque de Morgiou, 2014
Olivier Monge | Montagne urbaine | 2014 | Olivier Monge/MYOP, Montagne Urbaine,Marseilleveyre vers la Rouvière, 2014
Olivier Monge | Montagne urbaine | 2014 | Olivier Monge/MYOP, Montagne Urbaine,Marseille depuis le Baou Rond, 2014
Olivier Monge | Montagne urbaine | 2014 | Olivier Monge/MYOP, Montagne Urbaine,Mer et ciel depuis Morgiou, 2014

Jacques Filiu

Marseille précisement

à propos

À propos de la série

« Vers les années 2008-2009, j’ai pris conscience tout d’abord de la possibilité de témoigner, avec un point de vue (harmonie des images, composition, colorimétrie), de la manière le plus neutre possible de la vie quotidienne, banale, de la ville et de ses habitants. Sachant que ce témoignage ne pourra qu’être partiel et subjectif car lié aux contraintes matérielles. J’ai également vu la possibilité d’ouvrir mes images à l’imaginaire des regardeurs, en recherchant des personnages en relation avec les décors les entourant (attitude des silhouettes, ambiance des décors). Au cours des années, j’essaye d’élargir le champ de mes promenades à l’ensemble de la ville, de trouver un point d’équilibre entre la photo de reportage et la photo plus poétique. Je voudrais arriver à faire sentir les différences d’ambiance entre grands quartiers de la ville. »

Jacques Filiu

  • Année•s : 2008-2020
  • Commune•s : Marseille
  • Commanditaire•s : Travail personnel
  • © Jacques Filiu

Jacques Filiu

Né à Alger en 1947, Jacques Filiu réside à Marseille depuis 1961. Il mène sa vie professionnelle dans les métiers de l’assurance, tandis qu’il pratique la photographie en amateur. En 1999, il adhère à l’association Phocal. Suite à trois stages photo à Arles entre 2003 et 2005, avec Jérôme Brezillon, Lise Sarfati et Jean-Christophe Béchet, il rencontre Bernard Plossu en 2008. Après l’arrêt de son activité professionnelle en 2009, il profite de son temps libre pour parcourir Marseille et créer un témoignage sur sa vie de tous les jours. En 2013, il a été commissaire de l’exposition collective « Marseille en scènes, 29 regards, 29 histoires » (coproduction avec l’association Phocal et Marseille Provence 2013). Actuellement, il poursuit l’exploration de cette ville.

Jacques Filiu | Marseille précisement | 2008-2020
Jacques Filiu | Marseille précisement | 2008-2020
Jacques Filiu | Marseille précisement | 2008-2020
Jacques Filiu | Marseille précisement | 2008-2020
Jacques Filiu | Marseille précisement | 2008-2020
Jacques Filiu | Marseille précisement | 2008-2020
Jacques Filiu | Marseille précisement | 2008-2020
Jacques Filiu | Marseille précisement | 2008-2020
Jacques Filiu | Marseille précisement | 2008-2020
Jacques Filiu | Marseille précisement | 2008-2020
Jacques Filiu | Marseille précisement | 2008-2020
Jacques Filiu | Marseille précisement | 2008-2020
Jacques Filiu | Marseille précisement | 2008-2020
Jacques Filiu | Marseille précisement | 2008-2020
Jacques Filiu | Marseille précisement | 2008-2020
Jacques Filiu | Marseille précisement | 2008-2020
Jacques Filiu | Marseille précisement | 2008-2020
Jacques Filiu | Marseille précisement | 2008-2020
Jacques Filiu | Marseille précisement | 2008-2020
Jacques Filiu | Marseille précisement | 2008-2020
Jacques Filiu | Marseille précisement | 2008-2020
Jacques Filiu | Marseille précisement | 2008-2020
Jacques Filiu | Marseille précisement | 2008-2020
Jacques Filiu | Marseille précisement | 2008-2020
Jacques Filiu | Marseille précisement | 2008-2020
Jacques Filiu | Marseille précisement | 2008-2020
Jacques Filiu | Marseille précisement | 2008-2020
Jacques Filiu | Marseille précisement | 2008-2020
Jacques Filiu | Marseille précisement | 2008-2020
Jacques Filiu | Marseille précisement | 2008-2020
Jacques Filiu | Marseille précisement | 2008-2020
Jacques Filiu | Marseille précisement | 2008-2020
Jacques Filiu | Marseille précisement | 2008-2020
Jacques Filiu | Marseille précisement | 2008-2020
Jacques Filiu | Marseille précisement | 2008-2020
Jacques Filiu | Marseille précisement | 2008-2020

Atlas Métropolitain — Ayavou / Chaillan / Peyrard

Voies ferrées

à propos

À propos de la série

Cette série n'a pas encore de descriptif.

  • Année•s : 2011
  • Commune•s : Arles, Châteauneuf-les-Martigues, Fos-sur-Mer, Gardanne, Istres, La Fare-les-Oliviers, Lavéra, Les Pennes-Mirabeau, Marseille, Martigues, Miramas, Peypin, Port-Saint-Louis-du-Rhône, Roquevaire, Simiane-Collongue, Vitrolles
  • Commanditaire•s : ENSA-Marseille
  • © Ayavou / Chaillan / Peyrard

Atlas Métropolitain

Biographie à venir.

Atlas Métropolitain — Ayavou / Chaillan / Peyrard | Voies ferrées | 2011
Atlas Métropolitain — Ayavou / Chaillan / Peyrard | Voies ferrées | 2011
Atlas Métropolitain — Ayavou / Chaillan / Peyrard | Voies ferrées | 2011
Atlas Métropolitain — Ayavou / Chaillan / Peyrard | Voies ferrées | 2011
Atlas Métropolitain — Ayavou / Chaillan / Peyrard | Voies ferrées | 2011
Atlas Métropolitain — Ayavou / Chaillan / Peyrard | Voies ferrées | 2011
Atlas Métropolitain — Ayavou / Chaillan / Peyrard | Voies ferrées | 2011
Atlas Métropolitain — Ayavou / Chaillan / Peyrard | Voies ferrées | 2011
Atlas Métropolitain — Ayavou / Chaillan / Peyrard | Voies ferrées | 2011
Atlas Métropolitain — Ayavou / Chaillan / Peyrard | Voies ferrées | 2011
Atlas Métropolitain — Ayavou / Chaillan / Peyrard | Voies ferrées | 2011
Atlas Métropolitain — Ayavou / Chaillan / Peyrard | Voies ferrées | 2011
Atlas Métropolitain — Ayavou / Chaillan / Peyrard | Voies ferrées | 2011
Atlas Métropolitain — Ayavou / Chaillan / Peyrard | Voies ferrées | 2011
Atlas Métropolitain — Ayavou / Chaillan / Peyrard | Voies ferrées | 2011
Atlas Métropolitain — Ayavou / Chaillan / Peyrard | Voies ferrées | 2011
Atlas Métropolitain — Ayavou / Chaillan / Peyrard | Voies ferrées | 2011
Atlas Métropolitain — Ayavou / Chaillan / Peyrard | Voies ferrées | 2011
Atlas Métropolitain — Ayavou / Chaillan / Peyrard | Voies ferrées | 2011
Atlas Métropolitain — Ayavou / Chaillan / Peyrard | Voies ferrées | 2011
Atlas Métropolitain — Ayavou / Chaillan / Peyrard | Voies ferrées | 2011
Atlas Métropolitain — Ayavou / Chaillan / Peyrard | Voies ferrées | 2011
Atlas Métropolitain — Ayavou / Chaillan / Peyrard | Voies ferrées | 2011
Atlas Métropolitain — Ayavou / Chaillan / Peyrard | Voies ferrées | 2011
Atlas Métropolitain — Ayavou / Chaillan / Peyrard | Voies ferrées | 2011
Atlas Métropolitain — Ayavou / Chaillan / Peyrard | Voies ferrées | 2011
Atlas Métropolitain — Ayavou / Chaillan / Peyrard | Voies ferrées | 2011
Atlas Métropolitain — Ayavou / Chaillan / Peyrard | Voies ferrées | 2011
Atlas Métropolitain — Ayavou / Chaillan / Peyrard | Voies ferrées | 2011
Atlas Métropolitain — Ayavou / Chaillan / Peyrard | Voies ferrées | 2011
Atlas Métropolitain — Ayavou / Chaillan / Peyrard | Voies ferrées | 2011
Atlas Métropolitain — Ayavou / Chaillan / Peyrard | Voies ferrées | 2011

Brigitte Bauer

Montagne Sainte-Victoire

à propos

À propos de la série

« La montagne des tableaux de paysages. Depuis longtemps j’ai été intriguée par la présence quasiment constante de montagnes au fond des tableaux de paysages dits classiques. Que ce soit dans les tableaux de Nicolas Poussin ou dans ceux de Claude le Lorrain, Philippe de Champaigne, Jacob van Ruysdaël, Pierre Patel, De Dominiquin et bien d’autres encore, c’est en fait une seule montagne, une certaine forme surgissant de l’horizon qui revient sans cesse. Je sais que la présence de ces sommets lointains peut s’expliquer par des raisons symboliques ou par les besoins de la composition, j’ai beau savoir que cette montagne-type fait partie du répertoire usuel des éléments de paysage, et ce depuis toujours, elle me paraît pourtant être plus que cela.C’est à partir de la montagne du fond que semble se construire le paysage, c’est sur elle que finit toujours par venir le regard. Elle est à la fois point de départ et point d’arrivée. Sa constance et ses variations me sont devenues familières, nécessaires même.Ici, la montagne s’appelle Sainte-Victoire. Ce lieu, quoique chargé comme aucun autre de références picturales et littéraires, est résolument charmeur (comme on dit d’un magicien qu’il exerce un charme). Ce massif calcaire surgissant de la plaine, ces couleurs constamment changeantes, ces chemins qui invitent à la déambulation et en même temps nous tiennent à distance … Comment en parler, puisque tous les qualificatifs appliqués à ce lieu sont devenus tellement banals ? Pourtant, il est difficile de ne pas succomber au charme, et il est impossible de tout voir, de tout saisir en une seule fois, en une seule image. D’emblée, l’idée d’une série d’images s’impose, car l’émerveillement demande à être renouvelé, il me faut retourner sur ce lieu, souvent, pour regarder et essayer de comprendre pourquoi je reste sous le charme. Car il est vrai aussi que parfois l’emprise de la montagne devient trop forte, elle me pèse et elle m’agace, je n’ai plus prise et il n’y a plus d’images, alors je m’éloigne. Et puis j’y retourne. Au fur et à mesure que la quantité d’images augmente, la multiplicité des points de vue, les changements de saison et les variations de lumière font de cette montagne un paysage dont on ne peut faire le tour, dont on ne peut épuiser la diversité. Photographier la Sainte-Victoire – qui finalement se dérobe et reste inaccessible – c’est décliner à l’infini les indispensables questions de l’image : forme, couleur, lumière, construction… J’avais juste voulu photographier une montagne, et c’est devenu un véritable apprentissage des choses du paysage. Le charme de la Sainte-Victoire tiendrait-il dans le fait qu’elle serait toutes les montagnes – serait-ce finalement elle, la montagne du fond des tableaux de paysages ? » Brigitte Bauer, Mai 1999. Publié dans l’ouvrage « Montagne Sainte-Victoire », éd. IEME, Marseille 1999).

  • Année•s : 1992-1994
  • Commune•s : Aix-en-Provence
  • Commanditaire•s : Travail personnel
  • © Brigitte Bauer / Adagp, Paris, 2020

Brigitte Bauer

Née en Allemagne (Bavière), Brigitte Bauer vit et travaille à Arles. Après le développement d’une culture du paysage dans ses premières séries de photographies telles que Montagne Sainte-Victoire ou Ronds-Points, ses recherches s’orientent aujourd’hui davantage vers les territoires du quotidien, que ce soit dans l’espace urbain, rural ou familial ou encore à la lisière de son monde professionnel avec Vos Devenirs, un ensemble de portraits de ses anciens étudiants. Parmi ses principales publications, on trouve « Haus Hof Land » (éditions Analogues, 2017), « Aller aux Jardins » (Trans Photographic Press, 2012), « Fragments d’Intimité » (Images en Manœuvres, 2007), « Fugue » (Estuaire 2005), « D’Allemagne » (Images en Manœuvres 2003), « Montagne Sainte-Victoire » (Images en Manœuvres, 1999) et, plus récemment, les auto-éditions « Seoul Flowers and Trees, tribute to Lee Friedlander », 2018 et « akaBB – tribute to Roni Horn », 2019. Ses photographies ont fait l’objet de nombreuses expositions en France et à l’international et sont présentes dans des collections publiques et privées telles que le Fonds National d’Art Contemporain, la Bibliothèque Nationale de France, la Deutsche Bank, l’Union des Banques Suisses, le musée Carnavalet, le Centre de Photographie de l’Université de Salamanca…. Diplômée de l’École Nationale Supérieure de la Photographie d’Arles en 1990 et de l’Université Aix-Marseille en 1995, Brigitte Bauer enseigne la photographie à l’École Supérieure des Beaux-Arts de Nîmes.

Site internet

Brigitte Bauer | Montagne Sainte-Victoire | 1992-1994 | sans titre (01-09), série Montagne Sainte-Victoire 1992-94
Brigitte Bauer | Montagne Sainte-Victoire | 1992-1994 | sans titre (15-05), série Montagne Sainte-Victoire 1992-94
Brigitte Bauer | Montagne Sainte-Victoire | 1992-1994 | sans titre (21-05), série Montagne Sainte-Victoire 1992-94
Brigitte Bauer | Montagne Sainte-Victoire | 1992-1994 | sans titre (23-08), série Montagne Sainte-Victoire 1992-94
Brigitte Bauer | Montagne Sainte-Victoire | 1992-1994 | sans titre (24-09), série Montagne Sainte-Victoire 1992-94
Brigitte Bauer | Montagne Sainte-Victoire | 1992-1994 | sans titre (30-01), série Montagne Sainte-Victoire 1992-94
Brigitte Bauer | Montagne Sainte-Victoire | 1992-1994 | sans titre (32-11), série Montagne Sainte-Victoire 1992-94
Brigitte Bauer | Montagne Sainte-Victoire | 1992-1994 | sans titre (33-01), série Montagne Sainte-Victoire 1992-94
Brigitte Bauer | Montagne Sainte-Victoire | 1992-1994 | sans titre (36-03), série Montagne Sainte-Victoire 1992-94
Brigitte Bauer | Montagne Sainte-Victoire | 1992-1994 | sans titre (36-08), série Montagne Sainte-Victoire 1992-94
Brigitte Bauer | Montagne Sainte-Victoire | 1992-1994 | sans titre (38-08), série Montagne Sainte-Victoire 1992-94
Brigitte Bauer | Montagne Sainte-Victoire | 1992-1994 | sans titre (38-09), série Montagne Sainte-Victoire 1992-94
Brigitte Bauer | Montagne Sainte-Victoire | 1992-1994 | sans titre (40-12), série Montagne Sainte-Victoire 1992-94
Brigitte Bauer | Montagne Sainte-Victoire | 1992-1994 | sans titre (43-10), série Montagne Sainte-Victoire 1992-94
Brigitte Bauer | Montagne Sainte-Victoire | 1992-1994 | sans titre (45-11), série Montagne Sainte-Victoire 1992-94
Brigitte Bauer | Montagne Sainte-Victoire | 1992-1994 | sans titre (50-02), série Montagne Sainte-Victoire 1992-94
Brigitte Bauer | Montagne Sainte-Victoire | 1992-1994 | sans titre (01-11), série Montagne Sainte-Victoire 1992-94
Brigitte Bauer | Montagne Sainte-Victoire | 1992-1994 | sans titre (32-01), série Montagne Sainte-Victoire 1992-94
Brigitte Bauer | Montagne Sainte-Victoire | 1992-1994 | sans titre (32-02), série Montagne Sainte-Victoire 1992-94
Brigitte Bauer | Montagne Sainte-Victoire | 1992-1994 | sans titre (31-04), série Montagne Sainte-Victoire 1992-94
Brigitte Bauer | Montagne Sainte-Victoire | 1992-1994 | sans titre (44-03), série Montagne Sainte-Victoire 1992-94

Giacomo Furlanetto

Caravan

à propos

À propos de la série

« Invité pendant le printemps 2013 à participer au voyage CARAVAN et marcher sur le GR2013, je me suis retrouvé à faire une collection d’images d’un territoire très riche et multi-couches qui, exploré de l’intérieur, n’arrête pas de se dévoiler. Un projet déroulé à la vitesse de la marche à pied en traversant plus de 350 km. Un speed shooting pour faire un état des lieux et un instantané du paysage au moment du passage. » Giacomo Furlanetto

  • Année•s : 2013
  • Commune•s : Aix-en-Provence, Marseille, Métropole Aix-Marseille-Provence
  • Commanditaire•s : CAUE 13, Le Cercle des Marcheurs
  • © Giacomo Furlanetto

Giacomo Furlanetto

« J’ai commencé à m’intéresser à la photographie pendant les années 2000 avec une pratique d’autodidacte. J’ai ensuite eu la chance de travailler pendant une decennie dans le milieu de la photo en tant qu’assistant photographe, puis dans la partie production d’une agence, iconographe, éditeur photo, photographe. C’est vers les années 2008-2009,que je commence à m’intéresser à l’esthétique des choses, puis des lieux et de leur composition surtout, à la manière dont l’homme est capable de façonner son environnement. Je considère le paysage en tant que représentation (historique, social, économique, culturelle, naturelle) de l’évolution/cohabitation d’un territoire avec ses habitants. Avec beaucoup de lenteur (beaucoup!), je continue à observer le paysage, les lieux qui m’entourent et que je découvre. De plus, c’est la faute peut être de l’âge, je m’intéresse en parallèle aux lieux, vécus et ensuite quittés, qui m’ont vu en partie grandir. » Giacomo Furlanetto

Site internet

Giacomo Furlanetto | Caravan | 2013 | Sur le GR2013, étape 11 - 31 mai 2013 - de la gare d’Aix-en-Provence /TGV à Marseille
(Saint-Antoine).
Giacomo Furlanetto | Caravan | 2013 | Sur le GR2013, étape 7 - 5 avril 2013 - de Miramas à Salon-de-Provence à travers Grans.
Giacomo Furlanetto | Caravan | 2013 | Sur le GR2013, étape 7 - 5 avril 2013 - de Miramas à Salon-de-Provence à travers Grans.
Giacomo Furlanetto | Caravan | 2013 | Sur le GR2013, étape 10 - 17 mai 2013 - de Velaux à la gare d’Aix-en-Provence/TGV, à travers
Rognac et Vitrolles.
Giacomo Furlanetto | Caravan | 2013 | Sur le GR2013, étape 7 - 5 avril 2013 - de Miramas à Salon-de-Provence à travers Grans.
Giacomo Furlanetto | Caravan | 2013 | Sur le GR2013, étape 8 - 19 avril 2013 - de Salon-de-Provence à La Fare-les-Oliviers, à travers
Pelissanne et Lançon-de-Provence.
Giacomo Furlanetto | Caravan | 2013 | Sur le GR2013, étape 8 - 19 avril 2013 - de Salon-de-Provence à La Fare-les-Oliviers, à travers
Pelissanne et Lançon-de-Provence.
Giacomo Furlanetto | Caravan | 2013 | Sur le GR2013, étape 8 - 19 avril 2013 - de Salon-de-Provence à La Fare-les-Oliviers, à travers
Pelissanne et Lançon-de-Provence.
Giacomo Furlanetto | Caravan | 2013 | Sur le GR2013, étape 8 - 19 avril 2013 - de Salon-de-Provence à La Fare-les-Oliviers, à travers
Pelissanne et Lançon-de-Provence.
Giacomo Furlanetto | Caravan | 2013 | Sur le GR2013, étape 10 - 17 mai 2013 - de Velaux à la gare d’Aix-en-Provence/TGV, à travers
Rognac et Vitrolles.
Giacomo Furlanetto | Caravan | 2013 | Sur le GR2013, étape 9 - 3 mai 2013 - de La Fare-les-Oliviers à Velaux, à travers Berre-l’Etang.
Giacomo Furlanetto | Caravan | 2013 | Sur le GR2013, étape 9 - 3 mai 2013 - de La Fare-les-Oliviers à Velaux, à travers Berre-l’Etang.
Giacomo Furlanetto | Caravan | 2013 | Sur le GR2013, étape 10 - 17 mai 2013 - de Velaux à la gare d’Aix-en-Provence/TGV, à travers
Rognac et Vitrolles.
Giacomo Furlanetto | Caravan | 2013 | Sur le GR2013, étape 10 - 17 mai 2013 - de Velaux à la gare d’Aix-en-Provence/TGV, à travers
Rognac et Vitrolles.
Giacomo Furlanetto | Caravan | 2013 | Sur le GR2013, étape 12 - 14 juin 2013 - Marseille - de Saint Antoine au Vieux-Port.
Giacomo Furlanetto | Caravan | 2013 | Sur le GR2013, étape 12 - 14 juin 2013 - Marseille - de Saint Antoine au Vieux-Port.
Giacomo Furlanetto | Caravan | 2013 | Sur le GR2013, étape 12 - 14 juin 2013 - Marseille - de Saint Antoine au Vieux-Port.
Giacomo Furlanetto | Caravan | 2013 | Sur le GR2013, étape 12 - 14 juin 2013 - Marseille - de Saint Antoine au Vieux-Port.
Giacomo Furlanetto | Caravan | 2013 | Sur le GR2013, étape 12 - 14 juin 2013 - Marseille - de Saint Antoine au Vieux-Port.
Giacomo Furlanetto | Caravan | 2013 | Sur le GR2013, étape 12 - 14 juin 2013 - Marseille - de Saint Antoine au Vieux-Port.
Giacomo Furlanetto | Caravan | 2013 | Sur le GR2013, étape 11 - 31 mai 2013 -de la gare d’Aix-en-Provence /TGV à Marseille
(Saint-Antoine).
Giacomo Furlanetto | Caravan | 2013 | Sur le GR2013, étape 13 - 28 juin 2013 - Marseille - du Vieux-Port à Mazargues.
Giacomo Furlanetto | Caravan | 2013 | Sur le GR2013, étape 13 - 28 juin 2013 - Marseille - du Vieux-Port à Mazargues.
Giacomo Furlanetto | Caravan | 2013 | Sur le GR2013, étape 13 - 28 juin 2013 - Marseille - du Vieux-Port à Mazargues.
Giacomo Furlanetto | Caravan | 2013 | Sur le GR2013, étape 14 - 12 juillet 2013 - Marseille - de Mazargues à la Valentine.
Giacomo Furlanetto | Caravan | 2013 | Sur le GR2013, étape 14 - 12 juillet 2013 - Marseille - de Mazargues à la Valentine.
Giacomo Furlanetto | Caravan | 2013 | Sur le GR2013, étape 14 - 12 juillet 2013 - Marseille - de Mazargues à la Valentine.
Giacomo Furlanetto | Caravan | 2013 | Sur le GR2013, étape 15 - 26 juillet 2013 - Marseille - de Saint-Antoine à Picon-Busserine.
Giacomo Furlanetto | Caravan | 2013 | Sur le GR2013, étape 17 - 27 septembre 2013 - de la Valentine à Aubagne, à travers La
Penne-sur-Huveaune.
Giacomo Furlanetto | Caravan | 2013 | Sur le GR2013, étape 17 - 27 septembre 2013 - de la Valentine à Aubagne, à travers La
Penne-sur-Huveaune.
Giacomo Furlanetto | Caravan | 2013 | Sur le GR2013, étape 18 - 11 octobre 2013 - de Aubagne à La Destrousse, à travers
Roquevaire et Auriol.
Giacomo Furlanetto | Caravan | 2013 | Sur le GR2013, étape 18 - 11 octobre 2013 - de Aubagne à La Destrousse, à travers
Roquevaire et Auriol.
Giacomo Furlanetto | Caravan | 2013 | Sur le GR2013, étape 18 - 11 octobre 2013 - de Aubagne à La Destrousse, à travers
Roquevaire et Auriol.
Giacomo Furlanetto | Caravan | 2013 | Sur le GR2013, étape 20 - 8 novembre 2013 - de Gardanne à Aix-en-Provence, à travers
Meyreuil.
Giacomo Furlanetto | Caravan | 2013 | Sur le GR2013, étape 20 - 8 novembre 2013 - de Gardanne à Aix-en-Provence, à travers
Meyreuil.
Giacomo Furlanetto | Caravan | 2013 | Sur le GR2013, étape 21 - 22 novembre 2013 - de Aix-en-Provence à Aix/TGV.

Hélène David

Noces ou les confins sauvages

à propos

À propos de la série

« En 2012, je sollicite l’aide à la photographie documentaire contemporaine du CNAP pour mon projet « Kerkennah, la renaissance du bleu ». Il s’agit de poursuivre une recherche sur le littoral méditerranéen, en explorant les modalités de relations durables entre les habitants des îles Kerkennah – Tunisie – et leur espace maritime. Un premier séjour en Novembre 2012 me permet de poser les bases d’un travail documentaire. Mais, en 2013, je suis contrainte de renoncer à mes déplacements à l’étranger et à mon activité de grand reportage. Je recentre alors cette recherche sur le littoral de ma région, en puisant dans la connaissance familière de ce territoire, mais aussi dans mon expérience intime. Pratiquant la danse contemporaine, la question de la relation du corps à la nature méditerranéenne devient centrale, et la notion de vulnérabilité, celle de la diversité du vivant, soutient en filigrane ce récit en devenir. Je m’appuie également sur l’essai d’Albert Camus, « Noces à Tipasa », où le jeune écrivain raconte son expérience des rives algéroises, comme un vécu fondateur de son « être au monde ». Les mots de Camus stimule un nouvel imaginaire des calanques, et me relie à cet autre rive, en écho à la nôtre. Peu à peu se dessine le récit « Noces ou les confins sauvages ». Bien que contrarié, ce projet a permis de renouveler mon écriture documentaire, et d’aborder par un biais sensible des questions écologiques. Il a ouvert une réflexion, puis un partenariat, avec une jeune institution sur le territoire (2012) : le Parc National des Calanques. La réalisation de l’ouvrage avec Céline Pévrier, éditrice, lance les bases d’une recherche sur l’objet livre, à développer sur de prochains projets. (Avec le soutien du CAC Arts plastiques de la région PACA (Sud), l’aide à l’édition du Conseil Départemental des Bouches-du-Rhône, et une souscription du Parc National des Calanques). » Hélène David

  • Année•s : 2012-2017
  • Commune•s : Cassis, La Ciotat, Marseille
  • Commanditaire•s : Travail personnel
  • © Hélène David

Hélène David

« Depuis 2005, et la co-réalisation de l’ouvrage « Réfugiés climatiques » du collectif Argos, mes travaux documentaires sont inspirés par une « écologie du sensible », selon l’expression de l’anthropologue Tim Ingold. Cette démarche cherche à questionner nos relations au vivant, plus particulièrement en Méditerranée, où j’ai choisi de m’installer en 2008. Dans un contexte de crise environnementale, je souhaite ainsi participer à la construction transdisciplinaire de nouvelles manières d’habiter, en produisant des récits avec d’autres auteurs ou institutions (comme les Archives Départementales des Bouches du Rhône avec la création d’un fond photographique à partir de « L’esprit des calanques » en 2012). Noces ou les confins sauvages, traversée intime du littoral, m’a amené à redéfinir de précédentes pratiques documentaires – des écritures aux objets – et à envisager différemment la place des publics dans le dispositif de création. Après différentes expositions, la publication de l’ouvrage aux éditions sunsun en 2018 et plusieurs acquisitions (Arthotèque Intercommunale Ouest Provence, FCAC Ville de Marseille), je prolonge cette recherche grâce au soutien du CNAP (2019). Il s’agit maintenant de suivre la piste de l’homme-animal : une expérience de la rencontre entre espèces et de la traversée des frontières, pour composer un récit choral de nos relations aux non-humains. Entamé au cours d’une résidence participative en pays de Grasse (Alpes maritimes) en 2018/2019, cette collecte de documents est désormais menée avec les Archives Départementales des Bouches-du-Rhône, pour une restitution à l’occasion du Congrès mondial de la nature en 2021. » Hélène David

Site internet

Hélène David | Noces ou les confins sauvages | 2012-2017 | La mer cuirassée d'argent
Hélène David | Noces ou les confins sauvages | 2012-2017 | Les méduses
Hélène David | Noces ou les confins sauvages | 2012-2017 | La demeure dans les ondes. Plongeur à Cassis.
Hélène David | Noces ou les confins sauvages | 2012-2017 | Grotte bleue
Hélène David | Noces ou les confins sauvages | 2012-2017 | La grotte. Tirage pigmentaire sur papier Awagami Kozo 
White 110g/m2. 40x60. Tirage réalisé par Cyril Barbotin, laboratoire Aza, Marseille. FCAC
Hélène David | Noces ou les confins sauvages | 2012-2017 | L'odeur des absinthes Tirage pigmentaire sur papier Awagami Kozo 
White 110g/m2. 40x60. Tirage réalisé par Cyril Barbotin, laboratoire Aza, Marseille.
Hélène David | Noces ou les confins sauvages | 2012-2017 | Le Puffin. 1/10 Tirage pigmentaire sur papier Awagami Kozo 
White 110g/m2. 40x60. Tirage réalisé par Cyril Barbotin, laboratoire Aza, Marseille. Puffin cendré juvénile.
Hélène David | Noces ou les confins sauvages | 2012-2017 | Anémone de mer, détail.
Hélène David | Noces ou les confins sauvages | 2012-2017 | Vincent sur le chemin de Callelongue à Marseilleveyre
Hélène David | Noces ou les confins sauvages | 2012-2017 | La grotte , entre Callelongue et Marseilleveyre.
Hélène David | Noces ou les confins sauvages | 2012-2017 | La grotte bleue dans la calanque de Morgiou.
Hélène David | Noces ou les confins sauvages | 2012-2017 | Astragale sur l'île de Riou
Hélène David | Noces ou les confins sauvages | 2012-2017 | Ressac sur l'archipel de Riou
Hélène David | Noces ou les confins sauvages | 2012-2017 | La grotte bleue dans la calanque de Morgiou.
Hélène David | Noces ou les confins sauvages | 2012-2017 | Nathalie à Sugiton
Hélène David | Noces ou les confins sauvages | 2012-2017 | Pins à Cassis
Hélène David | Noces ou les confins sauvages | 2012-2017 | Ressac à la calanque de Morgiou
Hélène David | Noces ou les confins sauvages | 2012-2017 | Parc Pastré
Hélène David | Noces ou les confins sauvages | 2012-2017 | Julien à la baie des singes
Hélène David | Noces ou les confins sauvages | 2012-2017 | Les graminées après l'incendie
Hélène David | Noces ou les confins sauvages | 2012-2017 | Les oblades. Calanque de Sormiou
Hélène David | Noces ou les confins sauvages | 2012-2017 | Julien au Pierres Tombées
Hélène David | Noces ou les confins sauvages | 2012-2017 | Ciel d'automne.
Hélène David | Noces ou les confins sauvages | 2012-2017 | Fond marin à la calanque de Sugiton
Hélène David | Noces ou les confins sauvages | 2012-2017 | Chemin entre la calanque de la Mounine et Marseilleveyre
Hélène David | Noces ou les confins sauvages | 2012-2017 | Le baiser
Hélène David | Noces ou les confins sauvages | 2012-2017 | Tirage pigmentaire sur papier Awagami Kozo 
White 110g/m2. 50x75. Tirage réalisé par Cyril Barbotin, laboratoire Aza, Marseille. FCAC.le baguage du Puffin cendré.
Hélène David | Noces ou les confins sauvages | 2012-2017 | Un grouillement d'êtres vivants. ( Les étourneaux)
Hélène David | Noces ou les confins sauvages | 2012-2017 | Nathalie et Frédéric
Hélène David | Noces ou les confins sauvages | 2012-2017 | L'anémone de mer. Entre Callelongue et Marseilleveyre
Hélène David | Noces ou les confins sauvages | 2012-2017 | Après l'incendie. Calanque de Marseilleveyre
Hélène David | Noces ou les confins sauvages | 2012-2017 | A Riou, au large du massif des calanques, les puffins Yelkouans se rassemblent en
Hélène David | Noces ou les confins sauvages | 2012-2017 | Le royaume. Archipel du frioul, Pomègues
Hélène David | Noces ou les confins sauvages | 2012-2017 | Fond marin, grotte bleue de la calanque de Morgiou
Hélène David | Noces ou les confins sauvages | 2012-2017 | Elsa dans la grotte
Hélène David | Noces ou les confins sauvages | 2012-2017 | Graminés après l'incendie. Calanque de Marseilleveyre.
Hélène David | Noces ou les confins sauvages | 2012-2017 | Les lys maritimes à Pomègues
Hélène David | Noces ou les confins sauvages | 2012-2017 | Le port du frioul.
Hélène David | Noces ou les confins sauvages | 2012-2017 | Les premières pluies de Septembre

Gaëlle Delort

Le mont incertain

à propos

À propos de la série

Cette série a été réalisée dans le cadre de l’atelier pédagogique Fos-sur-Terre, proposé à l’ENSP d’Arles, mené par Gilles Saussier et dont l’objet est un retour sur la commande historique de la DATAR.

Le Mont Incertain recompose un récit de l’ascension fictive du point culminant du delta du Rhône, le crassier du groupe sidérurgique ArcelorMittal à Fos-sur-Mer. Inspiré par le roman inachevé de René Daumal, Le Mont Analogue (1952), ce travail prend pour point de départ l’analogie entre ce site industriel et un site naturel de montagne.

Ce travail présente des relevés à la chambre photographique 4 x 5 de la matérialité et des couleurs du crassier, tout en évoquant son ascension. L’usage de la chambre grand format permet une qualité de détails, une topographie révélant la cohabitation d’indices naturels et anthropiques qui composent ce lieu, tout en jouant avec l’image du paysage de montagne. L’usage majoritaire de la couleur donne également à voir la richesse colorimétrique en partie due à la végétation de cette « montagne » de déchets sidérurgiques.

L’image qui ouvre cette série est un tirage par contact de deux images au format 6 x 9 cm réalisées avec un vieil appareil Kodak lors de mon premier repérage. Elle opère une première vision de l’expédition en préparation.

En 2022, ce travail photographique a été présenté en dialogue avec une installation titrée « Prélèvements ». A la manière d’un inventaire de fouille archéologique, des éléments récoltés sur le crassier en mars 2020 sont présentés sur une planche placée au sol, sous les photographies.

  • Année•s : 2019-2020
  • Commune•s : Fos-sur-Mer
  • Commanditaire•s : Travail personnel
  • © Gaëlle Delort

Documentation :

Delort_documentation (pdf)

Gaëlle Delort

Artiste photographe née en 1988 à Aurillac dans le Cantal, Gaëlle Delort vit et travaille en Lozère. Après ses études à l’École des beaux-arts de Lyon, elle se forme à la photographie argentique auprès de Dominique Sudre. Elle collabore plusieurs années avec des structures publiques et associatives oeuvrant dans le champ de l’art et du spectacle vivant, avant de rejoindre en 2018 l’École Nationale Supérieure de la Photographie à Arles, où elle obtient en 2022 son diplôme avec les félicitations du jury. Elle présente cette même année son travail dans le cadre de l’exposition Une Attention Particulière aux Rencontres d’Arles. En 2023, elle est invitée par Adrien Bitibaly à Photosa, biennale photographique à Ouagadougou, Burkina Faso, et lauréate Jeune photographie Occitanie du Centre photographique documentaire ImageSingulières pour son projet Karst.

Mis en mouvement par les formes de l’architecture, de la géologie et de la littérature, son travail s’inscrit dans un temps long, celui de l’exploration. Par la collecte d’indices qui composent l’épaisseur d’un lieu et ses paysages, elle s’attache à capter des formes de résonances entre des temporalités humaines et géologiques, jouant de la profondeur du monde et de la surface des images.

Site internet

Gaëlle Delort | Le mont incertain | 2019-2020
Gaëlle Delort | Le mont incertain | 2019-2020
Gaëlle Delort | Le mont incertain | 2019-2020
Gaëlle Delort | Le mont incertain | 2019-2020
Gaëlle Delort | Le mont incertain | 2019-2020
Gaëlle Delort | Le mont incertain | 2019-2020
Gaëlle Delort | Le mont incertain | 2019-2020
Gaëlle Delort | Le mont incertain | 2019-2020
Gaëlle Delort | Le mont incertain | 2019-2020

Atlas Métropolitain — Luczak / Bublot

Littoral

à propos

À propos de la série

Cette série n'a pas encore de descriptif.

  • Année•s : 2012
  • Commune•s : Berre-L'Étang, Fos-sur-Mer, Marseille, Port-Saint-Louis-du-Rhône, Salin-de-Giraud
  • Commanditaire•s : ENSA-Marseille
  • © Luczak / Bublot

Atlas Métropolitain

Biographie à venir.

Atlas Métropolitain — Luczak / Bublot | Littoral | 2012 | SONY DSC
Atlas Métropolitain — Luczak / Bublot | Littoral | 2012 | SONY DSC
Atlas Métropolitain — Luczak / Bublot | Littoral | 2012
Atlas Métropolitain — Luczak / Bublot | Littoral | 2012 | SONY DSC
Atlas Métropolitain — Luczak / Bublot | Littoral | 2012
Atlas Métropolitain — Luczak / Bublot | Littoral | 2012 | SONY DSC
Atlas Métropolitain — Luczak / Bublot | Littoral | 2012 | SONY DSC
Atlas Métropolitain — Luczak / Bublot | Littoral | 2012 | SONY DSC
Atlas Métropolitain — Luczak / Bublot | Littoral | 2012

Fabrice Ney

Fos-sur-Mer : regard sur un quotidien localisé

à propos

À propos de la série

« Le fond dont est extraite la série présentée ici, a servi de support et de matériau à la rédaction de mon mémoire de DEA : « Fos-sur-Mer : regard sur un quotidien localisé » (EHESS, 1979). Mes premières images photographiques ont été réalisées en 1977 sur le site de Fos-sur-Mer. Fin 1978, je me suis concentré sur l’habitat et l’étude de trois quartiers : le centre ville ancien, les lotissements dans le quartier des Jonquières (auxquels s’est ajoutée une série sur les lotissements en chantiers dans le quartier du Mazet en construction), le quartier des Plages (le port de Plaisance de Saint-Gervais était en chantier). L’approche photographique a consisté en une étude visuelle des espaces urbains, conduite par une interrogation à valeur heuristique: les images photographiques des lieux étaient-elles susceptibles d’accompagner une approche sociologique des pratiques urbaines des habitants? Cette question sur la fonction documentaire de l’image photographique, s’accompagnait d’une réflexion sur les choix esthétiques et thématiques du photographe dans la constitution du corpus. L’originalité de cette approche relevait d’une attention exclusivement portée sur l’environnement urbain, ses détails. Elle s’effectuait en rupture avec les pratiques, dominantes à l’époque, de la photographie dite sociologique qui privilégiait la représentation de l’humain comme essentiellement représentative des relations sociales. Ici, il s’agissait d’aborder les différents jeux de marquage des parties prenantes intervenant dans cet environnement physique, matériel, comme révélateurs d’une réalité sociale. Les séries thématiques, construites au fur et à mesure de l’observation du terrain, sont un axe de recherche essentiel. Il ne s’agissait pas d’illustrer des pratiques, mais d’effectuer des relevés de pratiques, à partir de l’espace collectif, de la rue. La mise en représentation consciente du point de vue du photographe est révélatrice de ses propres recherches, en particulier ici, les cadrages resserrés sur des détails. Il s’agit moins de prouver ou d’argumenter sur une réalité sociale, que d’attirer l’attention sur l’ensemble des choses qui entourent les êtres, qu’ils utilisent, disposent, s’approprient, transforment, délaissent, échangent… dans un cadre social déterminé, selon des règles plus ou moins formalisées et en évolution. L’étude photographique de la disposition de ces choses met en valeur à la fois des agencements relativement réguliers, et des écarts déstabilisants. Elle questionne sur une sociabilité construite au quotidien. L’intérêt de l’utilisation de la photographie dans l’étude de ces phénomènes est que les objets sont nécessairement représentés dans un contexte. Cet outil permet de réaliser des images de l’environnement, dans un double mouvement toujours aussi surprenant de rapprochement et d’éloignement, mêlant les sentiments d’intimité et de mise à distance des lieux photographiés. » Fabrice Ney

  • Année•s : 1977-1979
  • Commune•s : Fos-sur-Mer, Salins
  • Commanditaire•s : Travail personnel
  • © Fabrice Ney

Fabrice Ney

Fabrice Ney est né en 1953, à Bizerte. Ses premiers travaux photographiques datent de la fin des années 1970, associés à ses études universitaires à l’EHESS: « Fos-sur-Mer » (1979), « La Seyne-sur-Mer » (1980-83), « Zup n°1 » (1981-83). Sa recherche se développe ensuite autour de la question de la représentation des lieux et du territoire: « Cap Sicié » (1984), « Km 296 » (1986). En 1989, il crée à Marseille l’association SITe (Sud, Image, Territoire), un collectif de photographes porteurs de propositions autour du thème de l’environnement et des enjeux de ses représentations photographiques (« Soude » (1993), « Quarantaine » (1993), « Résurgence », (1994), « Origine(s) », (1998)). En 1998, Il arrête son travail photographique qu’il reprend en 2013 (« Tentatives d’effleurements » (2014), « Abords et limites » (2015), « De Rerum Natura », (2018)) et revisite ses archives, après en avoir effectué des enregistrements numériques. Il regroupe l’ensemble de son œuvre sous le titre « Un regard sans personne ». Son travail photographique se caractérise par le choix de ses thèmes et la manière de les traiter: une unité territoriale à un moment choisi de son histoire saisie dans les détails révélateurs de ses enjeux. Privilégiant l’accumulation sérielle qui puise sa cohérence dans un cadrage rapproché des éléments constitutifs de l’environnement immédiat, l’accrochage au mur se présente sous des formes permettant des interprétations ouvertes, et pouvant s’articuler avec d’autres matériaux (scientifiques, sonores, poétiques…).

Site internet

Fabrice Ney | Fos-sur-Mer : regard sur un quotidien localisé | 1977-1979 | Extrait du Fond FOS-SUR-MER - 1979 - Série
Fabrice Ney | Fos-sur-Mer : regard sur un quotidien localisé | 1977-1979 | Extrait du Fond FOS-SUR-MER - 1979 - . Série
Fabrice Ney | Fos-sur-Mer : regard sur un quotidien localisé | 1977-1979 | Extrait du Fond FOS-SUR-MER - 1979 - Série
Fabrice Ney | Fos-sur-Mer : regard sur un quotidien localisé | 1977-1979 | Extrait du Fond FOS-SUR-MER - 1979 - Série
Fabrice Ney | Fos-sur-Mer : regard sur un quotidien localisé | 1977-1979 | Extrait du Fond FOS-SUR-MER - 1979 - Série
Fabrice Ney | Fos-sur-Mer : regard sur un quotidien localisé | 1977-1979 | Extrait du Fond FOS-SUR-MER - 1979 - Série
Fabrice Ney | Fos-sur-Mer : regard sur un quotidien localisé | 1977-1979 | Extrait du Fond FOS-SUR-MER - 1979 -  Série
Fabrice Ney | Fos-sur-Mer : regard sur un quotidien localisé | 1977-1979 | Extrait du Fond FOS-SUR-MER - 1979 - Série
Fabrice Ney | Fos-sur-Mer : regard sur un quotidien localisé | 1977-1979 | Extrait du Fond FOS-SUR-MER - 1979 -  Vue haute sur le site industriel et de la limite de la ville, arène et villas au premier plan, la route et la station essence au plan intermédiaire, en arrière plan : les cuves pétrochimique Esso, les tours des raffineries. Autres signatures visuelles du site.
Fabrice Ney | Fos-sur-Mer : regard sur un quotidien localisé | 1977-1979 | Extrait du Fond FOS-SUR-MER - 1979 - Nouvelle place du Marché occupée par des caravanes.
Fabrice Ney | Fos-sur-Mer : regard sur un quotidien localisé | 1977-1979 | Extrait du Fond FOS-SUR-MER - 1979 - Extrait de la série
Fabrice Ney | Fos-sur-Mer : regard sur un quotidien localisé | 1977-1979 | Extrait du Fond FOS-SUR-MER - 1979 -- Extrait de Série « Lotissements », sous-série
Fabrice Ney | Fos-sur-Mer : regard sur un quotidien localisé | 1977-1979 | Extrait du Fond FOS-SUR-MER - 1979 - Extrait de Série « Lotissements », sous-série
Fabrice Ney | Fos-sur-Mer : regard sur un quotidien localisé | 1977-1979 | Extrait du Fond FOS-SUR-MER - 1979 - Extrait de Série « Lotissements »,  sous-série
Fabrice Ney | Fos-sur-Mer : regard sur un quotidien localisé | 1977-1979 | Extrait du Fond FOS-SUR-MER - 1979 -Extrait de Série « Lotissements »,  sous-série
Fabrice Ney | Fos-sur-Mer : regard sur un quotidien localisé | 1977-1979 | Extrait du Fond FOS-SUR-MER - 1979 - Extrait de Série « Lotissements », sous-série
Fabrice Ney | Fos-sur-Mer : regard sur un quotidien localisé | 1977-1979 | Extrait du Fond FOS-SUR-MER - 1979 - Extrait de Série « Lotissements », sous-série
Fabrice Ney | Fos-sur-Mer : regard sur un quotidien localisé | 1977-1979 | Extrait du Fond FOS-SUR-MER - 1979 - Extrait de Série « Lotissements » : garages.
Fabrice Ney | Fos-sur-Mer : regard sur un quotidien localisé | 1977-1979 | Extrait du Fond FOS-SUR-MER - 1979 - Série
Fabrice Ney | Fos-sur-Mer : regard sur un quotidien localisé | 1977-1979 | Extrait du Fond FOS-SUR-MER - 1979 - Série
Fabrice Ney | Fos-sur-Mer : regard sur un quotidien localisé | 1977-1979 | Extrait du Fond FOS-SUR-MER - 1979 - Série Cente Ville - sous-série portail : Centre ancien, clôture béton, inscription peinte POISSON.
Fabrice Ney | Fos-sur-Mer : regard sur un quotidien localisé | 1977-1979 | Extrait du Fond FOS-SUR-MER - 1979 - Série Cente Ville - Sous-série
Fabrice Ney | Fos-sur-Mer : regard sur un quotidien localisé | 1977-1979 | Extrait du Fond FOS-SUR-MER - 1979 - Série Cente Ville - Sous-série
Fabrice Ney | Fos-sur-Mer : regard sur un quotidien localisé | 1977-1979 | Extrait du Fond FOS-SUR-MER - 1979 - Série Cente Ville - Sous-série
Fabrice Ney | Fos-sur-Mer : regard sur un quotidien localisé | 1977-1979 | Extrait du Fond FOS-SUR-MER - 1979 - Série Centre Ville et Série
Fabrice Ney | Fos-sur-Mer : regard sur un quotidien localisé | 1977-1979 | Extrait du Fond FOS-SUR-MER - 1979 - Série Cente Ville: espace privatif ouvert à l'entrée; muret,  volets, moustiquaire, porte en bois peint à carreaux vitrées, rideau, n°8, store enroulé, boîte aux lettres sur seconde porte (toilettes?)....
Fabrice Ney | Fos-sur-Mer : regard sur un quotidien localisé | 1977-1979 | Extrait du Fond FOS-SUR-MER - 1979 - Série Cente Ville: quartier populaire périphérique à l'ancienne cartonnerie Voisin Pascal - espace privatif d'accès à l'entrée, muret,  volets fermés
Fabrice Ney | Fos-sur-Mer : regard sur un quotidien localisé | 1977-1979 | Extrait du Fond FOS-SUR-MER - 1979 - Série Centre Ville: porte d'entrée rez de chaussée fermée par des volets avec une boîte au lettre, étendage vide, escalier extérieur d'accès au premier niveau, deuxième boîte au lettre accrochée sur un grillage.
Fabrice Ney | Fos-sur-Mer : regard sur un quotidien localisé | 1977-1979 | Extrait du Fond FOS-SUR-MER - 1979 - - Série Centre Ville: rue Jean Moulin, périphérique en bordure  des salins, panneau sens interdit peint à la main sur la grille,  jardin et linge étendu en arrière plan.
Fabrice Ney | Fos-sur-Mer : regard sur un quotidien localisé | 1977-1979 | Extrait du Fond FOS-SUR-MER - 1979 - Série Centre Ville: Travaux de rénovation, quartier périphérique.
Fabrice Ney | Fos-sur-Mer : regard sur un quotidien localisé | 1977-1979 | Extrait du Fond FOS-SUR-MER - 1979 -   Série
Fabrice Ney | Fos-sur-Mer : regard sur un quotidien localisé | 1977-1979 | Extrait du Fond FOS-SUR-MER - 1979 - Travail réalisé dans le cadre d'un DEA à l'EHESS
Fabrice Ney | Fos-sur-Mer : regard sur un quotidien localisé | 1977-1979 | Extrait du Fond FOS-SUR-MER - 1979 - Série
Fabrice Ney | Fos-sur-Mer : regard sur un quotidien localisé | 1977-1979 | Extrait du Fond FOS-SUR-MER - 1979 -     Série
Fabrice Ney | Fos-sur-Mer : regard sur un quotidien localisé | 1977-1979 | Extrait du Fond FOS-SUR-MER - 1979 - Série
Fabrice Ney | Fos-sur-Mer : regard sur un quotidien localisé | 1977-1979 | Extrait du Fond FOS-SUR-MER - 1979 -    Série
Fabrice Ney | Fos-sur-Mer : regard sur un quotidien localisé | 1977-1979 | Extrait du Fond FOS-SUR-MER - 1979 - Série
Fabrice Ney | Fos-sur-Mer : regard sur un quotidien localisé | 1977-1979 | Extrait du Fond FOS-SUR-MER - 1979 - Série

Thibaut Cuisset

Le pays clair, Camargue

à propos

À propos de la série

« En collaboration avec la Tour du Valat (Arles), l’association Asphodèle, à l’initiative de sa directrice Laetitia Talbot, a invité le photographe Thibaut Cuisset en Camargue pour une résidence déployée en trois temps – automne 2011, puis printemps et hiver 2012 –, avec pour mission de photographier les paysages qui sont ceux de cet espace singulier modelé par le delta du Rhône.

Les photographies réalisées par Thibaut Cuisset pendant cette résidence ont fait l’objet d’une exposition présentée simultanément à la galerie L’espace pour l’art (Arles) et au Magasin électrique, Parc des ateliers SNCF, Association du Méjan (Arles), durant l’été 2013.

Publié à l’occasion de ces expositions, l’ouvrage Le pays clair – Camargue rassemble ces photographies accompagnées d’un texte de l’écrivain Jean Echenoz, commandé à celui-ci par l’association Asphodèle et les éditions Actes Sud. »

Jean-Paul Taris, président de l’association Asphodèle In CUISSET Thibaut, Le pays clair – Camargue, Actes Sud

  • Année•s : 2011-2012
  • Commune•s : Arles, Étang de Vaccarès, Le Sambuc, Port-Saint-Louis-du-Rhône, Saintes-Maries-de-la-Mer, Salin-de-Giraud
  • Commanditaire•s : Association Asphodèle, Tour du Valat
  • © Thibaut Cuisset / Adagp, Paris, 2020.

Thibaut Cuisset

Né en 1958 à Maubeuge, décédé en 2017 à Paris.

Ancien pensionnaire de la Villa Médicis à Rome(1992-1993) et de la villa Kujoyama à Kyoto (1997), Thibaut Cuisset s’est consacré, depuis les années 80, à la photographie de paysage à travers le monde, de la Namibie au Japon, en passant par le Venezuela, la Syrie et la France (Corse, Bretagne, Val de Loire, Normandie, Hérault…).

Thibaut Cuisset est le lauréat du prix de photographie 2009 de l’Académie des Beaux-Arts pour son projet sur la campagne française.

Son travail a notamment été montré en 2017 lors de l’importante exposition ‘Paysage français : une aventure photographique (1984-2017)’ réunissant une centaine de photographes iconiques à la Bibliothèque nationale de France, et lors du festival Images Singulières de Sète ; en 2014 à l’Hôtel Fontfreyde – Centre Photographique à Clermont-Ferrand ; ou encore à Arles en 2013. En 2015, il fut lauréat du Prix Résidence pour la Photographie de la Fondation des Treilles.

Son œuvre, d’une très grande richesse, a été l’objet de nombreuses acquisitions dans des collections privées et publiques telles que le Musée National d’Art Moderne du Centre Georges Pompidou, la Maison Européenne de la Photographie, la Société Générale ou le Musée Carnavalet à Paris.

« Le travail photographique de Thibaut Cuisset se déploie par campagnes successives et, à chaque fois, un pays différent fait l’objet de la série. Dans ces campagnes généralement assez longues où le repérage se dilue peu à peu dans la prise, aucune place n’est laissée à l’improvisation ou à l’accidentel et d’autant moins que nous sommes avec elles aux antipodes du reportage : un pays n’est pas le terrain d’une actualité qu’il faudrait couvrir, ni celui d’un réseau d’indices qu’il faudrait capter, mais un ensemble de paysages où le type se révèle lentement, à travers des scènes fixes qui sont comme autant de cachettes. La Turquie, l’Australie, l’Italie, la Suisse, l’Islande, les pays de Loire, et j’en oublie, ont été ainsi visités et prospectés. » Extrait de « L’étendue de l’instant » par Jean-Christophe Bailly

Thibaut Cuisset | Le pays clair, Camargue | 2011-2012 | Le Grand Rhône, Ile des Pilotes, Arles. 2012
Thibaut Cuisset | Le pays clair, Camargue | 2011-2012 | Plage Napoléon, Port-Saint-Louis-du-Rhône. 2012
Thibaut Cuisset | Le pays clair, Camargue | 2011-2012 | Palunette, Arles. 2012
Thibaut Cuisset | Le pays clair, Camargue | 2011-2012 | Marais de Saint-Seren, Arles. 2011
Thibaut Cuisset | Le pays clair, Camargue | 2011-2012 | Etang de Vaccarès, Saintes-Maries-de-la-Mer, 2011
Thibaut Cuisset | Le pays clair, Camargue | 2011-2012 | Etang de Consécanière, Saintes-Maries-de-la-Mer, 2012
Thibaut Cuisset | Le pays clair, Camargue | 2011-2012 | Environs de Sambuc, Arles, 2012
Thibaut Cuisset | Le pays clair, Camargue | 2011-2012 | Roubine de Fumemorte, Arles. 2012
Thibaut Cuisset | Le pays clair, Camargue | 2011-2012 | Tour du Valat, Le Sambuc, Arles. 2011
Thibaut Cuisset | Le pays clair, Camargue | 2011-2012 | Palunettes, Arles, 2011
Thibaut Cuisset | Le pays clair, Camargue | 2011-2012 | Beauduc, Arles. 2011
Thibaut Cuisset | Le pays clair, Camargue | 2011-2012 | Route de la Mer, Salin-de-Giraud, Arles. 2012
Thibaut Cuisset | Le pays clair, Camargue | 2011-2012 | Route de la Mer, Salin-de-Giraud, Arles. 2012
Thibaut Cuisset | Le pays clair, Camargue | 2011-2012 | Etang de Galabert, Saintes-Maries-de-la-Mer. 2011
Thibaut Cuisset | Le pays clair, Camargue | 2011-2012 | Etang de Vaccarès, Saintes-Maries-de-la-Mer, Arles. 2012
Thibaut Cuisset | Le pays clair, Camargue | 2011-2012 | Mer Méditérannée au Grand Radeau, Saintes-Maries-de-la-mer, Arles. 2012
Thibaut Cuisset | Le pays clair, Camargue | 2011-2012 | Rizières au Sambuc, Arles. 2012
Thibaut Cuisset | Le pays clair, Camargue | 2011-2012 | Etang du Fournelet, Arles. 2012
Thibaut Cuisset | Le pays clair, Camargue | 2011-2012 | Route de la Mer, Salin-de-Giraud, Arles. 2012
Thibaut Cuisset | Le pays clair, Camargue | 2011-2012 | Etang de Vaccarès, Saintes-Maries-de-la-Mer. 2012
Thibaut Cuisset | Le pays clair, Camargue | 2011-2012 | La Capelière, route de Fiélouse, Arles. 2012
Thibaut Cuisset | Le pays clair, Camargue | 2011-2012 | Tour du Valat, Le Sambuc, Arles. 2011
Thibaut Cuisset | Le pays clair, Camargue | 2011-2012 | D35, Le Grand Plan-du-Bourg. 2012
Thibaut Cuisset | Le pays clair, Camargue | 2011-2012 | Les Enfores, Port-Saint-Louis-du-Rhône. 2012
Thibaut Cuisset | Le pays clair, Camargue | 2011-2012 | Le Petit Rhône à Sylvéréal, Vauvert. 2012
Thibaut Cuisset | Le pays clair, Camargue | 2011-2012 | Plage de Piémanson, Salin-de-Giraud, Arles. 2012
Thibaut Cuisset | Le pays clair, Camargue | 2011-2012 | Port-Saint-Louis-du-Rhône. 2012
Thibaut Cuisset | Le pays clair, Camargue | 2011-2012 | Plage Olga, Port-Saint-Louis-du-Rhône. 2012
Thibaut Cuisset | Le pays clair, Camargue | 2011-2012 | Les Enfores de la Vignolle, Saintes-Maries-de-la-Mer. 2011

Lucien Ayer

Là où le feu

à propos

À propos de la série

Il y a environ 10000 ans, le dessèchement de l’ancien delta de la Durance a donné naissance à la région des Coussouls, située entre Arles et Fos-sur-Mer. Ce territoire se caractérise par le charriage de galets et la formation d’une sédimentation minérale qui empêche la croissance des plantes. Il est considéré comme une steppe en raison de sa faune et de sa flore spécifiques.

Visuellement pauvre, ce territoire est composé par des éléments qui échappent à la vue, tels que le passage de pipelines en son sol ou encore des zones militaires interdites d’accès. Ce sont les bergeries qui forment le relief de ce territoire plat et aride dans ce lieu aux enjeux majeurs tant à l’échelle nationale qu’à l’internationale. La série photographique explore ainsi ce territoire en utilisant l’analogie du feu.

  • Année•s : 2022
  • Commune•s : Plaine de la Crau
  • Commanditaire•s : Travail personnel
  • © Lucien Ayer

Lucien Ayer

Diplômé de l’École Nationale Supérieure de la photographie d’Arles, Lucien Ayer se consacre à la photographie documentaire contemporaine. Son travail explore la manière dont les espaces sont habités à travers le médium photographique. Il met en relation l’architecture vernaculaire et son environnement. Il accorde une grande importance à l’évolution des milieux dans lesquels il réalise ses séries, qu’ils soient urbains ou ruraux, et cherche à documenter les enjeux qui les caractérisent.

Site internet

Lucien Ayer | Là où le feu | 2022 | Plaine de la Crau.
Lucien Ayer | Là où le feu | 2022 | Plaine de la Crau.
Lucien Ayer | Là où le feu | 2022 | Plaine de la Crau.
Lucien Ayer | Là où le feu | 2022 | Plaine de la Crau.
Lucien Ayer | Là où le feu | 2022 | Plaine de la Crau.
Lucien Ayer | Là où le feu | 2022 | Plaine de la Crau.
Lucien Ayer | Là où le feu | 2022 | Plaine de la Crau.
Lucien Ayer | Là où le feu | 2022 | Plaine de la Crau.
Lucien Ayer | Là où le feu | 2022 | Plaine de la Crau.
Lucien Ayer | Là où le feu | 2022 | Plaine de la Crau.
Lucien Ayer | Là où le feu | 2022 | Plaine de la Crau.
Lucien Ayer | Là où le feu | 2022 | Plaine de la Crau.
Lucien Ayer | Là où le feu | 2022 | Plaine de la Crau.
Lucien Ayer | Là où le feu | 2022 | Plaine de la Crau.
Lucien Ayer | Là où le feu | 2022 | Plaine de la Crau.
Lucien Ayer | Là où le feu | 2022 | Plaine de la Crau.

Emma Riviera

Des Idées fausses

à propos

À propos de la série

Comme l’a titré un journal local, Fos-Sur-Mer c’est un peu : “le ciel, les oiseaux et le cancer”.

Fos est avant tout connue pour ses usines, sa pollution et son taux de cancer élevé et depuis peu, pour ses gilets jaunes. C’est une ville étrange et paradoxale, où l’on n’a pas forcément envie de passer des vacances.

Elle est perchée en haut d’une colline, entourée de chevaux, de taureaux et d’infrastructures post-apocalyptiques qui rejettent de la fumée verte. L’été, les touristes affluent dans ce lieu de villégiature.

Et au milieu de tout ça, les habitants. Ils continuent leur vie, rythmée par la mer et les fêtes locales organisées par la mairie. Mais au loin gronde toujours le bruit des luttes sociales et politiques, laissant elles aussi leurs traces dans le paysage.

  • Année•s : 2018-2020
  • Commune•s : Fos-sur-Mer
  • Commanditaire•s : Travail personnel
  • © Emma Riviera / ADAGP, Paris

Documentation :

Riviera_documentation (pdf)

Emma Riviera

Emma Riviera vit et travaille entre Paris, Marseille et Arles. Après une Licence Cinéma et Audiovisuel, elle intègre l’École Nationale Supérieure de Photographie d’Arles en 2017 dont elle sort diplômée en 2021. Elle a développé une pratique de la photographie autour de la notion de rencontre, que ce soit avec un sujet ou un spectateur. Ce médium est pour elle, un moyen de raconter des histoires glanées par monts et par vaux. Elle a, entre autres, été exposée aux Rencontres d’Arles, à l’exposition collective 100 % à la Villette à Paris, au festival des Boutographies à Montpellier et au Festival Parallèle à Marseille. Elle a participé à plusieurs résidences de créations comme celle de la Villa Pérochon à Niort ou aux Ateliers Vortex à Dijon. Actuellement, elle est exposée au festival Usimages dans le bassin creillois et au Centre Photographique Marseille.

Site internet

Emma Riviera | Des Idées fausses | 2018-2020
Emma Riviera | Des Idées fausses | 2018-2020 | Concours d’agility.
Emma Riviera | Des Idées fausses | 2018-2020 | Drapeau, match.
Emma Riviera | Des Idées fausses | 2018-2020 | Venus sur la plage de Fos.
Emma Riviera | Des Idées fausses | 2018-2020 | Chien sur le rond-point des gilets jaunes.
Emma Riviera | Des Idées fausses | 2018-2020 | Le maire trinquant.
Emma Riviera | Des Idées fausses | 2018-2020 | Le maire trinquant.
Emma Riviera | Des Idées fausses | 2018-2020 | Enfants sur la plage de Fos.
Emma Riviera | Des Idées fausses | 2018-2020 | Banderole de manifestation.
Emma Riviera | Des Idées fausses | 2018-2020 | Bus qui amène les personnes âgées à la soirée de la mairie.
Emma Riviera | Des Idées fausses | 2018-2020 | La salle des fêtes.
Emma Riviera | Des Idées fausses | 2018-2020 | Couple dansant au bal.
Emma Riviera | Des Idées fausses | 2018-2020 | Femme portant un pull avec son chien représenté dessus au concours pour chiens.
Emma Riviera | Des Idées fausses | 2018-2020 | Le robot.
Emma Riviera | Des Idées fausses | 2018-2020 | Gilets jaunes.
Emma Riviera | Des Idées fausses | 2018-2020 | Trophées, concours agility pour chiens.
Emma Riviera | Des Idées fausses | 2018-2020 | Parade.
Emma Riviera | Des Idées fausses | 2018-2020 | Gilets jaune détails.
Emma Riviera | Des Idées fausses | 2018-2020 | Le match.
Emma Riviera | Des Idées fausses | 2018-2020 | Les gradins.
Emma Riviera | Des Idées fausses | 2018-2020 | Cabanes de gilets jaunes.
Emma Riviera | Des Idées fausses | 2018-2020 | Concours pour chiens.
Emma Riviera | Des Idées fausses | 2018-2020 | Le bal.
Emma Riviera | Des Idées fausses | 2018-2020 | La mascotte.
Emma Riviera | Des Idées fausses | 2018-2020 | Après-midi à la plage et tricot.
Emma Riviera | Des Idées fausses | 2018-2020 | Après-midi à la plage et tricot.
Emma Riviera | Des Idées fausses | 2018-2020 | Gilet jaune.
Emma Riviera | Des Idées fausses | 2018-2020 | Petit pêcheur.
Emma Riviera | Des Idées fausses | 2018-2020 | Sur la plage, l’été vite.

Philippe Piron

Fos-sur-Mer : du Tonkin à Arcelor

à propos

À propos de la série

Il s’agit d’une série de photographies réalisées lors d’une marche exploratoire guidée par Denis Moreau. Le but de cette marche était de relier l’ancienne pompe à feu du Tonkin à l’aciérie Arcelor.

  • Année•s : 2010
  • Commune•s : Fos-sur-Mer
  • Commanditaire•s : Travail personnel
  • © Philippe Piron

Philippe Piron

Philippe Piron a d’abord travaillé sur des projets d’analyse et de gestion des paysages ruraux au sein de différents organismes (CAUE, Conseil général…). Cette première approche technique du paysage sera complétée par une formation en photographie dirigée par Serge Gal à l’école Image Ouverte (Gard).
Après s’être établi à Marseille, il réalise des commandes pour des architectes et des institutions (CAUE13, DRAC PACA, Euroméditerranée…). Il développe également des projets personnels et participe notamment à de nombreuses marches collectives qu’il documente photographiquement en réalisant des carnets. En 2013, au côté d’artistes marcheurs, il participe à la création du GR2013, sentier de grande randonnée périurbain. Il s’installe à Nantes en 2012. Il est né en 1974 dans le Maine et Loire.

Site internet

Philippe Piron | Fos-sur-Mer : du Tonkin à Arcelor | 2010 | Ballade organisé par Denis Moreau du Tonkin à Arcelor. Fos-sur-mer
Philippe Piron | Fos-sur-Mer : du Tonkin à Arcelor | 2010 | Ballade organisé par Denis Moreau du Tonkin à Arcelor. Fos-sur-mer
Philippe Piron | Fos-sur-Mer : du Tonkin à Arcelor | 2010 | Ballade organisé par Denis Moreau du Tonkin à Arcelor. Fos-sur-mer
Philippe Piron | Fos-sur-Mer : du Tonkin à Arcelor | 2010 | Ballade organisé par Denis Moreau du Tonkin à Arcelor. Fos-sur-mer
Philippe Piron | Fos-sur-Mer : du Tonkin à Arcelor | 2010 | Ballade organisé par Denis Moreau du Tonkin à Arcelor. Fos-sur-mer
Philippe Piron | Fos-sur-Mer : du Tonkin à Arcelor | 2010 | Ballade organisé par Denis Moreau du Tonkin à Arcelor. Fos-sur-mer
Philippe Piron | Fos-sur-Mer : du Tonkin à Arcelor | 2010 | Ballade organisé par Denis Moreau du Tonkin à Arcelor. Fos-sur-mer
Philippe Piron | Fos-sur-Mer : du Tonkin à Arcelor | 2010 | Ballade organisé par Denis Moreau du Tonkin à Arcelor. Fos-sur-mer
Philippe Piron | Fos-sur-Mer : du Tonkin à Arcelor | 2010 | Ballade organisé par Denis Moreau du Tonkin à Arcelor. Fos-sur-mer
Philippe Piron | Fos-sur-Mer : du Tonkin à Arcelor | 2010 | Ballade organisé par Denis Moreau du Tonkin à Arcelor. Fos-sur-mer
Philippe Piron | Fos-sur-Mer : du Tonkin à Arcelor | 2010 | Ballade organisé par Denis Moreau du Tonkin à Arcelor. Fos-sur-mer
Philippe Piron | Fos-sur-Mer : du Tonkin à Arcelor | 2010 | Ballade organisé par Denis Moreau du Tonkin à Arcelor. Fos-sur-mer
Philippe Piron | Fos-sur-Mer : du Tonkin à Arcelor | 2010 | Ballade organisé par Denis Moreau du Tonkin à Arcelor. Fos-sur-mer
Philippe Piron | Fos-sur-Mer : du Tonkin à Arcelor | 2010 | Ballade organisé par Denis Moreau du Tonkin à Arcelor. Fos-sur-mer
Philippe Piron | Fos-sur-Mer : du Tonkin à Arcelor | 2010 | Ballade organisé par Denis Moreau du Tonkin à Arcelor. Fos-sur-mer
Philippe Piron | Fos-sur-Mer : du Tonkin à Arcelor | 2010 | Ballade organisé par Denis Moreau du Tonkin à Arcelor. Fos-sur-mer
Philippe Piron | Fos-sur-Mer : du Tonkin à Arcelor | 2010 | Ballade organisé par Denis Moreau du Tonkin à Arcelor. Fos-sur-mer
Philippe Piron | Fos-sur-Mer : du Tonkin à Arcelor | 2010 | Ballade organisé par Denis Moreau du Tonkin à Arcelor. Fos-sur-mer
Philippe Piron | Fos-sur-Mer : du Tonkin à Arcelor | 2010 | Ballade organisé par Denis Moreau du Tonkin à Arcelor. Fos-sur-mer
Philippe Piron | Fos-sur-Mer : du Tonkin à Arcelor | 2010 | Ballade organisé par Denis Moreau du Tonkin à Arcelor. Fos-sur-mer
Philippe Piron | Fos-sur-Mer : du Tonkin à Arcelor | 2010 | Ballade organisé par Denis Moreau du Tonkin à Arcelor. Fos-sur-mer
Philippe Piron | Fos-sur-Mer : du Tonkin à Arcelor | 2010 | Ballade organisé par Denis Moreau du Tonkin à Arcelor. Fos-sur-mer
Philippe Piron | Fos-sur-Mer : du Tonkin à Arcelor | 2010 | Ballade organisé par Denis Moreau du Tonkin à Arcelor. Fos-sur-mer
Philippe Piron | Fos-sur-Mer : du Tonkin à Arcelor | 2010 | Ballade organisé par Denis Moreau du Tonkin à Arcelor. Fos-sur-mer
Philippe Piron | Fos-sur-Mer : du Tonkin à Arcelor | 2010 | Ballade organisé par Denis Moreau du Tonkin à Arcelor. Fos-sur-mer
Philippe Piron | Fos-sur-Mer : du Tonkin à Arcelor | 2010 | Ballade organisé par Denis Moreau du Tonkin à Arcelor. Fos-sur-mer
Philippe Piron | Fos-sur-Mer : du Tonkin à Arcelor | 2010 | Ballade organisé par Denis Moreau du Tonkin à Arcelor. Fos-sur-mer
Philippe Piron | Fos-sur-Mer : du Tonkin à Arcelor | 2010 | Ballade organisé par Denis Moreau du Tonkin à Arcelor. Fos-sur-mer
Philippe Piron | Fos-sur-Mer : du Tonkin à Arcelor | 2010 | Ballade organisé par Denis Moreau du Tonkin à Arcelor. Fos-sur-mer
Philippe Piron | Fos-sur-Mer : du Tonkin à Arcelor | 2010 | Ballade organisé par Denis Moreau du Tonkin à Arcelor. Fos-sur-mer

Martine Derain

Républiques

à propos

À propos de la série

J’ai repris ici le fil d’un travail sur ce qui lie la maison et la chose publique comme on peut le voir dans l’exemple D’un seuil à l’autre, avec Dalila Mahdjoub – installation pérenne sur le seuil d’un foyer Sonacotra à Belsunce. À cela, s’ajoute l’expérience, cette fois rendue plus complexe encore par le compagnonnage des militants de Centre-Ville Pour Tous, de deux chercheurs et d’une institution de l’État, tous producteurs de discours…

Je me suis résolument placée aux côtés des habitants ; j’ai partagé et documenté leur lutte – une belle bataille ! La recherche-action, arrivée après l’engagement premier, m’a permis d’imaginer un nouvel agencement de mes « préoccupations d’espaces ». En naviguant de l’un à l’autre, traversé par le politique, le scientifique et l’artistique, l’accumulation de matière sans certitude, mais ne se résignant pas à l’ordre du monde, a permis qu’un chemin se dessine.

Hors d’une simple dénonciation ou d’un constat, la transformation de la colère ressentie a permis d’agir en proposant des images et des gestes ancrés dans l’expérience qui ne serviraient aucune idéologie (pas même une contre-idéologie comme le dit Dan Graham). Sans tenter d’expliquer ou d’illustrer un quelconque problème social ou politique, sans doute, ai-je choisi, pour commencer, de photographier – exercice silencieux du regard et de l’écoute, entre activité et passivité—afin d’échapper à tout discours fonctionnaliste ?

Dans l’action peuplée et bruyante, il y avait comme en creux, à la fois l’absence, et les absents : ceux qui partaient discrètement, comme soustraits à la vue, ou ceux que nous n’avions pas pu compter, partis avant le début de la mobilisation. Mais ces absents manquaient-ils ? Et à qui ? Sont alors arrivées les images des appartements haussmanniens tout récemment quittés par leurs habitants ou ruinés par leurs propriétaires – « dévitalisés », tel est le mot, rendus inhabitables – et inhabités parfois depuis plus de vingt ans. Au sol, un voile fin de poussière, qu’aucune empreinte de pas ne déchire. En regard de ces images, une tension s’opère entre ces demeures où les habitants n’étaient plus, de celles où ils ne pouvaient être, de celles qui se construisent tout à côté, dans cette « zone de prospérité partagée » appelée Euroméditerranée, mais dépeuplées aussi, prévues pour les « classes moyennes et supérieures » tant attendues, tant espérées. Entre Haussmann et Kaufman, des images sans action, sans événements, presque vides, d’un vide qui me rendait visible le lent processus de transformation de la ville, sinon d’éviction de certains de ses citoyens, et les failles voire la faillite, d’un « projet » rêvé d’un centre-ville qui ne serait pas le centre de Marseille (Ascaride-Condro)…

  • Année•s : 2004-2010
  • Commune•s : Marseille
  • Commanditaire•s : Travail personnel
  • © Martine Derain

Documentation :

Derain_documentation (pdf)

Martine Derain

Martine Derain est artiste et éditrice. Elle aime travailler en dialogue et en collectif. Depuis ses premières créations en France, en Palestine (avec Dalila Mahdjoub) ou au Maroc (avec Hassan Darsi), elle noue des récits qui lient histoires collectives et espace public. Les livres qu’elle publie au sein des éditions commune, qu’elle a fondées en 2010, comme les films dont elle est aujourd’hui la « conteuse », sont des fables documentées dont les lignes narratives entremêlent art et politique, urbanisme et poésie. La mise en récit d’archives trouvées ou confiées, institutionnelles ou personnelles – fonds constitués au cours de longs compagnonnages avec des lieux ou des êtres – y tient une place essentielle.

Sur l’autre versant de la création, elle se préoccupe de faire vivre (d’administrer, en français ancien, prendre soin) des lieux-outils de travail pour artistes : elle a partagé l’expérience de la Compagnie, elle accompagne aujourd’hui celle du Polygone étoilé, lieu de création cinématographique non-aligné.

Site internet

Martine Derain | Républiques | 2004-2010 | Rue de la République, Marseille | Portes murées des appartements de la place Sadi Carnot à La Joliette, appartenant à Lone Star-Marseille République, 2004.
Martine Derain | Républiques | 2004-2010 | Rue de la République, Marseille | Appartement « dévitalisé », 2006-2007.
Martine Derain | Républiques | 2004-2010 | Rue de la République, Marseille | Appartement « dévitalisé », 2006-2007.
Martine Derain | Républiques | 2004-2010 | Rue de la République, Marseille | Appartement « dévitalisé », 2006-2007.
Martine Derain | Républiques | 2004-2010 | Rue de la République, Marseille | Appartement « dévitalisé », 2006-2007.
Martine Derain | Républiques | 2004-2010 | Rue de la République, Marseille | Appartement « dévitalisé », 2006-2007.
Martine Derain | Républiques | 2004-2010 | Rue de la République, Marseille | Appartement « dévitalisé », 2006-2007.
Martine Derain | Républiques | 2004-2010 | 96 rue de la République, Marseille | Chambre d’Isabelle, 2007.
Martine Derain | Républiques | 2004-2010 | 96 rue de la République, Marseille | Salon d’Isabelle, 2007.
Martine Derain | Républiques | 2004-2010 | Rue de la République, Marseille | Appartement « dévitalisé », 2006-2007.
Martine Derain | Républiques | 2004-2010 | Rue de la République, Marseille | Appartement « dévitalisé », 2006-2007.
Martine Derain | Républiques | 2004-2010 | Rue de la République, Marseille | Appartement « dévitalisé », 2006-2007.
Martine Derain | Républiques | 2004-2010 | Rue de la République, Marseille | Appartement « dévitalisé », 2006-2007.
Martine Derain | Républiques | 2004-2010 | Rue de la République, Marseille | Appartement « dévitalisé », 2006-2007.
Martine Derain | Républiques | 2004-2010 | Rue de la République, Marseille | Appartement « dévitalisé », 2006-2007.
Martine Derain | Républiques | 2004-2010 | Marseille | Les Docks de Marseille, 2006.
Martine Derain | Républiques | 2004-2010 | Marseille | Nouvelle entrée de Marseille, vue depuis la Bibliothèque départementale, 2007.
Martine Derain | Républiques | 2004-2010 | Marseille | Îlot M5 (entre les rues d’Hozier, de Pontevès, de Forbin et Chevalier Paul / Roland Castro, Yves Lyon et Sophie Denissof), 2007.
Martine Derain | Républiques | 2004-2010 | Marseille | Boutiques « Potemkine », installées par Lone Star-Marseille République fin 2006.
Martine Derain | Républiques | 2004-2010 | Marseille | Publicité ANF, 2008.
Martine Derain | Républiques | 2004-2010 | 22 rue Vincent Leblanc, Marseille | Démolition du Lycée technique Ozanam, 2008.
Martine Derain | Républiques | 2004-2010 | Marseille | Les Silos, Tour CMA-CGM, 2008.
Martine Derain | Républiques | 2004-2010 | Marseille | Îlot M1, (entre le boulevard de Paris, le boulevard de Dunkerque, la rue Melchior Guinot et la rue Mirès / Kaufman & Broad), 2008-2009.
Martine Derain | Républiques | 2004-2010 | Marseille | Îlot M1, (entre le boulevard de Paris, le boulevard de Dunkerque, la rue Melchior Guinot et la rue Mirès / Kaufman & Broad – arrière plan Immeuble Sogima), 2008-2009.
Martine Derain | Républiques | 2004-2010 | Marseille | Îlot M1, maison individuelle, 2008-2009.

Brigitte Bauer

Aller aux jardins

à propos

À propos de la série

« Aller aux jardins est un ensemble de photographies et de deux installations vidéo, réalisé entre 2010 et 2011 dans des jardins, parcs et autres espaces publics à travers le département treize, dans le cadre d’un partenariat de production et de diffusion avec le Service Patrimoine du Conseil Général des Bouches-du-Rhône. Qu’est-ce qu’un jardin ? Y aller, oui, mais pour quoi faire ? Parce que l’on est de passage, en attente, parce que c’est la pause de midi, ou parce que l’on n’a pas de jardin chez soi, ou pas de chez soi tout court. Je perçois les jardins publics comme un immense territoire de relations sociales, d’autant qu’entre les parcs et jardins officiels, s’interposent toujours ces espaces précaires et privilégiés que sont un bout de pelouse, l’ombre d’un arbre – des espaces qui sont investis en tant que jardin.Activités solitaires, entre amis ou en famille ; rencontres furtives ou rendez-vous fixes, les relations sociales du jardin public oscillent également entre l’attitude privée et la conscience d’être dans un espace public, être en contrôle, donc, autant qu’en représentation.Attentive à la théâtralité naturelle – si j’ose dire – et consciente de l’artificialité des espaces eux-mêmes, j’ai voulu être, dans un premier temps du moins, l’observatrice ; celle qui garde une certaine distance. L’espace du jardin s’est ouvert devant moi comme un théâtre où se jouent des scènes sans cesse renouvelées. D’une photographie à l’autre, nous n’avons pas tant affaire à une série qu’à un montage qui crée du mouvement entre les images. Un élément autre s’ajoute ensuite : en passant d’une photographie à l’autre l’on peut s’apercevoir la présence d’un personnage récurrent. Tantôt mêlé à un groupe, tantôt observateur aperçu au loin, il passe au premier plan, se devine ou disparaît puis réapparaît encore. Avec ou sans lui, nous sommes invités à observer ces jardins, à scruter les attitudes des uns et des autres, avec une candeur empreinte parfois d’une légère ironie. Élément de fiction dans des images d’apparence plutôt documentaire, il fait le lien entre les espaces qu’il investit et traverse – du parc citadin aux espaces paysagés en bord de mer, en passant par des lieux, tour à tour, splendides, tristes, laids, vides ou débordants de vie. » Brigitte Bauer.

  • Année•s : 2010-2011
  • Commune•s : Aix-en-Provence, Arles, Berre-L'Étang, Fos-sur-Mer, Istres, La Ciotat, Marignane, Martigues, Pélissanne, Port-de-Bouc, Salon-de-Provence
  • Commanditaire•s : Commande publique, Conseil Général des Bouches-du-Rhône
  • © Brigitte Bauer / ADAGP Paris, 2020

Brigitte Bauer

Née en Allemagne (Bavière), Brigitte Bauer vit et travaille à Arles. Après le développement d’une culture du paysage dans ses premières séries de photographies telles que Montagne Sainte-Victoire ou Ronds-Points, ses recherches s’orientent aujourd’hui davantage vers les territoires du quotidien, que ce soit dans l’espace urbain, rural ou familial ou encore à la lisière de son monde professionnel avec Vos Devenirs, un ensemble de portraits de ses anciens étudiants. Parmi ses principales publications, on trouve « Haus Hof Land » (éditions Analogues, 2017), « Aller aux Jardins » (Trans Photographic Press, 2012), « Fragments d’Intimité » (Images en Manœuvres, 2007), « Fugue » (Estuaire 2005), « D’Allemagne » (Images en Manœuvres 2003), « Montagne Sainte-Victoire » (Images en Manœuvres, 1999) et, plus récemment, les auto-éditions « Seoul Flowers and Trees, tribute to Lee Friedlander », 2018 et « akaBB – tribute to Roni Horn », 2019. Ses photographies ont fait l’objet de nombreuses expositions en France et à l’international et sont présentes dans des collections publiques et privées telles que le Fonds National d’Art Contemporain, la Bibliothèque Nationale de France, la Deutsche Bank, l’Union des Banques Suisses, le musée Carnavalet, le Centre de Photographie de l’Université de Salamanca…. Diplômée de l’École Nationale Supérieure de la Photographie d’Arles en 1990 et de l’Université Aix-Marseille en 1995, Brigitte Bauer enseigne la photographie à l’École Supérieure des Beaux-Arts de Nîmes.

Site internet

Brigitte Bauer | Aller aux jardins | 2010-2011 | Pélissanne, promenade de la Touloubre, série Aller aux Jardins 2010-11, réalisée dans le cadre du programme Images Contemporaines/Patrimoine du CG13
Brigitte Bauer | Aller aux jardins | 2010-2011 | Arles, presqu'île du cirque romain, série Aller aux Jardins 2010-11, réalisée dans le cadre du programme Images Contemporaines/Patrimoine du CG13
Brigitte Bauer | Aller aux jardins | 2010-2011 | Marseille, jardin d Pharo, série Aller aux Jardins 2010-11, réalisée dans le cadre du programme Images Contemporaines/Patrimoine du CG13
Brigitte Bauer | Aller aux jardins | 2010-2011 | Arles, boulevard des Lices, série Aller aux Jardins 2010-11, réalisée dans le cadre du programme Images Contemporaines/Patrimoine du CG13
Brigitte Bauer | Aller aux jardins | 2010-2011 | Martigues, jardin de la Rode, série Aller aux Jardins 2010-11, réalisée dans le cadre du programme Images Contemporaines/Patrimoine du CG13
Brigitte Bauer | Aller aux jardins | 2010-2011 | Arles, avenue de Pskov, série Aller aux Jardins 2010-11, réalisée dans le cadre du programme Images Contemporaines/Patrimoine du CG13
Brigitte Bauer | Aller aux jardins | 2010-2011 | La Ciotat, jardin de la ville, série Aller aux Jardins 2010-11, réalisée dans le cadre du programme Images Contemporaines/Patrimoine du CG13
Brigitte Bauer | Aller aux jardins | 2010-2011 | Salon de Provence, jardin d'enfants place du général Charles de Gaulle, série Aller aux Jardins 2010-11,  réalisée dans le cadre du programme Images Contemporaines/Patrimoine du CG13
Brigitte Bauer | Aller aux jardins | 2010-2011 | Marignane, parc Camoin, série Aller aux Jardins 2010-11, réalisée dans le cadre du programme Images Contemporaines/Patrimoine du CG13
Brigitte Bauer | Aller aux jardins | 2010-2011 | Istres, étang de l'Olivier, série Aller aux Jardins 2010-11, réalisée dans le cadre du programme Images Contemporaines/Patrimoine du CG13
Brigitte Bauer | Aller aux jardins | 2010-2011 | Marseille, square Belsunce, série Aller aux Jardins 2010-11, réalisée dans le cadre du programme Images Contemporaines/Patrimoine du CG13
Brigitte Bauer | Aller aux jardins | 2010-2011 | Marseille, jardin des Vestiges, série Aller aux Jardins 2010-11, réalisée dans le cadre du programme Images Contemporaines/Patrimoine du CG13
Brigitte Bauer | Aller aux jardins | 2010-2011 | Marseille, parc Borély, série Aller aux Jardins 2010-11, réalisée dans le cadre du programme Images Contemporaines/Patrimoine du CG13
Brigitte Bauer | Aller aux jardins | 2010-2011 | Martigues, jardin de Ferrières, série Aller aux Jardins réalisée 2010-11, dans le cadre du programme Images Contemporaines/Patrimoine du CG13
Brigitte Bauer | Aller aux jardins | 2010-2011 | Marseille, parc Borély, série Aller aux Jardins 2010-11, réalisée dans le cadre du programme Images Contemporaines/Patrimoine du CG13
Brigitte Bauer | Aller aux jardins | 2010-2011 | Aix-en-Provence, boulevard Carnot, série Aller aux Jardins 2010-11, réalisée dans le cadre du programme Images Contemporaines/Patrimoine du CG13
Brigitte Bauer | Aller aux jardins | 2010-2011 | Marseille, campagne Pastré, série Aller aux Jardins 2010-11, réalisée dans le cadre du programme Images Contemporaines/Patrimoine du CG13
Brigitte Bauer | Aller aux jardins | 2010-2011 | Marseille, parc du 26° Centenaire, série Aller aux Jardins 2010-11, réalisée dans le cadre du programme Images Contemporaines/Patrimoine du CG13
Brigitte Bauer | Aller aux jardins | 2010-2011 | Marseille, parc du 26° Centenaire, série Aller aux Jardins 2010-11, réalisée dans le cadre du programme Images Contemporaines/Patrimoine du CG13
Brigitte Bauer | Aller aux jardins | 2010-2011 | L'Estaque, jardin public boulevard Roger Chieusse, série Aller aux Jardins 2010-11, réalisée dans le cadre du programme Images Contemporaines/Patrimoine du CG13
Brigitte Bauer | Aller aux jardins | 2010-2011 | Marseille, parc Borély, série Aller aux Jardins 2010-11, réalisée dans le cadre du programme Images Contemporaines/Patrimoine du CG13
Brigitte Bauer | Aller aux jardins | 2010-2011 | Marseille, jardin des Vestiges, série Aller aux Jardins 2010-11, réalisée dans le cadre du programme Images Contemporaines/Patrimoine du CG13
Brigitte Bauer | Aller aux jardins | 2010-2011 | Marseille, parc Valmer, série Aller aux Jardins 2010-11, réalisée dans le cadre du programme Images Contemporaines/Patrimoine du CG13
Brigitte Bauer | Aller aux jardins | 2010-2011 | Berre l'Etang, parc Henri Fabre, série Aller aux Jardins 2010-11, réalisée dans le cadre du programme Images Contemporaines/Patrimoine du CG13
Brigitte Bauer | Aller aux jardins | 2010-2011 | Istres, kiosque à musique, série Aller aux Jardins 2010-11, réalisée dans le cadre du programme Images Contemporaines/Patrimoine du CG13
Brigitte Bauer | Aller aux jardins | 2010-2011 | Port-de-Bouc, promenade du bord de mer, série Aller aux Jardins 2010-11, réalisée dans le cadre du programme Images Contemporaines/Patrimoine du CG13
Brigitte Bauer | Aller aux jardins | 2010-2011 | Marignane, rue du Maréchal Leclerc, série Aller aux Jardins 2010-11, réalisée dans le cadre du programme Images Contemporaines/Patrimoine du CG13
Brigitte Bauer | Aller aux jardins | 2010-2011 | Marseille, parc Borély, série Aller aux Jardins 2010-11, réalisée dans le cadre du programme Images Contemporaines/Patrimoine du CG13
Brigitte Bauer | Aller aux jardins | 2010-2011 | Marseille, parc Chanot, série Aller aux Jardins 2010-11, réalisée dans le cadre du programme Images Contemporaines/Patrimoine du CG13
Brigitte Bauer | Aller aux jardins | 2010-2011 | Marseille, parc du 26° Centenaire, série Aller aux Jardins 2010-11, réalisée dans le cadre du programme Images Contemporaines/Patrimoine du CG13
Brigitte Bauer | Aller aux jardins | 2010-2011 | Arles, ZAC Fourchon, série Aller aux Jardins 2010-11, réalisée dans le cadre du programme Images Contemporaines/Patrimoine du CG13
Brigitte Bauer | Aller aux jardins | 2010-2011 | Marseille, parc du Pharo, série Aller aux Jardins 2010-11, réalisée dans le cadre du programme Images Contemporaines/Patrimoine du CG13
Brigitte Bauer | Aller aux jardins | 2010-2011 | Marseille, jardin Mirès, série Aller aux Jardins 2010-11, réalisée dans le cadre du programme Images Contemporaines/Patrimoine du CG13
Brigitte Bauer | Aller aux jardins | 2010-2011 | Fos sur Mer, avenue René Cassin, série Aller aux Jardins 2010-11, réalisée dans le cadre du programme Images Contemporaines/Patrimoine du CG13
Brigitte Bauer | Aller aux jardins | 2010-2011 | Arles, jardin Hortus / MdAA, série Aller aux Jardins 2010-11, réalisée dans le cadre du programme Images Contemporaines/Patrimoine du CG13
Brigitte Bauer | Aller aux jardins | 2010-2011 | Marseille, avenue Alexandre Fleming, série Aller aux Jardins 2010-11, réalisée dans le cadre du programme Images Contemporaines/Patrimoine du CG13

Sabine Massenet

Lire la ville

à propos

À propos de la série

« Suite à l’exposition collective organisée en 2014 par PCPI, « Sauf,…(territoires) » autour du GR13, au Centre d’art Fernand Léger de Port-de-Bouc, Jean-Luc Albert directeur de la Médiathèque de la ville me propose en 2016, de réaliser, toujours avec les habitants, un travail autour du livre et de la lecture. Je souhaite pour cette nouvelle commande, rencontrer un maximum de personnes dans tous les quartiers de la ville, interroger plus de femmes, souvent discrètes et peu présentes dans l’espace public, des jeunes et des enfants. Réaliser des images de la ville en lien avec leurs témoignages, ne pas livrer directement leurs portraits, mais donner la possibilité au spectateur de les imaginer comme on le fait à la lecture d’un roman, grâce aux retranscriptions de leurs témoignages, et aux images de la ville qui leur sont liées. Je rencontre plus de 150 personnes, les échanges sont parfois complexes, la lecture n’étant pas, comme me le dira un pêcheur, le sport favori des port-de-boucains. Je rencontre beaucoup d’illettrés ou d’enfants d’illettrés, de non-lecteurs, mais, comme le souligne bon-nombre de témoignages, le fait de ne pas lire n’est pas synonyme d’absence de culture. Je rencontre aussi de grand lecteurs, tout particulièrement les femmes et les enfants – je devrai pour cette dernière phrase utiliser l’écriture inclusive. Une chose me frappe : l’évocation très fréquente de la Bible et du Coran durant les entretiens menés dans les quartiers les plus déshérités de la ville. Ces textes religieux sont représentatifs de deux communautés, nord-africaine et gitane, très présentes à Port-de-Bouc. R. une femme d’une quarantaine d’années rencontrée au quartier Tassy livre une possible explication à la recrudescence du fait religieux dans une ville fondamentalement de gauche, communiste de surcroît : « Je suis de confession musulmane, ça, c’est quelque chose qui doit rester dans la sphère privée. Je ne l’affiche pas. Ma mère est arrivée à Port-de-Bouc quand elle avait 17 ans. On a une double culture qui nous a permis d’avancer ici. Je n’ai jamais ressenti d’exclusion et aujourd’hui j’ai du mal à comprendre pourquoi certains ont besoin d’afficher leur appartenance en tant que musulmans. Ici, on a une tradition de vivre ensemble, on n’oublie pas. Mais la nouvelle génération, c’est complètement différent. Ils sont au chômage, ils se sentent exclus et ils ont une grande ignorance de l’histoire. » J’avais pour la médiathèque Boris Vian réalisé des planches de textes et de photos qui venaient se glisser au milieu des livres, dans les espaces laissés vacants des étagères de la bibliothèque. Cette installation spécifique ne pouvant trouver sa place qu’en bibliothèque, j’ai modifié la série afin qu’elle puisse être vue dans un contexte classique d’exposition ou sur écran. Je la présente aujourd’hui par quartiers, secteurs de la ville correspondant aux sites où je rencontrais les personnes interrogées. » Sabine Massenet

  • Année•s : 2016
  • Commune•s : Port-de-Bouc
  • Commanditaire•s : Conseil Général des Bouches-du-Rhône, Médiathèque Boris Vian, Région Provence-Alpes-Côte d'Azur, Ville de Port-de-Bouc
  • © Sabine Massenet

Sabine Massenet

Sabine Massenet est vidéaste. Elle vit et travaille à Paris. En 1997, après avoir travaillé différents médiums (terre, plâtre, photo) pour créer des installations auxquelles elle associait parfois des éléments narratifs, Sabine Massenet décide de se consacrer uniquement à la vidéo. Elle explore le portrait avec une ouverture sur le langage et sur la résonance des images dans la mémoire collective ou privée. Elle pratique également le recyclage d’images télévisuelles ou de cinéma, qu’elle remonte en se jouant des codes visuels propres à ces deux médiums. Elle obtient la bourse d’aide à l’art numérique de la SCAM 2003 pour 361° de bonheur, co-édition Incidences / Vidéochroniques. Elle crée aussi des vidéos de commande : pour le théâtre, pour la Maison Rimbaud à Charleville Mézières en 2005, pour la série « Image d’une œuvre » de l’IRCAM en 2019. Ses vidéos sont présentées régulièrement dans des festivals français et étrangers, centres d’art, musées. Des séances monographiques lui ont été consacrées en 2004 à la Cinémathèque Française, en 2005 au festival Némo et au Jeu de Paume, en 2009 au festival des Scénaristes à Bourges. Sa vidéo « Transports amoureux » est éditée dans le n°1 de la collection TALENTS. Elle réalise des séries photographiques tirées d’images de ses vidéos (« Tango », « Un peu plus loin le paradis », « Brûler la mer », « Fire », « J’entends rien »), ou des images réalisées sur le terrain (« Pentagone », « Lire la ville » et tout récemment « Covimmersive »). « Je ne me souviens plus », « Transport amoureux », « Last dance » et « Image trouvée » ont été acquises par le Fond d’Art Contemporain du Conseil Général de Seine-Saint-Denis. Le prix de l’œuvre d’art numérique de la SCAM lui est décerné en 2013, pour l’installation « Image trouvée ». « I am a seaman », film réalisé en 2016, a obtenu la bourse Brouillon d’un rêve de la SCAM et le soutien du G.R.E.C. Professeur d’arts visuels de la Ville de Paris, elle a enseigné auprès d’enfants dans des écoles élémentaires puis a travaillé dans les services éducatifs du Musée d’Art Moderne de la Ville de Paris, Musée Zadkine et Bourdelle. Elle anime des ateliers vidéos pour Le Bal, la Terrasse, l’école du paysage de Blois…Elle crée en 2002 avec Christian et Véronique Barani l’association de diffusion de vidéos d’artistes est-ce une bonne nouvelle à laquelle elle participe jusqu’en 2007.
Ses vidéos sont distribuées par Heure Exquise.

Site internet

Sabine Massenet | Lire la ville | 2016
Sabine Massenet | Lire la ville | 2016
Sabine Massenet | Lire la ville | 2016
Sabine Massenet | Lire la ville | 2016
Sabine Massenet | Lire la ville | 2016
Sabine Massenet | Lire la ville | 2016
Sabine Massenet | Lire la ville | 2016
Sabine Massenet | Lire la ville | 2016
Sabine Massenet | Lire la ville | 2016
Sabine Massenet | Lire la ville | 2016
Sabine Massenet | Lire la ville | 2016
Sabine Massenet | Lire la ville | 2016
Sabine Massenet | Lire la ville | 2016
Sabine Massenet | Lire la ville | 2016
Sabine Massenet | Lire la ville | 2016
Sabine Massenet | Lire la ville | 2016
Sabine Massenet | Lire la ville | 2016
Sabine Massenet | Lire la ville | 2016
Sabine Massenet | Lire la ville | 2016
Sabine Massenet | Lire la ville | 2016
Sabine Massenet | Lire la ville | 2016
Sabine Massenet | Lire la ville | 2016
Sabine Massenet | Lire la ville | 2016
Sabine Massenet | Lire la ville | 2016
Sabine Massenet | Lire la ville | 2016
Sabine Massenet | Lire la ville | 2016
Sabine Massenet | Lire la ville | 2016
Sabine Massenet | Lire la ville | 2016
Sabine Massenet | Lire la ville | 2016
Sabine Massenet | Lire la ville | 2016
Sabine Massenet | Lire la ville | 2016
Sabine Massenet | Lire la ville | 2016
Sabine Massenet | Lire la ville | 2016
Sabine Massenet | Lire la ville | 2016
Sabine Massenet | Lire la ville | 2016
Sabine Massenet | Lire la ville | 2016
Sabine Massenet | Lire la ville | 2016
Sabine Massenet | Lire la ville | 2016
Sabine Massenet | Lire la ville | 2016
Sabine Massenet | Lire la ville | 2016
Sabine Massenet | Lire la ville | 2016
Sabine Massenet | Lire la ville | 2016
Sabine Massenet | Lire la ville | 2016
Sabine Massenet | Lire la ville | 2016
Sabine Massenet | Lire la ville | 2016
Sabine Massenet | Lire la ville | 2016
Sabine Massenet | Lire la ville | 2016
Sabine Massenet | Lire la ville | 2016
Sabine Massenet | Lire la ville | 2016
Sabine Massenet | Lire la ville | 2016
Sabine Massenet | Lire la ville | 2016
Sabine Massenet | Lire la ville | 2016
Sabine Massenet | Lire la ville | 2016
Sabine Massenet | Lire la ville | 2016
Sabine Massenet | Lire la ville | 2016
Sabine Massenet | Lire la ville | 2016
Sabine Massenet | Lire la ville | 2016
Sabine Massenet | Lire la ville | 2016
Sabine Massenet | Lire la ville | 2016
Sabine Massenet | Lire la ville | 2016
Sabine Massenet | Lire la ville | 2016
Sabine Massenet | Lire la ville | 2016
Sabine Massenet | Lire la ville | 2016
Sabine Massenet | Lire la ville | 2016
Sabine Massenet | Lire la ville | 2016
Sabine Massenet | Lire la ville | 2016
Sabine Massenet | Lire la ville | 2016
Sabine Massenet | Lire la ville | 2016
Sabine Massenet | Lire la ville | 2016
Sabine Massenet | Lire la ville | 2016
Sabine Massenet | Lire la ville | 2016
Sabine Massenet | Lire la ville | 2016
Sabine Massenet | Lire la ville | 2016
Sabine Massenet | Lire la ville | 2016
Sabine Massenet | Lire la ville | 2016
Sabine Massenet | Lire la ville | 2016
Sabine Massenet | Lire la ville | 2016
Sabine Massenet | Lire la ville | 2016
Sabine Massenet | Lire la ville | 2016
Sabine Massenet | Lire la ville | 2016
Sabine Massenet | Lire la ville | 2016
Sabine Massenet | Lire la ville | 2016
Sabine Massenet | Lire la ville | 2016
Sabine Massenet | Lire la ville | 2016
Sabine Massenet | Lire la ville | 2016
Sabine Massenet | Lire la ville | 2016
Sabine Massenet | Lire la ville | 2016
Sabine Massenet | Lire la ville | 2016
Sabine Massenet | Lire la ville | 2016
Sabine Massenet | Lire la ville | 2016
Sabine Massenet | Lire la ville | 2016
Sabine Massenet | Lire la ville | 2016
Sabine Massenet | Lire la ville | 2016

Teddy Seguin

L’île Castellane

à propos

À propos de la série

Envisager la cité de La Castellane à Marseille telle une insula romaine, une « île urbaine », voici le postulat de la résidence photographique réalisée dans ce quartier par Teddy Seguin entre 2014 à 2018. L’implantation de la Castellane dans les quartiers nord de Marseille et son architecture à l’image d’une citadelle imprenable participent de cette insularité urbaine. Une cité autour de laquelle on tourne sans pouvoir vraiment y pénétrer. A l’origine, son projet utopique consistait à recréer des cœurs villageois à la périphérie des quartiers du centre ville, mettant à disposition des habitants commerces, services et écoles. Si l’isolement social des habitants de la cité est l’expression de cette métaphore géographique, peut-on comparer le tempérament paradoxal de la Castellane à celui d’une île entourée d’eau ? Avec ses cinq points d’entrée et de sortie, la cité de la Castellane est un village dans lequel tout le monde se connaît. L’attachement des habitants à leur cité peut être considéré comme une des réussites principales du projet urbain des années 70’. L’ostracisme dont souffrent ces derniers, la solidarité, la méfiance face à celui qui est étranger à la Castellane, le refus de l’autorité et des lois régaliennes sont autant de paradoxes qui participent à un sentiment fort d’appartenance à la cité. Pour aborder cette insula, telle une île au milieu de la tempête, prudence et lenteur furent nécessaires.

L’exposition est accompagné par des textes de Youssouf Djibaba, écrivain qui a grandi dans le quartier de la Castellene. La série proposée fait partie du cycle INSULAE mené depuis une dizaine d’années par Teddy Seguin. A la manière des Insulaires de la Renaissance composés de cartes représentant exclusivement des îles du monde inconnu, le projet INSULAE propose un atlas photographique sur le thème de l’insularité. A l’origine, INSULAE met au défi l’objectivité supposée de la géographie par la proposition aléatoire et fantaisiste d’un archipel personnel d’îles éparses réelles et imaginaires, chacune d’elles devenant prétexte à un voyage. Le repérage de ces territoires insulaires, ne relève pas davantage d’une méthode rigoureuse qui présupposerait d’identifier sa situation, son éloignement d’un continent, sa forme ou son appartenance à un état. Les photographies qui composent INSULAE ne prétendent pas décrire une île en particulier mais davantage effleurer, à force de répétition, une idée d’île, son dedans et son dehors, la difficulté d’accoster, l’immersion dans un monde clos jusqu’à la tentative d’y assumer son altérité. D’une série à l’autre, un objet abandonné, l’expression d’un visage, l’embrasure d’une fenêtre, une perspective sont autant de signes qui fabriquent par leur récurrence, une matérialité du paysage insulaire. L’expérience intime de ces voyages, la rencontre et la découverte d’un territoire a priori hostile forment le terreau de la série INSULAE. Dans cette recherche, l’insularité retient la métaphore cartographique comme fil rouge du projet. Oasis, ghettos urbains ou villages isolés ne reproduisent-ils pas partiellement un modèle insulaire ? Ces environnements ont-ils comme socle commun une tentative d’échapper à l’emprise de la société, de créer un rapport différent à l’espace et à l’autre ? De façon assez surprenante, l’étymologie de l’île, du latin insula qui définit une terre entourée d’eau est semblable à l’insula qui apparait au 1er siècle dans l’urbanisme de Rome et qui désigne un immeuble d’habitation collectif en opposition à la domus, la demeure du maître. Entité dynamique et paradoxale, espace à la fois immuable et fluctuant, image de l’Eden, terre de l’utopie ou de l’isolement, de la solitude et de la mort, l’île est une image mentale créée par le langage. Cette expérience visuelle nous transporte dans des territoires insulaires aussi contrastés que les outport à Terre-Neuve, la cité de la Castellane à Marseille ou la région montagneuse de Castagniccia en Corse.

  • Année•s : 2014-2018
  • Commune•s : Marseille
  • Commanditaire•s : Travail personnel
  • © Teddy Seguin

Teddy Seguin

Teddy Seguin est sorti de L’Ecole nationale supérieure de la photographie d’Arles en 2002. Il se consacre dans un premier temps à la photographie de reportage dans laquelle il explore les univers clos. Ses reportages sont régulièrement publiés dans la presse nationale et internationale. Les microcosmes d’une mine dans les steppes Kazakh, d’un navire de pêche en mer de Barents ou d’un campement de chasseurs cueilleurs dans une forêt équatoriale constituent la base de son travail actuel. A partir de 2010, il commence à développer un travail d’auteur autour de l’insularité. La mondialisation a beau réduire les frontières qui séparent encore les « insulaires » du reste du monde, l’isolement, qu’il soit géographique, social ou culturel façonne encore des caractères forts et singuliers sur lesquels Teddy Seguin s’attarde dans ses dernières séries comme « Outport », « la Natividad » ou « L’île Castellane ». Ces différents travaux sont regroupés dans un cycle encore en cours intitulé INSULAE. Le deuxième chapitre de cette série, « L’île Castellane », vient d’être publié au Editions Zoème.

Site internet

Teddy Seguin | L’île Castellane | 2014-2018 | Série l'île Castellane, Marseille 2014-2018
Teddy Seguin | L’île Castellane | 2014-2018 | Série l'île Castellane, Marseille 2014-2018
Teddy Seguin | L’île Castellane | 2014-2018 | Série l'île Castellane, Marseille 2014-2018
Teddy Seguin | L’île Castellane | 2014-2018 | Série l'île Castellane, Marseille 2014-2018
Teddy Seguin | L’île Castellane | 2014-2018 | Série l'île Castellane, Marseille 2014-2018
Teddy Seguin | L’île Castellane | 2014-2018 | Série l'île Castellane, Marseille 2014-2018
Teddy Seguin | L’île Castellane | 2014-2018 | Série l'île Castellane, Marseille 2014-2018
Teddy Seguin | L’île Castellane | 2014-2018 | Série l'île Castellane, Marseille 2014-2018
Teddy Seguin | L’île Castellane | 2014-2018 | Série l'île Castellane, Marseille 2014-2018
Teddy Seguin | L’île Castellane | 2014-2018 | Série l'île Castellane, Marseille 2014-2018
Teddy Seguin | L’île Castellane | 2014-2018 | Série l'île Castellane, Marseille 2014-2018
Teddy Seguin | L’île Castellane | 2014-2018 | Série l'île Castellane, Marseille 2014-2018
Teddy Seguin | L’île Castellane | 2014-2018 | Série l'île Castellane, Marseille 2014-2018
Teddy Seguin | L’île Castellane | 2014-2018 | Série l'île Castellane, Marseille 2014-2018
Teddy Seguin | L’île Castellane | 2014-2018 | Série l'île Castellane, Marseille 2014-2018
Teddy Seguin | L’île Castellane | 2014-2018 | Série l'île Castellane, Marseille 2014-2018
Teddy Seguin | L’île Castellane | 2014-2018 | Série l'île Castellane, Marseille 2014-2018
Teddy Seguin | L’île Castellane | 2014-2018 | Série l'île Castellane, Marseille 2014-2018
Teddy Seguin | L’île Castellane | 2014-2018 | Série l'île Castellane, Marseille 2014-2018
Teddy Seguin | L’île Castellane | 2014-2018 | Série l'île Castellane, Marseille 2014-2018
Teddy Seguin | L’île Castellane | 2014-2018 | Série l'île Castellane, Marseille 2014-2018
Teddy Seguin | L’île Castellane | 2014-2018 | Série l'île Castellane, Marseille 2014-2018
Teddy Seguin | L’île Castellane | 2014-2018 | Série l'île Castellane, Marseille 2014-2018
Teddy Seguin | L’île Castellane | 2014-2018 | Série l'île Castellane, Marseille 2014-2018
Teddy Seguin | L’île Castellane | 2014-2018 | Série l'île Castellane, Marseille 2014-2018
Teddy Seguin | L’île Castellane | 2014-2018 | Série l'île Castellane, Marseille 2014-2018
Teddy Seguin | L’île Castellane | 2014-2018 | Série l'île Castellane, Marseille 2014-2018
Teddy Seguin | L’île Castellane | 2014-2018 | Série l'île Castellane, Marseille 2014-2018
Teddy Seguin | L’île Castellane | 2014-2018 | Série l'île Castellane, Marseille 2014-2018
Teddy Seguin | L’île Castellane | 2014-2018 | Série l'île Castellane, Marseille 2014-2018
Teddy Seguin | L’île Castellane | 2014-2018 | Série l'île Castellane, Marseille 2014-2018
Teddy Seguin | L’île Castellane | 2014-2018 | Série l'île Castellane, Marseille 2014-2018
Teddy Seguin | L’île Castellane | 2014-2018 | Série l'île Castellane, Marseille 2014-2018
Teddy Seguin | L’île Castellane | 2014-2018 | Série l'île Castellane, Marseille 2014-2018
Teddy Seguin | L’île Castellane | 2014-2018 | Série l'île Castellane, Marseille 2014-2018
Teddy Seguin | L’île Castellane | 2014-2018 | Série l'île Castellane, Marseille 2014-2018
Teddy Seguin | L’île Castellane | 2014-2018 | Série l'île Castellane, Marseille 2014-2018
Teddy Seguin | L’île Castellane | 2014-2018 | Série l'île Castellane, Marseille 2014-2018
Teddy Seguin | L’île Castellane | 2014-2018 | Série l'île Castellane, Marseille 2014-2018
Teddy Seguin | L’île Castellane | 2014-2018 | Série l'île Castellane, Marseille 2014-2018
Teddy Seguin | L’île Castellane | 2014-2018 | Série l'île Castellane, Marseille 2014-2018
Teddy Seguin | L’île Castellane | 2014-2018 | Série l'île Castellane, Marseille 2014-2018
Teddy Seguin | L’île Castellane | 2014-2018 | Série l'île Castellane, Marseille 2014-2018
Teddy Seguin | L’île Castellane | 2014-2018 | Série l'île Castellane, Marseille 2014-2018
Teddy Seguin | L’île Castellane | 2014-2018 | Série l'île Castellane, Marseille 2014-2018
Teddy Seguin | L’île Castellane | 2014-2018 | Série l'île Castellane, Marseille 2014-2018
Teddy Seguin | L’île Castellane | 2014-2018 | Série l'île Castellane, Marseille 2014-2018
Teddy Seguin | L’île Castellane | 2014-2018 | Série l'île Castellane, Marseille 2014-2018

Karine Maussière

L’Huveaune et tiers paysages

à propos

À propos de la série

« En 2002 je m’installe à St Marcel dans 11eme arrondissement de Marseille, près du fleuve l’Huveaune et découvre ses territoires adjacents, son passé industriel, ses mutations. Terrains de jeu, lignes paysages en devenir, Tiers Paysages ou fragments indécidés, font références aux recherches de Gilles Clément et désignent la somme des espaces où l’homme abandonne l’évolution du paysage à la seule nature. Afin de comprendre et de révéler ce qu’il est, je décide de descendre l’Huveaune jusqu’à la mer et commence à construire un travail personnel sur la transformation du paysage les pieds dans l’eau. D’autres explorations suivront dans la vallée, à différentes époques, avec différentes outils : en 2002 à mon arrivée j’utilise un rolleiflex, en 2005 j’essaie un petit outil un photophone Sony Ericsson, en revenant d’un mon tour du monde en 2008 l’Iphone. Les photographies prises de manière frontale, représentent des paysages en devenir, souillés par l’histoire et les hommes. Elles questionnent les strates de la mémoire, se veulent une lecture du territoire tout à la fois sensible et poétique. En 2010, j’ouvre le champ au public et propose avec la Galerie des Grands Bains Douches ma première balade urbaine « les pieds dans l’eau » : une nouvelle approche artistique à la découverte d’un territoire. D’autres suivront … la L2, le Boulevard Urbain Sud… Territoires marseillais, à la fois domptés et sauvages, souillés et parfois d’une beauté sereine, je nous parle d’un jardin. D’un jardin discontinu, passant par les jardins oubliés, terrains vagues, friches industrielles… inventant de nouveaux tracés pour des petites randonnées urbaines (PRU). » Karine Maussière

  • Année•s : 2002-2017
  • Commune•s : Vallée de l'Huveaune
  • Commanditaire•s : Travail personnel
  • © Karine Maussière / SAIF 2020

Karine Maussière

« Je vis sous le soleil, exactement, au milieu d’un jardin, dans le sud de la France. Née en 1971 d’un père passionné de haute montagne, je me familiarise très tôt à la marche. De cette enfance baladée, il me reste des paysages arpentés, écoutés, contemplés, humés, aimés. Traces durables qui me font aujourd’hui encore m’émerveiller face à la beauté du monde. C’est dans cet élan que je positionne mon esprit dans un mouvement d’ouverture. Les paysages me procurent un sentiment d’être au monde en favorisant une appartenance commune à la terre. Diplômée des Beaux Arts, j’utilise la photographie dans ma relation au monde tout en interrogeant ma place dans la pensée écologique à l’ère de l’anthropocène. « Ensemble, nous décidons que la Terre est un seul et petit jardin. » Cette proposition de Gilles Clément, initiateur du jardin planétaire, bouleverse la réflexion sur l’homme et son environnement. La Terre est, comme le jardin, un espace clos, fini et arpentable que l’Homme doit ménager. A partir de ces idées, je choisis de mettre le paysage au coeur de mes préoccupations et décide de développer des axes de recherches sur les paysages. Paysages à la nature changeante mais aux qualités esthétiques indéniables, le paysage devient sujet d’étude et de représentation. La quête de son appropriation habite ma recherche artistique. Cette appropriation se fait par l’image et par le mouvement du corps. Depuis, la notion du mouvement est comme un leitmotiv. » Karine Maussière

Site internet

Karine Maussière | L’Huveaune et tiers paysages | 2002-2017
Karine Maussière | L’Huveaune et tiers paysages | 2002-2017
Karine Maussière | L’Huveaune et tiers paysages | 2002-2017
Karine Maussière | L’Huveaune et tiers paysages | 2002-2017
Karine Maussière | L’Huveaune et tiers paysages | 2002-2017
Karine Maussière | L’Huveaune et tiers paysages | 2002-2017
Karine Maussière | L’Huveaune et tiers paysages | 2002-2017
Karine Maussière | L’Huveaune et tiers paysages | 2002-2017
Karine Maussière | L’Huveaune et tiers paysages | 2002-2017
Karine Maussière | L’Huveaune et tiers paysages | 2002-2017
Karine Maussière | L’Huveaune et tiers paysages | 2002-2017
Karine Maussière | L’Huveaune et tiers paysages | 2002-2017
Karine Maussière | L’Huveaune et tiers paysages | 2002-2017
Karine Maussière | L’Huveaune et tiers paysages | 2002-2017
Karine Maussière | L’Huveaune et tiers paysages | 2002-2017
Karine Maussière | L’Huveaune et tiers paysages | 2002-2017
Karine Maussière | L’Huveaune et tiers paysages | 2002-2017
Karine Maussière | L’Huveaune et tiers paysages | 2002-2017
Karine Maussière | L’Huveaune et tiers paysages | 2002-2017
Karine Maussière | L’Huveaune et tiers paysages | 2002-2017
Karine Maussière | L’Huveaune et tiers paysages | 2002-2017
Karine Maussière | L’Huveaune et tiers paysages | 2002-2017
Karine Maussière | L’Huveaune et tiers paysages | 2002-2017
Karine Maussière | L’Huveaune et tiers paysages | 2002-2017
Karine Maussière | L’Huveaune et tiers paysages | 2002-2017
Karine Maussière | L’Huveaune et tiers paysages | 2002-2017
Karine Maussière | L’Huveaune et tiers paysages | 2002-2017
Karine Maussière | L’Huveaune et tiers paysages | 2002-2017
Karine Maussière | L’Huveaune et tiers paysages | 2002-2017
Karine Maussière | L’Huveaune et tiers paysages | 2002-2017
Karine Maussière | L’Huveaune et tiers paysages | 2002-2017
Karine Maussière | L’Huveaune et tiers paysages | 2002-2017
Karine Maussière | L’Huveaune et tiers paysages | 2002-2017
Karine Maussière | L’Huveaune et tiers paysages | 2002-2017
Karine Maussière | L’Huveaune et tiers paysages | 2002-2017
Karine Maussière | L’Huveaune et tiers paysages | 2002-2017
Karine Maussière | L’Huveaune et tiers paysages | 2002-2017
Karine Maussière | L’Huveaune et tiers paysages | 2002-2017
Karine Maussière | L’Huveaune et tiers paysages | 2002-2017
Karine Maussière | L’Huveaune et tiers paysages | 2002-2017
Karine Maussière | L’Huveaune et tiers paysages | 2002-2017
Karine Maussière | L’Huveaune et tiers paysages | 2002-2017
Karine Maussière | L’Huveaune et tiers paysages | 2002-2017

Cyrille Weiner

Les longs murs

à propos

À propos de la série

La série « Les longs murs » a été réalisée en 2004, dans le cadre d’une commande publique visant à documenter les mutations urbaines liées au projet Euroméditerranée. Les commanditaires étaient l’Etablissement Public d’Aménagement Euroméditerranée, le Ministère de la Culture et de la Communication, la Direction générale des affaires culturelles de la Ville de Marseille et la Direction Régionale des Affaires Culturelles de la région Provence-Alpes-Côte d’Azur. Les photographies proposent un regard lucide, inspiré des formes documentaires, et s’arrêtent sur l’espace-temps spécifique d’un projet urbain. Elles fixent des lieux que l’aménagement transforme, touchant ainsi aux relations des hommes à la ville. Les paysages et situations photographiés, ordonnés en séquences, se renvoient les uns aux autres. Ainsi s’établit un dispositif narratif qui emprunt de fiction, afin d’interpréter plus librement les problématiques géographiques, urbaines et sociales.

  • Année•s : 2004
  • Commune•s : Marseille
  • Commanditaire•s : Direction Générale des Affaires Culturelles de la Ville de Marseille, DRAC Provence-Alpes-Côte d'Azur, Établissement Public d’Aménagement Euroméditerranée, Ministère de la Culture et de la Communication
  • © Cyrille Weiner

Cyrille Weiner

À partir d’enquêtes précises menées sur les lieux, Cyrille Weiner pose de façon récurrente la question de l’espace – notamment dans ses marges et ses lieux de transformation. Se demandant obstinément comment les individus peuvent investir leurs lieux de vie, à distance des directives venues « d’en haut », l’artiste quitte peu à peu le seul registre documentaire pour proposer un univers traversé par la fiction, qu’il met en scène dans des expositions, des projets éditoriaux et des installations.

Né en 1976 et diplôme de l’ENS Louis Lumière, il est l’auteur de Presque île (éditions villa Noailles – archibooks), de Twice (éditions 19/80), et de La Fabrique du pré (éditions Filigranes). Ses travaux ont été exposés au Mucem, au Musée d’art contemporain de Lyon, à la villa Noailles et à la Bibliothèque Nationale de France.

Site internet

Cyrille Weiner | Les longs murs | 2004 | viaduc autoroutier du littoral
Cyrille Weiner | Les longs murs | 2004 | quai du Lazaret
Cyrille Weiner | Les longs murs | 2004 | Arenc
Cyrille Weiner | Les longs murs | 2004 | Arenc
Cyrille Weiner | Les longs murs | 2004 | quai de la Joliette
Cyrille Weiner | Les longs murs | 2004 | siege social CMA-CGM
Cyrille Weiner | Les longs murs | 2004 | siege social CMA-CGM
Cyrille Weiner | Les longs murs | 2004 | gare maritime
Cyrille Weiner | Les longs murs | 2004 | siege social CMA-CGM
Cyrille Weiner | Les longs murs | 2004 | siege social CMA-CGM
Cyrille Weiner | Les longs murs | 2004 | gare maritime
Cyrille Weiner | Les longs murs | 2004 | Arenc
Cyrille Weiner | Les longs murs | 2004 | gare maritime
Cyrille Weiner | Les longs murs | 2004 | quai de la Joliette
Cyrille Weiner | Les longs murs | 2004 | autoroute Nord, Porte d'Aix
Cyrille Weiner | Les longs murs | 2004 | gare maritime
Cyrille Weiner | Les longs murs | 2004 | gare maritime
Cyrille Weiner | Les longs murs | 2004 | quai de la Joliette
Cyrille Weiner | Les longs murs | 2004 | gare maritime
Cyrille Weiner | Les longs murs | 2004 | digue du large
Cyrille Weiner | Les longs murs | 2004 | Gare maritime
Cyrille Weiner | Les longs murs | 2004 | Gare maritime
Cyrille Weiner | Les longs murs | 2004 | place de la Major
Cyrille Weiner | Les longs murs | 2004 | Place de la Major
Cyrille Weiner | Les longs murs | 2004 | Esplanade du Fort Saint Jean J4
Cyrille Weiner | Les longs murs | 2004 | Esplanade du Fort Saint Jean J4
Cyrille Weiner | Les longs murs | 2004 | Esplanade du Fort Saint Jean J4

Sam Phelps

Belladone

à propos

À propos de la série

Bien qu’entièrement photographié dans des espaces publics, en évitant les repères attendus et les clichés préexistants de Marseille, « Belladone » se présente comme l’anti- portrait d’une ville. Tout comme l’« anti-roman », illustré dans Le Portrait d’un inconnu de Nathalie Sarraute, « Belladone » résiste aux prémisses traditionnelles de l’intrigue et du personnage. Des représentations conventionnelles de la beauté y sont montrées, bien que les images penchent le plus souvent vers un aspect rugueux, voire trivial, dont l’authenticité ne peut être contestée. Les photographies, pour la plupart capturées dans les mouvements de va-et-vient d’une foule, effectuent un zoom sur le singulier. Les yeux du spectateur sont attirés par les détails, comme la particularité d’un vêtement que porte le sujet, souvent photographié de dos, ou avec le visage caché. Il n’y a pas de distraction dans le cadre pour laisser place à la relation du sujet avec son environnement immédiat. Marseille invite le photographe flâneur, spectateur urbain, à jouir de ce que Balzac appelle « la gastronomie de l’œil ». Tout est à prendre, et sans demi-mesure. Au fil des photos, des échos sont créés dans la posture du sujet ou par un trait physique commun. Un effet de boucle harmonieux s’opère, alors que l’œil scrute et enregistre la similitude. Le regard devient investigateur, à la recherche d’indices, de reflets à découvrir. Ce portrait est aussi celui d’une ville en transformation. La plupart du temps, les sujets sont représentés dans des espaces modernes, parfois entrecoupés de verdure ou d’architectures grandioses des siècles précédents. Alors que le renouveau et la gentrification sont en marche, « Belladone » tente de saisir l’essence de cette ville avant qu’elle ne soit nettoyée.

  • Année•s : 2017-2020
  • Commune•s : Marseille
  • Commanditaire•s : Travail personnel
  • © Sam Phelps

Sam Phelps

Étudier au Collège des Beaux-Arts de Sydney, travailler dans un atelier de nickelage à Oslo, monter des publicités à Jakarta et œuvrer dans l’industrie de la mode à Paris ont façonné le style et influencé la pratique artistique de Samuel Phelps. Après avoir pris la décision de déménager au Pakistan en 2011, Phelps travailla principalement comme photographe de presse pendant ses deux années en Asie du Sud. Entre 2013 et 2017, il vécut à Dakar, au Sénégal, et sillonna les régions de l’Afrique de l’Ouest et du Centre, réalisant des missions pour des agences humanitaires et travaillant sur des projets personnels. Il vit aujourd’hui avec sa famille à Marseille depuis l’été 2017. Il se consacre principalement à l’exploration des rues de Marseille dans le but de créer une archive durable de la ville.

Site internet

Sam Phelps | Belladone | 2017-2020 | A man buys a newspaper in Marseille, France in 2018.
Sam Phelps | Belladone | 2017-2020 | A man leans against a wall of the church at the Vieux Port  in Marseille, France in 2018.
Sam Phelps | Belladone | 2017-2020 | A woman walks through Marseille, France in 2018.
Sam Phelps | Belladone | 2017-2020 | A man is pushed in a wheelchair at 5 Avenues in Marseille, France in 2019.
Sam Phelps | Belladone | 2017-2020 | An apartment building in Marseille, France in 2018.
Sam Phelps | Belladone | 2017-2020 | A woman walks down a street in Belsunce, Marseille, France, 2018.
Sam Phelps | Belladone | 2017-2020 | A blanket hangs out a window in the 3eme arrondissement of Marseille, France, 2017.
Sam Phelps | Belladone | 2017-2020 | Teenagers climb a tree at Longchamp park in Marseille, France, 2017.
Sam Phelps | Belladone | 2017-2020 | A man sits on grass at Palais Longchamp in Marseille, France, 2018.
Sam Phelps | Belladone | 2017-2020 | A street performer on the Vieux Port, Marseille, France, 2017.
Sam Phelps | Belladone | 2017-2020 | A simulation at the Musée de la Marine et le l'Economie  Marseille, France, 2018.
Sam Phelps | Belladone | 2017-2020 | A women walks along Avenue Prado in Marseille, France, 2018.
Sam Phelps | Belladone | 2017-2020 | A boy leans against a car in Belsunce, Marseille, France, 2017.
Sam Phelps | Belladone | 2017-2020 | A women walks through La Plaine market in Marseille, France, 2018.
Sam Phelps | Belladone | 2017-2020 | A man sleeps on the ground on the train platform at Saint Charles station in Marseille, France, 2019.
Sam Phelps | Belladone | 2017-2020 | A man writes against a wall on La Canebière, Marseille, France, 2017.
Sam Phelps | Belladone | 2017-2020 | Boys sit on bikes at Reformes, Marseille, France, 2017.
Sam Phelps | Belladone | 2017-2020 | A woman walks a dog at Reformes Marseille, France, 2018.
Sam Phelps | Belladone | 2017-2020 | Lucie poses for a photo on the Vieux Port in Marseille, France, 2017.
Sam Phelps | Belladone | 2017-2020 | A man appreciates the view of the city from Notre Dame de la Garde in Marseille, France, 2017.
Sam Phelps | Belladone | 2017-2020 | A man and his dog at Vallons des Auffes in Marseille, France, 2018.
Sam Phelps | Belladone | 2017-2020 | Boys walk along a wall at Vallons des Auffes in Marseille, France, 2018.
Sam Phelps | Belladone | 2017-2020 | A waiter just finished work sits on the metro departing La Rose, Marseille, France, 2018.
Sam Phelps | Belladone | 2017-2020 | A teenage girl at the Escaliers du Cours Julien, Marseille, France, 2018.
Sam Phelps | Belladone | 2017-2020 | A women stands in Church of Saint Ferréol - Augustinians  in Marseille, France, 2018.
Sam Phelps | Belladone | 2017-2020 | A woman waits with a child to cross a road in Belsunce, Marseille, France, 2019.
Sam Phelps | Belladone | 2017-2020 | A woman crouches down at the Vieux Port in Marseille, France, 2019.
Sam Phelps | Belladone | 2017-2020 | A women braces against the Mistral wind stream at Notre Dame de la Garde in Marseille, France, 2018.
Sam Phelps | Belladone | 2017-2020 | A woman stands outside a bank at Prefecture in Marseille, France, 2018.
Sam Phelps | Belladone | 2017-2020 | A woman sits on a bench at the Vieux Port in Marseille, France, 2018.
Sam Phelps | Belladone | 2017-2020 | Street sweeper brooms at La Plaine in Marseille, France, 2018.
Sam Phelps | Belladone | 2017-2020 | A man sits having lunch in Le Panier, Marseille, France, 2018.
Sam Phelps | Belladone | 2017-2020 | A teenage boy at the Vieux Port in Marseille, France, 2018.
Sam Phelps | Belladone | 2017-2020 | A woman sits with her dog at Palais Longchamp in Marseille, France, 2018.
Sam Phelps | Belladone | 2017-2020 | Women eat popcorn at the circus next to MUCEM in Marseille, France, 2017.
Sam Phelps | Belladone | 2017-2020 | An apartment building next to the Calanques in Marseille, France, 2019.
Sam Phelps | Belladone | 2017-2020 | A couple pose for a photo  in the metro in Marseille, France, 2018.
Sam Phelps | Belladone | 2017-2020 | A boy and girl sit in a tree in Marseille, France, 2018.
Sam Phelps | Belladone | 2017-2020 | A woman leans waiting for a bus at Reformes in Marseille, France ,2019.
Sam Phelps | Belladone | 2017-2020 | Witches hats on the street at La Plaine in Marseille, France, 2018.
Sam Phelps | Belladone | 2017-2020 | Brothers sit at a cafe at Reforme in Marseille, France, 2018.
Sam Phelps | Belladone | 2017-2020 | People line up to enter MUCEM on a Sunday in Marseille, France, 2018.
Sam Phelps | Belladone | 2017-2020 | Dancing during World War Memorial Day on La Canebière in Marseille, France, 2018.
Sam Phelps | Belladone | 2017-2020 | A woman lies on the ground along La Canebière in Marseille, France, 2018.
Sam Phelps | Belladone | 2017-2020 | Cats in previous zoo cages at Parc Longchamp in Marseille, France, 2017.
Sam Phelps | Belladone | 2017-2020 | The interior of an apartment building near the Vieux Port and Fort Saint Nicolas in Marseille, France, 2018.
Sam Phelps | Belladone | 2017-2020 | A couple stand under trees at Notre Dame de la Garde in Marseille, France, 2018.
Sam Phelps | Belladone | 2017-2020 | A seagull takes flight at Notre Dame de la Garde in Marseille, France, 2018.
Sam Phelps | Belladone | 2017-2020 | A boy fills up a water bottle at a fountain in Parc Longchamp, Marseille, France, 2018.
Sam Phelps | Belladone | 2017-2020 | A woman walks her dog in Chapitre, Marseille, France, 2018.

Anne Loubet

Marseille les collines

à propos

À propos de la série

« Marseille est un ensemble de noyaux villageois reliés et contraints par le relief particulier de ce vaste territoire. Une ville de mer et de collines. Je suis particulièrement émue par les ouvrages d’art comme les ponts ou les aqueducs à la Eiffel qui jalonnent la France rurale. À Marseille ce n’est pas la prouesse ou la technique des ouvrages qui a retenu mon attention, mais  cette ténacité  de l’être humain à bâtir son habitat dans la nature si revêche soit elle. En sillonnant la ville à la recherche des résurgences de la roche, des pans de colline brute, je cale mes trajectoires à la  topographie, aux collines qui font la particularité de Marseille. Cette approche documentaire du paysage urbain permet de souligner les différences d’habitat, les poches de respiration octroyée aux espaces naturels, la densité du bâti, selon les quartiers traversés. Cette déambulation s’opère sous des lumières tamisées et des heures choisies, cadrages à hauteur d’œil pour incarner ce parcours pédestre et inviter à une lecture sensible de la ville. » Anne Loubet

  • Année•s : 2006-2020
  • Commune•s : Marseille
  • Commanditaire•s : Travail personnel
  • © Anne Loubet / SAIF

Anne Loubet

Le Nord a été le terreau de l’imaginaire d’enfance d’Anne Loubet. Elle aborde la vie avec légèreté, observe ses contemporains sans drame ni tragédie, et accorde une certaine sacralité aux gestes et aux personnes ordinaires, portée par un idéal communautaire.

Après des études de lettres et de cinéma documentaire à l’Université de Lille, Anne Loubet s’est tournée vers la photographie à l’école d’Arles. Elle puise son inspiration aussi bien dans l’audace performative de Sophie Calle que dans la frontalité de Diane Arbus, la vitalité des peintures de Goya ou de Bruegel, ainsi que les portraits grinçants de Velasquez.

Site internet

Anne Loubet | Marseille les collines | 2006-2020 | MASSIF DE MARSEILLEVEYRE ET VILLAGE DE CALLELONGUE EN CONTREBAS, VUE DEPUIS LE MASSIF DES GOUDES
Anne Loubet | Marseille les collines | 2006-2020 | LA ROUTE DES GOUDES, CALANQUES DES TROUS ET MASSIF DE L’AGNEAU MARSEILLE 8
Anne Loubet | Marseille les collines | 2006-2020 | VILLAGE DES GOUDES, MARSEILLE
Anne Loubet | Marseille les collines | 2006-2020 | AU PIED DE MONTROSE , LE CHEMIN DES GOUDES ARRIVE À LA MADRAGUE DE MONTREDON, AVEC L’USINE DE LA VERRERIE ET LE CANAL DE MARSEILLE, MARSEILLE 8
Anne Loubet | Marseille les collines | 2006-2020 | VUE SUR LE GYMNASE DE MONTROSE, SAMENA ET LE CHEMIN DES GOUDES AVEC AU LOIN LE MASSIF DE L’ILE MAÏRE, MARSEILLE 8
Anne Loubet | Marseille les collines | 2006-2020 | AU PARC DE LA COLLINE ST JOSEPH AU REDON AVEC VUE SUR LES IMMEUBLES DE LA PANOUSE, MARSEILLE 9
Anne Loubet | Marseille les collines | 2006-2020 | VUE SUR LA COLLINE DE MONTROSE DEPUIS LE MASSIF DE MONTREDON, MARSEILLE 8
Anne Loubet | Marseille les collines | 2006-2020 | AU 80 TRAVERSE NICOLAS UNE RENOVATION DE  BASTIDE AVEC VUE SUR LA RESIDENCE LES ALPILLES, QUARTIER DU ROUCAS BLANC, MARSEILLE 7
Anne Loubet | Marseille les collines | 2006-2020 | BASTIDES EN RESTANQUES AU FOND DE LA TRAVERSE ISMAEL QUARTIER DU ROUCAS BLANC, AVEC VUE SUR LE FRIOUL, MARSEILLE 7
Anne Loubet | Marseille les collines | 2006-2020 | COLLINE DE NOTRE DAME DE LA GARDE, VUE SUD DANS L’AXE DE LA PLACE DU TERRAIL, AVEC LA PAROISSE DU ROUCAS EN CONTREBAS , LA COLLINE DE LA MAISON DE RETRAITE LE SOLEIL DU ROUCAS, ET LA COLLINE DU CHEMIN DU SOUVENIR, MARSEILLE 7
Anne Loubet | Marseille les collines | 2006-2020 | DEPUIS LE BVD AMÉDÉE AUTRAN VUE SUR LES MAISONS DU VALLON DE L’ORIOL  ET LA COLLINE DE LA MAISON DE RETRAITE LE SOLEIL DU ROUCAS, MARSEILLE 7
Anne Loubet | Marseille les collines | 2006-2020 | TRANCHÉE PAR LA CARRIERE DE NOTRE DAME DE LA GARDE, QUARTIER DU ROUCAS, MARSEILLE 7
Anne Loubet | Marseille les collines | 2006-2020 | DEPUIS LA RUE CELINA ET BVD ESTRANGIN, VALLON DE L’ORTIGNES, VUE SUR LA COLLINE TRANCHÉE PAR LA CARRIERE DE NOTRE DAME DE LA GARDE, QUARTIER DU ROUCAS, MARSEILLE 7
Anne Loubet | Marseille les collines | 2006-2020 | BASILIQUE NOTRE DAME DE LA GARDE VUE DEPUIS LES ESCALIERS DE LA MONTÉE COMMANDANT RENÉ VALENTIN, AVEC L’IMMEUBLE COURBE LES HORIZONS CLAIRS, QUARTIER ROUCAS BLANC MARSEILLE 7
Anne Loubet | Marseille les collines | 2006-2020 | DEPUIS LA COLLINE DE NOTRE DAME VUE À L’OUEST VERS LES ILES DU FRIUOL, QUARTIER D’ENDOUME AVEC LE CLOCHER , BOMPARD ET LES CATALANS. AU CENTRE LE CHATEAU EN BRIQUE DU BELVEDERE, LES IMMEUBLES DU BVD TELLENE, MARSEILLE 7
Anne Loubet | Marseille les collines | 2006-2020 | ESCALIERS AVEC VUE SUR LE VALLON JOURDAN, QUARTIER BOMPARD , MARSEILLE 7
Anne Loubet | Marseille les collines | 2006-2020 | ESCALIERS AVEC VUE SUR LE VALLON JOURDAN, QUARTIER ROUCAS BLANC , MARSEILLE 7
Anne Loubet | Marseille les collines | 2006-2020 | ESCALIERS AVEC VUE SUR LE VALLON DE L’ORTIGNES ET L’IMMEUBLE DU BVD GAGLIARDO, QUARTIER ROUCAS BLANC , MARSEILLE 7
Anne Loubet | Marseille les collines | 2006-2020 | ESCALIERS AVEC VUE SUR LE VALLON JOURDAN ET LA RUE VENDOME, QUARTIER BOMPARD , MARSEILLE 7
Anne Loubet | Marseille les collines | 2006-2020 | ESCALIER SOUS L’IMMEUBLE DU  26 RUE CAISSERIE, VUE DEPUIS LES ESCALIERS DE LA RUE DE LOGE, QUARTIER DU PANIER, MARSEILLE 2
Anne Loubet | Marseille les collines | 2006-2020 | MONTÉE DE MARCHES DE LA RUE BEAUREGARD, VUE DEPUIS LA RUE CAISSERIE, QUARTIER DU PANIER, MARSEILLE 2
Anne Loubet | Marseille les collines | 2006-2020 | AU CROISEMENT DE LA RUE DU CAMBODGE LA COLLINE DE LA RUE DE LA GUADELOUPE, QUARTIER VAUBAN, MARSEILLE 6
Anne Loubet | Marseille les collines | 2006-2020 | MAISONS AU PORT DU VALLON DES AUFFES ACCOLÉES A LA COLLINE D’ENDOUME EN HAUT LES VILLAS DE LA RUE DES PECHEURS, MARSEILLE 7
Anne Loubet | Marseille les collines | 2006-2020 | LE VILLAGE DU VALLON DES AUFFES ET LA COLLINE D’ENDOUME AVEC AU LOIN LA COLLINE DE NOTRE DAME, VUE DEPUIS LE PONT DE LA CORNICHE, MARSEILLE 7
Anne Loubet | Marseille les collines | 2006-2020 | DEPUIS LES ESCALIERS DE LA RUE DU VALLON DES AUFFES VUE SUR LA CORNICHE, LES ARCHES DU PONT ET LE PORT, QUARTIER DU VALLON DES AUFFES, MARSEILLE 7
Anne Loubet | Marseille les collines | 2006-2020 | TERRAIN EN FRICHE RUE FREGIER  AVANT LA CONSTRUCTION DE L’IMMEUBLE RESIDENTIEL  DU 91 CORNICHE KENNEDY, AU SOMMET LE QUARTIER DE SAMATAN MARSEILLE 7
Anne Loubet | Marseille les collines | 2006-2020 | STATION SERVICE TOTAL AVENUE DE ROCHES MARSEILLE 7E, AVEC VUE SUR UNE VILLA DU VALLON DE L’ORIOL
Anne Loubet | Marseille les collines | 2006-2020 | DEPUIS LA CITÉ LORETTE AU GRAND LITTORAL, UN PROMONTOIRE AVEC VUE SUR ST HENRI , L'ESTAQUE ET LE ROVE, QUARTIER DE ST ANTOINE , MARSEILLE 15
Anne Loubet | Marseille les collines | 2006-2020 | LOTISSEMENT EN CONSTRUCTION BVD LOMBARD  AVEC VUE AU SUD VERS LES IMMEUBLES DE LA CITÉ DU CASTELLAS, LE PARC DE L’OASIS , LE QUARTIER DES AYGALADES ET L'ARCHIPEL DU FRIOUL, QUARTIER BOREL AYGALADES, MARSEILLE 15
Anne Loubet | Marseille les collines | 2006-2020 | ROND POINT DU GRAND LITTORAL ET SES PINS ATYPIQUES, VUE SUR LA CITE DE LA CASTELLANE ET LA COLLINE RESIDENTIELLE DE VERDURON, QUARTIER DE ST ANTOINE, MARSEILLE15
Anne Loubet | Marseille les collines | 2006-2020 | EN FIN DU BD LOMBARD, LA COLLINE DE LA MURE, VUE SUR LES QUARTIERS DE LA CABUCELLE, LA CALADE, ST LOUIS, ET LES TERMINAUX DE CROISIERES, QUARTIER BOREL AYGALADES, MARSEILLE 15
Anne Loubet | Marseille les collines | 2006-2020 | UNE HUTTE DE CHASSEUR COLLINE DE LA MURE, VUE SUR LES JARDINS OUVRIERS DU CASTELLAS ET PANORAMA SUR LA VILLE , TOURS CMA LA MARSEILLAISE, LE PORT ET LA RADE SUD, QUARTIER BOREL AYGALADES, MARSEILLE 15
Anne Loubet | Marseille les collines | 2006-2020 | DEPUIS LA COLLINE DE LA MURE, VUE SUR LES JARDINS OUVRIERS DU CASTELLAS ET PANORAMA SUR LA VILLE, TOURS CMA LA MARSEILLAISE, LE PORT ET LA RADE SUD EST, QUARTIER BOREL AYGALADES, MARSEILLE 15
Anne Loubet | Marseille les collines | 2006-2020 | BD LOMBARD, LA MASION BLANCHE AUX ALLURES DE MINARET ET VUE SUR LA CALADE, QUARTIER BOREL AYGALADES, MARSEILLE 15
Anne Loubet | Marseille les collines | 2006-2020 | ARRET DE BUS 35 LITTORAL GOURRET SUR L’AXE DE L’AUTOUROUTE DU SOLEIL, LES 2 TOURS D’HABITATIONS DU CAP JANET, QUARTIER CAP JANET MARSEILLE 15
Anne Loubet | Marseille les collines | 2006-2020 | LES VILLAS DU QUARTER DE VERDIRONT, MARSEILLE 15
Anne Loubet | Marseille les collines | 2006-2020
Anne Loubet | Marseille les collines | 2006-2020 | PANORAMA SUR LES QUARTIERS DE ST HENRI, L’ESTAQUE, ET LE MAILLAGE AUTOROUTIER A55, IMMEUBLES LE MERLIN  , PISCINE ET TENNIS CASTELLANE  ET LOTISSEMENT MAISON INDIVIDUELLE PRIVÉ, QUARTIER DE SAINT ANTOINE, MARSEILLE 15
VUE DEPUIS L’AVENUE RELLYS ET LE PARKING EXTERIEUR DU GRAND LITTORAL
Anne Loubet | Marseille les collines | 2006-2020 | L'ESTAQUE VILLAGE, VUE SUR LE PORT DE SAUMATY , LES CROISIERISTES ET L'ANSE J4, MARSEILLE 16
Anne Loubet | Marseille les collines | 2006-2020 | L'ESTAQUE VILLAGE, VUE SUR LE PORT DE SAUMATY , LES CROISIERISTES ET L'ANSE J4
Anne Loubet | Marseille les collines | 2006-2020 | DEPUIS LA COLLINE DE NOTRE DAME DE LA GARDE, MARSEILLE 7
Anne Loubet | Marseille les collines | 2006-2020 | LE VILLAGE DU VALLON DES AUFFES ET LA COLLINE D’ENDOUME AVEC SON EGLISE, MARSEILLE 7
Anne Loubet | Marseille les collines | 2006-2020 | DEPUIS LA COLLINE DE NOTRE DAME DE LA GARDE

Iris Winckler

Sud II

à propos

À propos de la série

« Je me suis installée à Marseille en 2017. J’ai depuis continué à photographier la ville, et mon regard sur celle-ci a évolué en même temps que ma familiarité avec les lieux. Si je photographie à peu près toujours les mêmes choses, la lumière, elle, n’est plus la même. J’ai photographié essentiellement à la tombée du jour, quand le doré du soir semble enluminer la ville et la couvrir d’un voile de crasse noire en même temps. » Iris Winckler

  • Année•s : 2017-2020
  • Commune•s : Fos-sur-Mer, Frioul, L'Estaque, Marseille
  • Commanditaire•s : Travail personnel
  • © Iris Winckler

Iris Winckler

« Née en 1990, je vis et travaille entre Marseille et Paris. Je suis diplômée des Arts Décoratifs de Strasbourg en graphisme, ainsi que de l’Ecole nationale supérieure de la photographie d’Arles. Depuis 2017, je partage mon activité entre ma pratique personnelle, la photographie d’architecture et autres commandes. En parallèle, j’ai travaillé en tant que guide pour les Rencontres d’Arles ou encore l’exposition « Picasso, voyages imaginaire » (Vieille Charité/Mucem), et comme commissaire de trois expositions de photographie à Avignon, Arles puis Marseille pour le compte de la Région PACA. » Iris Winckler

Site internet

Iris Winckler | Sud II | 2017-2020
Iris Winckler | Sud II | 2017-2020
Iris Winckler | Sud II | 2017-2020
Iris Winckler | Sud II | 2017-2020
Iris Winckler | Sud II | 2017-2020
Iris Winckler | Sud II | 2017-2020
Iris Winckler | Sud II | 2017-2020
Iris Winckler | Sud II | 2017-2020
Iris Winckler | Sud II | 2017-2020
Iris Winckler | Sud II | 2017-2020
Iris Winckler | Sud II | 2017-2020
Iris Winckler | Sud II | 2017-2020
Iris Winckler | Sud II | 2017-2020
Iris Winckler | Sud II | 2017-2020
Iris Winckler | Sud II | 2017-2020
Iris Winckler | Sud II | 2017-2020
Iris Winckler | Sud II | 2017-2020
Iris Winckler | Sud II | 2017-2020
Iris Winckler | Sud II | 2017-2020
Iris Winckler | Sud II | 2017-2020
Iris Winckler | Sud II | 2017-2020
Iris Winckler | Sud II | 2017-2020
Iris Winckler | Sud II | 2017-2020
Iris Winckler | Sud II | 2017-2020
Iris Winckler | Sud II | 2017-2020

Martial Verdier

Port-de-Bouc 150 ans – Archéologie d’une poétique de Port-de-Bouc

à propos

À propos de la série

À travers les espaces de la ville. Port-de-Bouc, une longue plage battue par le mistral ou chauffée par le soleil mais aussi des bateaux qui viennent du bout du monde, qui passent dans la baie ou restent amarrés la nuit en illuminant la mer, des flammes qui montent dans le ciel de Lavera, des jets de vapeur sur Arcelor ; une poétique industrielle. Photographier ce qui va disparaître ; et ce qui a disparu. Ce qui est, la gare, le port, les canaux, le foyer des marins, ce qui était, les anciens chantiers navals dont il ne reste que des traces symboliques, les anciennes usines, etc. Les 150 ans de Port-de-Bouc donnent l’occasion d’une recherche sur l’archéologie du présent. Présent, passé, limitesUne promenade dans le temps et l’espace est le guide de ce travail. Le passé industriel laisse une forte marque dans la ville, une sorte de retour du refoulé souvent, mais la ville vie, elle avance, se recrée. Comme un organisme vivant jusqu’où existe-t-elle, un ruisseau, un chenal, un tunnel, une route. Foto povera. Hors les calotypes, les techniques employées sont inspirées des discussions avec Yannick Vigouroux sur les procédés amateurs, alternatifs, parallèles et décalés. « On ne prend pas une photographie, on la fait. » Ansel Adams

  • Année•s : 2014-2016
  • Commune•s : Port-de-Bouc
  • Commanditaire•s : Centre d'Arts Plastiques Fernand Léger
  • © Martial Verdier / SAIF

Martial Verdier

« Je suis devenu artiste parce que il me semblait indispensable d’articuler concept et connaissance. J’ai préféré la photographie car elle me permettait de montrer le monde dans sa complexité. C’est une technique légère à mettre en œuvre et encore d’avant garde, malgré son âge. Mais je travaille aussi régulièrement en vidéo. Le calotype et les autres techniques alternatives me permettent de faire circuler mes photographies dans d’autres dimensions temporelles, dans l’image « étrange ». Elles permettent de faire passer des messages difficilement visible sinon. Ma photographie est un art de l’imparfait, elle questionne la forme et la mémoire. Comme l’image ment, qu’elle n’est qu’un faux semblant. Je montre ce qui ne se voit pas, le point de vue, le champ et le hors champ. Comment être le maitre de ses images ? Le temps de préparation et le matériel transforme la prise de vue en un dispositif. Elle met en jeu le corps du photographe autant que son projet. C’est donc une photographie expérimentale qui m’intéresse, non pas être dans un courant, mais en exploration. Chaque éléments étant un outil, la pureté du medium ne m’intéresse pas et je mélange souvent argentique, numérique, calotype, vidéo… Dans cette veine c’est plutôt des photographes comme Alfred Stieglitz ou Man Ray qui m’ont influencé ainsi que les travaux du philosophe Vilèm Flusser et son analyse de ce que cachent les appareils (à tous les sens du terme). » Martial Verdier

Site internet

Martial Verdier | Port-de-Bouc 150 ans – Archéologie d’une poétique de Port-de-Bouc | 2014-2016 | Port-de-Bouc
La gare et Lavera en arrière plan
Martial Verdier | Port-de-Bouc 150 ans – Archéologie d’une poétique de Port-de-Bouc | 2014-2016 | Port-de-Bouc
Centrale des eaux
Martial Verdier | Port-de-Bouc 150 ans – Archéologie d’une poétique de Port-de-Bouc | 2014-2016 | Port-de-Bouc
Quai des agglomères
Martial Verdier | Port-de-Bouc 150 ans – Archéologie d’une poétique de Port-de-Bouc | 2014-2016 | Port-de-Bouc
Quai des agglomères
Martial Verdier | Port-de-Bouc 150 ans – Archéologie d’une poétique de Port-de-Bouc | 2014-2016 | Port-de-Bouc 
Vers la Plage des Combattants
Martial Verdier | Port-de-Bouc 150 ans – Archéologie d’une poétique de Port-de-Bouc | 2014-2016 | Port-de-Bouc 
Depuis la Plage des Combattants
Martial Verdier | Port-de-Bouc 150 ans – Archéologie d’une poétique de Port-de-Bouc | 2014-2016 | Port-de-Bouc 
Bassin du canal et pont routier du canal ou pont en ciment, sur le canal d'Arles à Bouc
Martial Verdier | Port-de-Bouc 150 ans – Archéologie d’une poétique de Port-de-Bouc | 2014-2016 | Port-de-Bouc 
pont ferroviaire sur le canal d'Arles à Bouc
Martial Verdier | Port-de-Bouc 150 ans – Archéologie d’une poétique de Port-de-Bouc | 2014-2016 | Les Aigues douces, Cap d'Aiguades depuis la jetée.
Martial Verdier | Port-de-Bouc 150 ans – Archéologie d’une poétique de Port-de-Bouc | 2014-2016 | Port-de-Bouc 
La Mairie, Cours Landrivon
Martial Verdier | Port-de-Bouc 150 ans – Archéologie d’une poétique de Port-de-Bouc | 2014-2016 | Port-de-Bouc
L'espace des anciens chantiers navals
Martial Verdier | Port-de-Bouc 150 ans – Archéologie d’une poétique de Port-de-Bouc | 2014-2016 | Port-de-Bouc 
Place Karl Marx
Martial Verdier | Port-de-Bouc 150 ans – Archéologie d’une poétique de Port-de-Bouc | 2014-2016 | Port-de-Bouc 
Les batiment de la Gendarmerie Maritime
Martial Verdier | Port-de-Bouc 150 ans – Archéologie d’une poétique de Port-de-Bouc | 2014-2016 | Port-de-Bouc 
Cinéma Le Mélies
Martial Verdier | Port-de-Bouc 150 ans – Archéologie d’une poétique de Port-de-Bouc | 2014-2016 | Port-de-Bouc
Les nouveaux quartiers
Martial Verdier | Port-de-Bouc 150 ans – Archéologie d’une poétique de Port-de-Bouc | 2014-2016 | Port-de-Bouc 
Le Port et la Capitainerie
Martial Verdier | Port-de-Bouc 150 ans – Archéologie d’une poétique de Port-de-Bouc | 2014-2016 | Port-de-Bouc 
La tour de vigie, La capitainerie et Lavera depuis le Cap d'Aiguades
Martial Verdier | Port-de-Bouc 150 ans – Archéologie d’une poétique de Port-de-Bouc | 2014-2016 | Port-de-Bouc 
Anse Aubran
Sténopé trichrome
Martial Verdier | Port-de-Bouc 150 ans – Archéologie d’une poétique de Port-de-Bouc | 2014-2016 | Port-de-Bouc 
Golfe de Fos, la rade depuis le centre d'art.
Martial Verdier | Port-de-Bouc 150 ans – Archéologie d’une poétique de Port-de-Bouc | 2014-2016 | Port-de-Bouc 
Les Aigues douces, Cap d'Aiguades
Martial Verdier | Port-de-Bouc 150 ans – Archéologie d’une poétique de Port-de-Bouc | 2014-2016 | Port-de-Bouc 
Le Pont du Roi la Baumasse,  sur le canal d'Arles à Bouc
Martial Verdier | Port-de-Bouc 150 ans – Archéologie d’une poétique de Port-de-Bouc | 2014-2016 | Port-de-Bouc
Au dessus du ruisseau de St Jean
Martial Verdier | Port-de-Bouc 150 ans – Archéologie d’une poétique de Port-de-Bouc | 2014-2016 | Port-de-Bouc
Le ruisseau de St Jean, frontière avec Martigues
Martial Verdier | Port-de-Bouc 150 ans – Archéologie d’une poétique de Port-de-Bouc | 2014-2016 | Port-de-Bouc 
Embouchure du ruisseau de St Jean dans le chenal de Caronte
Martial Verdier | Port-de-Bouc 150 ans – Archéologie d’une poétique de Port-de-Bouc | 2014-2016 | Port-de-Bouc 
Le long du chenal de Caronte
Martial Verdier | Port-de-Bouc 150 ans – Archéologie d’une poétique de Port-de-Bouc | 2014-2016 | Entrée de Port de bouc depuis Fos, la nuit
Martial Verdier | Port-de-Bouc 150 ans – Archéologie d’une poétique de Port-de-Bouc | 2014-2016 | Azur Chimie
Port-de-Bouc
Martial Verdier | Port-de-Bouc 150 ans – Archéologie d’une poétique de Port-de-Bouc | 2014-2016 | Azur Chimie, le dernier four
Port-de-Bouc
Trichromie
Martial Verdier | Port-de-Bouc 150 ans – Archéologie d’une poétique de Port-de-Bouc | 2014-2016 | Azur Chimie, le dernier four
Port-de-Bouc
Trichromie
Martial Verdier | Port-de-Bouc 150 ans – Archéologie d’une poétique de Port-de-Bouc | 2014-2016 | Azur Chimie, le dernier four
Port-de-Bouc
Martial Verdier | Port-de-Bouc 150 ans – Archéologie d’une poétique de Port-de-Bouc | 2014-2016 | Port-de-Bouc 
Le Chateau Vidal, entrée nord.
Martial Verdier | Port-de-Bouc 150 ans – Archéologie d’une poétique de Port-de-Bouc | 2014-2016 | Port-de-Bouc 
Le Chateau Vidal, les deux soleils
Martial Verdier | Port-de-Bouc 150 ans – Archéologie d’une poétique de Port-de-Bouc | 2014-2016 | Port-de-Bouc 
Le Chateau Vidal
Martial Verdier | Port-de-Bouc 150 ans – Archéologie d’une poétique de Port-de-Bouc | 2014-2016 | Port-de-Bouc 
Le Chateau Vidal.
Trichromie
Martial Verdier | Port-de-Bouc 150 ans – Archéologie d’une poétique de Port-de-Bouc | 2014-2016 | Port-de-Bouc 
Le Chateau Vidal.
Trichromie
Martial Verdier | Port-de-Bouc 150 ans – Archéologie d’une poétique de Port-de-Bouc | 2014-2016 | Port-de-Bouc 
Le Chateau Vidal
Martial Verdier | Port-de-Bouc 150 ans – Archéologie d’une poétique de Port-de-Bouc | 2014-2016 | Port-de-Bouc 
Le Chateau Vidal
Martial Verdier | Port-de-Bouc 150 ans – Archéologie d’une poétique de Port-de-Bouc | 2014-2016 | Port-de-Bouc 
Château Vidal, coté Total, vers le viacuc de Martigues.
Trichromie
Martial Verdier | Port-de-Bouc 150 ans – Archéologie d’une poétique de Port-de-Bouc | 2014-2016 | Port-de-Bouc 
Château Vidal, coté Total, l'usine
Martial Verdier | Port-de-Bouc 150 ans – Archéologie d’une poétique de Port-de-Bouc | 2014-2016 | Port-de-Bouc 
Behind the green door, Chateau Vidal
Martial Verdier | Port-de-Bouc 150 ans – Archéologie d’une poétique de Port-de-Bouc | 2014-2016 | La  Caravelle, la terrasse.
Ponteau

Pierre-Emmanuel Daumas

Le Champ de L’Ogre

à propos

À propos de la série

Le Champ de L’Ogre est un travail personnel. Ce corpus d’image, bien que portant une réflexion sur la ville de Marseille et ses extensions, s’attarde tout particulièrement sur les infrastructures et lieux qui sont en dehors de la ville et qui entretiennent une connivence directe avec la nature. Le regard proposé tente avant tout de comprendre comment les deux univers cohabitent. Ce n’est pas tant la lutte de deux protagonistes que leur rencontre qui est intéressante. Ces nouveaux paysages ainsi créés par leur chevauchement sont riches de sens et portent avant tout à la réflexion plus qu’à une forme de dénonciation. À L’image de Dieu, l’homme créa la ville, ogre insatiable qu’il faut nourrir et dont l’homme aménage le territoire dans l’espoir d’y assouvir l’appétit du monstre. Ne pouvant lui créer son propre monde, l’homme lui abandonne son propre jardin. Cette recherche photographique, s’attelle à recenser les infrastructures qui viennent alimenter Marseille. Les gazoduc, les lignes à hautes tensions, ainsi que les barrages apportent l’énergie. Les routes, les chemins de fer et voies de communication apportent les travailleurs ainsi que les matières premières. Ces réseaux permettent à la ville de communiquer au delà de ses frontières et de son territoire. Ils s’étalent, s’immiscent tel des tentacules. Les bassins de rétentions d’eau et les canaux d’irrigations épanchent sa soif. Les carrières dévorent la terre pour assouvir l’expansion de la ville et fournissent les matériaux nécessaires à sa construction. Mais comme tout être, l’ogre digère ce qu’il engloutit et développe donc des stratégies afin de terminer le processus de digestion. En ce sens les déchèteries, les décharges sauvages, comme les stations d’épuration remplissent leur rôle. Grâce à GoogleMap je scrute les alentours de la ville de Marseille. Cette méthode me permet de déceler les endroits potentiellement intéressant à photographier, leur orientation, les points de vue susceptibles de révéler au mieux le sujet et la manière d’y accéder. Une fois sur place il n’est pas rare de trouver d’autres infrastructures, d’autre lieux à photographier.

  • Année•s : 2020
  • Commune•s : Aix-en-Provence, Marseille, Métropole Aix-Marseille-Provence
  • Commanditaire•s : Travail personnel
  • © Pierre-Alexandre Daumas

Pierre-Emmanuel Daumas

Né en 1982, Pierre-Emmanuel Daumas grandi à Nice et est diplômé de l’Ecole Supérieure d’Art de Saint-Luc à Liège en 2004. Attaché à la photographie plasticienne, très vite dans son travail on retrouve une approche qui mélange documentaire et fiction dont les « supports / sujets » vacillent entre portrait et paysage. Il est co-fondateur de l’espace photographique « Fermé le lundi » basé à Marseille. Il intervient depuis 2007 dans les milieux scolaires et sociaux afin d’ouvrir la photographie à un public plus large. Depuis 2019, il anime des ateliers photographiques à la Fontaine Obscure à Aix-en-Provence.

Site internet

Pierre-Emmanuel Daumas | Le Champ de L’Ogre | 2020
Pierre-Emmanuel Daumas | Le Champ de L’Ogre | 2020
Pierre-Emmanuel Daumas | Le Champ de L’Ogre | 2020
Pierre-Emmanuel Daumas | Le Champ de L’Ogre | 2020
Pierre-Emmanuel Daumas | Le Champ de L’Ogre | 2020
Pierre-Emmanuel Daumas | Le Champ de L’Ogre | 2020
Pierre-Emmanuel Daumas | Le Champ de L’Ogre | 2020
Pierre-Emmanuel Daumas | Le Champ de L’Ogre | 2020
Pierre-Emmanuel Daumas | Le Champ de L’Ogre | 2020
Pierre-Emmanuel Daumas | Le Champ de L’Ogre | 2020
Pierre-Emmanuel Daumas | Le Champ de L’Ogre | 2020
Pierre-Emmanuel Daumas | Le Champ de L’Ogre | 2020
Pierre-Emmanuel Daumas | Le Champ de L’Ogre | 2020
Pierre-Emmanuel Daumas | Le Champ de L’Ogre | 2020
Pierre-Emmanuel Daumas | Le Champ de L’Ogre | 2020
Pierre-Emmanuel Daumas | Le Champ de L’Ogre | 2020
Pierre-Emmanuel Daumas | Le Champ de L’Ogre | 2020
Pierre-Emmanuel Daumas | Le Champ de L’Ogre | 2020
Pierre-Emmanuel Daumas | Le Champ de L’Ogre | 2020
Pierre-Emmanuel Daumas | Le Champ de L’Ogre | 2020
Pierre-Emmanuel Daumas | Le Champ de L’Ogre | 2020
Pierre-Emmanuel Daumas | Le Champ de L’Ogre | 2020
Pierre-Emmanuel Daumas | Le Champ de L’Ogre | 2020
Pierre-Emmanuel Daumas | Le Champ de L’Ogre | 2020
Pierre-Emmanuel Daumas | Le Champ de L’Ogre | 2020
Pierre-Emmanuel Daumas | Le Champ de L’Ogre | 2020
Pierre-Emmanuel Daumas | Le Champ de L’Ogre | 2020
Pierre-Emmanuel Daumas | Le Champ de L’Ogre | 2020
Pierre-Emmanuel Daumas | Le Champ de L’Ogre | 2020
Pierre-Emmanuel Daumas | Le Champ de L’Ogre | 2020
Pierre-Emmanuel Daumas | Le Champ de L’Ogre | 2020
Pierre-Emmanuel Daumas | Le Champ de L’Ogre | 2020
Pierre-Emmanuel Daumas | Le Champ de L’Ogre | 2020
Pierre-Emmanuel Daumas | Le Champ de L’Ogre | 2020
Pierre-Emmanuel Daumas | Le Champ de L’Ogre | 2020
Pierre-Emmanuel Daumas | Le Champ de L’Ogre | 2020
Pierre-Emmanuel Daumas | Le Champ de L’Ogre | 2020
Pierre-Emmanuel Daumas | Le Champ de L’Ogre | 2020
Pierre-Emmanuel Daumas | Le Champ de L’Ogre | 2020

Sylvain Duffard

Observatoire photographique des paysages des Alpilles

à propos

À propos de la série

« En 2010, le Parc Naturel Régional des Alpilles me confie la conduite de la mission photographique de l’Observatoire des paysages. Dans ce cadre, mon intention a été de saisir quelque chose de l’histoire des lieux sur lesquels je me suis arrêté tout en m’attachant simultanément aux signes révélant les permanences observables comme les transformations paysagères à l’œuvre. Passer par la production de prises de vue – acte par essence furtif – pour interroger le temps long du paysage, voilà pour ainsi dire résumée l’ambition qui est celle du photographe qui intervient dans le cadre d’un tel Observatoire. Après avoir réalisé la campagne photographique initiale au printemps 2011, j’ai re-photographié une dizaine de points de vue durant l’hiver 2012 avant d’assurer successivement la reconduction photographique complète des cinquante points de vue de l’Observatoire en 2013 puis 2017. » Sylvain Duffard

  • Année•s : 2011
  • Commune•s : Parc Naturel Régional des Alpilles
  • Commanditaire•s : Syndicat Mixte du Parc Naturel Régional des Alpilles
  • © Sylvain Duffard / Syndicat Mixte du Parc Naturel Régional des Alpilles

Sylvain Duffard

Né en 1975, Sylvain Duffard est photographe indépendant. Il vit et travaille à Vitry-sur-Seine (Val-de-Marne). Diplômé de l’Institut de Géographie Alpine (IGA), Université Joseph Fournier de Grenoble en 1999, c’est en autodidacte que Sylvain Duffard développe sa pratique photographique. Se confrontant à la commande dès 2006, il développe un travail portant sur le paysage quotidien, démarche rapidement sous-tendue par l’émergence de questionnements relatifs à ses modes de fabrication. Il fait ensuite l’expérience de la commande publique dans le cadre de missions photographiques consacrées à l’observation du paysage ; commandes inscrites dans le sillage de missions photographiques historiques telle que celle que la DATAR engagea au début des années 1980. Ces expériences constituent pour lui un espace d’apprentissage privilégié et le lieu d’une expérimentation riche et personnelle du paysage. De 2008 à 2010, il répond à une commande de l’Office National des Forêts ; commande qui donnera naissance à sa série « La forêt habitée ». Il réalisera ensuite successivement les séries chronophotographiques de trois Observatoires photographiques des paysages, à l’échelle du Parc Naturel Régional des Alpilles, puis du département de Haute-Savoie et enfin de l’Archipel Guadeloupe. De 2017 à 2018, l’Atelier des Places du Grand Paris lui confie une commande de paysage relative aux sites jouxtant certaines des futures gares du Grand Paris Express.

Site internet

Sylvain Duffard | Observatoire photographique des paysages des Alpilles | 2011 | sans titre, PNR des Alpilles
Sylvain Duffard | Observatoire photographique des paysages des Alpilles | 2011 | sans titre, PNR des Alpilles
Sylvain Duffard | Observatoire photographique des paysages des Alpilles | 2011 | sans titre, PNR des Alpilles
Sylvain Duffard | Observatoire photographique des paysages des Alpilles | 2011 | sans titre, PNR des Alpilles
Sylvain Duffard | Observatoire photographique des paysages des Alpilles | 2011 | sans titre, PNR des Alpilles
Sylvain Duffard | Observatoire photographique des paysages des Alpilles | 2011 | sans titre, PNR des Alpilles
Sylvain Duffard | Observatoire photographique des paysages des Alpilles | 2011 | sans titre, PNR des Alpilles
Sylvain Duffard | Observatoire photographique des paysages des Alpilles | 2011 | sans titre, PNR des Alpilles
Sylvain Duffard | Observatoire photographique des paysages des Alpilles | 2011 | sans titre, PNR des Alpilles
Sylvain Duffard | Observatoire photographique des paysages des Alpilles | 2011 | sans titre, PNR des Alpilles
Sylvain Duffard | Observatoire photographique des paysages des Alpilles | 2011 | sans titre, PNR des Alpilles
Sylvain Duffard | Observatoire photographique des paysages des Alpilles | 2011 | sans titre, PNR des Alpilles
Sylvain Duffard | Observatoire photographique des paysages des Alpilles | 2011 | sans titre, PNR des Alpilles
Sylvain Duffard | Observatoire photographique des paysages des Alpilles | 2011 | sans titre, PNR des Alpilles
Sylvain Duffard | Observatoire photographique des paysages des Alpilles | 2011 | sans titre, PNR des Alpilles
Sylvain Duffard | Observatoire photographique des paysages des Alpilles | 2011 | sans titre, PNR des Alpilles
Sylvain Duffard | Observatoire photographique des paysages des Alpilles | 2011 | sans titre, PNR des Alpilles
Sylvain Duffard | Observatoire photographique des paysages des Alpilles | 2011 | sans titre, PNR des Alpilles
Sylvain Duffard | Observatoire photographique des paysages des Alpilles | 2011 | sans titre, PNR des Alpilles
Sylvain Duffard | Observatoire photographique des paysages des Alpilles | 2011 | sans titre, PNR des Alpilles
Sylvain Duffard | Observatoire photographique des paysages des Alpilles | 2011 | sans titre, PNR des Alpilles
Sylvain Duffard | Observatoire photographique des paysages des Alpilles | 2011 | sans titre, PNR des Alpilles
Sylvain Duffard | Observatoire photographique des paysages des Alpilles | 2011 | sans titre, PNR des Alpilles
Sylvain Duffard | Observatoire photographique des paysages des Alpilles | 2011 | sans titre, PNR des Alpilles
Sylvain Duffard | Observatoire photographique des paysages des Alpilles | 2011 | sans titre, PNR des Alpilles
Sylvain Duffard | Observatoire photographique des paysages des Alpilles | 2011 | sans titre, PNR des Alpilles
Sylvain Duffard | Observatoire photographique des paysages des Alpilles | 2011 | sans titre, PNR des Alpilles
Sylvain Duffard | Observatoire photographique des paysages des Alpilles | 2011 | sans titre, PNR des Alpilles
Sylvain Duffard | Observatoire photographique des paysages des Alpilles | 2011 | sans titre, PNR des Alpilles
Sylvain Duffard | Observatoire photographique des paysages des Alpilles | 2011 | sans titre, PNR des Alpilles
Sylvain Duffard | Observatoire photographique des paysages des Alpilles | 2011 | sans titre, PNR des Alpilles
Sylvain Duffard | Observatoire photographique des paysages des Alpilles | 2011 | sans titre, PNR des Alpilles
Sylvain Duffard | Observatoire photographique des paysages des Alpilles | 2011 | sans titre, PNR des Alpilles
Sylvain Duffard | Observatoire photographique des paysages des Alpilles | 2011 | sans titre, PNR des Alpilles
Sylvain Duffard | Observatoire photographique des paysages des Alpilles | 2011 | sans titre, PNR des Alpilles

Brigitte Bauer

Le territoire du bord

à propos

À propos de la série

Résidence au Centre d’Arts Plastiques Fernand Léger, Port-de-Bouc, avril 2016, à l’occasion des 150 ans de la ville. Exposition à l’ancienne Halle à Marée, du 9 juillet au 9 septembre 2016. La ville m’est d’abord apparue par ses coupures et séparations : autoroute, canal, chemin de fer. Et puis une continuité s’est déployée. Ici, la mer semble border la ville comme on dit d’un lit qu’il est bordé. Traverser le centre et inévitablement retrouver l’eau au bout du chemin : le canal, la mer, le chenal. Lors de ces journées de printemps, le temps de la résidence, la présence humaine se faisait encore très discrète. Sur les plages, davantage de silhouettes traversantes que de corps allongés, sur les chemins du bord, seulement les allers et retours à heure fixe des promeneurs de chiens. Même sur le grand terrain de jeu, les rares enfants semblaient en retrait, comme en attente d’un signal de départ qui ne venait pas. C’est alors l’architecture qui s’est imposée au premier plan : la copie d’un célèbre pont, des blocs d’immeubles tout en blanc comme pour signaler la présence de la ville aux pétroliers ancrés au large, une cabane prise dans ses filets, et ailleurs, dans le chenal, ces architectures industrielles un peu ou beaucoup sur le déclin, reliées entre elles par un chapelet de pêcheurs alignés au bord de l’eau.

  • Année•s : 2016
  • Commune•s : Port-de-Bouc
  • Commanditaire•s : Centre d'Arts Plastiques Fernand Léger
  • © Brigitte Bauer / Adagp, Paris, 2020

Brigitte Bauer

Née en Allemagne (Bavière), Brigitte Bauer vit et travaille à Arles. Après le développement d’une culture du paysage dans ses premières séries de photographies telles que Montagne Sainte-Victoire ou Ronds-Points, ses recherches s’orientent aujourd’hui davantage vers les territoires du quotidien, que ce soit dans l’espace urbain, rural ou familial ou encore à la lisière de son monde professionnel avec Vos Devenirs, un ensemble de portraits de ses anciens étudiants. Parmi ses principales publications, on trouve « Haus Hof Land » (éditions Analogues, 2017), « Aller aux Jardins » (Trans Photographic Press, 2012), « Fragments d’Intimité » (Images en Manœuvres, 2007), « Fugue » (Estuaire 2005), « D’Allemagne » (Images en Manœuvres 2003), « Montagne Sainte-Victoire » (Images en Manœuvres, 1999) et, plus récemment, les auto-éditions « Seoul Flowers and Trees, tribute to Lee Friedlander », 2018 et « akaBB – tribute to Roni Horn », 2019. Ses photographies ont fait l’objet de nombreuses expositions en France et à l’international et sont présentes dans des collections publiques et privées telles que le Fonds National d’Art Contemporain, la Bibliothèque Nationale de France, la Deutsche Bank, l’Union des Banques Suisses, le musée Carnavalet, le Centre de Photographie de l’Université de Salamanca…. Diplômée de l’École Nationale Supérieure de la Photographie d’Arles en 1990 et de l’Université Aix-Marseille en 1995, Brigitte Bauer enseigne la photographie à l’École Supérieure des Beaux-Arts de Nîmes.

Site internet

Brigitte Bauer | Le territoire du bord | 2016 | sans titre (7026-28), série Le Territoire du Bord, 2016
Brigitte Bauer | Le territoire du bord | 2016 | sans titre (6843-44), série Le Territoire du Bord, 2016
Brigitte Bauer | Le territoire du bord | 2016 | sans titre (7149-52), série Le Territoire du Bord, 2016
Brigitte Bauer | Le territoire du bord | 2016 | sans titre (6814-15), série Le Territoire du Bord, 2016
Brigitte Bauer | Le territoire du bord | 2016 | sans titre (6954-56), série Le Territoire du Bord, 2016
Brigitte Bauer | Le territoire du bord | 2016 | sans titre (6954-56), série Le Territoire du Bord, 2016
Brigitte Bauer | Le territoire du bord | 2016 | sans titre (6771-73), série Le Territoire du Bord, 2016
Brigitte Bauer | Le territoire du bord | 2016 | sans titre (6514), série Le Territoire du Bord, 2016
Brigitte Bauer | Le territoire du bord | 2016 | sans titre (7090-914), série Le Territoire du Bord, 2016
Brigitte Bauer | Le territoire du bord | 2016 | sans titre (7459), série Le Territoire du Bord, 2016
Brigitte Bauer | Le territoire du bord | 2016 | sans titre (7316), série Le Territoire du Bord, 2016
Brigitte Bauer | Le territoire du bord | 2016 | sans titre (7403-05), série Le Territoire du Bord, 2016
Brigitte Bauer | Le territoire du bord | 2016 | sans titre (7261-62), série Le Territoire du Bord, 2016
Brigitte Bauer | Le territoire du bord | 2016 | sans titre (7143-45), série Le Territoire du Bord, 2016
Brigitte Bauer | Le territoire du bord | 2016 | sans titre (7068-70), série Le Territoire du Bord, 2016
Brigitte Bauer | Le territoire du bord | 2016 | sans titre (6535-37), série Le Territoire du Bord, 2016
Brigitte Bauer | Le territoire du bord | 2016 | sans titre (6549-514), série Le Territoire du Bord, 2016
Brigitte Bauer | Le territoire du bord | 2016 | sans titre (6559-60), série Le Territoire du Bord, 2016
Brigitte Bauer | Le territoire du bord | 2016 | sans titre (6553-55), série Le Territoire du Bord, 2016
Brigitte Bauer | Le territoire du bord | 2016 | sans titre (7110-12), série Le Territoire du Bord, 2016

Sylvain Maestraggi

Autour d’Aix-en-Provence

à propos

À propos de la série

« Cette série est une exploration des territoires et des paysages des environs d’Aix-en-Provence. Elle est guidée par la volonté de revoir les lieux où j’ai passé mon enfance et dont je m’étais éloigné. Ayant grandi dans les lotissements de la périphérie d’Aix-en-Provence, j’ai évolué parmi des paysages de campagne (champs de blé, maïs, vignes du plateau de Puyricard) et certains sites naturels (le massif de la Sainte-Victoire) tout en menant une vie urbaine, rythmée par les déplacements en bus, en voiture et à vélo. Si les souvenirs d’enfance ont servi d’amorce à cette série, il ne s’agit pas d’une simple « autobiographie photographique », mais plutôt de la relecture d’un paysage connu, ou que je crois connaître, une sorte de re-connaissance qui intègre des éléments dont je n’avais pas conscience autrefois, qu’ils fussent inaccessibles, occultés ou diffus. Le paysage d’Aix-en-Provence est dominé par l’horizon de la montagne Sainte-Victoire, peinte par Paul Cézanne. Ce paysage a d’emblée une dimension pittoresque, soutenue par les signes distinctifs de la campagne provençale (paysages agraires, pins, cyprès, collines). Lors de mes explorations, j’ai cherché à intégrer à ce décor certains aspects concrets de son occupation ainsi que les mutations qu’il subit malgré son allure immémoriale. Il s’agit de questionner l’unité et l’identité de ce territoire que semble garantir l’horizon de la Sainte-Victoire. Cette série est en cours, la sélection présentée a été faite pour l’Inventaire. » Sylvain Maestraggi

  • Année•s : 2012-2020
  • Commune•s : Aix-en-Provence
  • Commanditaire•s : Travail personnel
  • © Sylvain Maestraggi

Sylvain Maestraggi

Philosophe de formation, Sylvain Maestraggi pratique la photographie depuis la fin des années 1990. Cette pratique s’est progressivement orientée vers une expérience du paysage traversée par des références historiques, biographiques et littéraires. Au début des années 2000, il collabore avec le photographe Laurent Malone et la conservatrice du patrimoine Christine Breton à l’organisation de marches publiques dans les quartiers Nord de Marseille. De ces explorations naîtra son premier livre de photographies : « Marseille, fragments d’une ville » (2013) ainsi que le film « Histoire nées de la solitude » (2009). En 2014, il publie un deuxième livre de photographies construit autour de la figure de Lenz, personnage errant de Georg Büchner : « Waldersbach ». Jean-Christophe Bailly signe la postface de ce livre, qui sera présenté au Fotobook Festival de Kassel. En 2013, il renoue avec l’exploration urbaine en participant au projet Caravan sur le GR2013 (Bureau des Guides, Radio Grenouille), puis il collabore régulièrement avec le Voyage métropolitain en Île-de-France. En 2017-2018, il participe aux repérages du Sentier métropolitain du Grand Paris. Ces dernières années, il s’est intéressé aux paysages d’Aix-en-Provence et du nord de l’étang de Berre, où il a passé son enfance, ainsi qu’aux villes d’Athènes et Thessalonique. Il est également l’auteur, avec Christine Breton, d’un essai sur les voyages de Walter Benjamin à Marseille.

Site internet

Sylvain Maestraggi | Autour d’Aix-en-Provence | 2012-2020 | La Sainte-Victoire vue depuis Bibémus, hiver 2012
Sylvain Maestraggi | Autour d’Aix-en-Provence | 2012-2020 | Chemin du Pont-Rout, été 2012
Sylvain Maestraggi | Autour d’Aix-en-Provence | 2012-2020 | Chemin du Pont-Rout, été 2012
Sylvain Maestraggi | Autour d’Aix-en-Provence | 2012-2020 | Chemin de Fontfiguière, été 2012
Sylvain Maestraggi | Autour d’Aix-en-Provence | 2012-2020 | Chemin du Pont-Rout, été 2012
Sylvain Maestraggi | Autour d’Aix-en-Provence | 2012-2020 | Chemin de la Doudonne, été 2012
Sylvain Maestraggi | Autour d’Aix-en-Provence | 2012-2020 | Zac du Jas de Bouffan, été 2013
Sylvain Maestraggi | Autour d’Aix-en-Provence | 2012-2020 | Fondation Vasarely, printemps 2016
Sylvain Maestraggi | Autour d’Aix-en-Provence | 2012-2020 | Lauriers-roses, été 2015
Sylvain Maestraggi | Autour d’Aix-en-Provence | 2012-2020 | Avenue de la Brédasque, été 2015
Sylvain Maestraggi | Autour d’Aix-en-Provence | 2012-2020 | Chemin de la Pierre-de-Feu, été 2016
Sylvain Maestraggi | Autour d’Aix-en-Provence | 2012-2020 | Chemin de Fontfiguière, été 2016
Sylvain Maestraggi | Autour d’Aix-en-Provence | 2012-2020 | La vallée de l’Arc, été 2016
Sylvain Maestraggi | Autour d’Aix-en-Provence | 2012-2020 | Colline de la Constance, hiver 2016
Sylvain Maestraggi | Autour d’Aix-en-Provence | 2012-2020 | Maison de ferrailleurs, été 2016
Sylvain Maestraggi | Autour d’Aix-en-Provence | 2012-2020 | Chemin de Banon, printemps 2018
Sylvain Maestraggi | Autour d’Aix-en-Provence | 2012-2020 | Portail Cézanne, avenue Paul-Cézanne, printemps 2018
Sylvain Maestraggi | Autour d’Aix-en-Provence | 2012-2020 | Chemin de Saint-Donat, printemps 2018
Sylvain Maestraggi | Autour d’Aix-en-Provence | 2012-2020 | Vue depuis l’oppidum d’Entremont, printemps 2019
Sylvain Maestraggi | Autour d’Aix-en-Provence | 2012-2020 | Chemin de la Rapine, vers Célony, été 2019
Sylvain Maestraggi | Autour d’Aix-en-Provence | 2012-2020 | Chemin de la Rapine, été 2019
Sylvain Maestraggi | Autour d’Aix-en-Provence | 2012-2020 | Ancienne route des Alpes, été 2019
Sylvain Maestraggi | Autour d’Aix-en-Provence | 2012-2020 | Les Pinchinats, été 2019
Sylvain Maestraggi | Autour d’Aix-en-Provence | 2012-2020 | Chemin de Verte-Campagne, Puyricard, été 2019
Sylvain Maestraggi | Autour d’Aix-en-Provence | 2012-2020 | Chemin de Verte-Campagne, Puyricard, été 2019
Sylvain Maestraggi | Autour d’Aix-en-Provence | 2012-2020 | Allée du château de la Rostolanne, Puyricard, été 2019
Sylvain Maestraggi | Autour d’Aix-en-Provence | 2012-2020 | Chemin Mouret, hiver 2020
Sylvain Maestraggi | Autour d’Aix-en-Provence | 2012-2020 | Chemin Mouret, hiver 2020
Sylvain Maestraggi | Autour d’Aix-en-Provence | 2012-2020 | Route de Berre, hiver 2020
Sylvain Maestraggi | Autour d’Aix-en-Provence | 2012-2020 | Route de Berre, hiver 2020
Sylvain Maestraggi | Autour d’Aix-en-Provence | 2012-2020 | Colline de la Constance, hiver 2020

Karine Maussière

Littoralités, Marseille

à propos

À propos de la série

« Tramé dans la lumière, le littoral méditerranéen a une relation particulière avec le ciel. Se perdre sur son bord, c’est être disponible aux abondances visuelles et sonores qui s’offrent et découvrir de nouveaux contours de son territoire mouvant. Les photographies ont une dominante et répondent à une approche sensible par le pas de l’errance. Mon geste est un instant vécu sur le chemin. Il s’agit de voir ce qui fait sens au bord, d’écrire l’image qui est en train de se faire. » Karine Maussière

  • Année•s : 2012
  • Commune•s : Marseille, Martigues
  • Commanditaire•s : Travail personnel
  • © Karine Maussière / SAIF

Karine Maussière

« Je vis sous le soleil, exactement, au milieu d’un jardin, dans le sud de la France. Née en 1971 d’un père passionné de haute montagne, je me familiarise très tôt à la marche. De cette enfance baladée, il me reste des paysages arpentés, écoutés, contemplés, humés, aimés. Traces durables qui me font aujourd’hui encore m’émerveiller face à la beauté du monde. C’est dans cet élan que je positionne mon esprit dans un mouvement d’ouverture. Les paysages me procurent un sentiment d’être au monde en favorisant une appartenance commune à la terre. Diplômée des Beaux Arts, j’utilise la photographie dans ma relation au monde tout en interrogeant ma place dans la pensée écologique à l’ère de l’anthropocène. « Ensemble, nous décidons que la Terre est un seul et petit jardin. » Cette proposition de Gilles Clément, initiateur du jardin planétaire, bouleverse la réflexion sur l’homme et son environnement. La Terre est, comme le jardin, un espace clos, fini et arpentable que l’Homme doit ménager. A partir de ces idées, je choisis de mettre le paysage au coeur de mes préoccupations et décide de développer des axes de recherches sur les paysages. Paysages à la nature changeante mais aux qualités esthétiques indéniables, le paysage devient sujet d’étude et de représentation. La quête de son appropriation habite ma recherche artistique. Cette appropriation se fait par l’image et par le mouvement du corps. Depuis, la notion du mouvement est comme un leitmotiv. » Karine Maussière

Site internet

Karine Maussière | Littoralités, Marseille | 2012
Karine Maussière | Littoralités, Marseille | 2012
Karine Maussière | Littoralités, Marseille | 2012
Karine Maussière | Littoralités, Marseille | 2012
Karine Maussière | Littoralités, Marseille | 2012
Karine Maussière | Littoralités, Marseille | 2012
Karine Maussière | Littoralités, Marseille | 2012
Karine Maussière | Littoralités, Marseille | 2012
Karine Maussière | Littoralités, Marseille | 2012
Karine Maussière | Littoralités, Marseille | 2012
Karine Maussière | Littoralités, Marseille | 2012
Karine Maussière | Littoralités, Marseille | 2012
Karine Maussière | Littoralités, Marseille | 2012
Karine Maussière | Littoralités, Marseille | 2012
Karine Maussière | Littoralités, Marseille | 2012
Karine Maussière | Littoralités, Marseille | 2012
Karine Maussière | Littoralités, Marseille | 2012
Karine Maussière | Littoralités, Marseille | 2012
Karine Maussière | Littoralités, Marseille | 2012
Karine Maussière | Littoralités, Marseille | 2012
Karine Maussière | Littoralités, Marseille | 2012
Karine Maussière | Littoralités, Marseille | 2012
Karine Maussière | Littoralités, Marseille | 2012
Karine Maussière | Littoralités, Marseille | 2012
Karine Maussière | Littoralités, Marseille | 2012
Karine Maussière | Littoralités, Marseille | 2012
Karine Maussière | Littoralités, Marseille | 2012
Karine Maussière | Littoralités, Marseille | 2012
Karine Maussière | Littoralités, Marseille | 2012
Karine Maussière | Littoralités, Marseille | 2012

Vincent Beaume

Chemins[perdus?]

à propos

À propos de la série

Poursuivant une démarche sur la géographie sensible des territoires que je mène depuis plus de dix ans dans la série Chemin[s], j’ai choisi de travailler sur le patrimoine commun, fragile et éphémère.

J’ai porté mon regard sur les chemins qui disparaissent dans la ville et dans les alentours de Saint-Cannat. Mes photographies sont une invitation à reprendre les sentiers ruraux, les pistes pastorales, les chemins de transhumance, les via antiques, romaines ou royales qui traversent notre territoire. Ces chemins, autrefois vivants, tombent aujourd’hui dans l’oubli.

Jonchés par les propriétés privées, barricadés par les rubalises, fils électriques et autres barrières, ces chemins sont souvent méconnus par les promeneurs, habitants et acteurs publics. Transformés en terres agricoles ou confisqués par des particuliers, ces chemins deviennent des terres privées inaccessibles. Cette problématique n’est pas propre à Saint-Cannat et se pose sur l’ensemble du territoire national.

Des chemins qui s’effacent. 
Disparaissent dans la broussaille. 
Effacent le bruit des pas.

Restera t-il une trace ? 
Restera t-il des traits noirs sur les cartes ? Serons-nous capables de les revoir ? 

Ces chemins appellent pourtant à une poésie des pas et à la contemplation. Chênes centenaires, bords de rivière, fermes en ruine… Lieux d’une porosité sensible, ils pourraient devenir des territoires d’apprentissage commun sur notre monde.

Voir à nouveau les arbres qu’on ne regarde plus. Les roches qui ne semblent être que de simples cailloux alors qu’elles sont ancrées dans la lente géologie du monde et racontent nos histoires.
Percevoir le paysage de notre quotidien pour en prendre soin et le cultiver.
Voir et regagner ces chemins.

  • Année•s : 2020
  • Commune•s : Saint-Cannat
  • Commanditaire•s : Centre photographique de Marseille, Conseil Général des Bouches-du-Rhône, Patrimoine Commun
  • © Vincent Beaume / SAIF

Vincent Beaume

Vincent Beaume, auteur photographe, né en 1980, vit et travaille à Marseille. Formé par Léon Claude Vénézia, son parcours débute au moment du passage de l’argentique au numérique. Alors photographe de presse, la « chasse à l’image » lui renvoie à la morbidité du rapport de notre société à celle-ci. Après la coupure d’une longue marche dont il est coutumier, le retour de Vincent transforme profondément sa relation à la photographie.

Son refus de « la prise de vue » à l’affût, le mène vers l’image-projet, une conception de la relation à l’autre et à un monde sensible partageable.

Ses créations « L’Insomnante », « Chemin[s] », « Le Groupe des 15 » ont été exposées dans de nombreuses scènes nationales (à Gap, Besançon, Marseille, Arras, Foix, Metz…) et des galeries (Zemma, Aux Docks d’Arles, Maison de la Photographie Vivian Maier…). Ces dernières années, il a bénéficié de résidences de création (Institut français du Maroc, Scènes nationales, Résidence territoire (DRAC), Centre Photographique Marseille, etc.) et de commandes institutionnelles (Politique de la Ville, Archives Départementales).

En 2023, il a obtenu la bourse Soutien à la photographie documentaire contemporaine du CNAP pour son projet « Chemin[Le Drac] ».

Son attrait aux mélanges des pratiques et écritures artistiques l’ont amené à collaborer avec plusieurs artistes, (Loïc Guénin, Camille Boitel, Claire Ruffin, Robin Decourcy, …) soucieux des passerelles qui existent entre la photographie et les autres formes sensibles.

Site internet

Vincent Beaume | Chemins[perdus?] | 2020 | Saint-Cannat | Latitude - 43.628789, longitude -5.28535
Vincent Beaume | Chemins[perdus?] | 2020 | Saint-Cannat | Latitude - 43.628758, longitude - 5.286295
Vincent Beaume | Chemins[perdus?] | 2020 | Saint-Cannat | Latitude - 43.635741, longitude - 5.281666
Vincent Beaume | Chemins[perdus?] | 2020 | Saint-Cannat | Latitude - 43.615173, longitude - 5.333688
Vincent Beaume | Chemins[perdus?] | 2020 | Saint-Cannat | Latitude - 43.604793, longitude - 5.349727
Vincent Beaume | Chemins[perdus?] | 2020 | Saint-Cannat | Latitude - 43608784, longitude - 5.336691
Vincent Beaume | Chemins[perdus?] | 2020 | Saint-Cannat | Latitude - 43.631108, longitude - 5.314948
Vincent Beaume | Chemins[perdus?] | 2020 | Saint-Cannat | Latitude - 43.634478, longitude - 5.314712
Vincent Beaume | Chemins[perdus?] | 2020 | Saint-Cannat | Latitude - 43.634478, longitude - 5.314712
Vincent Beaume | Chemins[perdus?] | 2020 | Saint-Cannat | Latitude - 43.633824, longitude - 5.311586
Vincent Beaume | Chemins[perdus?] | 2020 | Saint-Cannat | Latitude - 43.634437, longitude - 5.314484
Vincent Beaume | Chemins[perdus?] | 2020 | Saint-Cannat | Latitude - 43.596419, longitude - 5.321931
Vincent Beaume | Chemins[perdus?] | 2020 | Saint-Cannat | Latitude - 43.6000447, longitude - 5.350705
Vincent Beaume | Chemins[perdus?] | 2020 | Saint-Cannat | Latitude - 43.6000447, longitude - 5.350705
Vincent Beaume | Chemins[perdus?] | 2020 | Saint-Cannat | Latitude - 43.621912, longitude - 5.284765
Vincent Beaume | Chemins[perdus?] | 2020 | Saint-Cannat | Latitude - 43.622084, longitude - 5.284744
Vincent Beaume | Chemins[perdus?] | 2020 | Saint-Cannat | Latitude - 43.636658, longitude - 5.279534
Vincent Beaume | Chemins[perdus?] | 2020 | Saint-Cannat | Latitude - 43.62844, longitude - 5.33228
Vincent Beaume | Chemins[perdus?] | 2020 | Saint-Cannat | Latitude - 43.628803, longitude - 5.33404
Vincent Beaume | Chemins[perdus?] | 2020 | Saint-Cannat | Latitude - 43.621906, longitude - 5.286636
Vincent Beaume | Chemins[perdus?] | 2020 | Saint-Cannat | Latitude - 43.59699, longitude - 5.29432
Vincent Beaume | Chemins[perdus?] | 2020 | Saint-Cannat | Latitude - 43.59699, longitude - 5.29432
Vincent Beaume | Chemins[perdus?] | 2020 | Saint-Cannat | Latitude - 43.595448, longitude - 5.294233
Vincent Beaume | Chemins[perdus?] | 2020 | Saint-Cannat | Latitude - 43.634082, longitude - 5.313852
Vincent Beaume | Chemins[perdus?] | 2020 | Saint-Cannat | Latitude - 43.60329, longitude - 5.282272
Vincent Beaume | Chemins[perdus?] | 2020 | Saint-Cannat | Latitude - 43.595999, longitude - 5.329615
Vincent Beaume | Chemins[perdus?] | 2020 | Saint-Cannat | Latitude - 43.600222, longitude - 5.298007

Arnaud Teicher

Wildfire

à propos

À propos de la série

Le 28 août 1989 la montagne Sainte-Victoire, chère à Paul Cézanne, s’embrasait. Le feu qui dura 3 jours et 3 nuits dévasta plus de 5 000 hectares et est devenu un des plus gros désastres écologiques dans le sud de la France depuis le siècle dernier. Dès le lendemain, suite aux premières diffusions d’images montrant un massif calciné et méconnaissable, une véritable prise de conscience des pouvoirs publics et des collectivités va être à l’origine de la mise en place d’une profonde organisation pour prévenir, entretenir, équiper et aménager les massifs forestiers du département.

Avec 148820 hectares de forêt, 29 % du département des Bouches-du-Rhône est couvert par des espaces forestiers. À la forêt sʼajoute une forte présence de landes ligneuses occupant 15 % du département. Plus de 40 % de ce territoire est donc fortement exposé aux risques dʼincendie. Par ailleurs, lʼannée 2016, avec 355 départs de feu et 4 974 hectares brûlés, dresse le bilan le plus élevé de cette dernière décennie. Le feu est un élément naturel et fondamental dans le fonctionnement de nombreux écosystèmes forestiers ; pourtant, cet événement reste imprévisible et difficilement contrôlable. Il faut souvent plusieurs jours pour parvenir à maîtriser sa progression. Des recherches de l’Inra montrent que chaque espèce a développé sa propre stratégie pour résister aux flammes et renaître de ses cendres.

Alors que je découvrais avec stupeur et curiosité ces territoires incendiés, l’idée d’un projet photographique s’imposa. L’émerveillement initial me questionnait. Je suis retourné souvent sur ces lieux pour observer et essayer de comprendre pourquoi je restais sous le charme malgré la désolation qui régnait partout. Après chaque incendie, la nature nous offre des paysages violents qui nous bousculent. Cependant, comme un signe d’espoir, la végétation reprend progressivement son chemin malgré la puissance du souffle et la chaleur étouffante. La forêt résiste, lutte et finit par évoluer et survivre. Cette fascination pour les territoires incendiés trouverait-elle sa source dans le fait qu’ils représentent un exemple de persévérance et de courage ? La capacité d’adaptation de la nature face à ces événements ne devrait-elle pas nous inciter à comprendre et à appréhender notre environnement avec davantage de bienveillance ?

  • Année•s : 2017-2020
  • Commune•s : Aix-en-Provence, Aubagne, Carry-le-Rouet, Eguilles, Marseille, Martigues, Montagne Sainte-Victoire, Rognac, Roquefavour, Saint-Cannat, Velaux, Ventabren, Vitrolles
  • Commanditaire•s : Travail personnel
  • © Arnaud Teicher

Arnaud Teicher

Né en 1985, Arnaud Teicher est un jeune photographe français installé dans le sud de la France. Après un cursus scientifique et des études de design à Paris, il s’est progressivement rapproché d’un environnement plus familier afin d’accorder du temps à une pratique photographique. Fasciné par les éléments liés à la terre et au paysage, Arnaud explore ce territoire à la recherche de traces, qu’elles soient dessinées par le temps, façonnées par le climat ou laissées par l’homme.

Site internet

Arnaud Teicher | Wildfire | 2017-2020 | Carry-le-Rouet | Incendie du 15/07/2016, 400 ha
Arnaud Teicher | Wildfire | 2017-2020 | Aix-en-Provence | Incendie du 01/08/2016, 42 ha
Arnaud Teicher | Wildfire | 2017-2020 | Vitrolles I Incendie du 10/08/2016, 2663 ha
Arnaud Teicher | Wildfire | 2017-2020 | Velaux I Incendie du 28/07/2015, 27 ha
Arnaud Teicher | Wildfire | 2017-2020 | Aix-en-Provence I Incendie du 01/08/2016, 42 ha
Arnaud Teicher | Wildfire | 2017-2020 | Roquefavour I Incendie du 14/06/2016, 123 ha
Arnaud Teicher | Wildfire | 2017-2020 | Rognac I Incendie du 10/08/2016, 2663 ha
Arnaud Teicher | Wildfire | 2017-2020 | Carry-le-Rouet I Incendie du 15/07/2016, 400 ha
Arnaud Teicher | Wildfire | 2017-2020 | Velaux I Incendie du 28/07/2015, 27 ha
Arnaud Teicher | Wildfire | 2017-2020 | Carry-le-Rouet I Incendie du 15/07/2016, 400 ha
Arnaud Teicher | Wildfire | 2017-2020 | Ventabren I Incendie du 14/06/2016, 123 ha
Arnaud Teicher | Wildfire | 2017-2020 | Vitrolles I Incendie du 10/08/2016, 2663 ha
Arnaud Teicher | Wildfire | 2017-2020 | Aix-en-Provence I Incendie du 15/07/2016, 42 ha
Arnaud Teicher | Wildfire | 2017-2020 | Ventabren I Incendie du 14/06/2016, 123 ha
Arnaud Teicher | Wildfire | 2017-2020 | Vitrolles I Incendie du 10/08/2016, 2663 ha
Arnaud Teicher | Wildfire | 2017-2020 | Marseille I Incendie du 05/09/2016, 303 ha
Arnaud Teicher | Wildfire | 2017-2020 | Aix-en-Provence I Incendie du 15/07/2016, 42 ha
Arnaud Teicher | Wildfire | 2017-2020 | Saint-Cannat I Incendie du 15/07/2017, 795 ha
Arnaud Teicher | Wildfire | 2017-2020 | Rognac I Incendie du 10/08/2016, 2663 ha
Arnaud Teicher | Wildfire | 2017-2020 | Eguilles I Incendie du 15/07/2017, 795 ha
Arnaud Teicher | Wildfire | 2017-2020 | Aix-en-Provence I Incendie du 15/07/2016, 42 ha
Arnaud Teicher | Wildfire | 2017-2020 | Aubagne I Incendie du 19/08/2017, 229 ha
Arnaud Teicher | Wildfire | 2017-2020 | Marseille I Incendie du 05/09/2016, 303 ha
Arnaud Teicher | Wildfire | 2017-2020 | Martigues I Incendie du 26/07/2017, 158 ha
Arnaud Teicher | Wildfire | 2017-2020 | Vitrolles I Incendie du 10/08/2016, 2663 ha
Arnaud Teicher | Wildfire | 2017-2020 | Eguilles I Incendie du 15/07/2017, 795 ha
Arnaud Teicher | Wildfire | 2017-2020 | Aix-en-Provence I Incendie du 15/07/2016, 42 ha
Arnaud Teicher | Wildfire | 2017-2020 | Saint-Cannat I Incendie du 15/07/2017, 795 ha
Arnaud Teicher | Wildfire | 2017-2020 | Eguilles I Incendie du 15/07/2017, 795 ha
Arnaud Teicher | Wildfire | 2017-2020 | Saint-Cannat I Incendie du 15/07/2017, 795 ha

Sylvain Maestraggi

Suite départementale

à propos

À propos de la série

« Cette série est née du désir de sortir des limites de Marseille pour explorer un nouveau terrain photographique à l’issue de mon livre « Marseille, fragments d’une ville » (L’Astrée rugueuse, 2013). Il s’agit d’une exploration des abords de la route de Berre (la départementale 10) qui relie Aix-en-Provence à Saint-Chamas, au nord de l’étang de Berre. Cet itinéraire, je l’ai régulièrement emprunté durant mon enfance pour me rendre chez mes grands-parents. À force de passages, les paysages observés depuis l’arrière de la voiture se sont inscrits dans ma mémoire en un long rêve éveillé. À la manière de l’artiste américain Robert Smithson, dans son récit « Une visite des monuments de Passaic » (Artforum, 1967), j’ai voulu revoir ces lieux pour en éclaircir la signification. Je me suis intéressé à la dimension de décor des sites traversés, à l’ambivalence de la dimension « classique » du grand paysage et de la dimension fonctionnelle, voire dysfonctionnelle, des abords immédiats de la route : zones naturelles, talus, mise en scène autoroutière, zones résidentielles, zones agricoles, monuments de l’Antiquité et des Trente Glorieuses. Une première série d’images a été présentée dans l’exposition « Le paysage dans la photographie, un état des lieux » (commissariat : Camille Fallet) à l’Artothèque de Miramas en 2014, accompagnée de textes écrits à l’issue des explorations. Cette série a été revue pour l’Inventaire. Les communes traversées sont successivement : Ventabren, Coudoux, La Fare-les-Oliviers, Lançon-de-Provence et Saint-Chamas. Restée sous forme d’esquisse, « Suite départementale » a évolué vers une exploration plus large du nord de l’étang de Berre et de la plaine de l’Arc, détachée de la référence biographique. » Sylvain Maestraggi

  • Année•s : 2012-2014
  • Commune•s : Coudoux, Étang de Berre, La Fare-les-Oliviers, Lançon-Provence, Saint-Chamas, Ventabren
  • Commanditaire•s : Travail personnel
  • © Sylvain Maestraggi

Sylvain Maestraggi

Philosophe de formation, Sylvain Maestraggi pratique la photographie depuis la fin des années 1990. Cette pratique s’est progressivement orientée vers une expérience du paysage traversée par des références historiques, biographiques et littéraires. Au début des années 2000, il collabore avec le photographe Laurent Malone et la conservatrice du patrimoine Christine Breton à l’organisation de marches publiques dans les quartiers Nord de Marseille. De ces explorations naîtra son premier livre de photographies : « Marseille, fragments d’une ville » (2013) ainsi que le film « Histoire nées de la solitude » (2009). En 2014, il publie un deuxième livre de photographies construit autour de la figure de Lenz, personnage errant de Georg Büchner : « Waldersbach ». Jean-Christophe Bailly signe la postface de ce livre, qui sera présenté au Fotobook Festival de Kassel. En 2013, il renoue avec l’exploration urbaine en participant au projet Caravan sur le GR2013 (Bureau des Guides, Radio Grenouille), puis il collabore régulièrement avec le Voyage métropolitain en Île-de-France. En 2017-2018, il participe aux repérages du Sentier métropolitain du Grand Paris. Ces dernières années, il s’est intéressé aux paysages d’Aix-en-Provence et du nord de l’étang de Berre, où il a passé son enfance, ainsi qu’aux villes d’Athènes et Thessalonique. Il est également l’auteur, avec Christine Breton, d’un essai sur les voyages de Walter Benjamin à Marseille.

Site internet

Sylvain Maestraggi | Suite départementale | 2012-2014 | Marchand de piscines, Ventabren, 2012
Sylvain Maestraggi | Suite départementale | 2012-2014 | Marchand de piscines, Ventabren, 2012
Sylvain Maestraggi | Suite départementale | 2012-2014 | Viaduc de la LGV Méditerranée, Ventabren, 2012
Sylvain Maestraggi | Suite départementale | 2012-2014 | Viaduc de la LGV Méditerranée, Ventabren, 2012
Sylvain Maestraggi | Suite départementale | 2012-2014 | Bord de route, colline Sainte-Propice, Coudoux, 2013
Sylvain Maestraggi | Suite départementale | 2012-2014 | Le Mauribas, vallée de l’Arc, Coudoux, 2013
Sylvain Maestraggi | Suite départementale | 2012-2014 | Bord de route, Coudoux, 2013
Sylvain Maestraggi | Suite départementale | 2012-2014 | Bord de route, Coudoux, 2013
Sylvain Maestraggi | Suite départementale | 2012-2014 | Garrigue, Coudoux, 2013
Sylvain Maestraggi | Suite départementale | 2012-2014 | Pont sur l’échangeur A7-A8, La Fare-les-Oliviers, 2012
Sylvain Maestraggi | Suite départementale | 2012-2014 | L'échangeur A7-A8, La Fare-les-Oliviers, 2012
Sylvain Maestraggi | Suite départementale | 2012-2014 | L'échangeur A7-A8, La Fare-les-Oliviers, 2012
Sylvain Maestraggi | Suite départementale | 2012-2014 | L'échangeur A7-A8, La Fare-les-Oliviers, 2012
Sylvain Maestraggi | Suite départementale | 2012-2014 | L'échangeur A7-A8, La Fare-les-Oliviers, 2012
Sylvain Maestraggi | Suite départementale | 2012-2014 | Bord de route, La Fare-les-Oliviers, 2012
Sylvain Maestraggi | Suite départementale | 2012-2014 | Vallée de l'Arc, route de Berre, La Fare-les-Oliviers, 2012
Sylvain Maestraggi | Suite départementale | 2012-2014 | Pension canine, La Fare-les-Oliviers, 2012
Sylvain Maestraggi | Suite départementale | 2012-2014 | Escalier, La Fare-les-Oliviers, 2012
Sylvain Maestraggi | Suite départementale | 2012-2014 | Portail, La Fare-les-Oliviers, 2013
Sylvain Maestraggi | Suite départementale | 2012-2014 | Lotissement, La Fare-les-Oliviers, 2013
Sylvain Maestraggi | Suite départementale | 2012-2014 | Bord de route, La Fare-les-Oliviers, 2013
Sylvain Maestraggi | Suite départementale | 2012-2014 | Entrée de ville, La Fare-les-Oliviers, 2013
Sylvain Maestraggi | Suite départementale | 2012-2014 | Figuiers de Barbarie, La Fare-les-Oliviers, 2013
Sylvain Maestraggi | Suite départementale | 2012-2014 | Enseigne de photographe, La Fare-les-Oliviers, 2013
Sylvain Maestraggi | Suite départementale | 2012-2014 | Route de Berre, La Fare-les-Oliviers, 2012
Sylvain Maestraggi | Suite départementale | 2012-2014 | Chaîne de la Fare et vignoble, Lançon-de-Provence, 2013
Sylvain Maestraggi | Suite départementale | 2012-2014 | Château de la Beaumetane, Lançon-de-Provence, 2013
Sylvain Maestraggi | Suite départementale | 2012-2014 | Les Baïsses, Lançon-de-Provence, 2013
Sylvain Maestraggi | Suite départementale | 2012-2014 | Château de la Beaumetane, Lançon-de-Provence, 2013
Sylvain Maestraggi | Suite départementale | 2012-2014 | Chaîne de la Fare, Lançon-de-Provence, 2012
Sylvain Maestraggi | Suite départementale | 2012-2014 | Chaîne de la Fare, Lançon-de-Provence, 2013
Sylvain Maestraggi | Suite départementale | 2012-2014 | Étang de Berre, Saint-Chamas, 2012
Sylvain Maestraggi | Suite départementale | 2012-2014 | Route de Berre-l'Étang, étang de Berre, Saint-Chamas, 2012
Sylvain Maestraggi | Suite départementale | 2012-2014 | Chemin privé, étang de Berre, Saint-Chamas, 2012
Sylvain Maestraggi | Suite départementale | 2012-2014 | Clôture, étang de Berre, Saint-Chamas, 2012
Sylvain Maestraggi | Suite départementale | 2012-2014 | Enseigne de restaurant, étang de Berre, Saint-Chamas, 2012
Sylvain Maestraggi | Suite départementale | 2012-2014 | Village EDF, étang de Berre, Saint-Chamas, 2012
Sylvain Maestraggi | Suite départementale | 2012-2014 | Village EDF, étang de Berre, Saint-Chamas, 2012
Sylvain Maestraggi | Suite départementale | 2012-2014 | Centrale hydroélectrique, étang de Berre, Saint-Chamas, 2012
Sylvain Maestraggi | Suite départementale | 2012-2014 | Centrale hydroélectrique, étang de Berre, Saint-Chamas, 2012
Sylvain Maestraggi | Suite départementale | 2012-2014 | Étang de Berre, Saint-Chamas, 2014
Sylvain Maestraggi | Suite départementale | 2012-2014 | Bâtiment abandonné, Petite Camargue, Saint-Chamas, 2012
Sylvain Maestraggi | Suite départementale | 2012-2014 | Bâtiment abandonné, Petite Camargue, Saint-Chamas, 2012
Sylvain Maestraggi | Suite départementale | 2012-2014 | Pont Flavien, Saint-Chamas, 2012

Arnaud Teicher

Sainte-Victoire

à propos

À propos de la série

Entre 2018 et 2023, j’ai photographié la montagne Sainte-Victoire depuis la ville d’Aix-en-Provence. Il s’agit d’un territoire en mutation où le développement économique, stimulé par une forte croissance démographique, entraîne une pression foncière qui contribue à modifier cet espace. Ces photographies dressent le portrait d’un paysage en transformation, révélant un nouvel environnement hybride, à l’intersection du monde naturel et du monde construit.

Les zones urbaines abritent plus de la moitié de la population mondiale et jouent un rôle essentiel en tant que moteurs de la croissance, offrant des opportunités d’emploi et d’éducation. Elles répondent à l’évolution des besoins et des aspirations de leurs habitants. Cependant, une urbanisation trop rapide et mal maîtrisée entraîne une dégradation sévère de la qualité de l’environnement urbain et des zones rurales environnantes. Ce phénomène peut notamment être attribué à l’uniformisation et à la monotonie de l’architecture, à la disparition des espaces publics et à une densité de construction excessive.

L’expansion anarchique des villes constitue une réelle menace écologique pour l’humanité, les scientifiques estiment que plus de 70 % des émissions de CO2 actuelles sont liées aux besoins des villes. Pourtant, comme l’explique la professeure Karen Seto de l’Université de Yale, « dans le monde entier, on adopte les styles d’urbanisme et d’architecture « occidentaux », qui sont gourmands en ressources et trop souvent inadaptés aux conditions climatiques locales. La banlieue nord-américaine s’est exportée dans le monde entier, avec son modèle basé sur la circulation en voiture individuelle ».

La croissance a profondément transformé l’essence même de nombreux territoires, mettant en péril la perception des lieux. Malgré la mise en place de réformes majeures à l’échelle nationale sur l’aménagement du territoire depuis les années 60, le tissu urbain n’a cessé d’évoluer, entraînant l’expansion des villes et la disparition des zones naturelles périurbaines. La montagne Sainte-Victoire, un espace emblématique chargé de sens, dont le motif pictural constitue un patrimoine commun et identifiable par tous, continue de s’effacer. C’est là, peut-être plus qu’ailleurs, que se pose la question des relations entre la ville et la campagne.

  • Année•s : 2018-2023
  • Commune•s : Aix-en-Provence, Le Tholonet, Les Milles, Martigues, Saint-Marc-Jaumegarde, Ventabren
  • Commanditaire•s : Travail personnel
  • © Arnaud Teicher

Arnaud Teicher

Né en 1985, Arnaud Teicher est un jeune photographe français installé dans le sud de la France. Après un cursus scientifique et des études de design à Paris, il s’est progressivement rapproché d’un environnement plus familier afin d’accorder du temps à une pratique photographique. Fasciné par les éléments liés à la terre et au paysage, Arnaud explore ce territoire à la recherche de traces, qu’elles soient dessinées par le temps, façonnées par le climat ou laissées par l’homme.

Site internet

Arnaud Teicher | Sainte-Victoire | 2018-2023 | Aix-en-Provence | Route de Valcros, Autoroute A8, 2018
Arnaud Teicher | Sainte-Victoire | 2018-2023 | Aix-en-Provence | Hypermarché Géant Casino, 2018
Arnaud Teicher | Sainte-Victoire | 2018-2023 | Le Tholonet | Barrage Zola, 2018
Arnaud Teicher | Sainte-Victoire | 2018-2023 | Aix-en-Provence | Autoroute A51, 2019
Arnaud Teicher | Sainte-Victoire | 2018-2023 | Aix-en-Provence | Autoroute A8, 2019
Arnaud Teicher | Sainte-Victoire | 2018-2023 | Viaduc de Ventabren, LGV Méditerranée, 2019
Arnaud Teicher | Sainte-Victoire | 2018-2023 | Aix-en-Provence | Rond-point et Parking Lieutenant-Colonel Jean pierre, 2019
Arnaud Teicher | Sainte-Victoire | 2018-2023 | Aix-en-Provence | Quartier du Jas-de-Bouffan, 2019
Arnaud Teicher | Sainte-Victoire | 2018-2023 | Site-Mémorial du Camp des Milles, 2019
Arnaud Teicher | Sainte-Victoire | 2018-2023 | Les Milles | Hypermarché Carrefour, 2019
Arnaud Teicher | Sainte-Victoire | 2018-2023 | Aix-en-Provence | Quartier du Jas-de-Bouffan, 2020
Arnaud Teicher | Sainte-Victoire | 2018-2023 | Ventabren | Chemin des Cauvets, 2020
Arnaud Teicher | Sainte-Victoire | 2018-2023 | Les Milles | Station essence Carrefour, 2020
Arnaud Teicher | Sainte-Victoire | 2018-2023 | Aix-en-Provence | Fondation Vasarely, 2020
Arnaud Teicher | Sainte-Victoire | 2018-2023 | Aix-en-Provence | Résidence Boréal, Vinci Immobilier, 2020
Arnaud Teicher | Sainte-Victoire | 2018-2023 | Aix-en-Provence | Autoroute A51, 2020
Arnaud Teicher | Sainte-Victoire | 2018-2023 | Martigues | Étang de Berre, 2021
Arnaud Teicher | Sainte-Victoire | 2018-2023 | Les Milles | Centre commercial Aix-La-Pioline, 2021
Arnaud Teicher | Sainte-Victoire | 2018-2023 | Saint-Marc-Jaumegarde | Barrage de Bimont, 2021
Arnaud Teicher | Sainte-Victoire | 2018-2023 | Aix-en-Provence | Complexe Voyage Privé, 2021
Arnaud Teicher | Sainte-Victoire | 2018-2023 | Ventabren | Route de Berre Autoroute A8 et LGV Méditerranée, 2021
Arnaud Teicher | Sainte-Victoire | 2018-2023 | Aix-en-Provence | Parking Bellegarde, 2021
Arnaud Teicher | Sainte-Victoire | 2018-2023 | Aix-en-Provence | Route d’Apt, 2021
Arnaud Teicher | Sainte-Victoire | 2018-2023 | Aix-en-Provence | Centre commercial du Jas de Bouffan, 2021
Arnaud Teicher | Sainte-Victoire | 2018-2023 | Aix-en-Provence | Quartier du Jas-de-Bouffan, 2021
Arnaud Teicher | Sainte-Victoire | 2018-2023 | Aix-en-Provence | Cimetière Saint-Pierre, 2022
Arnaud Teicher | Sainte-Victoire | 2018-2023 | Aix-en-Provence | Traverse Notre Dame, Résidence Le Nid, 2022.
Arnaud Teicher | Sainte-Victoire | 2018-2023 | Aix-en-Provence | Chemin des Plaideurs, 2022
Arnaud Teicher | Sainte-Victoire | 2018-2023 | Aix-en-Provence | Route de Galice, 2022
Arnaud Teicher | Sainte-Victoire | 2018-2023 | Aix-en-Provence | Route de Valcros, Autoroute A8, 2023

Anne Loubet

Les jardins ouvriers

à propos

À propos de la série

« En 1998, fraichement installée à Marseille, je suis allée à la rencontre de la ville imprégnée de la nostalgie de ma région natale (le Nord). Je me suis intéressée à l’existence d’ilot collectif, de lieux qui ne soient pas propriété individuelle ou familiale, des endroits pensés pour le collectif. L’utopie d’un partage de la terre entre citoyens voisins, locataires de la ville me berce. Je me suis rendue compte de l’importance des jardins partagés sur la ville et de leur répartition est – ouest. Marseille est une ville de collines et la géographie des parcelles est riche en découverte et imaginaires. Il y a celles qui épousent les limites imposées par le canal de Marseille, la voie ferrés, les routes, et qui se développent en restanques. D’autres se dessinent, tracées au cordeau, basées sur un souci d’équité parcellaire. Certains jardins sont adhérents de la Fédération des Jardins Familiaux et Collectifs, avec des terrains hérités de donateurs privés ; d’autres sont propriétés de la ville (beaucoup moins). J’ai limité mon territoire d’enquête aux jardins de la Fédération. J’ai suivi différents biais d’enquêtes :

– Contact avec la Fédération des Jardins Familiaux à Paris qui m’a donné le nom des présidents et responsables locaux. Pierre Esposito, le président local de l’époque, m’a ouvert l’accès aux jardins (notamment Le Castellas où il avait lui-même une parcelle) et guidé pour mes rencontres auprès des jardiniers. Pour l’anecdote, en juillet 1998, Jean-Claude Gaudin lui remet en personne, les insignes de l’ordre national du mérite lors d’une cérémonie officielle se déroulant au jardins de Mazargues

– Recherches aux archives municipales et départementales, au musée d’histoire de Marseille pour connaitre l’état des lieux d’une documentation historique sur la ville. Les intentions du projet photographique : Quel paysage les jardins parcellaires dessinent ils dans la ville ? Je voulais inscrire leur localisation et empreinte vitale au sein du maillage urbain. Représenter la bulle d’air qu’ils procurent aux jardiniers en mettant en valeur la présence végétale et arborée de ces îlots dans une mégapole. Jouer sur les limites entre le cultivé – le sauvage ; le bâti éphémère, les espaces communs et individuels des parcelles. J’ai souhaité bien évidement aller à la rencontre des jardiniers, locataires provisoires de ces espaces (aux vues du rythme propre aux cultures, un contrat d’un minimum de 3 ans est alloti aux jardiniers. Profils variés, famille, retraité, ancien ouvrier conservant le « bleu » pour aller au jardin, je relève les désirs multiples qui les animent. Du bain de soleil, la vie au grand air, au plaisir de soigner et distinguer son enclos. Les portraits individuels sont réalisés au 6×6 , frontaux et posés . Au jardin de la Valentine, les parcelles sont toutes alignées et de taille identique , le portillon est un signe puissant de distinction. Je choisis de développer un protocole de prise de vue identique pour photographier chacun d’eux. Attirée par cet élément de l’habitat, symbolique du passage dedans-dehors, privé-public. Il y a donc des images qui se complètent : des paysages ouverts sur l’horizon de la ville qui situent le jardin dans le maillage urbain de Marseille. Des portraits des jardiniers dans leur parcelle et des espaces intérieurs. Une série sur les portillons au jardin de La valentine. Assez peu d’images des temps communautaires (hormis un apéritif récompensant les travaux collectifs dans les allées, la cérémonie de récompense de M. Esposito). » Anne Loubet

  • Année•s : 1998-1999
  • Commune•s : Marseille
  • Commanditaire•s : Travail personnel
  • © Anne Loubet / SAIF

Anne Loubet

Le Nord a été le terreau de l’imaginaire d’enfance d’Anne Loubet. Elle aborde la vie avec légèreté, observe ses contemporains sans drame ni tragédie, et accorde une certaine sacralité aux gestes et aux personnes ordinaires, portée par un idéal communautaire.

Après des études de lettres et de cinéma documentaire à l’Université de Lille, Anne Loubet s’est tournée vers la photographie à l’école d’Arles. Elle puise son inspiration aussi bien dans l’audace performative de Sophie Calle que dans la frontalité de Diane Arbus, la vitalité des peintures de Goya ou de Bruegel, ainsi que les portraits grinçants de Velasquez.

Site internet

Anne Loubet | Les jardins ouvriers | 1998-1999 | VUE D'ENSEMBLE DU JARDIN DE L'ECUREUIL AUX AYGALADES DEPUIS LE PORTAIL D'ENTRÉE AU 152 chemin de Saint Antoine à St Joseph, MARSEILLE 15. AFFILIÉ A LA LIGUE FRANÇAISE DU COIN DE TERRE ET DU FOYER , FÉDÉRATION NATIONALE DES JARDINS FAMILIAUX ET COLLECTIFS.
Anne Loubet | Les jardins ouvriers | 1998-1999 | VUES D'ENSEMBLE AVEC LA VOIE FERRÉE AU FOND DU JARDIN DE L'ECUREUIL AUX AYGALADES , MARSEILLE 15. AFFILIÉ A LA LIGUE FRANÇAISE DU COIN DE TERRE ET DU FOYER , FÉDÉRATION NATIONALE DES JARDINS FAMILIAUX ET COLLECTIFS.
Anne Loubet | Les jardins ouvriers | 1998-1999 | JOURNÉE DE TRAVAIL COLLECTIF AU JARDIN MAGALI AIGUIER A LA VALENTINE, MARSEILLE. AU LOIN LES SILOS DE L'USINE DES GRANDS MOULINS
Anne Loubet | Les jardins ouvriers | 1998-1999 | PORTRAIT DE M ET ME BARTOLO AU CABANON ET DANS LA PARCELLE, JARDIN MAGALI AIGUIER A LA VALENTINE, MARSEILLE, FÉDÉRATION NATIONALE DES JARDINS FAMILIAUX ET COLLECTIFS.
Anne Loubet | Les jardins ouvriers | 1998-1999 | PORTRAIT DE JARDINIERS DANS LEUR PARCELLE, JARDIN MAGALI AIGUIER A LA VALENTINE, MARSEILLE, FÉDÉRATION NATIONALE DES JARDINS FAMILIAUX ET COLLECTIFS.
Anne Loubet | Les jardins ouvriers | 1998-1999 | PORTRAIT DES JARDINIERS  M ET ME SALSANO DANS LEUR  PARCELLE, JARDIN MAGALI AIGUIER A LA VALENTINE, MARSEILLE,
Anne Loubet | Les jardins ouvriers | 1998-1999 | PORTAITS DES JARDINIERS  M ET ME SALSANO DANS LEUR  PARCELLE, JARDIN MAGALI AIGUIER A LA VALENTINE, MARSEILLE,
Anne Loubet | Les jardins ouvriers | 1998-1999 | PORTRAIT DE JARDINIERS DANS LEUR PARCELLE, JARDIN MAGALI AIGUIER A LA VALENTINE, MARSEILLE, FÉDÉRATION NATIONALE DES JARDINS FAMILIAUX ET COLLECTIFS.
Anne Loubet | Les jardins ouvriers | 1998-1999 | PORTRAIT DE JARDINIERS DANS LEUR PARCELLE, JARDIN MAGALI AIGUIER A LA VALENTINE, MARSEILLE, FÉDÉRATION NATIONALE DES JARDINS FAMILIAUX ET COLLECTIFS.
Anne Loubet | Les jardins ouvriers | 1998-1999 | PORTRAIT DE JARDINIERS DANS LEUR PARCELLE, JARDIN MAGALI AIGUIER A LA VALENTINE, MARSEILLE, FÉDÉRATION NATIONALE DES JARDINS FAMILIAUX ET COLLECTIFS.
Anne Loubet | Les jardins ouvriers | 1998-1999 | PORTRAIT DE M ET ME BARTOLO AU CABANON ET DANS LA PARCELLE, JARDIN MAGALI AIGUIER A LA VALENTINE, MARSEILLE, FÉDÉRATION NATIONALE DES JARDINS FAMILIAUX ET COLLECTIFS.
Anne Loubet | Les jardins ouvriers | 1998-1999 | PARCELLE AVEC VUE SUR LES SILOS DES GRANDS MOULINS, JARDIN MAGALI AIGUIER A LA VALENTINE, MARSEILLE, FÉDÉRATION NATIONALE DES JARDINS FAMILIAUX ET COLLECTIFS
Anne Loubet | Les jardins ouvriers | 1998-1999 | PORTRAIT DE JARDINIERS DANS LEUR PARCELLE, JARDIN MAGALI AIGUIER A LA VALENTINE, MARSEILLE, FÉDÉRATION NATIONALE DES JARDINS FAMILIAUX ET COLLECTIFS.
Anne Loubet | Les jardins ouvriers | 1998-1999 | LE JARDIN DU CASTELLAS AUX  AYGALADES, MARSEILLE 15E. VUE PANORAMIQUE, DU PLUS VASTE JARDIN FAMILIAL DE MARSEILLE AVEC 234 PARCELLES
Anne Loubet | Les jardins ouvriers | 1998-1999 | LE JARDIN DU CASTELLAS AUX  AYGALADES, MARSEILLE 15E. VUE PANORAMIQUE, DU PLUS VASTE JARDIN FAMILIAL DE MARSEILLE AVEC 234 PARCELLES
Anne Loubet | Les jardins ouvriers | 1998-1999 | LE JARDIN DU CASTELLAS AUX  AYGALADES, MARSEILLE 15E. VUE PANORAMIQUE, DU PLUS VASTE JARDIN FAMILIAL DE MARSEILLE AVEC 234 PARCELLES
Anne Loubet | Les jardins ouvriers | 1998-1999 | LE JARDIN DU CASTELLAS AUX  AYGALADES, MARSEILLE 15E. VUE PANORAMIQUE, DU PLUS VASTE JARDIN FAMILIAL DE MARSEILLE AVEC 234 PARCELLES
Anne Loubet | Les jardins ouvriers | 1998-1999 | LE JARDIN DU CASTELLAS AUX  AYGALADES, MARSEILLE 15E. VUE PANORAMIQUE, DU PLUS VASTE JARDIN FAMILIAL DE MARSEILLE AVEC 234 PARCELLES
Anne Loubet | Les jardins ouvriers | 1998-1999 | JARDIN DU CASTELLAS AUX  AYGALADES, MARSEILLE, VUE DE LA CITÉ D'HABITATIONS  DU CASTELLAS AU LOIN
Anne Loubet | Les jardins ouvriers | 1998-1999 | PARCELLE DE PIERRE ESPOSITO, PRESIDENT DU COMITÉ LOCAL DE LA FEDERATION NATIONALE DES JARDINS FAMILIAUX, JARDIN DU CASTELLAS AUX AYGALADES, MARSEILLE
Anne Loubet | Les jardins ouvriers | 1998-1999 | PARCELLE DE PIERRE ESPOSITO, PRESIDENT DU COMITÉ LOCAL DE LA FEDERATION NATIONALE DES JARDINS FAMILIAUX, JARDIN DU CASTELLAS AUX AYGALADES, MARSEILLE
Anne Loubet | Les jardins ouvriers | 1998-1999 | PARCELLE DE PIERRE ESPOSITO, PRESIDENT DU COMITÉ LOCAL DE LA FEDERATION NATIONALE DES JARDINS FAMILIAUX, JARDIN DU CASTELLAS AUX AYGALADES, MARSEILLE
Anne Loubet | Les jardins ouvriers | 1998-1999 | LE JARDIN DU CASTELLAS AUX  AYGALADES, MARSEILLE 15E. VUE PANORAMIQUE, DU PLUS VASTE JARDIN FAMILIAL DE MARSEILLE AVEC 234 PARCELLES
Anne Loubet | Les jardins ouvriers | 1998-1999 | JARDIN DU CASTELLAS AUX  AYGALADES, MARSEILLE, VUES DES PARCELLES INTERIEURES
Anne Loubet | Les jardins ouvriers | 1998-1999 | PARCELLE DE MADAME MARAJO, JARDIN DU CASTELLAS AUX AYGALADES, MARSEILLE
Anne Loubet | Les jardins ouvriers | 1998-1999 | PARCELLE DE MADAME MARAJO, JARDIN DU CASTELLAS AUX AYGALADES, MARSEILLE
Anne Loubet | Les jardins ouvriers | 1998-1999 | JARDIN DU CASTELLAS AUX  AYGALADES, MARSEILLE, VUES DES PARCELLES INTERIEURES
Anne Loubet | Les jardins ouvriers | 1998-1999 | JARDIN DU CASTELLAS AUX  AYGALADES, MARSEILLE, VUES DES PARCELLES INTERIEURES
Anne Loubet | Les jardins ouvriers | 1998-1999 | PARCELLE DE MONSIEUR 13, JARDIN DU CASTELLAS AUX AYGALADES, MARSEILLE
Anne Loubet | Les jardins ouvriers | 1998-1999 | PARCELLE DE MONSIEUR 13, JARDIN DU CASTELLAS AUX AYGALADES, MARSEILLE
Anne Loubet | Les jardins ouvriers | 1998-1999 | JARDIN DU CASTELLAS AUX  AYGALADES, MARSEILLE, VUES DES PARCELLES INTERIEURES
Anne Loubet | Les jardins ouvriers | 1998-1999 | JARDIN DU CASTELLAS AUX  AYGALADES, MARSEILLE, VUES DES PARCELLES INTERIEURES
Anne Loubet | Les jardins ouvriers | 1998-1999 | JARDIN DU CASTELLAS AUX  AYGALADES, MARSEILLE, PARTIE DE PÉTANQUE ENTRE JARDINIERS
Anne Loubet | Les jardins ouvriers | 1998-1999 | JARDIN JOSEPH AIGUIER A MAZARGUES, MARSEILLE, FÉDÉRATION NATIONALE DES JARDINS FAMILIAUX ET COLLECTIFS.
Anne Loubet | Les jardins ouvriers | 1998-1999 | JARDIN JOSEPH AIGUIER A MAZARGUES, MARSEILLE, FÉDÉRATION NATIONALE DES JARDINS FAMILIAUX ET COLLECTIFS.
Anne Loubet | Les jardins ouvriers | 1998-1999 | PORTRAIT DE JARDINIERS DANS LEUR PARCELLE AU JARDIN JOSEPH AIGUIER A MAZARGUES, MARSEILLE, FÉDÉRATION NATIONALE DES JARDINS FAMILIAUX ET COLLECTIFS.
Anne Loubet | Les jardins ouvriers | 1998-1999 | PORTRAIT DE M LA BAILLE, JARDINIERS AU GROUPE JOSEPH AIGUIER A MAZARGUES, MARSEILLE, FÉDÉRATION NATIONALE DES JARDINS FAMILIAUX ET COLLECTIFS.
Anne Loubet | Les jardins ouvriers | 1998-1999 | JARDIN JOSEPH AIGUIER A MAZARGUES, MARSEILLE, FÉDÉRATION NATIONALE DES JARDINS FAMILIAUX ET COLLECTIFS.
Anne Loubet | Les jardins ouvriers | 1998-1999 | PORTRAIT AU CABANON ET DANS LA PARCELLE, JARDIN JOSEPH AIGUIER A MAZARGUES, MARSEILLE, FÉDÉRATION NATIONALE DES JARDINS FAMILIAUX ET COLLECTIFS.
Anne Loubet | Les jardins ouvriers | 1998-1999 | PORTRAIT AU CABANON ET DANS LA PARCELLE, JARDIN JOSEPH AIGUIER A MAZARGUES, MARSEILLE, FÉDÉRATION NATIONALE DES JARDINS FAMILIAUX ET COLLECTIFS.
Anne Loubet | Les jardins ouvriers | 1998-1999 | JARDIN JOSEPH AIGUIER A MAZARGUES, MARSEILLE, FÉDÉRATION NATIONALE DES JARDINS FAMILIAUX ET COLLECTIFS.
Anne Loubet | Les jardins ouvriers | 1998-1999 | PORTRAIT DE JARDINIERS DANS LEUR PARCELLE AU JARDIN BERRE PASTOUR A LA VALENTINE, MARSEILLE, FÉDÉRATION NATIONALE DES JARDINS FAMILIAUX ET COLLECTIFS.
Anne Loubet | Les jardins ouvriers | 1998-1999 | PORTRAIT DE JARDINIERS DANS LEUR PARCELLE AU JARDIN BERRE PASTOUR A LA VALENTINE, MARSEILLE, FÉDÉRATION NATIONALE DES JARDINS FAMILIAUX ET COLLECTIFS.
Anne Loubet | Les jardins ouvriers | 1998-1999 | JARDIN JOSEPH AIGUIER A MAZARGUES, MARSEILLE, FÉDÉRATION NATIONALE DES JARDINS FAMILIAUX ET COLLECTIFS.
Anne Loubet | Les jardins ouvriers | 1998-1999 | JARDIN JOSEPH AIGUIER A MAZARGUES, MARSEILLE, FÉDÉRATION NATIONALE DES JARDINS FAMILIAUX ET COLLECTIFS.
Anne Loubet | Les jardins ouvriers | 1998-1999 | JARDINS OUVRIERS À ST ETIENNE AU PIED D'UNE TOUR D'HABITATION COLLECTIVE
Anne Loubet | Les jardins ouvriers | 1998-1999 | JARDINS OUVRIERS À ST ETIENNE AU PIED D'UNE TOUR D'HABITATION COLLECTIVE
Anne Loubet | Les jardins ouvriers | 1998-1999 | JARDINS OUVRIERS À ST ETIENNE AU PIED D'UNE TOUR D'HABITATION COLLECTIVE
Anne Loubet | Les jardins ouvriers | 1998-1999 | JARDINS OUVRIERS À ST ETIENNE AU PIED D'UNE TOUR D'HABITATION COLLECTIVE
Anne Loubet | Les jardins ouvriers | 1998-1999
Anne Loubet | Les jardins ouvriers | 1998-1999
Anne Loubet | Les jardins ouvriers | 1998-1999

Thibaut Cuisset

Nulle part ailleurs, La Bouilladisse

à propos

À propos de la série

« La commune de La Bouilladisse, au cœur de la Provence, est un grand territoire ouvert et habité essentiellement le long d’un axe de circulation et autour de petits hameaux périphériques. Elle possède de grands paysages préservés de grande qualité souvent méconnus.

La mission de la commune est de gérer ce patrimoine en conciliant protection de l’environnement et développement local. Dans le cadre du centenaire de sa constitution, elle a décidé de mettre en place une procédure de commande photographique. Le but principal est d’engager la collectivité dans la durée sur une politique de valorisation des différentes disciplines artistiques contemporaines et de les rendre accessibles au plus grand nombre.

Par cette commande photographique, elle veut également se doter d’un outil pour valoriser ses espaces qui montre la réalité d’un village, à savoir celle d’un territoire habité avec un environnement naturel et remarquable.

Le regard expert et extérieur d’un photographe permet de témoigner et de questionner ces espaces, sous une forme décalée, curieuse et contemporaine. Celui-ci interroge indirectement l’histoire de la commune, ses contradictions, sa géographie… Son travail offre un pré-diagnostic qui favorise les vues croisées sur la ville pour mieux se l’approprier et mieux la partager. Il devient également un formidable outil pour faire connaître notre village.

Le choix de Thibaut Cuisset s’est vite imposé à nous comme une évidence. Son travail s’attache aux grands paysages qu’il aborde de façon intimiste.

Ce fut d’abord une rencontre avec un homme généreux, patient et curieux. Il est venu chez nous à plusieurs reprises pour capter les différentes lumières et saisir la nature selon les saisons. Il a arpenté tous les chemins, gravi toutes nos collines. L’apparition des premières épreuves fut un enchantement. Face à ces images, on ne cherche pas à reconnaître un lieu, on le redécouvre, plus dense, plus riche, plus profond. Les traces de la présence humaine sont souvent présentes mais toujours sous l’autorité de la nature. Cette nature va bien au-delà du territoire de la commune. De la Sainte-Victoire à la Sainte-Baume, les vallons et collines se succèdent pour mieux nous envelopper, mieux nous protéger. Le parcours que nous propose Thibaut Cuisset est composé de morceaux choisis par lui, sans contrainte de notre part. Il ne s’entend pas comme un inventaire exhaustif mais tout simplement comme une succession de tableaux où le territoire se révèle dans sa profondeur, sa singularité et sa vérité. »

André Jullien, Maire de la Bouilladisse – Extrait de l’ouvrage Nulle part ailleurs, La Bouilladisse, CUISSET Thibaut, BAILLY Jean-Christophe, Ed. Images en manœuvres.

  • Année•s : 2010
  • Commune•s : La Bouilladisse
  • Commanditaire•s : Ville de La Bouilladisse
  • © Thibaut Cuisset / Adagp, Paris, 2020.

Thibaut Cuisset

Né en 1958 à Maubeuge, décédé en 2017 à Paris.

Ancien pensionnaire de la Villa Médicis à Rome(1992-1993) et de la villa Kujoyama à Kyoto (1997), Thibaut Cuisset s’est consacré, depuis les années 80, à la photographie de paysage à travers le monde, de la Namibie au Japon, en passant par le Venezuela, la Syrie et la France (Corse, Bretagne, Val de Loire, Normandie, Hérault…).

Thibaut Cuisset est le lauréat du prix de photographie 2009 de l’Académie des Beaux-Arts pour son projet sur la campagne française.

Son travail a notamment été montré en 2017 lors de l’importante exposition ‘Paysage français : une aventure photographique (1984-2017)’ réunissant une centaine de photographes iconiques à la Bibliothèque nationale de France, et lors du festival Images Singulières de Sète ; en 2014 à l’Hôtel Fontfreyde – Centre Photographique à Clermont-Ferrand ; ou encore à Arles en 2013. En 2015, il fut lauréat du Prix Résidence pour la Photographie de la Fondation des Treilles.

Son œuvre, d’une très grande richesse, a été l’objet de nombreuses acquisitions dans des collections privées et publiques telles que le Musée National d’Art Moderne du Centre Georges Pompidou, la Maison Européenne de la Photographie, la Société Générale ou le Musée Carnavalet à Paris.

« Le travail photographique de Thibaut Cuisset se déploie par campagnes successives et, à chaque fois, un pays différent fait l’objet de la série. Dans ces campagnes généralement assez longues où le repérage se dilue peu à peu dans la prise, aucune place n’est laissée à l’improvisation ou à l’accidentel et d’autant moins que nous sommes avec elles aux antipodes du reportage : un pays n’est pas le terrain d’une actualité qu’il faudrait couvrir, ni celui d’un réseau d’indices qu’il faudrait capter, mais un ensemble de paysages où le type se révèle lentement, à travers des scènes fixes qui sont comme autant de cachettes. La Turquie, l’Australie, l’Italie, la Suisse, l’Islande, les pays de Loire, et j’en oublie, ont été ainsi visités et prospectés. » Extrait de « L’étendue de l’instant » par Jean-Christophe Bailly

Thibaut Cuisset | Nulle part ailleurs, La Bouilladisse | 2010 | La Bouilladisse, 2010.
Thibaut Cuisset | Nulle part ailleurs, La Bouilladisse | 2010 | La Bouilladisse, 2010.
Thibaut Cuisset | Nulle part ailleurs, La Bouilladisse | 2010 | La Bouilladisse, 2010.
Thibaut Cuisset | Nulle part ailleurs, La Bouilladisse | 2010 | La Bouilladisse, 2010.
Thibaut Cuisset | Nulle part ailleurs, La Bouilladisse | 2010 | La Bouilladisse, 2010.
Thibaut Cuisset | Nulle part ailleurs, La Bouilladisse | 2010 | La Bouilladisse, 2010.
Thibaut Cuisset | Nulle part ailleurs, La Bouilladisse | 2010 | La Bouilladisse, 2010.
Thibaut Cuisset | Nulle part ailleurs, La Bouilladisse | 2010 | La Bouilladisse, 2010.
Thibaut Cuisset | Nulle part ailleurs, La Bouilladisse | 2010 | La Bouilladisse, 2010.
Thibaut Cuisset | Nulle part ailleurs, La Bouilladisse | 2010 | La Bouilladisse, 2010.
Thibaut Cuisset | Nulle part ailleurs, La Bouilladisse | 2010 | La Bouilladisse, 2010.
Thibaut Cuisset | Nulle part ailleurs, La Bouilladisse | 2010 | La Bouilladisse, 2010.
Thibaut Cuisset | Nulle part ailleurs, La Bouilladisse | 2010 | La Bouilladisse, 2010.
Thibaut Cuisset | Nulle part ailleurs, La Bouilladisse | 2010 | La Bouilladisse, 2010.
Thibaut Cuisset | Nulle part ailleurs, La Bouilladisse | 2010 | La Bouilladisse, 2010.
Thibaut Cuisset | Nulle part ailleurs, La Bouilladisse | 2010 | La Bouilladisse, 2010.
Thibaut Cuisset | Nulle part ailleurs, La Bouilladisse | 2010 | La Bouilladisse, 2010.
Thibaut Cuisset | Nulle part ailleurs, La Bouilladisse | 2010 | La Bouilladisse, 2010.
Thibaut Cuisset | Nulle part ailleurs, La Bouilladisse | 2010 | La Bouilladisse, 2010.
Thibaut Cuisset | Nulle part ailleurs, La Bouilladisse | 2010 | La Bouilladisse, 2010.
Thibaut Cuisset | Nulle part ailleurs, La Bouilladisse | 2010 | La Bouilladisse, 2010.
Thibaut Cuisset | Nulle part ailleurs, La Bouilladisse | 2010 | La Bouilladisse, 2010.
Thibaut Cuisset | Nulle part ailleurs, La Bouilladisse | 2010 | La Bouilladisse, 2010.
Thibaut Cuisset | Nulle part ailleurs, La Bouilladisse | 2010 | La Bouilladisse, 2010.
Thibaut Cuisset | Nulle part ailleurs, La Bouilladisse | 2010 | La Bouilladisse, 2010.
Thibaut Cuisset | Nulle part ailleurs, La Bouilladisse | 2010 | La Bouilladisse, 2010.
Thibaut Cuisset | Nulle part ailleurs, La Bouilladisse | 2010 | La Bouilladisse, 2010.
Thibaut Cuisset | Nulle part ailleurs, La Bouilladisse | 2010 | La Bouilladisse, 2010.
Thibaut Cuisset | Nulle part ailleurs, La Bouilladisse | 2010 | La Bouilladisse, 2010.
Thibaut Cuisset | Nulle part ailleurs, La Bouilladisse | 2010 | La Bouilladisse, 2010.
Thibaut Cuisset | Nulle part ailleurs, La Bouilladisse | 2010 | La Bouilladisse, 2010.
Thibaut Cuisset | Nulle part ailleurs, La Bouilladisse | 2010 | La Bouilladisse, 2010.

Sylvain Duffard

Marseille, face B

à propos

À propos de la série

J’ai réalisé la série « Marseille, face b » à Marseille en avril 2006 dans le cadre d’un Workshop au sein de l’Atelier de Visu / Soraya Amrane. Dans le cadre de ce travail, je porte un regard sur le secteur urbain de la Corniche, espace résidentiel situé en front de mer, « calme et très côté » comme aiment à le vanter les agences immobilières phocéennes. Si Marseille est bien souvent dépeinte comme une « ville mosaïque, métropole multiculturelle, bouillonnante… », c’est à rebours que j’ai souhaité m’attacher à ce secteur urbain privilégié, à sa structure et à ses modes d’habiter.

  • Année•s : 2006
  • Commune•s : Marseille
  • Commanditaire•s : Travail personnel
  • © Sylvain Duffard

Sylvain Duffard

Né en 1975, Sylvain Duffard est photographe indépendant. Il vit et travaille à Vitry-sur-Seine (Val-de-Marne). Diplômé de l’Institut de Géographie Alpine (IGA), Université Joseph Fournier de Grenoble en 1999, c’est en autodidacte que Sylvain Duffard développe sa pratique photographique. Se confrontant à la commande dès 2006, il développe un travail portant sur le paysage quotidien, démarche rapidement sous-tendue par l’émergence de questionnements relatifs à ses modes de fabrication. Il fait ensuite l’expérience de la commande publique dans le cadre de missions photographiques consacrées à l’observation du paysage ; commandes inscrites dans le sillage de missions photographiques historiques telle que celle que la DATAR engagea au début des années 1980. Ces expériences constituent pour lui un espace d’apprentissage privilégié et le lieu d’une expérimentation riche et personnelle du paysage. De 2008 à 2010, il répond à une commande de l’Office National des Forêts ; commande qui donnera naissance à sa série « La forêt habitée ». Il réalisera ensuite successivement les séries chronophotographiques de trois Observatoires photographiques des paysages, à l’échelle du Parc Naturel Régional des Alpilles, puis du département de Haute-Savoie et enfin de l’Archipel Guadeloupe. De 2017 à 2018, l’Atelier des Places du Grand Paris lui confie une commande de paysage relative aux sites jouxtant certaines des futures gares du Grand Paris Express.

Site internet

Sylvain Duffard | Marseille, face B | 2006
Sylvain Duffard | Marseille, face B | 2006
Sylvain Duffard | Marseille, face B | 2006
Sylvain Duffard | Marseille, face B | 2006
Sylvain Duffard | Marseille, face B | 2006
Sylvain Duffard | Marseille, face B | 2006
Sylvain Duffard | Marseille, face B | 2006
Sylvain Duffard | Marseille, face B | 2006
Sylvain Duffard | Marseille, face B | 2006
Sylvain Duffard | Marseille, face B | 2006
Sylvain Duffard | Marseille, face B | 2006
Sylvain Duffard | Marseille, face B | 2006
Sylvain Duffard | Marseille, face B | 2006
Sylvain Duffard | Marseille, face B | 2006
Sylvain Duffard | Marseille, face B | 2006
Sylvain Duffard | Marseille, face B | 2006
Sylvain Duffard | Marseille, face B | 2006
Sylvain Duffard | Marseille, face B | 2006
Sylvain Duffard | Marseille, face B | 2006
Sylvain Duffard | Marseille, face B | 2006
Sylvain Duffard | Marseille, face B | 2006

Pierre Girardin

Venelles

à propos

À propos de la série

En arrivant à Venelles, j’ai été accueilli par un temps splendide. Je me suis installé à la terrasse du Café des Alpes pour siroter un Coca-Cola, tout en examinant la carte satellite de la ville sur mon téléphone afin de me repérer. L’autoroute que je venais d’emprunter traversait la commune telle une boucle d’un fleuve, avec une largeur de plusieurs dizaines de mètres. D’un côté, j’observais les rectangles colorés des parcelles cultivées, et de l’autre, le tracé sinueux des impasses bordées de maisons aux toits rouges et aux piscines turquoise. Venelles est passée d’une population de 600 habitants en 1960 à plus de 8 000 dans les années 2000, abandonnant ainsi son statut de village pour devenir une ville fonctionnelle. Mon travail est une exploration de l’identité périurbaine. C’est une promenade à travers la carte de cette commune : les quartiers résidentiels, la zone commerciale, les terres agricoles pressées par l’urbanisation, ainsi que l’autoroute qui la traverse en son centre. Son passé semble parfois avoir été délaissé et englouti par la modernité. Venelles ne possède d’ailleurs pas d’histoire marquante ni de monument important. J’ai choisi de me concentrer sur les interactions entre les zones urbanisées et la campagne environnante. Mes images interrogent l’expression de la modernité dans l’occupation de ce territoire qui, il n’y a pas si longtemps, était simplement un petit bourg du pays d’Aix.

  • Année•s : 2020
  • Commune•s : Venelles
  • Commanditaire•s : Centre photographique de Marseille, Conseil Général des Bouches-du-Rhône, Patrimoine Commun
  • © Pierre Girardin

Pierre Girardin

Pierre Girardin, né en 1989 à Rennes. Il vit et travaille à Marseille. Après un Bachelor en communication visuelle à l’ECAL (Suisse), c’est à Marseille, lors de son DNSEP aux Beaux Arts (2018—2020) qu’il réoriente sa pratique vers la photographie en expérimentant la matérialité et la couleur par le travail en laboratoire. Il en résulte des images picturales, mélangeant formes abstraites et figuratives. En parallèle, il explore la photographie documentaire en utilisant ses codes et son histoire.

Site internet

Pierre Girardin | Venelles | 2020
Pierre Girardin | Venelles | 2020
Pierre Girardin | Venelles | 2020
Pierre Girardin | Venelles | 2020
Pierre Girardin | Venelles | 2020
Pierre Girardin | Venelles | 2020
Pierre Girardin | Venelles | 2020
Pierre Girardin | Venelles | 2020
Pierre Girardin | Venelles | 2020
Pierre Girardin | Venelles | 2020
Pierre Girardin | Venelles | 2020
Pierre Girardin | Venelles | 2020 | Rond-point.
Pierre Girardin | Venelles | 2020 | Rond-point.
Pierre Girardin | Venelles | 2020
Pierre Girardin | Venelles | 2020
Pierre Girardin | Venelles | 2020
Pierre Girardin | Venelles | 2020 | Rond-point.
Pierre Girardin | Venelles | 2020
Pierre Girardin | Venelles | 2020
Pierre Girardin | Venelles | 2020

Christophe Bourguedieu

Marseille

à propos

À propos de la série

« Il s’agit d’un travail personnel. Comme pour la majorité de mes projets, j’en ai financé la réalisation. J’ai passé deux étés à Marseille, où j’ai travaillé au jour le jour, en fonction des rencontres, ou plus souvent, de la difficulté d’en faire sans intermédiaires. L’idée qui s’est le plus vite dégagée est celle que suggéraient cette lumière très verticale et les tensions de la vie quotidienne, celle d’une histoire où se croiseraient des réminiscences de ma vie au Maroc, dans le sud de la France, des lectures (« L’été » de Camus, en particulier) et la brutalité de certaines évidences : les matériaux, les climats, les individus, les postures. Les tirages actuellement disponibles ont été financés par Le Bleu du ciel (Lyon) et De Visu (Marseille). » Christophe Bourguedieu

  • Année•s : 2009-2010
  • Commune•s : Ensuès, Marseille
  • Commanditaire•s : Travail personnel
  • © Christophe Bourguedieu

Christophe Bourguedieu

Photographe, Christophe Bourguedieu a travaillé en Finlande, aux État-Unis et en Australie et, depuis 2009, majoritairement en France (Marseille, Clermont-Ferrand, Saint-Nazaire). Il est l’auteur de plusieurs livres : « Le Cartographe », « Tavastia », « Éden et Les Passagers », chez Le Point du Jour Éditeur, et « La Montagne » aux éditions Loco. Ses images figurent dans diverses collections publiques et sont régulièrement montrées en France et à l’étranger : 779 (Paris), Musée d’Art Contemporain (Lyon), Centre photographique de Clermont-Ferrand, Centre Régional de Cherbourg-Octeville, Photographers’ Gallery (Londres), Finnish Museum of Photography (Helsinki), Boxgalerie (Bruxelles), Musée de la photographie (Anvers), Bloo Gallery (Rome), Centre de la photographie (Genève), Fremantle Arts Centre (Australie)…

Christophe Bourguedieu | Marseille | 2009-2010 | Les Olives, 2009
Christophe Bourguedieu | Marseille | 2009-2010 | Ensuès, 2009
Christophe Bourguedieu | Marseille | 2009-2010 | Yoann, Saint André, 2009
Christophe Bourguedieu | Marseille | 2009-2010 | Les calanques, 2009
Christophe Bourguedieu | Marseille | 2009-2010 | Grégory, les calanques, 2009
Christophe Bourguedieu | Marseille | 2009-2010 | Marseille 15ème, 2009
Christophe Bourguedieu | Marseille | 2009-2010 | Chemin de la Madrague-Ville, 2009
Christophe Bourguedieu | Marseille | 2009-2010 | Saint-Antoine, 2010
Christophe Bourguedieu | Marseille | 2009-2010 | Saint-Louis, 2009
Christophe Bourguedieu | Marseille | 2009-2010 | Saint-Antoine, 2010
Christophe Bourguedieu | Marseille | 2009-2010 | Corbières, 2009
Christophe Bourguedieu | Marseille | 2009-2010 | Marseille 14ème, 2009
Christophe Bourguedieu | Marseille | 2009-2010 | Corbières, 2010
Christophe Bourguedieu | Marseille | 2009-2010 | L’Estaque, 2010
Christophe Bourguedieu | Marseille | 2009-2010 | Saint-André, 2010
Christophe Bourguedieu | Marseille | 2009-2010 | Vers Fos, 2010
Christophe Bourguedieu | Marseille | 2009-2010 | Marignane, 2009
Christophe Bourguedieu | Marseille | 2009-2010 | Vers Fos, 2010
Christophe Bourguedieu | Marseille | 2009-2010 | Sofia, Figuières

Lewis Baltz

Fos-sur-Mer, secteur 80

à propos

À propos de la série

« Fos-sur-Mer, secteur 80 » était une commande du gouvernement français impliquant plusieurs artistes photographes.

Le sujet était un vieux port remontant à l’époque romaine, dont la ville était devenue au début du 20ième siècle une zone franche industrielle. A la fin des années 1970, l’industrie a commencé à se délocaliser hors d’Europe de l’Ouest, ce qui a amené le port à traverser une période difficile. L’objet de cette commande du gouvernement français était un effort visant à donner un souffle nouveau à la communauté avec une perspective fraiche et moderne centrée sur la réutilisation du terrain.

  • Année•s : 1985
  • Commune•s : Fos-sur-Mer
  • Commanditaire•s : Mission photographique de la DATAR
  • © Lewis Baltz / Mission photographique de la DATAR. Courtesy : Gallery Luisotti

Lewis Baltz

L’œuvre révolutionnaire de Lewis Baltz a été reconnue dès 1975 quand l’artiste a participé à « New Topographics », nouvelles topographies, une exposition phare qui fut un élément essentiel dans la création d’un changement de paradigme dans l’histoire de la photographie. Décrit comme un« critical enlightener » ou comme une personne qui apporte un éclairage capital, Baltz se démarque au début de sa carrière pour avoir élaboré des séries d’exquis clichés en noir et blanc qui incitent à la réflexion à cause de leur esthétique minimaliste combinée à une fervente approche conceptuelle. De 1967 à 1989, il a produit 11 séries de travaux comprenant « The Tract houses », les maisons du lotissement (1971), et « les Nouveaux parcs industriels », près d’Irvine en Californie (1974), qui sont des œuvres de précurseur destinées à attirer l’attention sur les marges négligées de notre société de consommation.

 

Dans « Sites de la technologie » (1989-91) Baltz montre les mondes dystopiques où a lieu la recherche technique dans des sociétés comme Toshiba ou Mitsubishi, en évoquant sur la pellicule le pouvoir invisible que les machines détiennent sur l’homme. Bien que son travail soit souvent aligné sur le cinéma, cela apparait de la manière la plus évidente dans les installations couleur à grande échelle avec bande sonore – La ronde de nuit (1992), Corps Dociles (1995), et La Politique des Bactéries(1995) – où il expose les environnements fabriqués des cybermondes et leur impact sur l’écologie et la société.

 

L’œuvre de Baltz a été exposée dans plus de 50 expositions individuelles dans des endroits comme la Leo Castelli Gallery, la Corcoran Gallery of Art, le Victoria and Albert Museum, le San Francisco Museum of Modern Art, PS1, New York, LACMA, le Tokyo Institute of Polytechnics, et l’Albertina. Ses oeuvres se trouvent dans les collections du MOMA de New York, du Whitney Museum of American Art de New York, du Tate Modern de Londres et du Museum of Contemporary Art de Los Angeles, parmi beaucoup d’autres.

Baltz était boursier de la Fondation Nationale pour les Arts en 1973 et 1976. Il a reçu une bourse Guggenheim en 1977 et une bourse bicentenaire UK/USA en 1980.

Lewis Baltz | Fos-sur-Mer, secteur 80 | 1985
Lewis Baltz | Fos-sur-Mer, secteur 80 | 1985
Lewis Baltz | Fos-sur-Mer, secteur 80 | 1985
Lewis Baltz | Fos-sur-Mer, secteur 80 | 1985
Lewis Baltz | Fos-sur-Mer, secteur 80 | 1985
Lewis Baltz | Fos-sur-Mer, secteur 80 | 1985
Lewis Baltz | Fos-sur-Mer, secteur 80 | 1985
Lewis Baltz | Fos-sur-Mer, secteur 80 | 1985
Lewis Baltz | Fos-sur-Mer, secteur 80 | 1985
Lewis Baltz | Fos-sur-Mer, secteur 80 | 1985
Lewis Baltz | Fos-sur-Mer, secteur 80 | 1985
Lewis Baltz | Fos-sur-Mer, secteur 80 | 1985
Lewis Baltz | Fos-sur-Mer, secteur 80 | 1985
Lewis Baltz | Fos-sur-Mer, secteur 80 | 1985
Lewis Baltz | Fos-sur-Mer, secteur 80 | 1985
Lewis Baltz | Fos-sur-Mer, secteur 80 | 1985
Lewis Baltz | Fos-sur-Mer, secteur 80 | 1985
Lewis Baltz | Fos-sur-Mer, secteur 80 | 1985
Lewis Baltz | Fos-sur-Mer, secteur 80 | 1985
Lewis Baltz | Fos-sur-Mer, secteur 80 | 1985
Lewis Baltz | Fos-sur-Mer, secteur 80 | 1985

Philippe Piron

Repérage GR2013 : Lançon-Provence – Berre l’Étang

à propos

À propos de la série

Cette série comme toutes celles réalisées lors des parcours de repérage du GR2013, servait à documenter le GR2013, enregistrer la succession des paysages traversés.

  • Année•s : 2011
  • Commune•s : Berre-L'Étang, Lançon-Provence
  • Commanditaire•s : Travail personnel
  • © Philippe Piron

Philippe Piron

Philippe Piron a d’abord travaillé sur des projets d’analyse et de gestion des paysages ruraux au sein de différents organismes (CAUE, Conseil général…). Cette première approche technique du paysage sera complétée par une formation en photographie dirigée par Serge Gal à l’école Image Ouverte (Gard).
Après s’être établi à Marseille, il réalise des commandes pour des architectes et des institutions (CAUE13, DRAC PACA, Euroméditerranée…). Il développe également des projets personnels et participe notamment à de nombreuses marches collectives qu’il documente photographiquement en réalisant des carnets. En 2013, au côté d’artistes marcheurs, il participe à la création du GR2013, sentier de grande randonnée périurbain. Il s’installe à Nantes en 2012. Il est né en 1974 dans le Maine et Loire.

Site internet

Philippe Piron | Repérage GR2013 : Lançon-Provence – Berre l’Étang | 2011 | repérage GR2013, des collines de Lançon de Provence à Berre l'étang, paysage rural, agriculture, oppidum Constantin
Philippe Piron | Repérage GR2013 : Lançon-Provence – Berre l’Étang | 2011 | repérage GR2013, des collines de Lançon de Provence à Berre l'étang, paysage rural, agriculture, oppidum Constantin
Philippe Piron | Repérage GR2013 : Lançon-Provence – Berre l’Étang | 2011 | repérage GR2013, des collines de Lançon de Provence à Berre l'étang, paysage rural, agriculture, oppidum Constantin
Philippe Piron | Repérage GR2013 : Lançon-Provence – Berre l’Étang | 2011 | repérage GR2013, des collines de Lançon de Provence à Berre l'étang, paysage rural, agriculture, oppidum Constantin
Philippe Piron | Repérage GR2013 : Lançon-Provence – Berre l’Étang | 2011 | repérage GR2013, des collines de Lançon de Provence à Berre l'étang, paysage rural, agriculture, oppidum Constantin
Philippe Piron | Repérage GR2013 : Lançon-Provence – Berre l’Étang | 2011 | repérage GR2013, des collines de Lançon de Provence à Berre l'étang, paysage rural, agriculture, oppidum Constantin
Philippe Piron | Repérage GR2013 : Lançon-Provence – Berre l’Étang | 2011 | repérage GR2013, des collines de Lançon de Provence à Berre l'étang, paysage rural, agriculture, oppidum Constantin
Philippe Piron | Repérage GR2013 : Lançon-Provence – Berre l’Étang | 2011 | repérage GR2013, des collines de Lançon de Provence à Berre l'étang, paysage rural, agriculture, oppidum Constantin
Philippe Piron | Repérage GR2013 : Lançon-Provence – Berre l’Étang | 2011 | repérage GR2013, des collines de Lançon de Provence à Berre l'étang, paysage rural, agriculture, oppidum Constantin
Philippe Piron | Repérage GR2013 : Lançon-Provence – Berre l’Étang | 2011 | repérage GR2013, des collines de Lançon de Provence à Berre l'étang, paysage rural, agriculture, oppidum Constantin
Philippe Piron | Repérage GR2013 : Lançon-Provence – Berre l’Étang | 2011 | repérage GR2013, des collines de Lançon de Provence à Berre l'étang, paysage rural, agriculture, oppidum Constantin
Philippe Piron | Repérage GR2013 : Lançon-Provence – Berre l’Étang | 2011 | repérage GR2013, des collines de Lançon de Provence à Berre l'étang, paysage rural, agriculture, oppidum Constantin
Philippe Piron | Repérage GR2013 : Lançon-Provence – Berre l’Étang | 2011 | repérage GR2013, des collines de Lançon de Provence à Berre l'étang, paysage rural, agriculture, oppidum Constantin
Philippe Piron | Repérage GR2013 : Lançon-Provence – Berre l’Étang | 2011 | repérage GR2013, des collines de Lançon de Provence à Berre l'étang, paysage rural, agriculture, oppidum Constantin
Philippe Piron | Repérage GR2013 : Lançon-Provence – Berre l’Étang | 2011 | repérage GR2013, des collines de Lançon de Provence à Berre l'étang, paysage rural, agriculture, oppidum Constantin
Philippe Piron | Repérage GR2013 : Lançon-Provence – Berre l’Étang | 2011 | repérage GR2013, des collines de Lançon de Provence à Berre l'étang, paysage rural, agriculture, oppidum Constantin
Philippe Piron | Repérage GR2013 : Lançon-Provence – Berre l’Étang | 2011 | repérage GR2013, des collines de Lançon de Provence à Berre l'étang, paysage rural, agriculture, oppidum Constantin
Philippe Piron | Repérage GR2013 : Lançon-Provence – Berre l’Étang | 2011 | repérage GR2013, des collines de Lançon de Provence à Berre l'étang, paysage rural, agriculture, oppidum Constantin
Philippe Piron | Repérage GR2013 : Lançon-Provence – Berre l’Étang | 2011 | repérage GR2013, des collines de Lançon de Provence à Berre l'étang, paysage rural, agriculture, oppidum Constantin
Philippe Piron | Repérage GR2013 : Lançon-Provence – Berre l’Étang | 2011 | repérage GR2013, des collines de Lançon de Provence à Berre l'étang, paysage rural, agriculture, oppidum Constantin
Philippe Piron | Repérage GR2013 : Lançon-Provence – Berre l’Étang | 2011 | repérage GR2013, des collines de Lançon de Provence à Berre l'étang, paysage rural, agriculture, oppidum Constantin
Philippe Piron | Repérage GR2013 : Lançon-Provence – Berre l’Étang | 2011 | repérage GR2013, des collines de Lançon de Provence à Berre l'étang, paysage rural, agriculture, oppidum Constantin
Philippe Piron | Repérage GR2013 : Lançon-Provence – Berre l’Étang | 2011 | repérage GR2013, des collines de Lançon de Provence à Berre l'étang, paysage rural, agriculture, oppidum Constantin
Philippe Piron | Repérage GR2013 : Lançon-Provence – Berre l’Étang | 2011 | repérage GR2013, des collines de Lançon de Provence à Berre l'étang, paysage rural, agriculture, oppidum Constantin
Philippe Piron | Repérage GR2013 : Lançon-Provence – Berre l’Étang | 2011 | repérage GR2013, des collines de Lançon de Provence à Berre l'étang, paysage rural, agriculture, oppidum Constantin
Philippe Piron | Repérage GR2013 : Lançon-Provence – Berre l’Étang | 2011 | repérage GR2013, des collines de Lançon de Provence à Berre l'étang, paysage rural, agriculture, oppidum Constantin
Philippe Piron | Repérage GR2013 : Lançon-Provence – Berre l’Étang | 2011 | repérage GR2013, des collines de Lançon de Provence à Berre l'étang, paysage rural, agriculture, oppidum Constantin
Philippe Piron | Repérage GR2013 : Lançon-Provence – Berre l’Étang | 2011 | repérage GR2013, des collines de Lançon de Provence à Berre l'étang, paysage rural, agriculture, oppidum Constantin
Philippe Piron | Repérage GR2013 : Lançon-Provence – Berre l’Étang | 2011 | repérage GR2013, des collines de Lançon de Provence à Berre l'étang, paysage rural, agriculture, oppidum Constantin
Philippe Piron | Repérage GR2013 : Lançon-Provence – Berre l’Étang | 2011 | repérage GR2013, des collines de Lançon de Provence à Berre l'étang, paysage rural, agriculture, oppidum Constantin
Philippe Piron | Repérage GR2013 : Lançon-Provence – Berre l’Étang | 2011 | repérage GR2013, des collines de Lançon de Provence à Berre l'étang, paysage rural, agriculture, oppidum Constantin
Philippe Piron | Repérage GR2013 : Lançon-Provence – Berre l’Étang | 2011 | repérage GR2013, des collines de Lançon de Provence à Berre l'étang, paysage rural, agriculture, oppidum Constantin
Philippe Piron | Repérage GR2013 : Lançon-Provence – Berre l’Étang | 2011 | repérage GR2013, des collines de Lançon de Provence à Berre l'étang, paysage rural, agriculture, oppidum Constantin
Philippe Piron | Repérage GR2013 : Lançon-Provence – Berre l’Étang | 2011 | repérage GR2013, des collines de Lançon de Provence à Berre l'étang, paysage rural, agriculture, oppidum Constantin
Philippe Piron | Repérage GR2013 : Lançon-Provence – Berre l’Étang | 2011 | repérage GR2013, des collines de Lançon de Provence à Berre l'étang, paysage rural, agriculture, oppidum Constantin
Philippe Piron | Repérage GR2013 : Lançon-Provence – Berre l’Étang | 2011 | repérage GR2013, des collines de Lançon de Provence à Berre l'étang, paysage rural, agriculture, oppidum Constantin
Philippe Piron | Repérage GR2013 : Lançon-Provence – Berre l’Étang | 2011 | repérage GR2013, des collines de Lançon de Provence à Berre l'étang, paysage rural, agriculture, oppidum Constantin
Philippe Piron | Repérage GR2013 : Lançon-Provence – Berre l’Étang | 2011 | repérage GR2013, des collines de Lançon de Provence à Berre l'étang, paysage rural, agriculture, oppidum Constantin
Philippe Piron | Repérage GR2013 : Lançon-Provence – Berre l’Étang | 2011 | repérage GR2013, des collines de Lançon de Provence à Berre l'étang, paysage rural, agriculture, oppidum Constantin
Philippe Piron | Repérage GR2013 : Lançon-Provence – Berre l’Étang | 2011 | repérage GR2013, des collines de Lançon de Provence à Berre l'étang, paysage rural, agriculture, oppidum Constantin
Philippe Piron | Repérage GR2013 : Lançon-Provence – Berre l’Étang | 2011 | repérage GR2013, des collines de Lançon de Provence à Berre l'étang, paysage rural, agriculture, oppidum Constantin
Philippe Piron | Repérage GR2013 : Lançon-Provence – Berre l’Étang | 2011 | repérage GR2013, des collines de Lançon de Provence à Berre l'étang, paysage rural, agriculture, oppidum Constantin
Philippe Piron | Repérage GR2013 : Lançon-Provence – Berre l’Étang | 2011 | repérage GR2013, des collines de Lançon de Provence à Berre l'étang, paysage rural, agriculture, oppidum Constantin
Philippe Piron | Repérage GR2013 : Lançon-Provence – Berre l’Étang | 2011 | repérage GR2013, des collines de Lançon de Provence à Berre l'étang, paysage rural, agriculture, oppidum Constantin
Philippe Piron | Repérage GR2013 : Lançon-Provence – Berre l’Étang | 2011 | repérage GR2013, des collines de Lançon de Provence à Berre l'étang, paysage rural, agriculture, oppidum Constantin
Philippe Piron | Repérage GR2013 : Lançon-Provence – Berre l’Étang | 2011 | repérage GR2013, des collines de Lançon de Provence à Berre l'étang, paysage rural, agriculture, oppidum Constantin
Philippe Piron | Repérage GR2013 : Lançon-Provence – Berre l’Étang | 2011 | repérage GR2013, des collines de Lançon de Provence à Berre l'étang, paysage rural, agriculture, oppidum Constantin
Philippe Piron | Repérage GR2013 : Lançon-Provence – Berre l’Étang | 2011 | repérage GR2013, des collines de Lançon de Provence à Berre l'étang, paysage rural, agriculture, oppidum Constantin
Philippe Piron | Repérage GR2013 : Lançon-Provence – Berre l’Étang | 2011 | repérage GR2013, des collines de Lançon de Provence à Berre l'étang, paysage rural, agriculture, oppidum Constantin
Philippe Piron | Repérage GR2013 : Lançon-Provence – Berre l’Étang | 2011 | repérage GR2013, des collines de Lançon de Provence à Berre l'étang, paysage rural, agriculture, oppidum Constantin

David Giancatarina

Agglopole Provence

à propos

À propos de la série

À l’aube du XXI siècle, ni à Aix ni à Arles, ni à Marseille ni à Avignon, entre la Durance et la mer de Berre, 515 km2, 17 communes et 127 000 habitants se découvrent dans une gouvernance nouvelle, partagée et balbutiante : la Communauté de Commune Agglopôle Provence.

Entre juin et septembre 2003, le photographe David Giancatarina partit en mission à la demande du conseil d’architecture, d’urbanisme et de l’environnement des Bouches-du-Rhône (CAUE13), en quête d’une identité paysagère, d’un patrimoine commun, aussi fugace que prégnant, une résilience du territoire.

De cette pérégrination automobile, avec son 6×6 Hasselblad, ses objectifs de 60, 80 et 100 mm, le photographe impressionna quelques 5000 vues sur films négatifs couleurs Kodak Portra.

10 ans plus tard, alors que la photographie numérique, Internet, les réseaux nous inondent tous d’un flots continu et homogène d’images géo-référencées, datées, taguées, « likées », dupliquées à l’infini, le CAUE13 a jugé nécessaire de faire exister ce travail non pas en le figeant dans une taxinomie mais en renforçant sa démarche impressionniste.
L’aventure iconique est alors complétée par le déplacement littéral du poète Arno Calleja.

Son texte, sans majuscule ni ponctuation, en 127 chapitres indépendants des 127 clichés finalement retenus participe à la constitution d’un point de vue, plus intuitif que scientifique, plus porteur de sens que d’exhaustivité. Un Flux pour porter et transporter dialogues et débats.Aujourd’hui, ce travail espère toujours trouver l’opportunité d’être publié. En attendant, il participe à cet « état des lieux du paysage dans la photographie » et témoigne ainsi de l’attachement du CAUE13 à l’apport des auteurs pour la compréhension de nos paysages.

Nicolas de Barbarin, CAUE 13.

  • Année•s : 2003
  • Commune•s : Alleins, Aurons, Berre-L'Étang, Charleval, Eyguières, La Barben, La Fare-les-Oliviers, Lamanon, Lançon-Provence, Mallemort, Pélissanne, Rognac, Saint-Chamas, Salon-de-Provence, Sénas, Velaux, Vernègues
  • Commanditaire•s : CAUE 13
  • © David Giancatarina / SAIF

David Giancatarina

Né le 16 décembre 1971 en Avignon, je suis venu m’installer à Marseille pour mes études aux Beaux-Arts de Marseille, j’ai complété ma formation par une année à l’école polytechnique d’art de Bristol en Angleterre. Mon DNSEP en poche, j’ai poursuivi ma pratique photographique conceptuelle. En parallèle, j’ai porté mon regard sur la ville avec mon projet Paysages Urbains : une étude photographique sur le territoire des villes à travers le monde. Ces images proposaient une relecture de l’évolution contemporaine de nos cités et espaces publics. La ville, véritable réservoir de couleurs, où viennent se juxtaposer masses de béton, aplats de bitume, parois minérales et éléments végétaux, était appréhendée comme une scène en mutation. Il s’agissait de saisir le visage aléatoire de la ville, résultat d’innombrables années d’évolutions et de cohabitations. Ce travail a été montré dans diverses expositions en France et en Inde. Paradoxe de cette époque, alors que mon travail personnel se portait sur tous ces petits détails qui font la ville et qui échappent aux architectes; ces derniers sont venus vers moi pour me demander de photographier leurs créations. C’est également à cette époque où Monsieur Champsaur, alors directeur du CAUE 13 m’a proposé une mission autour du territoire de l’Agglopole Provence. Cette série est présentée sur ce site.

Dans la lignée de mes intérêts portés sur la frontière art/document… le service du patrimoine du conseil général de la Drôme me passa une commande sur les dix premiers sites classés par Mérimée pour une exposition au château de Suze la rousse. J’ai porté ensuite le même type de regard sur l’abbaye de Fonfroide dans le cadre de l’édition d’n livre collectif . Lors d’un séjour au Vietnam, j’ai réalisé le Portrait d’un pays communiste à l’heure de la globalisation. C’est en fait une suite d’images de paysage où se mêlent tradition, histoire récente et consumérisme de masse… influences mêlées le long des rizières du Nord. De mon rapport à l’espace, au document, au tableaux photographique sont nées des séries autour de grands chantiers chargés de sens. La renaissance du Château Borely et sa mutation en musée; et plus récemment une mission photographique autour de la création de la nouvelle médiathèque de Pertuis, construite en partie sur le site d’une ancienne église.

C ’est en 2014 que les éditions du Noyer m’ont convié à réaliser le volet Marseillais de leur collection de livres autour des villes : Marseille Vertical. En a découlé par la suite l’exposition Marseille Vertical, Published & Unpublished, mêlant des images du livre ainsi que des choix plus personnels. Aujourd’hui, photographe professionnel travaillant essentiellement dans les domaines de la photographie d’architecture et des musées d’une part, et artiste développant un travail plastique et conceptuel d’autre part, je n’ai de cesse de revenir à la photographie documentaire autour de la ville, le paysage et la ruralité.

Site internet

David Giancatarina | Agglopole Provence | 2003
David Giancatarina | Agglopole Provence | 2003
David Giancatarina | Agglopole Provence | 2003
David Giancatarina | Agglopole Provence | 2003
David Giancatarina | Agglopole Provence | 2003
David Giancatarina | Agglopole Provence | 2003
David Giancatarina | Agglopole Provence | 2003
David Giancatarina | Agglopole Provence | 2003
David Giancatarina | Agglopole Provence | 2003
David Giancatarina | Agglopole Provence | 2003
David Giancatarina | Agglopole Provence | 2003
David Giancatarina | Agglopole Provence | 2003
David Giancatarina | Agglopole Provence | 2003
David Giancatarina | Agglopole Provence | 2003
David Giancatarina | Agglopole Provence | 2003
David Giancatarina | Agglopole Provence | 2003
David Giancatarina | Agglopole Provence | 2003
David Giancatarina | Agglopole Provence | 2003
David Giancatarina | Agglopole Provence | 2003
David Giancatarina | Agglopole Provence | 2003
David Giancatarina | Agglopole Provence | 2003
David Giancatarina | Agglopole Provence | 2003
David Giancatarina | Agglopole Provence | 2003
David Giancatarina | Agglopole Provence | 2003
David Giancatarina | Agglopole Provence | 2003
David Giancatarina | Agglopole Provence | 2003
David Giancatarina | Agglopole Provence | 2003
David Giancatarina | Agglopole Provence | 2003
David Giancatarina | Agglopole Provence | 2003
David Giancatarina | Agglopole Provence | 2003
David Giancatarina | Agglopole Provence | 2003
David Giancatarina | Agglopole Provence | 2003
David Giancatarina | Agglopole Provence | 2003
David Giancatarina | Agglopole Provence | 2003
David Giancatarina | Agglopole Provence | 2003
David Giancatarina | Agglopole Provence | 2003
David Giancatarina | Agglopole Provence | 2003
David Giancatarina | Agglopole Provence | 2003
David Giancatarina | Agglopole Provence | 2003
David Giancatarina | Agglopole Provence | 2003
David Giancatarina | Agglopole Provence | 2003
David Giancatarina | Agglopole Provence | 2003
David Giancatarina | Agglopole Provence | 2003
David Giancatarina | Agglopole Provence | 2003
David Giancatarina | Agglopole Provence | 2003
David Giancatarina | Agglopole Provence | 2003
David Giancatarina | Agglopole Provence | 2003
David Giancatarina | Agglopole Provence | 2003
David Giancatarina | Agglopole Provence | 2003
David Giancatarina | Agglopole Provence | 2003

Stéphanie Lacombe

Notre-Dame des Marins

à propos

À propos de la série

Stéphanie Lacombe nous emmène dans l’intimité familiale des habitants de Notre-Dame des Marins, une cité HLM, construite tout en béton dans les années 1970 en périphérie de Martigues, mais néanmoins bien située au milieu de la nature et surplombant la ville telle un oppidum. L’architecte de l’époque s’étant inspiré de la Cité Radieuse du Corbusier, il se dit que c’est une réplique ratée. Les appartements sont identiques d’un étage à l’autre, d’une porte à l’autre. Mais les habitants n’ont pas la même histoire. La photographe a placé son appareil photo au même endroit dans chaque appartement. Ainsi photographiés, les appartements de par leur aménagement, révèlent l’identité des habitants.

  • Année•s : 2013
  • Commune•s : Martigues
  • Commanditaire•s : Bouches-du-Rhône Tourisme
  • © Stéphanie Lacombe / SAIF

Stéphanie Lacombe

Stéphanie Lacombe est née en 1976 à Figeac, dans le Lot. Elle est diplômée de l’Ecole Nationale Supérieure des Arts décoratifs de Paris (ENSAD). Ses travaux documentaires sont exposés en France, en Argentine, en Finlande, à Hong Kong et ont été publiés par de nombreux magazines et quotidiens, parmi lesquels la Revue XXI, l’Obs, Courrier International, Le Monde. Elle transmet son expérience de femme photographe à l’occasion de workshops menés auprès d’institutions publiques et privées : la Fondation Cartier, les Ateliers du Carrousel, le pôle photographique Diaphane, La maison Robert Doisneau, les Rencontres d’Arles. Elle est lauréate du Prix l’Obs (2020), de la Fondation Lagardère (2006), et a reçu le Grand Prix de la photographie documentaire et sociale de Sarcelles (2008), ainsi que le Prix Niepce (2009). En 2001, Sebastião Salgado lui remettait le prix spécial du jury Agfa.

Site internet

Stéphanie Lacombe | Notre-Dame des Marins | 2013 | Maguy, 71 ans, retraitée, née en Tunisie.
Stéphanie Lacombe | Notre-Dame des Marins | 2013 | Joséphine, 67 ans, Retraitée.
Stéphanie Lacombe | Notre-Dame des Marins | 2013 | Mima, 54 ans, née à Port de Bouc.
Stéphanie Lacombe | Notre-Dame des Marins | 2013 | André, 46 ans, gardien d'immeuble à Notre Dame des Marins.
Stéphanie Lacombe | Notre-Dame des Marins | 2013 | Andréa, 87 ans, retraitée, née à Gaspé en Espagne.

Monique Deregibus

Hotel Europa

à propos

À propos de la série

Ce corpus d’images réalisé à partir de la Ville de Marseille (2000-2003) n’est pas une commande mais un travail engagé à titre personnel. Il a été réalisé avec un moyen format argentique Asahi Pentax 6×7. Les tirages qui en ont résulté sont des grands formats, 120×140 cm et 90×110 cm.

C’est après avoir travaillé quasi obsessionnellement pendant 10 ans en noir et blanc sur une portion de territoire enchantée du désert du Nouveau-Mexique (USA, 1989-1999), que j’ai décidé pour un temps d’une rupture radicale avec les voyages américains. Il s’agissait dès lors de regarder un « Ici et maintenant » sans détour. Je changeais de format passant du carré 6×6 cm au 6×7 cm et chargeais désormais mon appareil photographique avec des films couleur. Marseille – ville dans laquelle je vis le plus souvent – semblait être en pleine mutation à cette période du tournant des années 2000 : construction du Mucem, TGV, extension du port et de l’ offre des croisiéristes. J’ai patiemment observé alors comment la greffe touristique que l’on pressentait allait progressivement vampiriser la ville ouvrière et populaire, mondialisation oblige. » Extrait du livre éponyme qui déroule 3 travaux distincts : « Marseille » (2000-2003), « Sarajevo » (2001), « Odessa » (2003).

Une partie de ce travail a été acquis par le Fonds Communal de la ville de Marseille, l’autre partie restante est visible dans mon atelier. Ce travail a tout de même bien circulé puisqu’un livre édité chez Filigranes en a résulté. Il a été exposé en 2005 aux Ateliers d’Artistes de la Ville de Marseille, commissariat de Thierry Ollat, et également au cours d’une exposition dans le cadre du Septembre de la photographie à Lyon en 2008 au CAP de saint- Fons intitulée « Aux habitants des villes » d’après le « Manuel pour habitants des villes » de Bertolt Brecht.

  • Année•s : 2000-2003
  • Commune•s : Marseille
  • Commanditaire•s : Travail personnel
  • © Monique Deregibus

Monique Deregibus

Après des études de lettres modernes et de cinéma à l’université d’ Aix-en-Provence, Monique Deregibus est diplômée de l’ ENSP d’ Arles (1987).

De 1988 à 2004, elle enseigne la photographie à l’École Régionale des Beaux-Arts de Valence, de 2000 à 2004 à l’École Nationale Supérieure de la Photographie à Arles, et enfin de 2004 à 2018, elle est professeur à l’Ecole Nationale Supérieure des Beaux-Arts de Lyon.

De 1990 à 2000 elle crée avec Olivier Menanteau un lieu d’art contemporain à Marseille « Les Ateliers Nadar » invitant de nombreux artistes à séjourner et à exposer dans la ville.

Par ailleurs, sa pratique de la photographie lui donne l’occasion de parcourir le monde.

Le projet « Hotel Europa » (qui s’est achevé par l’édition d’un livre chez Filigranes en 2006) tente à travers trois villes distinctes – Marseille, Sarajevo et Odessa – de mettre en relation, en équivalence, des interprétations particulières de l’Histoire « avec un grand H », entendue ici plus comme lieu de fiction poétique que comme description froide et objective. Ainsi ces photographies, évoquant la permanence d’une réalité conflictuelle sur le continent européen, tentent-elles de raviver des souvenirs d’exode et de guerre, mais aussi des brefs éclats d’utopie et de rêve qui ont parcouru tout le 20ème siècle. Nous glissons d’une ville l’autre sans bien savoir à la fin de quelle ville il s’agit.

Chacune des séries photographiques, héritière d’une histoire du paysage conceptuel, est consacrée à des territoires spécifiques, tantôt proches ou lointains, manifestant toujours un fort intérêt pour les réminiscences inconscientes contenues dans le plan ainsi que pour les notions d’architecture et de territoire urbain. Ces espaces la plupart du temps consignés dans un travail éditorial, peuvent se lire comme formant le décor abandonné des tragédies humaines.

Monique Deregibus | Hotel Europa | 2000-2003 | Port autonome, 2001
Monique Deregibus | Hotel Europa | 2000-2003 | Port autonome, 2001
Monique Deregibus | Hotel Europa | 2000-2003 | Littoral, 2001
Monique Deregibus | Hotel Europa | 2000-2003 | Joliette, 2001
Monique Deregibus | Hotel Europa | 2000-2003 | Port autonome, 2000
Monique Deregibus | Hotel Europa | 2000-2003 | Port autonome, 2000
Monique Deregibus | Hotel Europa | 2000-2003 | Port autonome, 2000
Monique Deregibus | Hotel Europa | 2000-2003 | Port autonome, 2000
Monique Deregibus | Hotel Europa | 2000-2003 | Port autonome, 2001
Monique Deregibus | Hotel Europa | 2000-2003 | Port autonome, 2000
Monique Deregibus | Hotel Europa | 2000-2003 | Port autonome, 2000
Monique Deregibus | Hotel Europa | 2000-2003 | Port autonome, 2001
Monique Deregibus | Hotel Europa | 2000-2003
Monique Deregibus | Hotel Europa | 2000-2003 | Port autonome, 2001
Monique Deregibus | Hotel Europa | 2000-2003 | Port autonome, 2001
Monique Deregibus | Hotel Europa | 2000-2003 | Joliette, 2001
Monique Deregibus | Hotel Europa | 2000-2003 | Port autonome, 2000
Monique Deregibus | Hotel Europa | 2000-2003 | Port autonome, 2000
Monique Deregibus | Hotel Europa | 2000-2003 | Port autonome, 2000
Monique Deregibus | Hotel Europa | 2000-2003 | Port autonome, 2000
Monique Deregibus | Hotel Europa | 2000-2003 | Bougainville, 2001
Monique Deregibus | Hotel Europa | 2000-2003 | Frioul, 2001
Monique Deregibus | Hotel Europa | 2000-2003 | Estaque, 2000
Monique Deregibus | Hotel Europa | 2000-2003 | Frioul, 2000
Monique Deregibus | Hotel Europa | 2000-2003 | Frioul, 2001
Monique Deregibus | Hotel Europa | 2000-2003 | Pharo, 2000
Monique Deregibus | Hotel Europa | 2000-2003 | Wagon d'Arenc
Monique Deregibus | Hotel Europa | 2000-2003 | Port autonome, 2000
Monique Deregibus | Hotel Europa | 2000-2003 | Noailles, 2001
Monique Deregibus | Hotel Europa | 2000-2003 | Estaque, 2000
Monique Deregibus | Hotel Europa | 2000-2003 | Canebière, 2000
Monique Deregibus | Hotel Europa | 2000-2003 | Calade, 2001
Monique Deregibus | Hotel Europa | 2000-2003 | Notre-Dame de la Garde, 2000
Monique Deregibus | Hotel Europa | 2000-2003 | Cap Janet, 2000
Monique Deregibus | Hotel Europa | 2000-2003 | Cap Pinède, 2000
Monique Deregibus | Hotel Europa | 2000-2003 | Estaque, 2000
Monique Deregibus | Hotel Europa | 2000-2003 | Estaque, 2000
Monique Deregibus | Hotel Europa | 2000-2003 | Cap Janet, 2000
Monique Deregibus | Hotel Europa | 2000-2003 | Cap Pinède, 2000
Monique Deregibus | Hotel Europa | 2000-2003 | Port autonome, 2001
Monique Deregibus | Hotel Europa | 2000-2003 | Port autonome, 2001
Monique Deregibus | Hotel Europa | 2000-2003 | Arnavaux, 2001
Monique Deregibus | Hotel Europa | 2000-2003 | Arnavaux, 2002
Monique Deregibus | Hotel Europa | 2000-2003 | Port autonome, 2000
Monique Deregibus | Hotel Europa | 2000-2003 | Joliette, 2001
Monique Deregibus | Hotel Europa | 2000-2003 | Arnavaux, 2001
Monique Deregibus | Hotel Europa | 2000-2003 | Canebière, 2000
Monique Deregibus | Hotel Europa | 2000-2003 | Félix Pyat, 2001
Monique Deregibus | Hotel Europa | 2000-2003 | Félix Pyat, 2001
Monique Deregibus | Hotel Europa | 2000-2003 | Félix Pyat, 2001
Monique Deregibus | Hotel Europa | 2000-2003 | Port autonome, 2003
Monique Deregibus | Hotel Europa | 2000-2003 | Préfecture, 2001
Monique Deregibus | Hotel Europa | 2000-2003 | Port autonome, 2000
Monique Deregibus | Hotel Europa | 2000-2003 | Vieux port, 2003
Monique Deregibus | Hotel Europa | 2000-2003 | Port autonome, 2000
Monique Deregibus | Hotel Europa | 2000-2003 | Cap Janet, 2000
Monique Deregibus | Hotel Europa | 2000-2003 | Préfecture, 2001
Monique Deregibus | Hotel Europa | 2000-2003 | Plan d'Aou, 2000
Monique Deregibus | Hotel Europa | 2000-2003 | Centre bourse, 2002
Monique Deregibus | Hotel Europa | 2000-2003 | Prado, 2001
Monique Deregibus | Hotel Europa | 2000-2003 | Grand littoral UGC Gaumont, 2001
Monique Deregibus | Hotel Europa | 2000-2003 | Porte d'Aix, 2000
Monique Deregibus | Hotel Europa | 2000-2003 | Port autonome, 2000

Philippe Piron

Arenc

à propos

À propos de la série

Projet documentaire sur le quartier d’Arenc (Marseille) avant sa transformation par le projet d’aménagement urbain Euroméditerranée. Ensembles de photographies de paysages urbains et d’architectures. Projet réalisé avec le soutien de l’association le Mur du Son.

  • Année•s : 2007-2008
  • Commune•s : Marseille
  • Commanditaire•s : Travail personnel
  • © Philippe Piron

Philippe Piron

Philippe Piron a d’abord travaillé sur des projets d’analyse et de gestion des paysages ruraux au sein de différents organismes (CAUE, Conseil général…). Cette première approche technique du paysage sera complétée par une formation en photographie dirigée par Serge Gal à l’école Image Ouverte (Gard).
Après s’être établi à Marseille, il réalise des commandes pour des architectes et des institutions (CAUE13, DRAC PACA, Euroméditerranée…). Il développe également des projets personnels et participe notamment à de nombreuses marches collectives qu’il documente photographiquement en réalisant des carnets. En 2013, au côté d’artistes marcheurs, il participe à la création du GR2013, sentier de grande randonnée périurbain. Il s’installe à Nantes en 2012. Il est né en 1974 dans le Maine et Loire.

Site internet

Philippe Piron | Arenc | 2007-2008 | paysage urbain, documentaire
Philippe Piron | Arenc | 2007-2008 | paysage urbain, documentaire
Philippe Piron | Arenc | 2007-2008 | paysage urbain, documentaire
Philippe Piron | Arenc | 2007-2008 | paysage urbain, documentaire
Philippe Piron | Arenc | 2007-2008 | paysage urbain, documentaire
Philippe Piron | Arenc | 2007-2008 | paysage urbain, documentaire
Philippe Piron | Arenc | 2007-2008 | paysage urbain, documentaire
Philippe Piron | Arenc | 2007-2008 | paysage urbain, documentaire
Philippe Piron | Arenc | 2007-2008 | paysage urbain, documentaire
Philippe Piron | Arenc | 2007-2008 | paysage urbain, documentaire
Philippe Piron | Arenc | 2007-2008 | paysage urbain, documentaire
Philippe Piron | Arenc | 2007-2008 | paysage urbain, documentaire
Philippe Piron | Arenc | 2007-2008 | paysage urbain, documentaire
Philippe Piron | Arenc | 2007-2008 | paysage urbain, documentaire
Philippe Piron | Arenc | 2007-2008 | paysage urbain, documentaire
Philippe Piron | Arenc | 2007-2008 | paysage urbain, documentaire
Philippe Piron | Arenc | 2007-2008 | paysage urbain, documentaire
Philippe Piron | Arenc | 2007-2008 | paysage urbain, documentaire
Philippe Piron | Arenc | 2007-2008 | paysage urbain, documentaire
Philippe Piron | Arenc | 2007-2008 | paysage urbain, documentaire
Philippe Piron | Arenc | 2007-2008 | paysage urbain, documentaire
Philippe Piron | Arenc | 2007-2008 | paysage urbain, documentaire
Philippe Piron | Arenc | 2007-2008 | paysage urbain, documentaire
Philippe Piron | Arenc | 2007-2008 | paysage urbain, documentaire
Philippe Piron | Arenc | 2007-2008 | paysage urbain, documentaire
Philippe Piron | Arenc | 2007-2008 | paysage urbain, documentaire
Philippe Piron | Arenc | 2007-2008 | paysage urbain, documentaire
Philippe Piron | Arenc | 2007-2008 | paysage urbain, documentaire
Philippe Piron | Arenc | 2007-2008 | paysage urbain, documentaire
Philippe Piron | Arenc | 2007-2008 | paysage urbain, documentaire
Philippe Piron | Arenc | 2007-2008 | paysage urbain, documentaire
Philippe Piron | Arenc | 2007-2008 | paysage urbain, documentaire
Philippe Piron | Arenc | 2007-2008 | paysage urbain, documentaire
Philippe Piron | Arenc | 2007-2008 | paysage urbain, documentaire
Philippe Piron | Arenc | 2007-2008 | paysage urbain, documentaire
Philippe Piron | Arenc | 2007-2008 | paysage urbain, documentaire
Philippe Piron | Arenc | 2007-2008 | paysage urbain, documentaire
Philippe Piron | Arenc | 2007-2008 | paysage urbain, documentaire
Philippe Piron | Arenc | 2007-2008 | paysage urbain, documentaire
Philippe Piron | Arenc | 2007-2008 | paysage urbain, documentaire
Philippe Piron | Arenc | 2007-2008 | paysage urbain, documentaire
Philippe Piron | Arenc | 2007-2008 | paysage urbain, documentaire
Philippe Piron | Arenc | 2007-2008 | paysage urbain, documentaire
Philippe Piron | Arenc | 2007-2008 | paysage urbain, documentaire
Philippe Piron | Arenc | 2007-2008 | paysage urbain, documentaire
Philippe Piron | Arenc | 2007-2008 | paysage urbain, documentaire
Philippe Piron | Arenc | 2007-2008 | paysage urbain, documentaire
Philippe Piron | Arenc | 2007-2008 | paysage urbain, documentaire

Sabine Massenet

I am a seaman

à propos

À propos de la série

Images tirées du film « I am a seaman ».

« La résidence au Centre d’art Fernand Léger en février 2014 s’achevait. La veille de mon départ je mangeais dans ma cantine favorite, La Tarentelle, sur le port. Je ne devais revenir que deux mois plus tard et profitais des derniers moments face à la mer. Un couple s’installe à mes côtés. Comme de coutume, je suis toute ouïe. Au cours du repas, la femme interroge son époux : « Dis, tu sais s’il existe toujours le foyer des marins… Mais si voyons, celui qu’a ouvert un curé, dans l’ancien bordel de la ville ? » Je n’avais jamais entendu parler de ce lieu, jamais croisé de marins dans la ville, à l’exclusion des quelques pêcheurs de l’anse Aubran, qui pour la plupart vivent plus loin sur la côte. Je me renseigne, on me donne une adresse, je m’y précipite. Tout est fermé. J’interroge le patron du bar le plus proche : « C’est un foyer, oui. Tous les jours de l’année, samedi et dimanche compris, des hommes, des étrangers arrivent là vers 18 heures en minibus. Par groupe de huit, dix. Certains soirs, ils peuvent être quarante ou cinquante dans le foyer. C’est surtout des asiatiques, des indiens, des turcs, des russes… Mais c’est jamais les mêmes. D’où ils viennent ? Mais des portes conteneurs qui déchargent à Fos 2XL, des gaziers, chimiquiers, et pétroliers qui font escale à Lavera, et des minéraliers d’ArcelorMittal et de Caronte. Nous on en croise parfois. Ils viennent boire un pastis ou un whisky ici, mais c’est rare. » Je reviendrai à Port de Bouc, deux mois plus tard, pour réaliser un film « I am a seaman » que je terminerai en 2016. » Sabine Massenet

  • Année•s : 2016
  • Commune•s : Fos-sur-Mer, Martigues, Port-de-Bouc
  • Commanditaire•s : G.R.E.C., SACEM, SCAM
  • © Sabine Massenet

Sabine Massenet

Sabine Massenet est vidéaste. Elle vit et travaille à Paris. En 1997, après avoir travaillé différents médiums (terre, plâtre, photo) pour créer des installations auxquelles elle associait parfois des éléments narratifs, Sabine Massenet décide de se consacrer uniquement à la vidéo. Elle explore le portrait avec une ouverture sur le langage et sur la résonance des images dans la mémoire collective ou privée. Elle pratique également le recyclage d’images télévisuelles ou de cinéma, qu’elle remonte en se jouant des codes visuels propres à ces deux médiums. Elle obtient la bourse d’aide à l’art numérique de la SCAM 2003 pour 361° de bonheur, co-édition Incidences / Vidéochroniques. Elle crée aussi des vidéos de commande : pour le théâtre, pour la Maison Rimbaud à Charleville Mézières en 2005, pour la série « Image d’une œuvre » de l’IRCAM en 2019. Ses vidéos sont présentées régulièrement dans des festivals français et étrangers, centres d’art, musées. Des séances monographiques lui ont été consacrées en 2004 à la Cinémathèque Française, en 2005 au festival Némo et au Jeu de Paume, en 2009 au festival des Scénaristes à Bourges. Sa vidéo « Transports amoureux » est éditée dans le n°1 de la collection TALENTS. Elle réalise des séries photographiques tirées d’images de ses vidéos (« Tango », « Un peu plus loin le paradis », « Brûler la mer », « Fire », « J’entends rien »), ou des images réalisées sur le terrain (« Pentagone », « Lire la ville » et tout récemment « Covimmersive »). « Je ne me souviens plus », « Transport amoureux », « Last dance » et « Image trouvée » ont été acquises par le Fond d’Art Contemporain du Conseil Général de Seine-Saint-Denis. Le prix de l’œuvre d’art numérique de la SCAM lui est décerné en 2013, pour l’installation « Image trouvée ». « I am a seaman », film réalisé en 2016, a obtenu la bourse Brouillon d’un rêve de la SCAM et le soutien du G.R.E.C. Professeur d’arts visuels de la Ville de Paris, elle a enseigné auprès d’enfants dans des écoles élémentaires puis a travaillé dans les services éducatifs du Musée d’Art Moderne de la Ville de Paris, Musée Zadkine et Bourdelle. Elle anime des ateliers vidéos pour Le Bal, la Terrasse, l’école du paysage de Blois…Elle crée en 2002 avec Christian et Véronique Barani l’association de diffusion de vidéos d’artistes est-ce une bonne nouvelle à laquelle elle participe jusqu’en 2007.
Ses vidéos sont distribuées par Heure Exquise.

Site internet

Sabine Massenet | I am a seaman | 2016
Sabine Massenet | I am a seaman | 2016
Sabine Massenet | I am a seaman | 2016
Sabine Massenet | I am a seaman | 2016
Sabine Massenet | I am a seaman | 2016
Sabine Massenet | I am a seaman | 2016
Sabine Massenet | I am a seaman | 2016
Sabine Massenet | I am a seaman | 2016
Sabine Massenet | I am a seaman | 2016
Sabine Massenet | I am a seaman | 2016
Sabine Massenet | I am a seaman | 2016
Sabine Massenet | I am a seaman | 2016

Anne Loubet

Les Éphémères

à propos

À propos de la série

« Ici, on vit dehors » m’avait-on prévenue quand je suis arrivée dans le sud de la France.

Un curieux mode d’occupation du territoire qui devient un prolongement de son chez-soi. Sausset-les-Pins, commune de la côte bleue, surprend par l’étendue de son bord de mer. Ses 8 km de rochers et de galets pas franchement hospitaliers sont pourtant le théâtre de multiples rendez-vous. Cette aptitude à partager des espaces communs et à les investir de rituels intimes est précieuse et pourtant menacée. L’été 2020, les saussetois ont fait face à un incendie ravageur et aux consignes sanitaires de la distanciation.

Comment vivre avec légèreté en intégrant la fragilité de nos existences, la vulnérabilité de nos territoires ?

Mon approche documentaire s’est nourrie de cette tension. La fugacité du mois d’août, l’âge charnière de l’adolescence incarnent cet état paradoxal de nos existences. Les instantanés s’entremêlent, états de grâce et danger sourd composent le récit. Les jeunes en sont les passeurs.

Remerciements
Aux initiateurs de la commande le Conseil départemental et le Centre Photographique Marseille, aux élus municipaux.
À Hélène Forget pour son accueil, Carla et l’école de voile, Denis et Jacky, Maxime et les Marins Pompiers, Thyphaine et les services techniques municipaux, Marjorie et le Parc marin de Carry, Cécile et l’association des Perles de la côte bleue, Carine du camp de scouts de St Julien, les jeunes du skate parc.

Le travail n’aurait pu exister sans la confiance et la complicité des habitants et usagers du territoire ; qu’ils en soient remerciés.

  • Année•s : 2021
  • Commune•s : Sausset-les-Pins
  • Commanditaire•s : Centre photographique de Marseille, Conseil Général des Bouches-du-Rhône, Patrimoine Commun
  • © Anne Loubet / SAIF

Anne Loubet

Le Nord a été le terreau de l’imaginaire d’enfance d’Anne Loubet. Elle aborde la vie avec légèreté, observe ses contemporains sans drame ni tragédie, et accorde une certaine sacralité aux gestes et aux personnes ordinaires, portée par un idéal communautaire.

Après des études de lettres et de cinéma documentaire à l’Université de Lille, Anne Loubet s’est tournée vers la photographie à l’école d’Arles. Elle puise son inspiration aussi bien dans l’audace performative de Sophie Calle que dans la frontalité de Diane Arbus, la vitalité des peintures de Goya ou de Bruegel, ainsi que les portraits grinçants de Velasquez.

Site internet

Anne Loubet | Les Éphémères | 2021 | Un arbre calciné, une semaine après l'incendie du Grand Vallat à l'ouest de Sausset-les-Pins.
Anne Loubet | Les Éphémères | 2021 | Denis, jeune saussetois de 16 ans s'est équipé pour proposer ces services d'élagage et d'entretien des jardins. Détail de son avant-bras après avoir tronçonné un pin de 6 mètres
Anne Loubet | Les Éphémères | 2021 | Vue d'ensemble de la plage de la Corniche.
Anne Loubet | Les Éphémères | 2021 | 2 sœurs, Laetitia et Marine ramassent des galets et des coquillages sur la plage du menhir. Elles sont parisiennes en séjour à Marseille et sont venues pour la journée. Laetitia en Vénus au sparadrap.
Anne Loubet | Les Éphémères | 2021 | Ciel d'été sur la Méditerranée.
Anne Loubet | Les Éphémères | 2021 | Vue générale du camp de scouts de St Julien installé de manière éphémère pour le mois d'août sur un terrain prêté par José de Mangoli à la sortie de la ville.
Anne Loubet | Les Éphémères | 2021 | Céline et Antonella posent et rient sur la jetée au soleil couchant
Anne Loubet | Les Éphémères | 2021 | Le virage sur la corniche vers l'anse du petit nid en nocturne.
Anne Loubet | Les Éphémères | 2021 | Pause sur le banc public, discussion nocturne entre copines vers l'anse du petit nid.
Anne Loubet | Les Éphémères | 2021 | Sortie nocturne pour une plongée en bouteilles à l'anse du Petit Nid.
Anne Loubet | Les Éphémères | 2021 | Anate, Emma et Ines transforment les rochers des Tamaris en dancefloor pendant leur pizza plage party.
Anne Loubet | Les Éphémères | 2021 | Le coin repas sous les pins d'une villa particulière dans le quartier des Mimosas.
Anne Loubet | Les Éphémères | 2021 | Carla, jeune saussetoise de 16 ans, se prépare pour une journée de travail en plein air. Cet été, elle encadre des enfants en stage de navigation et prépare les paddles pour les touristes. Un job d'été confié par Jacky le gérant de l'école de voile.
Anne Loubet | Les Éphémères | 2021 | Élagage de Palmier dans un jardin particulier.
Anne Loubet | Les Éphémères | 2021 | Thyphaine, jeune saussetoise de 19 ans a été recrutée pour un job d'été au services de la ville. Elle est affectée au nettoyage des plages, et se rend sur place à 7h pour longer les 8 km de côte. Elle pose à la pointe de l'anse du Grand Nouveau.
Anne Loubet | Les Éphémères | 2021 | Un détail au camp de scout de St Julien où tout doit être démonté au bout d'un mois et où l'on vit sans électricité. Création d'une machine à laver à pédales.
Anne Loubet | Les Éphémères | 2021 | Les jeunes du skatepark, devant le cimetière. Regroupement des copains en fin d’après-midi. Gabi, Clément, Eva et les autres sur le scooter.
Anne Loubet | Les Éphémères | 2021 | Les jeunes du skatepark, devant le cimetière. Regroupement des copains en fin d’après-midi. Gabi, Clément, Eva et les autres.
Anne Loubet | Les Éphémères | 2021 | Les jeunes du skate parc, devant le cimetière. Regroupement des copains en fin d'après midi. Amour d'été.
Anne Loubet | Les Éphémères | 2021 | Camille, scout de France (venue de Conflans Ste Honorine) en observation au poste de vigie dans la colline de St Julien. Une mission de surveillance des feux est confiée aux scouts installés à St Julien avec équipes en relai par quart et échanges radio avec le camp de base.
Anne Loubet | Les Éphémères | 2021 | État des lieux 3 semaines après l'incendie au camping Le Cigalou à la Couronne.
Anne Loubet | Les Éphémères | 2021 | Denis, jeune saussetois de 16 ans s'est équipé pour proposer ses services d'élagage et d'entretien des jardins. Ici en mission au sommet d'un pin.
Anne Loubet | Les Éphémères | 2021 | Denis, jeune saussetois de 16 ans s'est équipé pour proposer ses services d'élagage et d'entretien des jardins. Il signe son travail sur la souche du pin abattu.
Anne Loubet | Les Éphémères | 2021 | Denis, jeune saussetois de 16 ans s'est équipé pour proposer ses services d'élagage et d'entretien des jardins.
Anne Loubet | Les Éphémères | 2021 | Les cannes gigantesques d'un jardin de Sausset.
Anne Loubet | Les Éphémères | 2021 | Denis, jeune saussetois de 16 ans s'est équipé pour proposer ses services d'élagage et d'entretien des jardins. Ici en mission de taille des cannes.
Anne Loubet | Les Éphémères | 2021 | Les jeunes du skatepark, devant le cimetière. Regroupement des copains en fin d'après midi. Gabi, Clément Eva et les autres sur le scooter.
Anne Loubet | Les Éphémères | 2021 | Domi prépare le terrain pour la fiesta du 14 août sur sa plage, la plage des amphores.
Anne Loubet | Les Éphémères | 2021 | Fin de journée sur la plage de l'avenue du général Leclerc, devant la paillote restaurant Le Cabanon, on se prépare pour l’apéro.
Anne Loubet | Les Éphémères | 2021 | On n’est pas bien ici ? Jean Claude, Sébastien, Nathalie, Jo, Nathan, Céline se sont donnés rendez-vous pour partager un repas entre copains sur les rochers.
Anne Loubet | Les Éphémères | 2021 | Paysage de forêt incendié - une semaine après l'incendie au Grand Vallat.
Anne Loubet | Les Éphémères | 2021 | Carla, jeune saussetoise de 16 ans de retour de l'école de voile, pose avec son masque sur le pont devant le port. Cet été elle encadre des enfants et prépare les paddles pour les touristes. Un job d'été confié par Jacky le gérant de l'école de voile.

Vivien Ayroles

Aygalades

à propos

À propos de la série

« Ce travail a été réalisé dans le cadre de la Conversation photographique Olympus avec Valérie Jouve. Je venais de m’installer à Marseille et cette série est ma première exploration de l’aire métropolitaine. Je devais travailler avec un appareil numérique de marque Olympus conformément au contrat encadrant cette carte blanche. En écho à ce travail sur Marseille, Valérie Jouve réalisait elle une série à Jéricho. Nos deux travaux s’alimentaient dans un va-et-vient continuel de deux mois entre janvier et mars 2018. Le fleuve ruisseau des Aygalades était pour moi cette porte d’entrée dans la ville de Marseille, prenant sa source juste au nord de la Ville et se jetant dans le port traversant les quartiers en reconversion du secteur Euroméditerranée. Avec Valérie Jouve, nous échangions nos photos et nous répondions au moyen de l’image poussant nos perspectives et nos intérêts vers des champs de l’image qui ne sont pas ceux que nous explorons habituellement ou vers une esthétique parfois en décalage avec notre travail personnel. » Vivien Ayroles

  • Année•s : 2017-2018
  • Commune•s : Marseille, Septèmes-les-Vallons
  • Commanditaire•s : Olympus
  • © Vivien Ayroles, avec le soutien d'Olympus France

Vivien Ayroles

Né en 1986 à Mâcon, France, Vivien Ayroles vit et travaille à Marseille. Diplômé en 2017 de l’École nationale supérieure de la photographie et en 2010 de l’IEP d’Aix-en-Provence, il a travaillé en tant qu’attaché de presse pour des expositions d’art contemporain et ensuite au développement d’un festival de vidéo à Paris et Berlin. Son travail photographique s’intéresse à l’action de l’homme sur le paysage et à la redéfinition des usages et de la notion de territoires, notamment dans l’espace méditerranéen. Il a, entre autres, exposé à Paris, Arles, New York et publié dans des magazines internationaux.

Site internet

Vivien Ayroles | Aygalades | 2017-2018 | Sans titre, de la série Aygalades
Vivien Ayroles | Aygalades | 2017-2018 | Sans titre, de la série Aygalades
Vivien Ayroles | Aygalades | 2017-2018 | Sans titre, de la série Aygalades
Vivien Ayroles | Aygalades | 2017-2018 | Sans titre, de la série Aygalades
Vivien Ayroles | Aygalades | 2017-2018 | Sans titre, de la série Aygalades
Vivien Ayroles | Aygalades | 2017-2018 | Sans titre, de la série Aygalades
Vivien Ayroles | Aygalades | 2017-2018 | Sans titre, de la série Aygalades
Vivien Ayroles | Aygalades | 2017-2018 | Sans titre, de la série Aygalades
Vivien Ayroles | Aygalades | 2017-2018 | Sans titre, de la série Aygalades
Vivien Ayroles | Aygalades | 2017-2018 | Sans titre, de la série Aygalades
Vivien Ayroles | Aygalades | 2017-2018 | Sans titre, de la série Aygalades
Vivien Ayroles | Aygalades | 2017-2018 | Sans titre, de la série Aygalades
Vivien Ayroles | Aygalades | 2017-2018 | Sans titre, de la série Aygalades
Vivien Ayroles | Aygalades | 2017-2018 | Sans titre, de la série Aygalades
Vivien Ayroles | Aygalades | 2017-2018 | Sans titre, de la série Aygalades
Vivien Ayroles | Aygalades | 2017-2018 | Sans titre, de la série Aygalades
Vivien Ayroles | Aygalades | 2017-2018 | Sans titre, de la série Aygalades
Vivien Ayroles | Aygalades | 2017-2018 | Sans titre, de la série Aygalades
Vivien Ayroles | Aygalades | 2017-2018 | Sans titre, de la série Aygalades
Vivien Ayroles | Aygalades | 2017-2018 | Sans titre, de la série Aygalades
Vivien Ayroles | Aygalades | 2017-2018 | Sans titre, de la série Aygalades
Vivien Ayroles | Aygalades | 2017-2018 | Sans titre, de la série Aygalades
Vivien Ayroles | Aygalades | 2017-2018 | Sans titre, de la série Aygalades
Vivien Ayroles | Aygalades | 2017-2018 | Sans titre, de la série Aygalades
Vivien Ayroles | Aygalades | 2017-2018 | Sans titre, de la série Aygalades
Vivien Ayroles | Aygalades | 2017-2018 | Sans titre, de la série Aygalades
Vivien Ayroles | Aygalades | 2017-2018 | Sans titre, de la série Aygalades
Vivien Ayroles | Aygalades | 2017-2018 | Sans titre, de la série Aygalades
Vivien Ayroles | Aygalades | 2017-2018 | Sans titre, de la série Aygalades
Vivien Ayroles | Aygalades | 2017-2018 | Sans titre, de la série Aygalades
Vivien Ayroles | Aygalades | 2017-2018 | Sans titre, de la série Aygalades
Vivien Ayroles | Aygalades | 2017-2018 | Sans titre, de la série Aygalades
Vivien Ayroles | Aygalades | 2017-2018 | Sans titre, de la série Aygalades
Vivien Ayroles | Aygalades | 2017-2018 | Sans titre, de la série Aygalades
Vivien Ayroles | Aygalades | 2017-2018 | Sans titre, de la série Aygalades
Vivien Ayroles | Aygalades | 2017-2018 | Sans titre, de la série Aygalades
Vivien Ayroles | Aygalades | 2017-2018 | Sans titre, de la série Aygalades
Vivien Ayroles | Aygalades | 2017-2018 | Sans titre, de la série Aygalades
Vivien Ayroles | Aygalades | 2017-2018 | Sans titre, de la série Aygalades
Vivien Ayroles | Aygalades | 2017-2018 | Sans titre, de la série Aygalades
Vivien Ayroles | Aygalades | 2017-2018 | Sans titre, de la série Aygalades
Vivien Ayroles | Aygalades | 2017-2018 | Sans titre, de la série Aygalades
Vivien Ayroles | Aygalades | 2017-2018 | Sans titre, de la série Aygalades
Vivien Ayroles | Aygalades | 2017-2018 | Sans titre, de la série Aygalades
Vivien Ayroles | Aygalades | 2017-2018 | Sans titre, de la série Aygalades

Suzanne Hetzel

Faire la sieste pour chasser le noir

à propos

À propos de la série

Photographies et notes du quartier de l’Abeille à La Ciotat.
Entre mars 2012 et octobre 2013

Sur l’invitation de Martine Derain à l’Abeille, à La Ciotat, pour une durée de deux ans, Suzanne Hetzel a tenu un « Journal de résidence » dans lequel les photographies et les textes témoignent de ses rencontres et de ses découvertes pendant son temps de recherche et ses balades. Par ce biais, elle a pu rencontrer des personnes qui ont vécu l’histoire de cette cité, prises dans les mouvements politiques et les changements de notre société du fait d’habiter là. Pensant que ceux qui vivent depuis longtemps dans la cité pourraient lui livrer ; de récits en récits, ce travail s’est nourri au travers de différents champs de représentation de leur cadre de vie, de leur quotidien, sans négliger ni la souffrance personnelle quand il s’agit de parler des événements politiques, ni les joies partagées quand il s’agit d’évoquer le paysage autour de La Ciotat. À partir de ces paroles s’ajoutent des anciennes photographies venant d’archives personnelles ainsi que des nouvelles ; une certaine manière pour l’artiste de poser son regard sur leurs histoires.

  • Année•s : 2012-2013
  • Commune•s : La Ciotat
  • Commanditaire•s : Marseille-Provence 2013
  • © Suzanne Hetzel / SAIF

Documentation :

documentation_Hetzel (pdf)

Suzanne Hetzel

« Je suis née en 1961 – 30 ans après Bernd Becher et 384 ans après Peter Paul Rubens – à Siegen en Westphalie. Les arts plastiques sont le plus important pilier de ma scolarité, que je décide de poursuivre par des études aux Beaux-Arts de Marseille. J’en sors en 1990 avec un DNSEP en arts visuels et un post-diplôme. La photographie devient mon médium privilégié pour des raisons de diffusion-circulation, de pratiques diversifiées et pour son ancrage dans une réalité immédiate. De projet en projet, j’explore notre façon d’habiter un lieu ou un territoire et les marques que celui-ci laisse en nous. Des documents et des objets sont apparus dans mes installations dès 2007. Aujourd’hui, pour réaliser une exposition, je compose avec les photographies (je vois mon fonds photographique comme un ensemble), les objets et l’architecture du lieu. L’écriture va de pair avec mon travail de photographie. J’apprécie sa capacité de transcrire la vitalité des conversations et des impressions, et de laisser une plus large place à la mémoire des personnes que je rencontre. Fréquemment, un livre-projet clôt un projet. » Suzanne Hetzel

Site internet

Suzanne Hetzel | Faire la sieste pour chasser le noir | 2012-2013 | La Ciotat | Gare de La Ciotat.
Suzanne Hetzel | Faire la sieste pour chasser le noir | 2012-2013 | La Ciotat | Gare de La Ciotat.
Suzanne Hetzel | Faire la sieste pour chasser le noir | 2012-2013 | La Ciotat | Le long de l’ancienne voie ferrée qui menait des chantiers navals à la gare actuelle.
Suzanne Hetzel | Faire la sieste pour chasser le noir | 2012-2013 | La Ciotat.
Suzanne Hetzel | Faire la sieste pour chasser le noir | 2012-2013 | La Ciotat.
Suzanne Hetzel | Faire la sieste pour chasser le noir | 2012-2013 | La Ciotat.
Suzanne Hetzel | Faire la sieste pour chasser le noir | 2012-2013 | La Ciotat | Sur le chemin de la gare à la ville.
Suzanne Hetzel | Faire la sieste pour chasser le noir | 2012-2013 | La Ciotat | Sur le chemin de la gare à la ville.
Suzanne Hetzel | Faire la sieste pour chasser le noir | 2012-2013 | La Ciotat | Sur le chemin de la gare à la ville.
Suzanne Hetzel | Faire la sieste pour chasser le noir | 2012-2013 | La Ciotat | Sur le chemin de la gare à la ville.
Suzanne Hetzel | Faire la sieste pour chasser le noir | 2012-2013 | La Ciotat | Sur le chemin de la gare à la ville.
Suzanne Hetzel | Faire la sieste pour chasser le noir | 2012-2013 | La Ciotat | Sur le chemin de la gare à la ville.
Suzanne Hetzel | Faire la sieste pour chasser le noir | 2012-2013 | La Ciotat | À l’approche du quartier de l’Abeille.
Suzanne Hetzel | Faire la sieste pour chasser le noir | 2012-2013 | La Ciotat | À l’approche du quartier de l’Abeille.
Suzanne Hetzel | Faire la sieste pour chasser le noir | 2012-2013 | La Ciotat | À l’approche du quartier de l’Abeille.
Suzanne Hetzel | Faire la sieste pour chasser le noir | 2012-2013 | La Ciotat | À l’approche du quartier de l’Abeille.
Suzanne Hetzel | Faire la sieste pour chasser le noir | 2012-2013 | La Ciotat | À l’approche du quartier de l’Abeille.
Suzanne Hetzel | Faire la sieste pour chasser le noir | 2012-2013 | La Ciotat | À l’approche du quartier de l’Abeille.
Suzanne Hetzel | Faire la sieste pour chasser le noir | 2012-2013 | La Ciotat | À l’approche du quartier de l’Abeille.
Suzanne Hetzel | Faire la sieste pour chasser le noir | 2012-2013 | La Ciotat | À l’approche du quartier de l’Abeille.
Suzanne Hetzel | Faire la sieste pour chasser le noir | 2012-2013 | La Ciotat | À l’approche du quartier de l’Abeille.
Suzanne Hetzel | Faire la sieste pour chasser le noir | 2012-2013 | La Ciotat | À l’approche du quartier de l’Abeille.
Suzanne Hetzel | Faire la sieste pour chasser le noir | 2012-2013 | La Ciotat | À l’approche du quartier de l’Abeille.
Suzanne Hetzel | Faire la sieste pour chasser le noir | 2012-2013 | La Ciotat | À l’approche du quartier de l’Abeille.
Suzanne Hetzel | Faire la sieste pour chasser le noir | 2012-2013 | La Ciotat | Cité Maurel où les personnes du camp des Harkis ont été relogées.
Suzanne Hetzel | Faire la sieste pour chasser le noir | 2012-2013 | Quartier de l’Abeille.
Suzanne Hetzel | Faire la sieste pour chasser le noir | 2012-2013 | Quartier de l’Abeille.
Suzanne Hetzel | Faire la sieste pour chasser le noir | 2012-2013 | Quartier de l’Abeille.
Suzanne Hetzel | Faire la sieste pour chasser le noir | 2012-2013 | La Ciotat | Domicile de Gilberte Manu, habitante de l’Abeille.
Suzanne Hetzel | Faire la sieste pour chasser le noir | 2012-2013 | La Ciotat | Domicile de Gilberte Manu, habitante de l’Abeille.
Suzanne Hetzel | Faire la sieste pour chasser le noir | 2012-2013 | La Ciotat | Domicile de Gilberte Manu, habitante de l’Abeille.
Suzanne Hetzel | Faire la sieste pour chasser le noir | 2012-2013 | La Ciotat | Domicile de Gilberte Manu, habitante de l’Abeille.
Suzanne Hetzel | Faire la sieste pour chasser le noir | 2012-2013 | La Ciotat | Domicile de Gilberte Manu, habitante de l’Abeille.
Suzanne Hetzel | Faire la sieste pour chasser le noir | 2012-2013 | La Ciotat | Quartier de l’Abeille.
Suzanne Hetzel | Faire la sieste pour chasser le noir | 2012-2013 | La Ciotat | Quartier de l’Abeille.
Suzanne Hetzel | Faire la sieste pour chasser le noir | 2012-2013 | La Ciotat | Domicile de Guiseppe Secci, habitant de l’Abeille.
Suzanne Hetzel | Faire la sieste pour chasser le noir | 2012-2013 | La Ciotat | Domicile de Guiseppe Secci, habitant de l’Abeille.
Suzanne Hetzel | Faire la sieste pour chasser le noir | 2012-2013 | La Ciotat | Domicile de Guiseppe Secci, habitant de l’Abeille.
Suzanne Hetzel | Faire la sieste pour chasser le noir | 2012-2013 | La Ciotat | Domicile de Guiseppe Secci, habitant de l’Abeille.
Suzanne Hetzel | Faire la sieste pour chasser le noir | 2012-2013 | La Ciotat | Domicile de Guiseppe Secci, habitant de l’Abeille.
Suzanne Hetzel | Faire la sieste pour chasser le noir | 2012-2013 | La Ciotat | Cartes postales d’Alger d’un habitant de l’Abeille.
Suzanne Hetzel | Faire la sieste pour chasser le noir | 2012-2013 | La Ciotat | Bord de mer.
Suzanne Hetzel | Faire la sieste pour chasser le noir | 2012-2013 | La Ciotat | Bord de mer.
Suzanne Hetzel | Faire la sieste pour chasser le noir | 2012-2013 | La Ciotat | Bord de mer.
Suzanne Hetzel | Faire la sieste pour chasser le noir | 2012-2013 | La Ciotat | Bord de mer.
Suzanne Hetzel | Faire la sieste pour chasser le noir | 2012-2013 | La Ciotat | Bord de mer.

Sabine Massenet

Pentagone

à propos

À propos de la série

« En 2012, au cours d’ une promenade de reconnaissance pour la préparation du GR13 avec PCPI, je découvre la petite ville de Port-de-Bouc. La passe, le canal d’Arles à Bouc, l’ambiance du café où nous nous arrêtons me séduisent immédiatement. Je décide d’y retourner et Christophe Galatry avec son association PCPI me propose une résidence en lien avec le Centre d’art Fernand Léger. L’idée est de réaliser une vidéo, sur les habitants et le lien qu’ils entretiennent avec leur ville. Je suis hébergée au Centre d’art pendant quinze jours. Je prends très vite conscience qu’il me faudrait plus d’une année de travail pour réaliser un film : je ne peux effleurer ce lieu, n’en donner qu’un aperçu rapide. Je décide de réaliser des photos et des enregistrements que je présenterai ensemble en installation, les retranscriptions du matériel sonore constituant une sorte de photographie de la parole dans l’exposition. Je fais de multiples rencontres au cours de mes déambulations à pied dans la ville et décide de focaliser mon attention sur quelques « personnages » qui constituent la mémoire vivante de la ville. Port-de-Bouc est une ville « moderne » et ceux qui l’ont vu naître vont disparaître. Michel, Denys, Mohammed, Esteban, Régine, Michel, Daniel… vont me guider dans cette découverte. Je prends conscience au cours de mes promenades de l’extraordinaire complexité structurelle de la ville modelée par l’industrie. C’est elle qui a dessiné, creusé les espaces vierges, pour ouvrir de grandes artères (route, canal, voies de chemins de fer), construire une jetée, des usines aujourd’hui disparues. Dans les espaces intermédiaires laissés vacants, se sont installées, par vagues successives des populations étrangères : grecques, maltaises, espagnoles, italiennes, gitanes, arméniennes, nord-africaines, vietnamiennes. Les nouveaux arrivants, embauchés dans les usines chimiques et au chantier naval, occupent dans un premier temps des baraquements qui seront remplacés petit à petit par des immeubles ou maisons en dur. Ils vont former la très jeune et métissée population de Port-de-Bouc. Dans ce patchwork de quartiers très hétéroclites, affleurent les traces de cultures diverses qui s’expriment dans l’habitat avec naïveté, discrétion, parfois humour. La série photographique que j’ai construite tente de retracer cette histoire. Je juxtapose dans certains clichés mes photographies avec des images du passé que je découvre chez Esteban, collectionneur de cartes postales anciennes et qui a recueilli et classé la totalité des clichés et négatifs du photographe de la ville disparu dans les années 70. Des fragments des entretiens retranscrits et tirés sur papiers photo sont présentés sur des cartels sous les images. Ils soulignent avec humour, parfois gravité des événements ou anecdotes vécues par ceux dont j’ai parfois photographié les lieux de vie souvent situés sur des lieux symboliques de la ville.Trois des protagonistes, pour certains aux très fortes personnalités et très engagés politiquement (on appelait autrefois Port-de-Bouc le Petit Moscou), sont aujourd’hui disparus. Je leur dédie ce travail. » Sabine Massenet

  • Année•s : 2014
  • Commune•s : Port-de-Bouc
  • Commanditaire•s : Centre d'Arts Plastiques Fernand Léger, Région Provence-Alpes-Côte d'Azur
  • © Sabine Massenet

Sabine Massenet

Sabine Massenet est vidéaste. Elle vit et travaille à Paris. En 1997, après avoir travaillé différents médiums (terre, plâtre, photo) pour créer des installations auxquelles elle associait parfois des éléments narratifs, Sabine Massenet décide de se consacrer uniquement à la vidéo. Elle explore le portrait avec une ouverture sur le langage et sur la résonance des images dans la mémoire collective ou privée. Elle pratique également le recyclage d’images télévisuelles ou de cinéma, qu’elle remonte en se jouant des codes visuels propres à ces deux médiums. Elle obtient la bourse d’aide à l’art numérique de la SCAM 2003 pour 361° de bonheur, co-édition Incidences / Vidéochroniques. Elle crée aussi des vidéos de commande : pour le théâtre, pour la Maison Rimbaud à Charleville Mézières en 2005, pour la série « Image d’une œuvre » de l’IRCAM en 2019. Ses vidéos sont présentées régulièrement dans des festivals français et étrangers, centres d’art, musées. Des séances monographiques lui ont été consacrées en 2004 à la Cinémathèque Française, en 2005 au festival Némo et au Jeu de Paume, en 2009 au festival des Scénaristes à Bourges. Sa vidéo « Transports amoureux » est éditée dans le n°1 de la collection TALENTS. Elle réalise des séries photographiques tirées d’images de ses vidéos (« Tango », « Un peu plus loin le paradis », « Brûler la mer », « Fire », « J’entends rien »), ou des images réalisées sur le terrain (« Pentagone », « Lire la ville » et tout récemment « Covimmersive »). « Je ne me souviens plus », « Transport amoureux », « Last dance » et « Image trouvée » ont été acquises par le Fond d’Art Contemporain du Conseil Général de Seine-Saint-Denis. Le prix de l’œuvre d’art numérique de la SCAM lui est décerné en 2013, pour l’installation « Image trouvée ». « I am a seaman », film réalisé en 2016, a obtenu la bourse Brouillon d’un rêve de la SCAM et le soutien du G.R.E.C. Professeur d’arts visuels de la Ville de Paris, elle a enseigné auprès d’enfants dans des écoles élémentaires puis a travaillé dans les services éducatifs du Musée d’Art Moderne de la Ville de Paris, Musée Zadkine et Bourdelle. Elle anime des ateliers vidéos pour Le Bal, la Terrasse, l’école du paysage de Blois…Elle crée en 2002 avec Christian et Véronique Barani l’association de diffusion de vidéos d’artistes est-ce une bonne nouvelle à laquelle elle participe jusqu’en 2007.
Ses vidéos sont distribuées par Heure Exquise.

Site internet

Sabine Massenet | Pentagone | 2014
Sabine Massenet | Pentagone | 2014
Sabine Massenet | Pentagone | 2014
Sabine Massenet | Pentagone | 2014
Sabine Massenet | Pentagone | 2014
Sabine Massenet | Pentagone | 2014
Sabine Massenet | Pentagone | 2014
Sabine Massenet | Pentagone | 2014
Sabine Massenet | Pentagone | 2014
Sabine Massenet | Pentagone | 2014
Sabine Massenet | Pentagone | 2014
Sabine Massenet | Pentagone | 2014
Sabine Massenet | Pentagone | 2014
Sabine Massenet | Pentagone | 2014
Sabine Massenet | Pentagone | 2014
Sabine Massenet | Pentagone | 2014
Sabine Massenet | Pentagone | 2014
Sabine Massenet | Pentagone | 2014
Sabine Massenet | Pentagone | 2014
Sabine Massenet | Pentagone | 2014
Sabine Massenet | Pentagone | 2014
Sabine Massenet | Pentagone | 2014
Sabine Massenet | Pentagone | 2014
Sabine Massenet | Pentagone | 2014
Sabine Massenet | Pentagone | 2014
Sabine Massenet | Pentagone | 2014
Sabine Massenet | Pentagone | 2014
Sabine Massenet | Pentagone | 2014
Sabine Massenet | Pentagone | 2014
Sabine Massenet | Pentagone | 2014
Sabine Massenet | Pentagone | 2014
Sabine Massenet | Pentagone | 2014
Sabine Massenet | Pentagone | 2014
Sabine Massenet | Pentagone | 2014
Sabine Massenet | Pentagone | 2014
Sabine Massenet | Pentagone | 2014
Sabine Massenet | Pentagone | 2014
Sabine Massenet | Pentagone | 2014
Sabine Massenet | Pentagone | 2014
Sabine Massenet | Pentagone | 2014
Sabine Massenet | Pentagone | 2014
Sabine Massenet | Pentagone | 2014
Sabine Massenet | Pentagone | 2014
Sabine Massenet | Pentagone | 2014
Sabine Massenet | Pentagone | 2014
Sabine Massenet | Pentagone | 2014
Sabine Massenet | Pentagone | 2014
Sabine Massenet | Pentagone | 2014
Sabine Massenet | Pentagone | 2014
Sabine Massenet | Pentagone | 2014

Jean-Christophe Béchet

Port-de-Bouc : la mémoire et la mer

à propos

À propos de la série

« Pendant des années, j’ai pris l’autoroute du Littoral, de Marseille à Arles. J’apercevrai furtivement le nom de « Port de Bouc » ; ce drôle de nom avait retenu mon attention, mais je ne m’étais jamais arrêté. Quand pour le 150ème anniversaire de la cité, le Centre des Arts Plastiques Fernand Léger m’a proposé de photographier la ville, j’ai aussitôt aussitôt accepté et quinze jours plus tard, je m’engageai dans l’avenue Maurice Thorez, direction le Centre-Ville. Je crois beaucoup aux premières impressions, à la pertinence des regards qui passent, car ils voient les flux, les correspondances, les fluidités, autant de signes qui ne sont plus perceptibles à ceux qui résident sur place. Sur place, on m’a pris pour un policier de la BAC ou pour un touriste, moi qui suis né à quarante kilomètres de là… Rapidement je décrypte certains indices, tels ces noms qui rappellent le passé (et le présent) communiste de la ville : Maurice Thorez, Gagarine, Elsa Triolet, Max Dormoy, Rol Tanguy… autant de fantômes d’un passé qui marque l’identité des lieux. L’architecture est tout aussi signifiante, avec ce mélange de « vieille » modernité héritée des « années 70 ». Je suis venu à la fin de l’hiver, le soleil est là, le mistral dégage les nuages. Les rues sont calmes, souvent désertes. On est loin d’un Sud où chacun discute sur le pas de sa porte avec son voisin. Port-de-Bouc est assoupi, comme engourdi sous une lumière dure et contrastée. Ici, tout est franc, direct, excessif, volubile. Mes photos doivent l’être aussi, avec cette sensation de géométrie, de vide et d’ennui qui va vite m’assaillir. Heureusement, il y a la mer et une corniche étonnante qui donne une vraie personnalité à la cité. Comme le dit l’Office du Tourisme, ici, tout est tourné vers la mer. Ce front de mer aussi beau que mélancolique fut mon lieu de pèlerinage quotidien. Du port, je gagne la capitainerie en passant par la Lèque, puis je longe cet impressionnant ensemble d’immeubles des Aigues Douces, avant d’atteindre les petites plages et le centre d’art. Partout des terrains de jeux, des espaces aménagés et cette méditerranée souvent secouée par le vent. Magnifique espace dont on ressort groggy et ébloui… Je pense alors à la chanson de Léo Ferré, la Mémoire et la Mer… Pierre et Amandine m’ont servi de guide dans les rues de Port-de-Bouc. Ils m’ont permis, d’entrer dans la géographie intime des relations personnelles. Selon son caractère, sa famille, sa provenance, sa religion, son métier. Autant de coins et de recoins qui m’ont passionné et que j’ai essayé de traduire avec mes photos. Car je photographie pour comprendre la complexité du monde… Le défi de la photographie urbaine est d’éviter d’illustrer une réalité que chacun connaît, d’éviter le piège du pittoresque ; mais il faut aussi se méfier, à l’inverse, de l’esthétique du misérabilisme. Il s’agit de trouver une voie personnelle où l’esprit documentaire et la sensibilité poétique se rejoignent. Nous sommes tous des voyageurs, et ici, à Port-de-Bouc, j’ai fait une belle escale… » Jean-Christophe Béchet

  • Année•s : 2016
  • Commune•s : Port-de-Bouc
  • Commanditaire•s : Centre d'Arts Plastiques Fernand Léger
  • © Jean-Christophe Béchet / SAIF

Jean-Christophe Béchet

Né en 1964 à Marseille, Jean-Christophe Béchet vit et travaille depuis 1990 à Paris. Mêlant noir et blanc et couleur, argentique et numérique, 24×36 et moyen format, polaroids et « accidents » photographiques, Jean-Christophe Béchet cherche pour chaque projet le « bon outil », celui qui lui permettra de faire dialoguer de façon pertinente une interprétation du réel et une matière photographique. Son travail photographique se développe dans deux directions qui se croisent et se répondent en permanence. Ainsi d’un côté son approche du réel le rend proche d’une forme de « documentaire poétique » avec un intérêt permanent pour la « photo de rue » et les architectures urbaines. Il parle alors de ses photographies comme de PAYSAGES HABITÉS. En parallèle, il développe depuis plus de quinze ans, une recherche sur la matière photographique et la spécificité du médium, en argentique comme en numérique. Depuis 20 ans, ce double regard sur le monde se construit livre par livre, l’espace de la page imprimée étant son terrain d’expression « naturel ». Il est ainsi l’auteur de plus de 20 livres monographiques. Ses photographies sont aussi présentes dans plusieurs collections privées et publiques et elles ont été montrées dans plus de soixante expositions, notamment aux Rencontres d’Arles 2006 (série « Politiques Urbaines ») et 2012 (série « Accidents ») et aux Mois de la Photo à Paris, en 2006, 2008 et 2017.

Site internet

Jean-Christophe Béchet | Port-de-Bouc : la mémoire et la mer | 2016
Jean-Christophe Béchet | Port-de-Bouc : la mémoire et la mer | 2016
Jean-Christophe Béchet | Port-de-Bouc : la mémoire et la mer | 2016
Jean-Christophe Béchet | Port-de-Bouc : la mémoire et la mer | 2016
Jean-Christophe Béchet | Port-de-Bouc : la mémoire et la mer | 2016
Jean-Christophe Béchet | Port-de-Bouc : la mémoire et la mer | 2016
Jean-Christophe Béchet | Port-de-Bouc : la mémoire et la mer | 2016
Jean-Christophe Béchet | Port-de-Bouc : la mémoire et la mer | 2016
Jean-Christophe Béchet | Port-de-Bouc : la mémoire et la mer | 2016
Jean-Christophe Béchet | Port-de-Bouc : la mémoire et la mer | 2016
Jean-Christophe Béchet | Port-de-Bouc : la mémoire et la mer | 2016
Jean-Christophe Béchet | Port-de-Bouc : la mémoire et la mer | 2016
Jean-Christophe Béchet | Port-de-Bouc : la mémoire et la mer | 2016
Jean-Christophe Béchet | Port-de-Bouc : la mémoire et la mer | 2016
Jean-Christophe Béchet | Port-de-Bouc : la mémoire et la mer | 2016
Jean-Christophe Béchet | Port-de-Bouc : la mémoire et la mer | 2016
Jean-Christophe Béchet | Port-de-Bouc : la mémoire et la mer | 2016
Jean-Christophe Béchet | Port-de-Bouc : la mémoire et la mer | 2016
Jean-Christophe Béchet | Port-de-Bouc : la mémoire et la mer | 2016
Jean-Christophe Béchet | Port-de-Bouc : la mémoire et la mer | 2016
Jean-Christophe Béchet | Port-de-Bouc : la mémoire et la mer | 2016
Jean-Christophe Béchet | Port-de-Bouc : la mémoire et la mer | 2016
Jean-Christophe Béchet | Port-de-Bouc : la mémoire et la mer | 2016
Jean-Christophe Béchet | Port-de-Bouc : la mémoire et la mer | 2016
Jean-Christophe Béchet | Port-de-Bouc : la mémoire et la mer | 2016
Jean-Christophe Béchet | Port-de-Bouc : la mémoire et la mer | 2016
Jean-Christophe Béchet | Port-de-Bouc : la mémoire et la mer | 2016
Jean-Christophe Béchet | Port-de-Bouc : la mémoire et la mer | 2016
Jean-Christophe Béchet | Port-de-Bouc : la mémoire et la mer | 2016
Jean-Christophe Béchet | Port-de-Bouc : la mémoire et la mer | 2016
Jean-Christophe Béchet | Port-de-Bouc : la mémoire et la mer | 2016
Jean-Christophe Béchet | Port-de-Bouc : la mémoire et la mer | 2016
Jean-Christophe Béchet | Port-de-Bouc : la mémoire et la mer | 2016
Jean-Christophe Béchet | Port-de-Bouc : la mémoire et la mer | 2016
Jean-Christophe Béchet | Port-de-Bouc : la mémoire et la mer | 2016
Jean-Christophe Béchet | Port-de-Bouc : la mémoire et la mer | 2016

Franck Pourcel

La petite mer des oubliés – Habitat et modes de vie

à propos

À propos de la série

Dans l’esprit des gens de passage depuis l’autoroute ou sur les routes et voies de chemin de fer qui arborent l’étang de Berre, mais aussi à l’atterrissage à Marignane, ou depuis les villes extérieures, l’homme n’existe plus sur ce territoire. Il n’est plus à sa place, il a été oublié. Les baignades ne se pratiquent plus, le chasseur prend son gibier au supermarché de la zone commerciale, les cabanons sont en ruines et ont laissé place aux puissantes cuves de pétroles, le pêcheur n’est plus dans sa barque… L’homme s’est laissé engloutir par ces kilomètres de tuyaux métalliques et la fumée qui sort des cheminées, mêlée aux douces ondulations d’une eau poussée par le vent vers la mer donnent au spectateur la nostalgie d’un passé révolu. Les machines technologiques et industrielles ont dépassé la présence humaine, par les balais incessants des avions, et tous les signes d’apocalypse renforcent ces absences. Le vide est partout. Le déséquilibre du milieu est flagrant, donnant ce fort sentiment de désorientation et cette vision de cohabitations incohérentes : salins, culture maraîchère, centres commerciaux, plages, criques, industrie… L’étang rencontre une poétique bien différente de celle d’antan peinte par Ziem, narrée par Pelletan. Pourtant, ces hommes et ces femmes vivent encore sur l’étang et les histoires voguent encore. Ainsi, il n’est pas étonnant de croiser sur les marchés ces « hommes de l’autre époque », aux épaules larges, aux mains lourdes et lacérées par les filets, ou d’apercevoir perdu dans une immensité industrielle, un nuage d’oiseaux accompagnant les derniers « bateaux ivres » dont l’ivresse est justement de se trouver sur cette « petite mer » pour « fuir » le temps et l’espace surchargés d’une époque moderne. Il n’est pas étonnant non plus d’apercevoir des dizaines de voiles de kite surf ou de planches à voile balayant la plage du Jaï entre Marignane et La Mède ou d’entendre les vrombissements des moteurs surpuissants Offshore dans le port de Saint-Chamas. La vie y est partout, aux pieds de la ville nouvelle de Vitrolles, aux pieds de la raffinerie de Total la Mède, le long du canal du Rove. On pourrait penser que l’homme n’est plus à sa place dans cet univers et pourtant, tous les univers se côtoient dans une opposition volontaire qui semblerait oppressante pour tout individu extérieur à ce monde. Il semble surprenant de constater avec quelle fascination, « l’homme est capable de faire abstraction d’un univers d’apocalypse ». Le lieu semble garder sa poétique et son enthousiasme.Tous les points de vue qu’on peut prendre sur l’étang ne suffisent pas à constituer un paysage. Ils sont réduits au statut de fragments. En permanence, le regardeur est conduit à un travail de cadrage et de recadrage.

  • Année•s : 1996-2006
  • Commune•s : Berre-L'Étang, Étang de Berre, Martigues, Vitrolles
  • Commanditaire•s : ATD Quart Monde, Conseil Général des Bouches-du-Rhône, GIPREB, Musée archéologique d'Istres, SHADYC, SISSEB
  • © Franck Pourcel / SAIF

Franck Pourcel

Franck Pourcel est né en 1965. Photographe hyperactif, il porte une attention toute particulière aux failles de notre temps et aux régions qu’elles abîment – dont l’espace intime des corps. Souci et poétique documentaires définissent son regard, qui longe sans cesse les lignes de partage entre l’habitable et l’inhabitable. Territoires, objets, techniques, gestes : l’accumulation joue un rôle important dans son œuvre. Il s’agit en quelque sorte de faire l’inventaire des formes et modes de vie ayant cours dans un monde globalement ravagé par le capitalisme, pour mieux cerner ses possibilités de réinvention – dont notre survie dépend.

Site internet

Franck Pourcel | La petite mer des oubliés – Habitat et modes de vie | 1996-2006 | Habitat et modes de vie | Étang de Berre, paradoxe méditerranéen
Franck Pourcel | La petite mer des oubliés – Habitat et modes de vie | 1996-2006 | Habitat et modes de vie | Étang de Berre, paradoxe méditerranéen
Franck Pourcel | La petite mer des oubliés – Habitat et modes de vie | 1996-2006 | Habitat et modes de vie | Étang de Berre, paradoxe méditerranéen
Franck Pourcel | La petite mer des oubliés – Habitat et modes de vie | 1996-2006 | Habitat et modes de vie | Étang de Berre, paradoxe méditerranéen
Franck Pourcel | La petite mer des oubliés – Habitat et modes de vie | 1996-2006 | Habitat et modes de vie | Étang de Berre, paradoxe méditerranéen
Franck Pourcel | La petite mer des oubliés – Habitat et modes de vie | 1996-2006 | Habitat et modes de vie | Étang de Berre, paradoxe méditerranéen
Franck Pourcel | La petite mer des oubliés – Habitat et modes de vie | 1996-2006 | Habitat et modes de vie | Étang de Berre, paradoxe méditerranéen
Franck Pourcel | La petite mer des oubliés – Habitat et modes de vie | 1996-2006 | Habitat et modes de vie | Étang de Berre, paradoxe méditerranéen
Franck Pourcel | La petite mer des oubliés – Habitat et modes de vie | 1996-2006 | Habitat et modes de vie | Étang de Berre, paradoxe méditerranéen
Franck Pourcel | La petite mer des oubliés – Habitat et modes de vie | 1996-2006 | Habitat et modes de vie | Étang de Berre, paradoxe méditerranéen
Franck Pourcel | La petite mer des oubliés – Habitat et modes de vie | 1996-2006 | Habitat et modes de vie | Étang de Berre, paradoxe méditerranéen
Franck Pourcel | La petite mer des oubliés – Habitat et modes de vie | 1996-2006 | Habitat et modes de vie | Étang de Berre, paradoxe méditerranéen
Franck Pourcel | La petite mer des oubliés – Habitat et modes de vie | 1996-2006 | Habitat et modes de vie | Étang de Berre, paradoxe méditerranéen
Franck Pourcel | La petite mer des oubliés – Habitat et modes de vie | 1996-2006 | Habitat et modes de vie | Étang de Berre, paradoxe méditerranéen
Franck Pourcel | La petite mer des oubliés – Habitat et modes de vie | 1996-2006 | Habitat et modes de vie | Étang de Berre, paradoxe méditerranéen
Franck Pourcel | La petite mer des oubliés – Habitat et modes de vie | 1996-2006 | Habitat et modes de vie | Étang de Berre, paradoxe méditerranéen
Franck Pourcel | La petite mer des oubliés – Habitat et modes de vie | 1996-2006 | Habitat et modes de vie | Étang de Berre, paradoxe méditerranéen
Franck Pourcel | La petite mer des oubliés – Habitat et modes de vie | 1996-2006 | Habitat et modes de vie | Étang de Berre, paradoxe méditerranéen
Franck Pourcel | La petite mer des oubliés – Habitat et modes de vie | 1996-2006 | Habitat et modes de vie | Étang de Berre, paradoxe méditerranéen
Franck Pourcel | La petite mer des oubliés – Habitat et modes de vie | 1996-2006 | Habitat et modes de vie | Étang de Berre, paradoxe méditerranéen
Franck Pourcel | La petite mer des oubliés – Habitat et modes de vie | 1996-2006 | Habitat et modes de vie | Étang de Berre, paradoxe méditerranéen
Franck Pourcel | La petite mer des oubliés – Habitat et modes de vie | 1996-2006 | Habitat et modes de vie | Étang de Berre, paradoxe méditerranéen
Franck Pourcel | La petite mer des oubliés – Habitat et modes de vie | 1996-2006 | Habitat et modes de vie | Étang de Berre, paradoxe méditerranéen
Franck Pourcel | La petite mer des oubliés – Habitat et modes de vie | 1996-2006 | Habitat et modes de vie | Étang de Berre, paradoxe méditerranéen
Franck Pourcel | La petite mer des oubliés – Habitat et modes de vie | 1996-2006 | Habitat et modes de vie | Étang de Berre, paradoxe méditerranéen
Franck Pourcel | La petite mer des oubliés – Habitat et modes de vie | 1996-2006 | Habitat et modes de vie | Étang de Berre, paradoxe méditerranéen
Franck Pourcel | La petite mer des oubliés – Habitat et modes de vie | 1996-2006 | Habitat et modes de vie | Étang de Berre, paradoxe méditerranéen
Franck Pourcel | La petite mer des oubliés – Habitat et modes de vie | 1996-2006 | Habitat et modes de vie | Étang de Berre, paradoxe méditerranéen
Franck Pourcel | La petite mer des oubliés – Habitat et modes de vie | 1996-2006 | Habitat et modes de vie | Étang de Berre, paradoxe méditerranéen
Franck Pourcel | La petite mer des oubliés – Habitat et modes de vie | 1996-2006 | Habitat et modes de vie | Étang de Berre, paradoxe méditerranéen
Franck Pourcel | La petite mer des oubliés – Habitat et modes de vie | 1996-2006 | Habitat et modes de vie | Étang de Berre, paradoxe méditerranéen
Franck Pourcel | La petite mer des oubliés – Habitat et modes de vie | 1996-2006 | Habitat et modes de vie | Étang de Berre, paradoxe méditerranéen
Franck Pourcel | La petite mer des oubliés – Habitat et modes de vie | 1996-2006 | Habitat et modes de vie | Étang de Berre, paradoxe méditerranéen
Franck Pourcel | La petite mer des oubliés – Habitat et modes de vie | 1996-2006 | Habitat et modes de vie | Étang de Berre, paradoxe méditerranéen
Franck Pourcel | La petite mer des oubliés – Habitat et modes de vie | 1996-2006 | Habitat et modes de vie | Étang de Berre, paradoxe méditerranéen
Franck Pourcel | La petite mer des oubliés – Habitat et modes de vie | 1996-2006 | Habitat et modes de vie | Étang de Berre, paradoxe méditerranéen
Franck Pourcel | La petite mer des oubliés – Habitat et modes de vie | 1996-2006 | Habitat et modes de vie | Étang de Berre, paradoxe méditerranéen
Franck Pourcel | La petite mer des oubliés – Habitat et modes de vie | 1996-2006 | Habitat et modes de vie | Étang de Berre, paradoxe méditerranéen
Franck Pourcel | La petite mer des oubliés – Habitat et modes de vie | 1996-2006 | Habitat et modes de vie | Étang de Berre, paradoxe méditerranéen
Franck Pourcel | La petite mer des oubliés – Habitat et modes de vie | 1996-2006 | Habitat et modes de vie | Étang de Berre, paradoxe méditerranéen
Franck Pourcel | La petite mer des oubliés – Habitat et modes de vie | 1996-2006 | Habitat et modes de vie | Étang de Berre, paradoxe méditerranéen
Franck Pourcel | La petite mer des oubliés – Habitat et modes de vie | 1996-2006 | Habitat et modes de vie | Étang de Berre, paradoxe méditerranéen
Franck Pourcel | La petite mer des oubliés – Habitat et modes de vie | 1996-2006 | Habitat et modes de vie | Étang de Berre, paradoxe méditerranéen
Franck Pourcel | La petite mer des oubliés – Habitat et modes de vie | 1996-2006 | Habitat et modes de vie | Étang de Berre, paradoxe méditerranéen
Franck Pourcel | La petite mer des oubliés – Habitat et modes de vie | 1996-2006 | Habitat et modes de vie | Étang de Berre, paradoxe méditerranéen
Franck Pourcel | La petite mer des oubliés – Habitat et modes de vie | 1996-2006 | Habitat et modes de vie | Étang de Berre, paradoxe méditerranéen
Franck Pourcel | La petite mer des oubliés – Habitat et modes de vie | 1996-2006 | Habitat et modes de vie | Étang de Berre, paradoxe méditerranéen
Franck Pourcel | La petite mer des oubliés – Habitat et modes de vie | 1996-2006 | Habitat et modes de vie | Étang de Berre, paradoxe méditerranéen
Franck Pourcel | La petite mer des oubliés – Habitat et modes de vie | 1996-2006 | Habitat et modes de vie | Étang de Berre, paradoxe méditerranéen
Franck Pourcel | La petite mer des oubliés – Habitat et modes de vie | 1996-2006 | Habitat et modes de vie | Étang de Berre, paradoxe méditerranéen

Fabrice Ney

Soude

à propos

À propos de la série

« Soude est un travail à l’origine proposé par l’auteur à l’EPAREB à la suite d’un rendez-vous avec Messieurs Ecochard et Demouchy, intéressés une sensibilisation des habitants à l’histoire industrielle du territoire. Il a été financé par l’EPAREB, La ville de Fos-sur-Mer et la ville de Marseille. Ce travail, réalisée entre 1988 et 1993, est associée à la création de l’association SITe (Sud, Image, Territoire), dont l’objet associait la recherche et la création sur l’image des lieux et du territoire à la sensibilisation sur les enjeux de leur représentation. Les marges en déprise industrielle du territoire sont abordées à travers la question du paysage en photographie et de l’exploration de ses déclinaisons possibles. « Soude » propose la lecture photographique d’une strate historique commune aux paysages d’un territoire donné. Ce projet, réalisé entre 1988 et 1993, est l’étude photographique des vestiges, datant du XIXème siècle, des débuts de l’industrie chimique lourde dans les Bouches-du-Rhône. Sa réalisation a demandé une connaissance approfondie de cette histoire par la lecture des ouvrages alors disponibles sur le sujet, mais surtout par une consultation des archives municipales, départementales et nationales ainsi que des fonds spéciaux de la bibliothèque municipale de Marseille et de la CCIM. En effet, mon projet n’était pas de photographier quelques ruines pittoresques, ou illustratives de cette histoire. Je devais acquérir la capacité de comprendre ce que je photographiais. Je ne documentais pas cette histoire, j’actualisais ses traces en en livrant des interprétations photographiques. Au-delà de son aspect documentaire indéniable, cet ensemble d’images questionne à travers la visibilité de ses vestiges, l’histoire industrielle du territoire. Ce questionnement s’effectue sous des angles croisés, en déclinant différentes approches du paysage. Les prises de vue explorent les distances possibles aux motifs. Elles interprètent, d’abord, en plan large, l’organisation de l’espace, les configurations possibles de mises en valeur des rapports entre ses éléments constitutifs. Puis se rapprochant à mi-distance, elles affinent la vision par le choix d’objets dominants rythmant graphiquement des séries. Enfin, le regard devient insistant sur les textures et leurs occurrences. La lecture des séries échappe à une linéarité attendue par l’organisation formelle du plan de leur présentation. Ainsi, ce qui caractérise ce projet photographique, ce n’est pas tant l’exigence d’un point de vue qui se transposerait de lieu en lieu, mais plutôt le choix esthétique d’une vision multimodale. La proposition ici était de rendre perceptible la stratification du paysage en ramenant à la surface de l’image sa réalité horizontale. En effet, une strate paysagère ne s’inscrit pas dans une profondeur physique ou géologique, mais se présente plutôt comme une rémanence visible de l’action humaine qui a délaissé ou déplacé l’usage territorialisé d’un espace. Le projet présentait une forme de méditation sur la mémoire, l’oubli et le devenir, par des assemblages muraux modifiables. La plupart de ces vestiges se trouvent à l’écart des grandes implantations industrielles actuelles (celles-ci ont recouvert les précédentes) qui marquent ces paysages. Dans la continuité de mes travaux précédents, ce regard déplacé sur l’industrie interroge aussi son actualité et son devenir. Un manuscrit d’une quarantaine de pages fut rédigé sur cette histoire. Consigner les éléments du processus de réalisation intègre la perspective d’un projet global : inscrire mon travail dans une esthétique réflexive et compréhensive de la représentation des lieux et du territoire. Ces traces vont nécessairement disparaître. Une des spécificités de ma photographie est de constituer un document proposant la compréhension des modalités de sa construction. » Fabrice Ney

  • Année•s : 1988-1994
  • Commune•s : Callelongue, Étang de Berre, Fos-sur-Mer, Montredon, Plan d'Arenc, Rassuen, Saint-Blaise, Septèmes-les-Vallons
  • Commanditaire•s : Travail personnel
  • © Fabrice Ney

Fabrice Ney

Fabrice Ney est né en 1953, à Bizerte. Ses premiers travaux photographiques datent de la fin des années 1970, associés à ses études universitaires à l’EHESS: « Fos-sur-Mer » (1979), « La Seyne-sur-Mer » (1980-83), « Zup n°1 » (1981-83). Sa recherche se développe ensuite autour de la question de la représentation des lieux et du territoire: « Cap Sicié » (1984), « Km 296 » (1986). En 1989, il crée à Marseille l’association SITe (Sud, Image, Territoire), un collectif de photographes porteurs de propositions autour du thème de l’environnement et des enjeux de ses représentations photographiques (« Soude » (1993), « Quarantaine » (1993), « Résurgence », (1994), « Origine(s) », (1998)). En 1998, Il arrête son travail photographique qu’il reprend en 2013 (« Tentatives d’effleurements » (2014), « Abords et limites » (2015), « De Rerum Natura », (2018)) et revisite ses archives, après en avoir effectué des enregistrements numériques. Il regroupe l’ensemble de son œuvre sous le titre « Un regard sans personne ». Son travail photographique se caractérise par le choix de ses thèmes et la manière de les traiter: une unité territoriale à un moment choisi de son histoire saisie dans les détails révélateurs de ses enjeux. Privilégiant l’accumulation sérielle qui puise sa cohérence dans un cadrage rapproché des éléments constitutifs de l’environnement immédiat, l’accrochage au mur se présente sous des formes permettant des interprétations ouvertes, et pouvant s’articuler avec d’autres matériaux (scientifiques, sonores, poétiques…).

Site internet

Fabrice Ney | Soude | 1988-1994 | Extrait de SOUDE-Vestiges de l'industrie chimique au XIXème siècle dans les Bouches-du-Rhône - 1988-1994. Série Salins de Berre-l'Etang. Ancien grenier à sel situé à l'entrée du site des salins.
Fabrice Ney | Soude | 1988-1994 | Extrait de SOUDE-Vestiges de l'industrie chimique au XIXème siècle dans les Bouches-du-Rhône - 1988-1993.Série Salins de Berre l'Etang. Entrée du site, le poste de douane et la route principale du site.
Fabrice Ney | Soude | 1988-1994 | Extrait de SOUDE-Vestiges de l'industrie chimique au XIXème siècle dans les Bouches-du-Rhône - 1988-1993. Série Salins de Berre l'Etang. Pompe et  martelières de répartition des eaux entre les bassins.
Fabrice Ney | Soude | 1988-1994 | Extrait de SOUDE-Vestiges de l'industrie chimique au XIXème siècle dans les Bouches-du-Rhône - 1988-1993. Série Salins de Berre l'Etang. Canal et vue arrière d'ensemble des bâtiments techniques des salins, à gauche le poste de douane.
Fabrice Ney | Soude | 1988-1994 | Extrait de SOUDE-Vestiges de l'industrie chimique au XIXème siècle dans les Bouches-du-Rhône - 1988-1993. Série Salins de Berre l'Etang. Camel de sel et bassin, deux piquets en fer rouillé.
Fabrice Ney | Soude | 1988-1994 | Extrait de SOUDE-Vestiges de l'industrie chimique au XIXème siècle dans les Bouches-du-Rhône - 1988-1993. Série Salins de l'étang du Lion (Marignane): vestiges des salins devant l'aéroport.
Fabrice Ney | Soude | 1988-1994 | Extrait de SOUDE-Vestiges de l'industrie chimique au XIXème siècle dans les Bouches-du-Rhône - 1988-1993. Série Salins de l'étang du Lion (Marignane): vestiges des salins devant l'aéroport. des salins.
Fabrice Ney | Soude | 1988-1994 | Extrait de SOUDE-Vestiges de l'industrie chimique au XIXème siècle dans les Bouches-du-Rhône - 1988-1993. Série salins de Fos-sur-Mer. Plan rapproché des vestiges des structures en bois des digues délimitant les bassins.
Fabrice Ney | Soude | 1988-1994 | Extrait de SOUDE-Vestiges de l'industrie chimique au XIXème siècle dans les Bouches-du-Rhône - 1988-1993. Série salins de Fos-sur-Mer. Canal, martelière et pompe, cabane technique.
Fabrice Ney | Soude | 1988-1994 | Extrait de SOUDE-Vestiges de l'industrie chimique au XIXème siècle dans les Bouches-du-Rhône - 1988-1993. Série Marseille: Vue plongeante sur la Madrague-Montredon et l'usine Legré-Mante encore en activité.
Fabrice Ney | Soude | 1988-1994 | Extrait de SOUDE-Vestiges de l'industrie chimique au XIXème siècle dans les Bouches-du-Rhône - 1988-1993.  Série Marseille: Vue éloignée sur les vestiges des dispositifs industriels au dessus de l'usine Legré-Mante.
Fabrice Ney | Soude | 1988-1994 | Extrait de SOUDE-Vestiges de l'industrie chimique au XIXème siècle dans les Bouches-du-Rhône - 1988-1993. Série Marseille: vue rapprochée sur les vestiges des dispositifs industriels au dessus de l'usine Legré-Mante.
Fabrice Ney | Soude | 1988-1994 | Extrait de SOUDE-Vestiges de l'industrie chimique au XIXème siècle dans les Bouches-du-Rhône - 1988-1993.  Série Marseille: vue de l'intérieur des dispositifs de récupération des résidus de production.
Fabrice Ney | Soude | 1988-1994 | SOUDE-Vestiges de l'industrie chimique au XIXème siècle dans les Bouches-du-Rhône - 1988-1993.  Série Marseille: Détail des vestiges des dispositifs de récupération des résidus de production.
Fabrice Ney | Soude | 1988-1994 | Extrait de SOUDE-Vestiges de l'industrie chimique au XIXème siècle dans les Bouches-du-Rhône - 1988-1993.  Série Marseille: vestige de cheminée rampante ouverte au premier plan,  l'ancienne usine de plomb de l'Escalette en arrière plan.
Fabrice Ney | Soude | 1988-1994 | Extrait de SOUDE-Vestiges de l'industrie chimique au XIXème siècle dans les Bouches-du-Rhône - 1988-1993.  Série Marseille: Vue sur la friche industrielle de l'Escalette.
Fabrice Ney | Soude | 1988-1994 | Extrait de SOUDE-Vestiges de l'industrie chimique au XIXème siècle dans les Bouches-du-Rhône - 1988-1993.  Série Marseille: Vue plongeante sur Callelongue du haut de la cheminée rampante (condensateur).
Fabrice Ney | Soude | 1988-1994 | Extrait de SOUDE-Vestiges de l'industrie chimique au XIXème siècle dans les Bouches-du-Rhône - 1988-1993.  Série Marseille: Callelongue, vestiges de dispositifs industriels, dans la rue ptincipale.
Fabrice Ney | Soude | 1988-1994 | Extrait de SOUDE-Vestiges de l'industrie chimique au XIXème siècle dans les Bouches-du-Rhône - 1988-1993. Série Plan d'Aren: talus et chemin, en direction de l'étang de Lavalduc.
Fabrice Ney | Soude | 1988-1994 | Extrait de SOUDE-Vestiges de l'industrie chimique au XIXème siècle dans les Bouches-du-Rhône - 1988-1993. Série Plan d'Aren: étang de Lavalduc, en direction de Saint Blaise, Vue éloigné d'une maison en contrebas
Fabrice Ney | Soude | 1988-1994 | Extrait de SOUDE-Vestiges de l'industrie chimique au XIXème siècle dans les Bouches-du-Rhône - 1988-1993. Série Plan d'Aren. En contrebas de la colline de Saint-Blaise,  canal des Martigues, vue en surplomb sur le Lavalduc.
Fabrice Ney | Soude | 1988-1994 | Extrait de SOUDE-Vestiges de l'industrie chimique au XIXème siècle dans les Bouches-du-Rhône - 1988-1993. Série Plan d'Aren. Colline de Saint-Blaise. Cheminée. De part et d'autre de la colline , sont présents des vestiges de l'activité industrielle du XIXème siècle : canaux, pompes à feu, bassins, puits...
Fabrice Ney | Soude | 1988-1994 | Extrait de SOUDE-Vestiges de l'industrie chimique au XIXème siècle dans les Bouches-du-Rhône - 1988-1993. Série Plan d'Aren. Entre Engrenier et Lavalduc, remblai industriel au premier plan.
Fabrice Ney | Soude | 1988-1994 | Extrait de SOUDE-Vestiges de l'industrie chimique au XIXème siècle dans les Bouches-du-Rhône - 1988-1993. Série Plan d'Aren: vestige d'exploitation, plan rapproché.
Fabrice Ney | Soude | 1988-1994 | Extrait de SOUDE-Vestiges de l'industrie chimique au XIXème siècle dans les Bouches-du-Rhône - 1988-1993. Série Plan d'Aren. Vestige de la fabrique de la
Fabrice Ney | Soude | 1988-1994 | Extrait de SOUDE-Vestiges de l'industrie chimique au XIXème siècle dans les Bouches-du-Rhône - 1988-1993. Série Plan d'Aren: vestige de la fabrique de la
Fabrice Ney | Soude | 1988-1994 | Extrait de SOUDE-Vestiges de l'industrie chimique au XIXème siècle dans les Bouches-du-Rhône - 1988-1993. Série Plan d'Aren. Vestige de la fabrique de la
Fabrice Ney | Soude | 1988-1994 | Extrait de SOUDE-Vestiges de l'industrie chimique au XIXème siècle dans les Bouches-du-Rhône - 1988-1993. Série Plan d'Aren. Vestige de la fabrique de la
Fabrice Ney | Soude | 1988-1994 | Extrait de SOUDE-Vestiges de l'industrie chimique au XIXème siècle dans les Bouches-du-Rhône - 1988-1993. Série Rassuen: vue sur l'étang, murets - l'usine en arrière plan.
Fabrice Ney | Soude | 1988-1994 | Extrait de SOUDE-Vestiges de l'industrie chimique au XIXème siècle dans les Bouches-du-Rhône - 1988-1993. Série Rassuen : ancienne voie ferrée, puit – en arrière plan, l'usine de Rassuen. Prise de vue réalisée en 1988 pour le repérage accompagnant le montage du projet SOUDE.
Fabrice Ney | Soude | 1988-1994 | Extrait de SOUDE-Vestiges de l'industrie chimique au XIXème siècle dans les Bouches-du-Rhône - 1988-1993. Série Rassuen. vue éloignée du site
Fabrice Ney | Soude | 1988-1994 | Extrait de SOUDE-Vestiges de l'industrie chimique au XIXème siècle dans les Bouches-du-Rhône - 1988-1993. Série Rassuen. Ruines de l'ancienne Fabrique de produits chimiques
Fabrice Ney | Soude | 1988-1994 | Extrait de SOUDE-Vestiges de l'industrie chimique au XIXème siècle dans les Bouches-du-Rhône - 1988-1993. Série Rassuen. Ruines de la Fabrique de produits chimiques
Fabrice Ney | Soude | 1988-1994 | Extrait de SOUDE-Vestiges de l'industrie chimique au XIXème siècle dans les Bouches-du-Rhône - 1988-1993. Série Rassuen. Ruines de la Fabrique de produits chimiques
Fabrice Ney | Soude | 1988-1994 | Extrait de SOUDE-Vestiges de l'industrie chimique au XIXème siècle dans les Bouches-du-Rhône - 1988-1993. Série Rassuen. Vestiges des installations industrielles. Cheminée. Vue sur les bâtiments.
Fabrice Ney | Soude | 1988-1994 | Extrait de SOUDE-Vestiges de l'industrie chimique au XIXème siècle dans les Bouches-du-Rhône - 1988-1993. Série Rassuen. Vestiges des installations industrielles.
Fabrice Ney | Soude | 1988-1994 | Extrait de SOUDE-Vestiges de l'industrie chimique au XIXème siècle dans les Bouches-du-Rhône - 1988-1993. Série Rassuen. Vestiges des installations industrielles. Tour...
Fabrice Ney | Soude | 1988-1994 | Extrait de SOUDE-Vestiges de l'industrie chimique au XIXème siècle dans les Bouches-du-Rhône - 1988-1993. Série Rassuen. Vestiges des installations industrielles.
Fabrice Ney | Soude | 1988-1994 | Extrait de SOUDE-Vestiges de l'industrie chimique au XIXème siècle dans les Bouches-du-Rhône - 1988-1993. Série Rassuen. Bonbonnes de grès. Vue rapprochée
Fabrice Ney | Soude | 1988-1994 | Extrait de SOUDE-Vestiges de l'industrie chimique au XIXème siècle dans les Bouches-du-Rhône - 1988-1993.  Série Rassuen. Dames-jeannes en verre. Vue rapprochée.
Fabrice Ney | Soude | 1988-1994 | Extrait de SOUDE-Vestiges de l'industrie chimique au XIXème siècle dans les Bouches-du-Rhône - 1988-1993. Série Septèmes-les-Vallons. Vue plongeante sur l'Usine Duclos. Cheminées au premier plan.  La prise de vue a été réalisée en 1988 à l'occasion du repérage accompagnant le montage du projet SOUDE.
Fabrice Ney | Soude | 1988-1994 | Extrait de SOUDE-Vestiges de l'industrie chimique au XIXème siècle dans les Bouches-du-Rhône - 1988-1993. Série Septèmes-les-Vallons. Arrière de l'usine Duclos.
Fabrice Ney | Soude | 1988-1994 | Extrait de SOUDE-Vestiges de l'industrie chimique au XIXème siècle dans les Bouches-du-Rhône - 1988-1993. Série Septèmes-les-Vallons. Le Vallon du Maire  ( anciennement Vallon de Notre-Dame). Vue sur les vestiges industrielles des anciennes fabriques., Trois cheminées
Fabrice Ney | Soude | 1988-1994 | Extrait de SOUDE-Vestiges de l'industrie chimique au XIXème siècle dans les Bouches-du-Rhône - 1988-1993. Série Septèmes-les-Vallons. Bâtis techniques dans les vallons, remblais de déchets industiels, vestiges de cheminées rampantes (Condensateurs) - plan moyen
Fabrice Ney | Soude | 1988-1994 | Extrait de  SOUDE-Vestiges de l'industrie chimique au XIXème siècle dans les Bouches-du-Rhône - 1988-1993. Série Septèmes-les-Vallons. Parties terminales de cheminées rampantes (condensateurs) et Cheminées d'évacuation des  vapeurs résiduelles.
Fabrice Ney | Soude | 1988-1994 | Extrait de  SOUDE-Vestiges de l'industrie chimique au XIXème siècle dans les Bouches-du-Rhône - 1988-1993. Série Septèmes-les-Vallons. Parties terminales de cheminées rampantes (condensateurs) et Cheminées d'évacuation des  vapeurs résiduelles.
Fabrice Ney | Soude | 1988-1994 | Extrait de SOUDE-Vestiges de l'industrie chimique au XIXème siècle dans les Bouches-du-Rhône - 1988-1993. SSérie Septèmes-les-Vallons. Remblais de déchets de la production de carbonate de soude et de condensateurs ruinés.
Fabrice Ney | Soude | 1988-1994 | Extrait de SOUDE-Vestiges de l'industrie chimique au XIXème siècle dans les Bouches-du-Rhône - 1988-1993. Série Septèmes-les-Vallons. Remblai de déchets de la production de carbonate de soude et de condensateurs ruinés.
Fabrice Ney | Soude | 1988-1994 | Extrait de SOUDE-Vestiges de l'industrie chimique au XIXème siècle dans les Bouches-du-Rhône - 1988-1993. Description : Série Septèmes-les-Vallons.  Remblai de déchets industriels. Vue rapprochée.
Fabrice Ney | Soude | 1988-1994 | Extrait de SOUDE-Vestiges de l'industrie chimique au XIXème siècle dans les Bouches-du-Rhône - 1988-1993. Série Septèmes-les-Vallons.  Condensateur ruiné. Gros Plan

Philippe Piron

Repérage GR2013 : Martigues – Rassuen

à propos

À propos de la série

Cette série comme toutes celles réalisées lors des parcours de repérage du GR2013, servait à documenter le GR2013, enregistrer la succession des paysages traversés.

  • Année•s : 2011
  • Commune•s : Istres, Martigues
  • Commanditaire•s : Travail personnel
  • © Philippe Piron

Philippe Piron

Philippe Piron a d’abord travaillé sur des projets d’analyse et de gestion des paysages ruraux au sein de différents organismes (CAUE, Conseil général…). Cette première approche technique du paysage sera complétée par une formation en photographie dirigée par Serge Gal à l’école Image Ouverte (Gard).
Après s’être établi à Marseille, il réalise des commandes pour des architectes et des institutions (CAUE13, DRAC PACA, Euroméditerranée…). Il développe également des projets personnels et participe notamment à de nombreuses marches collectives qu’il documente photographiquement en réalisant des carnets. En 2013, au côté d’artistes marcheurs, il participe à la création du GR2013, sentier de grande randonnée périurbain. Il s’installe à Nantes en 2012. Il est né en 1974 dans le Maine et Loire.

Site internet

Philippe Piron | Repérage GR2013 : Martigues – Rassuen | 2011 | repérage GR2013, de Martigues à Rassuen (Istres)
Philippe Piron | Repérage GR2013 : Martigues – Rassuen | 2011 | repérage GR2013, de Martigues à Rassuen (Istres)
Philippe Piron | Repérage GR2013 : Martigues – Rassuen | 2011 | repérage GR2013, de Martigues à Rassuen (Istres)
Philippe Piron | Repérage GR2013 : Martigues – Rassuen | 2011 | repérage GR2013, de Martigues à Rassuen (Istres)
Philippe Piron | Repérage GR2013 : Martigues – Rassuen | 2011 | repérage GR2013, de Martigues à Rassuen (Istres)
Philippe Piron | Repérage GR2013 : Martigues – Rassuen | 2011 | repérage GR2013, de Martigues à Rassuen (Istres)
Philippe Piron | Repérage GR2013 : Martigues – Rassuen | 2011 | repérage GR2013, de Martigues à Rassuen (Istres)
Philippe Piron | Repérage GR2013 : Martigues – Rassuen | 2011 | repérage GR2013, de Martigues à Rassuen (Istres)
Philippe Piron | Repérage GR2013 : Martigues – Rassuen | 2011 | repérage GR2013, de Martigues à Rassuen (Istres)
Philippe Piron | Repérage GR2013 : Martigues – Rassuen | 2011 | repérage GR2013, de Martigues à Rassuen (Istres)
Philippe Piron | Repérage GR2013 : Martigues – Rassuen | 2011 | repérage GR2013, de Martigues à Rassuen (Istres)
Philippe Piron | Repérage GR2013 : Martigues – Rassuen | 2011 | repérage GR2013, de Martigues à Rassuen (Istres)
Philippe Piron | Repérage GR2013 : Martigues – Rassuen | 2011 | repérage GR2013, de Martigues à Rassuen (Istres)
Philippe Piron | Repérage GR2013 : Martigues – Rassuen | 2011 | repérage GR2013, de Martigues à Rassuen (Istres)
Philippe Piron | Repérage GR2013 : Martigues – Rassuen | 2011 | repérage GR2013, de Martigues à Rassuen (Istres)
Philippe Piron | Repérage GR2013 : Martigues – Rassuen | 2011 | repérage GR2013, de Martigues à Rassuen (Istres)
Philippe Piron | Repérage GR2013 : Martigues – Rassuen | 2011 | repérage GR2013, de Martigues à Rassuen (Istres)
Philippe Piron | Repérage GR2013 : Martigues – Rassuen | 2011 | repérage GR2013, de Martigues à Rassuen (Istres)
Philippe Piron | Repérage GR2013 : Martigues – Rassuen | 2011 | repérage GR2013, de Martigues à Rassuen (Istres)
Philippe Piron | Repérage GR2013 : Martigues – Rassuen | 2011 | repérage GR2013, de Martigues à Rassuen (Istres)
Philippe Piron | Repérage GR2013 : Martigues – Rassuen | 2011 | repérage GR2013, de Martigues à Rassuen (Istres)
Philippe Piron | Repérage GR2013 : Martigues – Rassuen | 2011 | repérage GR2013, de Martigues à Rassuen (Istres)
Philippe Piron | Repérage GR2013 : Martigues – Rassuen | 2011 | repérage GR2013, de Martigues à Rassuen (Istres)
Philippe Piron | Repérage GR2013 : Martigues – Rassuen | 2011 | repérage GR2013, de Martigues à Rassuen (Istres)
Philippe Piron | Repérage GR2013 : Martigues – Rassuen | 2011 | repérage GR2013, de Martigues à Rassuen (Istres)
Philippe Piron | Repérage GR2013 : Martigues – Rassuen | 2011 | repérage GR2013, de Martigues à Rassuen (Istres)
Philippe Piron | Repérage GR2013 : Martigues – Rassuen | 2011 | repérage GR2013, de Martigues à Rassuen (Istres)
Philippe Piron | Repérage GR2013 : Martigues – Rassuen | 2011 | repérage GR2013, de Martigues à Rassuen (Istres)
Philippe Piron | Repérage GR2013 : Martigues – Rassuen | 2011 | repérage GR2013, de Martigues à Rassuen (Istres)
Philippe Piron | Repérage GR2013 : Martigues – Rassuen | 2011 | repérage GR2013, de Martigues à Rassuen (Istres)
Philippe Piron | Repérage GR2013 : Martigues – Rassuen | 2011 | repérage GR2013, de Martigues à Rassuen (Istres)
Philippe Piron | Repérage GR2013 : Martigues – Rassuen | 2011 | repérage GR2013, de Martigues à Rassuen (Istres)
Philippe Piron | Repérage GR2013 : Martigues – Rassuen | 2011 | repérage GR2013, de Martigues à Rassuen (Istres)
Philippe Piron | Repérage GR2013 : Martigues – Rassuen | 2011 | repérage GR2013, de Martigues à Rassuen (Istres)
Philippe Piron | Repérage GR2013 : Martigues – Rassuen | 2011 | repérage GR2013, de Martigues à Rassuen (Istres)
Philippe Piron | Repérage GR2013 : Martigues – Rassuen | 2011 | repérage GR2013, de Martigues à Rassuen (Istres)
Philippe Piron | Repérage GR2013 : Martigues – Rassuen | 2011 | repérage GR2013, de Martigues à Rassuen (Istres)
Philippe Piron | Repérage GR2013 : Martigues – Rassuen | 2011 | repérage GR2013, de Martigues à Rassuen (Istres)
Philippe Piron | Repérage GR2013 : Martigues – Rassuen | 2011 | repérage GR2013, de Martigues à Rassuen (Istres)
Philippe Piron | Repérage GR2013 : Martigues – Rassuen | 2011 | repérage GR2013, de Martigues à Rassuen (Istres)
Philippe Piron | Repérage GR2013 : Martigues – Rassuen | 2011 | repérage GR2013, de Martigues à Rassuen (Istres)
Philippe Piron | Repérage GR2013 : Martigues – Rassuen | 2011 | repérage GR2013, de Martigues à Rassuen (Istres)
Philippe Piron | Repérage GR2013 : Martigues – Rassuen | 2011 | repérage GR2013, de Martigues à Rassuen (Istres)
Philippe Piron | Repérage GR2013 : Martigues – Rassuen | 2011 | repérage GR2013, de Martigues à Rassuen (Istres)
Philippe Piron | Repérage GR2013 : Martigues – Rassuen | 2011 | repérage GR2013, de Martigues à Rassuen (Istres)
Philippe Piron | Repérage GR2013 : Martigues – Rassuen | 2011 | repérage GR2013, de Martigues à Rassuen (Istres)
Philippe Piron | Repérage GR2013 : Martigues – Rassuen | 2011 | repérage GR2013, de Martigues à Rassuen (Istres)
Philippe Piron | Repérage GR2013 : Martigues – Rassuen | 2011 | repérage GR2013, de Martigues à Rassuen (Istres)
Philippe Piron | Repérage GR2013 : Martigues – Rassuen | 2011 | repérage GR2013, de Martigues à Rassuen (Istres)
Philippe Piron | Repérage GR2013 : Martigues – Rassuen | 2011 | repérage GR2013, de Martigues à Rassuen (Istres)

Vincent Bonnet

Des concertations (les mains sur la ville)

à propos

À propos de la série

« Entre 2002 et 2004, j’ai constitué un fonds photographique autour d’un objet problématique : l’image d’une ville, Marseille Provence Métropole, située quelque part dans le cours mouvant, provisoire, spéculatif, imprévisible des choses et des sites, sans centre, ni identité. Dans cette approche, j’ai voulu faire l’expérience de l’image, en allant directement sur le terrain, à pied, en marchant aux confins et aux limites, où la ville devient autre chose – théâtre des opérations, espaces en devenir, territoires de spéculation : des Baumettes au Tunnel des Treize Vents, des Trois Lucs à Belsunce, de Château-Gombert à La Pomme, d’Arenc à l’aéroport Marseille-Provence, du square de Narvik à l’avenue Arthur Rimbaud… J’ai construit ces images entre nature morte et paysage, comme des sortes de géographies concrètes. Ce fonds d’images a donné lieu à la production de six affiches photographiques ainsi qu’à l’édition d’une série de quatorze cartes postales. »

  • Année•s : 2002-2004
  • Commune•s : Métropole Aix-Marseille-Provence
  • Commanditaire•s : [Non renseigné]
  • © Vincent Bonnet

Vincent Bonnet

Diplômé de l’École Nationale Louis Lumière en photographie, il est engagé dans le champ de la création à plusieurs titres : en tant que conférencier, commissaire, éditeur, enseignant mais d’abord en tant qu’artiste.

Si la photographie est son médium privilégié de création, sa problématique est celle de l’image en général et de ses enjeux publics en particulier. Depuis près d’une quinzaine d’années, sa pratique artistique évolue entre une approche documentaire et la construction rigoureuse d’images reproductibles – accompagnées de campagnes de diffusion dans l’espace public, avec des photographies imprimées en nombre sur des supports tels que la carte postale, le tract, le flyer, l’affiche, l’auto-collant, le journal, le livre etc. Ces actions représentent autant de manières d’investir, de façon éphémère, « le champ social et politique ». Il a été membre actif de la revue café verre, du collectif d’artistes de la compagnie, (Marseille) et du groupe Ici-Même [Gr.]. Il travaille actuellement à une thèse de création autour de « L’image entre le degré zéro et un ».

Site internet

Vincent Bonnet | Des concertations (les mains sur la ville) | 2002-2004 | Aéroport principal Marseille-Provence | Parc numéro 3 du personnel de Service | 03/2003
Vincent Bonnet | Des concertations (les mains sur la ville) | 2002-2004 | Traverse Le Mée | Boulevard Urbain Sud | Tronçon Roy d'Espagne-Parangon | 09/2002
Vincent Bonnet | Des concertations (les mains sur la ville) | 2002-2004 | Milieu de l'allée des Primevères et de l'avenue des Félibres | Tranchée couverte de Montolivet-Bois-Luzy | Rocade L2 Est | 04/2003
Vincent Bonnet | Des concertations (les mains sur la ville) | 2002-2004 | Cimetière Saint-Pierre | Local technique | Carré 50 FC Est | 10/2002
Vincent Bonnet | Des concertations (les mains sur la ville) | 2002-2004 | Vallon de Toulouse | Impasse Pélissier | Boulevard Urbain Sud | 01/2002
Vincent Bonnet | Des concertations (les mains sur la ville) | 2002-2004 | Les Aygalades | Campagne Sumiane | Bassin de rétention de Chaillan | 07/2003
Vincent Bonnet | Des concertations (les mains sur la ville) | 2002-2004 | Z.A.C. Château Gombert | Rue Robert de Roux | 11/2002
Vincent Bonnet | Des concertations (les mains sur la ville) | 2002-2004 | Seuil du trente rue du Baignoir | Chantier de l'alcazar (BMVR) | Z.P.P.A.U.P. et P.R.I. | Centre Ville Belsunce | 07/2001
Vincent Bonnet | Des concertations (les mains sur la ville) | 2002-2004 | Club-house des tennis du complexe sportif des Trois Lucs | Domaine le Commandeur | Frontière de la commune d'Allauch | 10/2002
Vincent Bonnet | Des concertations (les mains sur la ville) | 2002-2004 | Quai d'Arenc | Lieu de construction de la tour de la CMA CGM | À droite Mirabeau II | Périmètre Euroméditerranée | 04/2002
Vincent Bonnet | Des concertations (les mains sur la ville) | 2002-2004 | Sortie du tunnel des Treize vents | Bordure autoroute Nord Littoral | Confins de la commune des Pennes Mirabeau | Chemin des Poudrières | 03/2002
Vincent Bonnet | Des concertations (les mains sur la ville) | 2002-2004 | Chemin de la Parette | Tranchée couverte | Rocade L2 Est | Saint-Jean du Désert | 10/2002
Vincent Bonnet | Des concertations (les mains sur la ville) | 2002-2004 | Les Baumettes depuis la crête des Escampon | Maison d’arrêt des femmes | 10/2002
Vincent Bonnet | Des concertations (les mains sur la ville) | 2002-2004 | Gare Saint Charles | Pôle d'échanges multimodal Saint-Charles | Square de Narvik | Périmètre Euroméditerranée | 09/2002

Atlas Métropolitain — Durand / Gendre / Llenas / Navarro

Monuments

à propos

À propos de la série

Cette série n'a pas encore de descriptif.

  • Année•s : 2012
  • Commune•s : Aix-en-Provence, Berre-L'Étang, Fos-sur-Mer, Gardanne, Marseille, Martigues
  • Commanditaire•s : ENSA-Marseille
  • © Durand / Gendre / Llenas / Navarro

Atlas Métropolitain

Biographie à venir.

Atlas Métropolitain — Durand / Gendre / Llenas / Navarro | Monuments | 2012
Atlas Métropolitain — Durand / Gendre / Llenas / Navarro | Monuments | 2012
Atlas Métropolitain — Durand / Gendre / Llenas / Navarro | Monuments | 2012
Atlas Métropolitain — Durand / Gendre / Llenas / Navarro | Monuments | 2012
Atlas Métropolitain — Durand / Gendre / Llenas / Navarro | Monuments | 2012
Atlas Métropolitain — Durand / Gendre / Llenas / Navarro | Monuments | 2012
Atlas Métropolitain — Durand / Gendre / Llenas / Navarro | Monuments | 2012
Atlas Métropolitain — Durand / Gendre / Llenas / Navarro | Monuments | 2012
Atlas Métropolitain — Durand / Gendre / Llenas / Navarro | Monuments | 2012
Atlas Métropolitain — Durand / Gendre / Llenas / Navarro | Monuments | 2012
Atlas Métropolitain — Durand / Gendre / Llenas / Navarro | Monuments | 2012
Atlas Métropolitain — Durand / Gendre / Llenas / Navarro | Monuments | 2012
Atlas Métropolitain — Durand / Gendre / Llenas / Navarro | Monuments | 2012
Atlas Métropolitain — Durand / Gendre / Llenas / Navarro | Monuments | 2012

Sylvain Duffard

La forêt habitée, paysages de la Sainte-Baume

à propos

À propos de la série

« Les forêts, à l’image de la grande majorité des espaces naturels terrestres, ont été progressivement occupées et modelées par l’homme au cours des siècles. L’histoire de la forêt est ainsi indissociable de ses rapports avec l’homme. Après avoir au Moyen Âge projeté sur la forêt nombre de peurs et de croyances, l’homme l’a peu à peu reconsidérée puis investie pour alternativement la jardiner, l’exploiter ou la préserver. Entre approche utilitariste et élan contemplatif ou spirituel, l’homme s’efforce désormais de trouver un juste et durable équilibre entre les divers usages qu’il fait du milieu forestier et de ses ressources. Que vient faire aujourd’hui l’Homme en forêt ? Que représente l’espace forestier pour celles et ceux qui le fréquentent ? Ceux-ci s’aventurent-ils au cœur des massifs, privilégient-ils les espaces aménagés ou ceux situés en lisière ? Comment cohabitent les personnes qui résident sur ces territoires avec celles, de passage, qui viennent y pratiquer leurs loisirs et s’y ressourcer ? Ce sont quelques-unes des questions qui ont animé mon travail photographique sur le paysage forestier français.

Me rendant successivement sur dix-sept forêts domaniales, dans le cadre d’une commande photographique que l’Office National des Forêts m’a confiée entre 2009 et 2010, j’ai confronté mon regard à des territoires forestiers vivants, complexes et contrastés. J’ai observé la manière dont travailleurs, résidents ou vacanciers prennent place dans ces paysages. J’ai simultanément porté mon attention sur les marques – superficielles ou profondes – témoignant de l’action de l’homme sur la nature : celles aisément identifiables dans le paysage tels que barrières, pistes et cheminements, mais aussi celles, souvent plus ténues, lisibles dans la structure même des boisements.

La présente sélection est consacrée à la forêt domaniale de la Sainte-Baume et à ses abords. »

Sylvain Duffard

  • Année•s : 2009-2010
  • Commune•s : Forêt domaniale de la Sainte-Baume
  • Commanditaire•s : Office National des Forêts
  • © Sylvain Duffard / Office National des Forêts

Sylvain Duffard

Né en 1975, Sylvain Duffard est photographe indépendant. Il vit et travaille à Vitry-sur-Seine (Val-de-Marne). Diplômé de l’Institut de Géographie Alpine (IGA), Université Joseph Fournier de Grenoble en 1999, c’est en autodidacte que Sylvain Duffard développe sa pratique photographique. Se confrontant à la commande dès 2006, il développe un travail portant sur le paysage quotidien, démarche rapidement sous-tendue par l’émergence de questionnements relatifs à ses modes de fabrication. Il fait ensuite l’expérience de la commande publique dans le cadre de missions photographiques consacrées à l’observation du paysage ; commandes inscrites dans le sillage de missions photographiques historiques telle que celle que la DATAR engagea au début des années 1980. Ces expériences constituent pour lui un espace d’apprentissage privilégié et le lieu d’une expérimentation riche et personnelle du paysage. De 2008 à 2010, il répond à une commande de l’Office National des Forêts ; commande qui donnera naissance à sa série « La forêt habitée ». Il réalisera ensuite successivement les séries chronophotographiques de trois Observatoires photographiques des paysages, à l’échelle du Parc Naturel Régional des Alpilles, puis du département de Haute-Savoie et enfin de l’Archipel Guadeloupe. De 2017 à 2018, l’Atelier des Places du Grand Paris lui confie une commande de paysage relative aux sites jouxtant certaines des futures gares du Grand Paris Express.

Site internet

Sylvain Duffard | La forêt habitée, paysages de la Sainte-Baume | 2009-2010
Sylvain Duffard | La forêt habitée, paysages de la Sainte-Baume | 2009-2010
Sylvain Duffard | La forêt habitée, paysages de la Sainte-Baume | 2009-2010
Sylvain Duffard | La forêt habitée, paysages de la Sainte-Baume | 2009-2010
Sylvain Duffard | La forêt habitée, paysages de la Sainte-Baume | 2009-2010
Sylvain Duffard | La forêt habitée, paysages de la Sainte-Baume | 2009-2010
Sylvain Duffard | La forêt habitée, paysages de la Sainte-Baume | 2009-2010
Sylvain Duffard | La forêt habitée, paysages de la Sainte-Baume | 2009-2010
Sylvain Duffard | La forêt habitée, paysages de la Sainte-Baume | 2009-2010
Sylvain Duffard | La forêt habitée, paysages de la Sainte-Baume | 2009-2010
Sylvain Duffard | La forêt habitée, paysages de la Sainte-Baume | 2009-2010
Sylvain Duffard | La forêt habitée, paysages de la Sainte-Baume | 2009-2010
Sylvain Duffard | La forêt habitée, paysages de la Sainte-Baume | 2009-2010
Sylvain Duffard | La forêt habitée, paysages de la Sainte-Baume | 2009-2010
Sylvain Duffard | La forêt habitée, paysages de la Sainte-Baume | 2009-2010
Sylvain Duffard | La forêt habitée, paysages de la Sainte-Baume | 2009-2010
Sylvain Duffard | La forêt habitée, paysages de la Sainte-Baume | 2009-2010
Sylvain Duffard | La forêt habitée, paysages de la Sainte-Baume | 2009-2010
Sylvain Duffard | La forêt habitée, paysages de la Sainte-Baume | 2009-2010
Sylvain Duffard | La forêt habitée, paysages de la Sainte-Baume | 2009-2010

David Giancatarina

Marseille Vertical

à propos

À propos de la série

Les éditions Le Noyer m’ont contacté pour réaliser un livre dans leur collection Vertical autour de la ville de Marseille. Suite à l’édition du livre, j’ai réaliser des expositions avec certaines images du livre, ainsi que des images « unpublished ».

  • Année•s : 2013-2014
  • Commune•s : Marseille
  • Commanditaire•s : Éditions Le Noyer
  • © David Giancatarina / SAIF

David Giancatarina

Né le 16 décembre 1971 en Avignon, je suis venu m’installer à Marseille pour mes études aux Beaux-Arts de Marseille, j’ai complété ma formation par une année à l’école polytechnique d’art de Bristol en Angleterre. Mon DNSEP en poche, j’ai poursuivi ma pratique photographique conceptuelle. En parallèle, j’ai porté mon regard sur la ville avec mon projet Paysages Urbains : une étude photographique sur le territoire des villes à travers le monde. Ces images proposaient une relecture de l’évolution contemporaine de nos cités et espaces publics. La ville, véritable réservoir de couleurs, où viennent se juxtaposer masses de béton, aplats de bitume, parois minérales et éléments végétaux, était appréhendée comme une scène en mutation. Il s’agissait de saisir le visage aléatoire de la ville, résultat d’innombrables années d’évolutions et de cohabitations. Ce travail a été montré dans diverses expositions en France et en Inde. Paradoxe de cette époque, alors que mon travail personnel se portait sur tous ces petits détails qui font la ville et qui échappent aux architectes; ces derniers sont venus vers moi pour me demander de photographier leurs créations. C’est également à cette époque où Monsieur Champsaur, alors directeur du CAUE 13 m’a proposé une mission autour du territoire de l’Agglopole Provence. Cette série est présentée sur ce site.

Dans la lignée de mes intérêts portés sur la frontière art/document… le service du patrimoine du conseil général de la Drôme me passa une commande sur les dix premiers sites classés par Mérimée pour une exposition au château de Suze la rousse. J’ai porté ensuite le même type de regard sur l’abbaye de Fonfroide dans le cadre de l’édition d’n livre collectif . Lors d’un séjour au Vietnam, j’ai réalisé le Portrait d’un pays communiste à l’heure de la globalisation. C’est en fait une suite d’images de paysage où se mêlent tradition, histoire récente et consumérisme de masse… influences mêlées le long des rizières du Nord. De mon rapport à l’espace, au document, au tableaux photographique sont nées des séries autour de grands chantiers chargés de sens. La renaissance du Château Borely et sa mutation en musée; et plus récemment une mission photographique autour de la création de la nouvelle médiathèque de Pertuis, construite en partie sur le site d’une ancienne église.

C ’est en 2014 que les éditions du Noyer m’ont convié à réaliser le volet Marseillais de leur collection de livres autour des villes : Marseille Vertical. En a découlé par la suite l’exposition Marseille Vertical, Published & Unpublished, mêlant des images du livre ainsi que des choix plus personnels. Aujourd’hui, photographe professionnel travaillant essentiellement dans les domaines de la photographie d’architecture et des musées d’une part, et artiste développant un travail plastique et conceptuel d’autre part, je n’ai de cesse de revenir à la photographie documentaire autour de la ville, le paysage et la ruralité.

Site internet

David Giancatarina | Marseille Vertical | 2013-2014 | photo David GIANCATARINA
www.giancatrina.com
www.lephotoraphedart.com
www.lephotographedarchitecture.com

Série Marseille Vertical.
David Giancatarina | Marseille Vertical | 2013-2014 | photo David GIANCATARINA
www.giancatrina.com
www.lephotoraphedart.com
www.lephotographedarchitecture.com

Série Marseille Vertical.
David Giancatarina | Marseille Vertical | 2013-2014 | photo David GIANCATARINA
www.giancatrina.com
www.lephotoraphedart.com
www.lephotographedarchitecture.com

Série Marseille Vertical.
David Giancatarina | Marseille Vertical | 2013-2014 | photo David GIANCATARINA
www.giancatrina.com
www.lephotoraphedart.com
www.lephotographedarchitecture.com

Série Marseille Vertical.
David Giancatarina | Marseille Vertical | 2013-2014 | photo David GIANCATARINA
www.giancatrina.com
www.lephotoraphedart.com
www.lephotographedarchitecture.com

Série Marseille Vertical.
David Giancatarina | Marseille Vertical | 2013-2014 | photo David GIANCATARINA
www.giancatrina.com
www.lephotoraphedart.com
www.lephotographedarchitecture.com

Série Marseille Vertical.
David Giancatarina | Marseille Vertical | 2013-2014 | photo David GIANCATARINA
www.giancatrina.com
www.lephotoraphedart.com
www.lephotographedarchitecture.com

Série Marseille Vertical.
David Giancatarina | Marseille Vertical | 2013-2014 | photo David GIANCATARINA
www.giancatrina.com
www.lephotoraphedart.com
www.lephotographedarchitecture.com

Série Marseille Vertical.
David Giancatarina | Marseille Vertical | 2013-2014 | photo David GIANCATARINA
www.giancatrina.com
www.lephotoraphedart.com
www.lephotographedarchitecture.com

Série Marseille Vertical.
David Giancatarina | Marseille Vertical | 2013-2014 | photo David GIANCATARINA
www.giancatrina.com
www.lephotoraphedart.com
www.lephotographedarchitecture.com

Série Marseille Vertical.
David Giancatarina | Marseille Vertical | 2013-2014 | photo David GIANCATARINA
www.giancatrina.com
www.lephotoraphedart.com
www.lephotographedarchitecture.com

Série Marseille Vertical.
David Giancatarina | Marseille Vertical | 2013-2014 | photo David GIANCATARINA
www.giancatrina.com
www.lephotoraphedart.com
www.lephotographedarchitecture.com

Série Marseille Vertical.
David Giancatarina | Marseille Vertical | 2013-2014 | photo David GIANCATARINA
www.giancatrina.com
www.lephotoraphedart.com
www.lephotographedarchitecture.com

Série Marseille Vertical.
David Giancatarina | Marseille Vertical | 2013-2014 | photo David GIANCATARINA
www.giancatrina.com
www.lephotoraphedart.com
www.lephotographedarchitecture.com

Série Marseille Vertical.
David Giancatarina | Marseille Vertical | 2013-2014 | photo David GIANCATARINA
www.giancatrina.com
www.lephotoraphedart.com
www.lephotographedarchitecture.com

Série Marseille Vertical.
David Giancatarina | Marseille Vertical | 2013-2014 | photo David GIANCATARINA
www.giancatrina.com
www.lephotoraphedart.com
www.lephotographedarchitecture.com

Série Marseille Vertical.
David Giancatarina | Marseille Vertical | 2013-2014 | photo David GIANCATARINA
www.giancatrina.com
www.lephotoraphedart.com
www.lephotographedarchitecture.com

Série Marseille Vertical.
David Giancatarina | Marseille Vertical | 2013-2014 | photo David GIANCATARINA
www.giancatrina.com
www.lephotoraphedart.com
www.lephotographedarchitecture.com

Série Marseille Vertical.
David Giancatarina | Marseille Vertical | 2013-2014 | photo David GIANCATARINA
www.giancatrina.com
www.lephotoraphedart.com
www.lephotographedarchitecture.com

Série Marseille Vertical.
David Giancatarina | Marseille Vertical | 2013-2014 | photo David GIANCATARINA
www.giancatrina.com
www.lephotoraphedart.com
www.lephotographedarchitecture.com

Série Marseille Vertical.
David Giancatarina | Marseille Vertical | 2013-2014 | photo David GIANCATARINA
www.giancatrina.com
www.lephotoraphedart.com
www.lephotographedarchitecture.com

Série Marseille Vertical.
David Giancatarina | Marseille Vertical | 2013-2014 | photo David GIANCATARINA
www.giancatrina.com
www.lephotoraphedart.com
www.lephotographedarchitecture.com

Série Marseille Vertical.
David Giancatarina | Marseille Vertical | 2013-2014 | photo David GIANCATARINA
www.giancatrina.com
www.lephotoraphedart.com
www.lephotographedarchitecture.com

Série Marseille Vertical.
David Giancatarina | Marseille Vertical | 2013-2014 | photo David GIANCATARINA
www.giancatrina.com
www.lephotoraphedart.com
www.lephotographedarchitecture.com

Série Marseille Vertical.
David Giancatarina | Marseille Vertical | 2013-2014 | photo David GIANCATARINA
www.giancatrina.com
www.lephotoraphedart.com
www.lephotographedarchitecture.com

Série Marseille Vertical.
David Giancatarina | Marseille Vertical | 2013-2014 | photo David GIANCATARINA
www.giancatrina.com
www.lephotoraphedart.com
www.lephotographedarchitecture.com

Série Marseille Vertical.
David Giancatarina | Marseille Vertical | 2013-2014 | photo David GIANCATARINA
www.giancatrina.com
www.lephotoraphedart.com
www.lephotographedarchitecture.com

Série Marseille Vertical.
David Giancatarina | Marseille Vertical | 2013-2014 | photo David GIANCATARINA
www.giancatrina.com
www.lephotoraphedart.com
www.lephotographedarchitecture.com

Série Marseille Vertical.
David Giancatarina | Marseille Vertical | 2013-2014 | photo David GIANCATARINA
www.giancatrina.com
www.lephotoraphedart.com
www.lephotographedarchitecture.com

Série Marseille Vertical.
David Giancatarina | Marseille Vertical | 2013-2014 | photo David GIANCATARINA
www.giancatrina.com
www.lephotoraphedart.com
www.lephotographedarchitecture.com

Série Marseille Vertical.
David Giancatarina | Marseille Vertical | 2013-2014 | photo David GIANCATARINA
www.giancatrina.com
www.lephotoraphedart.com
www.lephotographedarchitecture.com

Série Marseille Vertical.
David Giancatarina | Marseille Vertical | 2013-2014 | photo David GIANCATARINA
www.giancatrina.com
www.lephotoraphedart.com
www.lephotographedarchitecture.com

Série Marseille Vertical.
David Giancatarina | Marseille Vertical | 2013-2014 | photo David GIANCATARINA
www.giancatrina.com
www.lephotoraphedart.com
www.lephotographedarchitecture.com

Série Marseille Vertical.
David Giancatarina | Marseille Vertical | 2013-2014 | photo David GIANCATARINA
www.giancatrina.com
www.lephotoraphedart.com
www.lephotographedarchitecture.com

Série Marseille Vertical.
David Giancatarina | Marseille Vertical | 2013-2014 | photo David GIANCATARINA
www.giancatrina.com
www.lephotoraphedart.com
www.lephotographedarchitecture.com

Série Marseille Vertical.
David Giancatarina | Marseille Vertical | 2013-2014 | photo David GIANCATARINA
www.giancatrina.com
www.lephotoraphedart.com
www.lephotographedarchitecture.com

Série Marseille Vertical.
David Giancatarina | Marseille Vertical | 2013-2014 | photo David GIANCATARINA
www.giancatrina.com
www.lephotoraphedart.com
www.lephotographedarchitecture.com

Série Marseille Vertical.
David Giancatarina | Marseille Vertical | 2013-2014 | photo David GIANCATARINA
www.giancatrina.com
www.lephotoraphedart.com
www.lephotographedarchitecture.com

Série Marseille Vertical.
David Giancatarina | Marseille Vertical | 2013-2014 | photo David GIANCATARINA
www.giancatrina.com
www.lephotoraphedart.com
www.lephotographedarchitecture.com

Série Marseille Vertical.
David Giancatarina | Marseille Vertical | 2013-2014 | photo David GIANCATARINA
www.giancatrina.com
www.lephotoraphedart.com
www.lephotographedarchitecture.com

Série Marseille Vertical.
David Giancatarina | Marseille Vertical | 2013-2014 | photo David GIANCATARINA
www.giancatrina.com
www.lephotoraphedart.com
www.lephotographedarchitecture.com

Série Marseille Vertical.
David Giancatarina | Marseille Vertical | 2013-2014 | photo David GIANCATARINA
www.giancatrina.com
www.lephotoraphedart.com
www.lephotographedarchitecture.com

Série Marseille Vertical.
David Giancatarina | Marseille Vertical | 2013-2014 | photo David GIANCATARINA
www.giancatrina.com
www.lephotoraphedart.com
www.lephotographedarchitecture.com

Série Marseille Vertical.
David Giancatarina | Marseille Vertical | 2013-2014 | photo David GIANCATARINA
www.giancatrina.com
www.lephotoraphedart.com
www.lephotographedarchitecture.com

Série Marseille Vertical.
David Giancatarina | Marseille Vertical | 2013-2014 | photo David GIANCATARINA
www.giancatrina.com
www.lephotoraphedart.com
www.lephotographedarchitecture.com

Série Marseille Vertical.
David Giancatarina | Marseille Vertical | 2013-2014 | photo David GIANCATARINA
www.giancatrina.com
www.lephotoraphedart.com
www.lephotographedarchitecture.com

Série Marseille Vertical.
David Giancatarina | Marseille Vertical | 2013-2014 | photo David GIANCATARINA
www.giancatrina.com
www.lephotoraphedart.com
www.lephotographedarchitecture.com

Série Marseille Vertical.
David Giancatarina | Marseille Vertical | 2013-2014 | photo David GIANCATARINA
www.giancatrina.com
www.lephotoraphedart.com
www.lephotographedarchitecture.com

Série Marseille Vertical.
David Giancatarina | Marseille Vertical | 2013-2014 | photo David GIANCATARINA
www.giancatrina.com
www.lephotoraphedart.com
www.lephotographedarchitecture.com

Série Marseille Vertical.
David Giancatarina | Marseille Vertical | 2013-2014 | photo David GIANCATARINA
www.giancatrina.com
www.lephotoraphedart.com
www.lephotographedarchitecture.com

Série Marseille Vertical.

Iris Winckler

Sud

à propos

À propos de la série

« J’ai réalisé cette série après m’être installée à Arles pour mes études, en 2014. C’est l’époque à laquelle j’ai découvert Marseille, lieu que je connaissais pas, et que je ne m’étais même jamais imaginé. Ces images sont le fruit de longues marches solitaires au hasard des rues, entre 2015 et 2016. J’ai été frappée par la lumière du sud, qui est comme un voile blanc, ainsi que les couleurs, les textures et les détails urbains d’une ville encore « dans son jus », par endroits délabrée, ailleurs sublime et cossue – partout bordélique. J’ai travaillé avec un tout petit appareil photo argentique afin d’être très mobile. Le rendu modeste des images correspond à mes sensations du moment. On aurait dit que la ville des années 1970 cohabitait avec les quatre décennies suivantes. Impossible pour moi de dépouiller Marseille de son charme, qui provient justement de ce dépouillement sans pareil, de ce feuilleté d’époques qui refusent de partir. » Iris Winckler

  • Année•s : 2015-2016
  • Commune•s : Arles, Marseille, Saintes-Maries-de-la-Mer
  • Commanditaire•s : Travail personnel
  • © Iris Winckler

Iris Winckler

« Née en 1990, je vis et travaille entre Marseille et Paris. Je suis diplômée des Arts Décoratifs de Strasbourg en graphisme, ainsi que de l’Ecole nationale supérieure de la photographie d’Arles. Depuis 2017, je partage mon activité entre ma pratique personnelle, la photographie d’architecture et autres commandes. En parallèle, j’ai travaillé en tant que guide pour les Rencontres d’Arles ou encore l’exposition « Picasso, voyages imaginaire » (Vieille Charité/Mucem), et comme commissaire de trois expositions de photographie à Avignon, Arles puis Marseille pour le compte de la Région PACA. » Iris Winckler

Site internet

Iris Winckler | Sud | 2015-2016
Iris Winckler | Sud | 2015-2016
Iris Winckler | Sud | 2015-2016
Iris Winckler | Sud | 2015-2016
Iris Winckler | Sud | 2015-2016
Iris Winckler | Sud | 2015-2016
Iris Winckler | Sud | 2015-2016
Iris Winckler | Sud | 2015-2016
Iris Winckler | Sud | 2015-2016
Iris Winckler | Sud | 2015-2016
Iris Winckler | Sud | 2015-2016
Iris Winckler | Sud | 2015-2016
Iris Winckler | Sud | 2015-2016
Iris Winckler | Sud | 2015-2016
Iris Winckler | Sud | 2015-2016
Iris Winckler | Sud | 2015-2016
Iris Winckler | Sud | 2015-2016
Iris Winckler | Sud | 2015-2016
Iris Winckler | Sud | 2015-2016
Iris Winckler | Sud | 2015-2016
Iris Winckler | Sud | 2015-2016
Iris Winckler | Sud | 2015-2016
Iris Winckler | Sud | 2015-2016
Iris Winckler | Sud | 2015-2016
Iris Winckler | Sud | 2015-2016
Iris Winckler | Sud | 2015-2016
Iris Winckler | Sud | 2015-2016
Iris Winckler | Sud | 2015-2016
Iris Winckler | Sud | 2015-2016

Emma Grosbois

10 vues de Marseille, photographies véritables

à propos

À propos de la série

« L’idée de ces images est née lors de mes premiers temps à Marseille, de balades dans la ville en compagnie et en connivence avec mon amie architecte Delphine Mondon. Nous habitions auparavant en Italie, nous avons été amusées par le caractère insolite, dissonant parfois grotesque du décor urbain dans lequel apparaissait certains monuments et sculptures présents aussi dans l’espace urbain italien (David, arc de triomphe…). Leur présence m’intriguait, particulièrement à Marseille où, la plupart d’entre eux, sont peu visibles et ne compte pas parmi les « sujets de carte postale » ayant pour rôle de représenter la ville aujourd’hui. Je découvre également en arrivant à Marseille le projet Euroméditerrannée ambitionnant de doter la ville d’un nouveau coeur, d’un nouveau centre. Une question se pose alors : quel serait l’ancien centre ? J’avais commencé une collection de mini pochettes qui étaient édités au cours du XX siècle. Elles contenaient 10 à 20 vues miniaturisées de villes qui résumaient en quelques vues les caractéristiques ou les points de vue remarquables de sites fréquentés par les touristes. Objets industriels de consommation ils avaient pour fonction de donner aux touristes des supports visuels de souvenir. Souvent y figurait la mention « véritables photographies », ces pochettes étaient composées en effet de véritables tirages photographiques. Plusieurs techniques d’impression furent utilisées depuis l’origine de la carte postale jusqu’à nos jours. Il faut noter la qualité exceptionnelle de la plupart des clichés des cartes postales anciennes (CPA) du début du XXème siècle, et malgré l’amélioration des procédés d’impression, on assistera à une diminution de cette qualité au début des années 30. Qualité que l’on retrouvera avec les cartes postales semi-modernes (CPSM) puis modernes (CPM). Le graphisme et les typographies des pochettes sont également très soignés. Ce qui au regard de l’offre de carte postale commercialisée actuellement en fait des objets précieux. En prenant inspiration de cette imagerie touristique, j’ai photographié dix éléments de la statuaire publique du centre ville marseillais en suivant les codes de la carte postale. Au moment où le projet Euroméditerranée prétend doter la ville d’un nouveau centre, il s’agissait de poser le regard sur ces monuments esseulés et de questionner les interventions du pouvoir dans la ville. J’ai ensuite rassemblé dix de ces photographies imprimées sur papier baryté dans une pochette de 10,5 x 7,5cm imprimée en 200 exemplaires sur les presses typographiques de l’Annexe à Marseille sur papier Fedrigoni (blu intense 300g). La couverture de la pochette est ajourée en œil de bœuf. » Emma Grosbois

  • Année•s : 2018
  • Commune•s : Marseille
  • Commanditaire•s : Travail personnel
  • © Emma Grosbois

Documentation :

Annexes (pdf)

Emma Grosbois

Emma Grosbois est née en 1985 à Rennes. Elle a étudié la photographie à la Fondation Marangoni à Florence. Son travail avant tout photographique se concentre sur les rapports entre images, lieux et mémoires. Il a été exposé et publié en France et à l’étranger. Lors d’une résidence au centre d’art contemporain Luigi Peci à Prato en Italie, elle ouvre son champ d’expérimentation à la construction dans l’espace public d’installations de dispositifs optiques inspirés de la camera obscura de la Renaissance. Elle privilégie les expériences collectives et les échanges avec d’autres pratiques de recherche. Elle vit à Marseille.

Site internet

Emma Grosbois | 10 vues de Marseille, photographies véritables | 2018 | Arc de triomphe de la Porte d'Aix, construction de 1823 à 1839. L'inscription figurant sur le fronton de l'arc de triomphe a changé au gré des gouvernements.
Emma Grosbois | 10 vues de Marseille, photographies véritables | 2018
Emma Grosbois | 10 vues de Marseille, photographies véritables | 2018
Emma Grosbois | 10 vues de Marseille, photographies véritables | 2018
Emma Grosbois | 10 vues de Marseille, photographies véritables | 2018
Emma Grosbois | 10 vues de Marseille, photographies véritables | 2018
Emma Grosbois | 10 vues de Marseille, photographies véritables | 2018
Emma Grosbois | 10 vues de Marseille, photographies véritables | 2018
Emma Grosbois | 10 vues de Marseille, photographies véritables | 2018
Emma Grosbois | 10 vues de Marseille, photographies véritables | 2018

Julien Marchand

From the wasteland

à propos

À propos de la série

« Travail personnel, poursuivi sur la même zone pendant plusieurs années. Je me suis intéressé aux marges de la route départementale D3 que j’ai commencé à prendre lorsque mes parents ont déménagé près de Rians. Depuis, à chaque voyage pour les voir, je photographie l’évolution des marges d’un tronçon de route. L’idée est de creuser par l’image une partie de ce paysage laissé à l’abandon. Les ruines côtoient les véhicules abandonnés, il y règne une ambiance d’enquête très particulière que seul Giono a su mettre en avant. C’est un territoire ambigu, sensible et dérangeant de par son immobilité. » Julien Marchand

  • Année•s : 2015-2019
  • Commune•s : Ginasservis, La Verdière, Rians, Saint-Julien-le-Montagnier, Saint-Paul-lès-Durance, Vinon-sur-Verdon
  • Commanditaire•s : Travail personnel
  • © Julien Marchand

Julien Marchand

Né en 1980, vit et travaille à Marseille.

Julien Marchand | From the wasteland | 2015-2019 | fondations, le long de la D3.
Julien Marchand | From the wasteland | 2015-2019 | zone de manœuvre, croisement D3 et D23.
Julien Marchand | From the wasteland | 2015-2019 | accident, D4
Julien Marchand | From the wasteland | 2015-2019 | marais en hiver, autour de la D30.
Julien Marchand | From the wasteland | 2015-2019 | rocher, massif de la Sainte Victoire.
Julien Marchand | From the wasteland | 2015-2019 | vue sur la ruine, D3, vers Saint-Paul-Lez-Durance
Julien Marchand | From the wasteland | 2015-2019 | après l'orage, Vinon-sur-Verdon.
Julien Marchand | From the wasteland | 2015-2019 | grand incendie, autour de la D3.
Julien Marchand | From the wasteland | 2015-2019 | lignes, D3, avant Rians.
Julien Marchand | From the wasteland | 2015-2019 | ligne, autour de la D30.
Julien Marchand | From the wasteland | 2015-2019 | nuages d'hiver, autour de la D30.
Julien Marchand | From the wasteland | 2015-2019 | brume, D70.
Julien Marchand | From the wasteland | 2015-2019 | panneau publicitaire, D3.
Julien Marchand | From the wasteland | 2015-2019 | branchages, D3.
Julien Marchand | From the wasteland | 2015-2019 | terre dorée, autour de la D35.
Julien Marchand | From the wasteland | 2015-2019 | voiture brûlée, autour de la D30.
Julien Marchand | From the wasteland | 2015-2019 | vue sur route, D3.
Julien Marchand | From the wasteland | 2015-2019 | canal, D4.
Julien Marchand | From the wasteland | 2015-2019 | marais avant l'orage, autour de Vinon-sur-Verdon.
Julien Marchand | From the wasteland | 2015-2019 | maisonnette, Saint Julien le Montagnier.
Julien Marchand | From the wasteland | 2015-2019 | pierres, autour de Varages.
Julien Marchand | From the wasteland | 2015-2019 | panneaux solaires, D4.
Julien Marchand | From the wasteland | 2015-2019 | arbres piégés, autour de la D35.
Julien Marchand | From the wasteland | 2015-2019 | envers de la ruine, D70.
Julien Marchand | From the wasteland | 2015-2019 | station service, Ginasservis.
Julien Marchand | From the wasteland | 2015-2019 | Verdon, Vinon-sur-Verdon.
Julien Marchand | From the wasteland | 2015-2019 | mur de pierres, autour de Varages.
Julien Marchand | From the wasteland | 2015-2019 | pont, Vinon-sur-Verdon.
Julien Marchand | From the wasteland | 2015-2019 | Branches mortes, D3.
Julien Marchand | From the wasteland | 2015-2019 | station service, Ginasservis.

Chris Garvi

Je marcherai le long de l’Huveaune

à propos

À propos de la série

Cela n’échappe à personne, Marseille est une ville tournée vers la mer Méditerranée. Cependant, peu de gens le savent, Marseille est traversée par une rivière : l’Huveaune. Elle s’étend sur une cinquantaine de kilomètres et prend sa source dans le Massif de la Sainte-Baume. À la fin de son parcours, elle traverse les quartiers de Marseille d’est en ouest sur 7,5 kilomètres avant de se jeter dans la Méditerranée. L’Huveaune, aujourd’hui méconnue, a été essentielle à la vie pendant des siècles. Son eau était consommée, elle irriguait les terres cultivées et surtout, elle fournissait l’énergie indispensable à l’artisanat local et aux manufactures.

En 2014, j’ai entendu parler d’un projet délirant qui visait à recouvrir l’Huveaune sur toute sa longueur dès son entrée dans Marseille. Mon projet « Je marcherai le long de l’Huveaune » est une réaction à cette rumeur. Si selon la légende, la rivière est née des larmes d’une sainte, Marie-Madeleine, c’est la promesse d’un parcours poétique qui a éveillé ma curiosité et déclenché ce travail photographique. Très vite, après quelques clichés, j’ai compris que la rivière dissimulait une réalité plus sombre et moins onirique que celle que j’imaginais : victime de la négligence humaine, de la pollution et du manque d’engagement politique ou écologique, elle semblait s’éteindre dans l’indifférence générale. Pourtant, l’eau continue de couler dans son lit et des gens continuent de vivre et de se promener le long de ses rives.

Je m’intéresse au passage de l’homme le long de la rivière, à la relation qu’il entretient avec elle – certains y vivent, d’autres s’y promènent simplement ou y travaillent. Au fil des rencontres, j’ai exploré la mémoire des habitants qui vivent le long de l’eau. Chacun m’a partagé des souvenirs, des anecdotes passées, du bonheur d’avoir pu se baigner dans la rivière à la douleur intime de la voir se mourir.

Ce projet a été réalisé entre 2014 et 2017 avec un appareil moyen format, un Mamiya 7, et sur du film couleur 120 de Kodak.

Chris Garvi

« Et à la fin, en contrepoint de cette défiguration programmée du lieu, pour damer le pion à l’oubli et donner un peu de répit au désespoir et la désolation, il restera le meilleur. Et le meilleur, ce sont ces inconnus croisés, gênés d’avoir été un peu surpris, ces anonymes avec des vraies gueules d’anonymes et leur banalité « supérieure ». Le meilleur ce sont ces rictus à demi consentis et non négociables, ces sourires faiblement esquissés, ces regards sans fioritures, droits et pleins, qui livrent l’âme et charrient la vie parmi les blessures. La vie malgré tout. Chacun de nous à dans ses yeux une petite rivière et un éclat du bleu de la mer… »

Bernard Cantié

  • Année•s : 2013-2017
  • Commune•s : Aubagne, Auriol, La Penne-sur-Huveaune, Marseille, Roquevaire
  • Commanditaire•s : Travail personnel
  • © Chris Garvi

Chris Garvi

Parallèlement à ses débuts en photographie, Chris Garvi a suivi des études de littérature et de civilisation anglaise et américaine en France, puis à l’étranger. Travaillant aussi bien en noir et blanc qu’en couleur, il continue de privilégier la photographie argentique pour tous ses projets personnels. Chris Garvi est un photographe autodidacte qui a fait son apprentissage à travers des livres de photographie.

Ses premières influences sont les photographes américains de la FSA (Farm Security Administration) et l’école humaniste française. Il varie et adapte ses « outils » en fonction de ses projets et de ce qu’il cherche à raconter. Il refuse de figer sa photographie dans une seule « technique » afin de lui permettre d’évoluer en permanence. Ses travaux, qu’ils soient documentaires ou fictionnels, témoignent de son attention particulière à leur aspect narratif.

Depuis 2000, ses travaux ont fait l’objet de plusieurs expositions et ont été publiés dans plusieurs magazines. Son travail « Marseille, colors I sing » a été présenté dans le catalogue des Biennales de la photographie d’Aubagne en 2016. En 2016, il a co-édité avec sa compagne Pauline Alioua leur premier ouvrage commun intitulé « Plein Cœur ». En 2018, leur travail commun sur le Maroc, intitulé « Dans le Creux du Manque », a été publié par l’éditeur arlésien Arnaud Bizalion.

« Je fais de la photographie depuis toujours, enfin, presque. Ma mémoire fonctionne toujours par fragments ; je n’ai jamais su me souvenir des choses dans leur continuité. Même lorsque je n’ai pas l’œil dans le viseur, je continue de photographier. Je suis toujours à la recherche de ma photographie, de mon regard : qu’y a-t-il dans cet espace qui me sépare de l’objet photographié : frontière, miroir, projection, chemin, passage, barrière, théâtre, réalité… »

Chris Garvi vit et travaille à Marseille.

Chris Garvi | Je marcherai le long de l’Huveaune | 2013-2017 | Sainte Marguerite, Marseille.
Chris Garvi | Je marcherai le long de l’Huveaune | 2013-2017 | Parc Borély, Marseille.
Chris Garvi | Je marcherai le long de l’Huveaune | 2013-2017 | Boulevard de l'Huveaune, Marseille.
Chris Garvi | Je marcherai le long de l’Huveaune | 2013-2017 | Boulevard de l'Huveaune, Marseille.
Chris Garvi | Je marcherai le long de l’Huveaune | 2013-2017 | Roquevaire.
Chris Garvi | Je marcherai le long de l’Huveaune | 2013-2017 | Saint Loup, Marseille.
Chris Garvi | Je marcherai le long de l’Huveaune | 2013-2017 | Saint Loup, Marseille.
Chris Garvi | Je marcherai le long de l’Huveaune | 2013-2017 | Parc Borély, Marseille.
Chris Garvi | Je marcherai le long de l’Huveaune | 2013-2017 | Près du stade Vélodrome, Marseille.
Chris Garvi | Je marcherai le long de l’Huveaune | 2013-2017 | Stade Vélodrome, Marseille.
Chris Garvi | Je marcherai le long de l’Huveaune | 2013-2017 | Parc Borély, Marseille.
Chris Garvi | Je marcherai le long de l’Huveaune | 2013-2017 | Saint Loup, Marseille.
Chris Garvi | Je marcherai le long de l’Huveaune | 2013-2017 | Plage de l’Huveaune.
Chris Garvi | Je marcherai le long de l’Huveaune | 2013-2017 | Sainte Baume (Rudy Ricciotti).
Chris Garvi | Je marcherai le long de l’Huveaune | 2013-2017 | La Penne-sur-Huveaune.
Chris Garvi | Je marcherai le long de l’Huveaune | 2013-2017 | Dromel, Marseille.
Chris Garvi | Je marcherai le long de l’Huveaune | 2013-2017 | Saint Marcel, Marseille.
Chris Garvi | Je marcherai le long de l’Huveaune | 2013-2017 | Mazargues, Marseille.
Chris Garvi | Je marcherai le long de l’Huveaune | 2013-2017 | Mazargues, Marseille.
Chris Garvi | Je marcherai le long de l’Huveaune | 2013-2017 | Entre Roquevaire et Auriol.
Chris Garvi | Je marcherai le long de l’Huveaune | 2013-2017 | Parc Borély, Marseille.
Chris Garvi | Je marcherai le long de l’Huveaune | 2013-2017 | Saint Marcel, Marseille.
Chris Garvi | Je marcherai le long de l’Huveaune | 2013-2017 | Saint Loup, Marseille.
Chris Garvi | Je marcherai le long de l’Huveaune | 2013-2017 | Mazargues, Marseille.
Chris Garvi | Je marcherai le long de l’Huveaune | 2013-2017 | Pont de Vivaux, Marseille.
Chris Garvi | Je marcherai le long de l’Huveaune | 2013-2017 | Roquevaire.
Chris Garvi | Je marcherai le long de l’Huveaune | 2013-2017 | Mazargues, Marseille.
Chris Garvi | Je marcherai le long de l’Huveaune | 2013-2017 | Sur la route de la Sainte Baume.
Chris Garvi | Je marcherai le long de l’Huveaune | 2013-2017 | Entre Mazargues et le parc Borély, Marseille.
Chris Garvi | Je marcherai le long de l’Huveaune | 2013-2017 | Dromel, Marseille.
Chris Garvi | Je marcherai le long de l’Huveaune | 2013-2017 | Sainte Marguerite, Marseille.
Chris Garvi | Je marcherai le long de l’Huveaune | 2013-2017 | Auriol.
Chris Garvi | Je marcherai le long de l’Huveaune | 2013-2017 | Aux alentours de Roquevaire.
Chris Garvi | Je marcherai le long de l’Huveaune | 2013-2017 | Dromel, Marseille.
Chris Garvi | Je marcherai le long de l’Huveaune | 2013-2017 | Joe, sur la route en allant vers Saint Zacharie.
Chris Garvi | Je marcherai le long de l’Huveaune | 2013-2017 | Près de la plage de l'Huveaune.

Margret Hoppe

Südwall

à propos

À propos de la série

« La serie « Südwall » a été réalisée pendant une résidence d´artistes au Garage Photographie de Marseille avec le soutien du Goethe Institut Marseille. Je suis venu plusieurs fois à Marseille pour un séjour d’environ une semaine entre 2017 et 2019 afin de faire une recherche photographique sur les traces de l’histoire des allemands à Marseille. J´ai découvert des traces militaires dans le paysage des Calanques, sur l’île de Frioul et dans la ville de Marseille. Je n’étais pas au courant avant ma résidence, que les allemands ont construit des blockhaus à Marseille et que leur présence pendant la Seconde Guerre Mondiale avait été assez marquante. Puis je suis tombé sur l´histoire de l´américain Varian Fry, qui a sauvé la vie de plusieurs artistes et intellectuels allemands qui ont fuit les nazis. Entre autres, il y a eu Thomas Mann, Lyon Feuchtwanger, la famille Werfel ou Bertolt Brecht qui ont résidé dans des maisons à Sanary-Sur-Mer. J´ai photographié leurs maisons à Sanary-sur-mer et aussi au camp des Milles, à Aix-en-Provence, ou des résistants et des juifs étaient internés pendant la guerre. Les photos sont accompagnés de documents des Archives de la Ville de Marseille qui témoignent de l’occupation allemande et de la libération en 1945. » Margret Hoppe

  • Année•s : 2017-2019
  • Commune•s : Marseille, Sanary-Sur-Mer
  • Commanditaire•s : Travail personnel
  • © Margret Hoppe

Margret Hoppe

Née en 1981 à Greiz/Thuringe (Allemagne) Magret Hoppe est diplômé de l’Ecole des Beaux Arts de Leipzig en 2007, puis en 2004-2005 de l´Ecole Nationale Supérieure des Beaux Arts de Paris. Depuis 2007, elle travaille comme photographe indépendante et a participé à plusieurs résidences en France, en Bulgarie, au Canada et en Inde. En 2007, elle reçoit plusieurs prix, dont le Prix de la Photographie Documentaire de la Wüstenrot Stiftung, le Prix « gute aussichten – jeune photographie allemande », et le Prix de la Banque du Saxon pour l´Art en 2014). De 2017 à 2020, elle a été en résidence à Marseille au Garage Photographie, avec le soutien du Goethe Institut, pour le projet « Südwall ».

Site internet

Margret Hoppe | Südwall | 2017-2019 | Suedwall, Marseille, 2017-2019
Margret Hoppe | Südwall | 2017-2019 | Suedwall, Marseille, 2017-2019
Margret Hoppe | Südwall | 2017-2019 | Suedwall, Marseille, 2017-2019
Margret Hoppe | Südwall | 2017-2019 | Margret Hoppe, VG Bildkunst Bonn, Suedwall, Marseille, 2017-2019
Margret Hoppe | Südwall | 2017-2019 | Suedwall, Marseille, 2017-2019
Margret Hoppe | Südwall | 2017-2019 | Suedwall, Marseille, 2017-2019
Margret Hoppe | Südwall | 2017-2019 | Suedwall, Marseille, 2017-2019
Margret Hoppe | Südwall | 2017-2019 | Suedwall, Marseille, 2017-2019
Margret Hoppe | Südwall | 2017-2019 | Suedwall, Marseille, 2017-2019
Margret Hoppe | Südwall | 2017-2019 | Suedwall, Marseille, 2017-2019
Margret Hoppe | Südwall | 2017-2019 | Suedwall, Marseille, 2017-2019
Margret Hoppe | Südwall | 2017-2019 | Suedwall, Marseille, 2017-2019
Margret Hoppe | Südwall | 2017-2019 | Suedwall, Marseille, 2017-2019
Margret Hoppe | Südwall | 2017-2019 | Suedwall, Marseille, 2017-2019
Margret Hoppe | Südwall | 2017-2019 | Suedwall, Marseille, 2017-2019
Margret Hoppe | Südwall | 2017-2019 | Suedwall, Marseille, 2017-2019
Margret Hoppe | Südwall | 2017-2019 | Suedwall, Marseille, 2017-2019
Margret Hoppe | Südwall | 2017-2019 | Suedwall, Marseille, 2017-2019
Margret Hoppe | Südwall | 2017-2019 | Suedwall, Marseille, 2017-2019
Margret Hoppe | Südwall | 2017-2019 | Suedwall, Marseille, 2017-2019
Margret Hoppe | Südwall | 2017-2019 | Suedwall, Marseille, 2017-2019
Margret Hoppe | Südwall | 2017-2019 | Suedwall, Marseille, 2017-2019
Margret Hoppe | Südwall | 2017-2019 | Suedwall, Marseille, 2017-2019
Margret Hoppe | Südwall | 2017-2019 | Suedwall, Marseille, 2017-2019
Margret Hoppe | Südwall | 2017-2019 | Suedwall, Marseille, 2017-2019
Margret Hoppe | Südwall | 2017-2019 | Suedwall, Marseille, 2017-2019
Margret Hoppe | Südwall | 2017-2019 | Suedwall, Marseille, 2017-2019
Margret Hoppe | Südwall | 2017-2019 | Suedwall, Marseille, 2017-2019
Margret Hoppe | Südwall | 2017-2019 | Suedwall, Marseille, 2017-2019
Margret Hoppe | Südwall | 2017-2019 | Suedwall, Marseille, 2017-2019
Margret Hoppe | Südwall | 2017-2019
Margret Hoppe | Südwall | 2017-2019 | Suedwall, Marseille, 2017-2019
Margret Hoppe | Südwall | 2017-2019 | Suedwall, Marseille, 2017-2019

Yasmine Goudjil

Dent creuse

à propos

À propos de la série

Une dent creuse est, en urbanisme, un espace non construit entouré de parcelles bâties. Une telle situation peut résulter d’une ancienne zone agricole où une unique parcelle est restée vierge de constructions, ou de la démolition d’un édifice sans reconstruction ultérieure.

Le projet « Dent Creuse », a été initié en 2018 suite aux effondrements de la rue d’Aubagne. Cette catastrophe, qui a bouleversé nombre d’habitants, et a révélé des années de délaissement de la part des politiques publiques sur la question du logement à Marseille.

Qu’est-il advenu de cet espace ? Comment a été traité le vide généré par la disparition des immeubles ?

 

Dans un premier temps, il a été invisibilisé. En effet, quelques semaines après l’événement, un agent de sécurité présent 24h/24 m’a alors interdit de prendre des photos de cet espace. Il a été entièrement repeint en blanc, sans aucune commémoration de la part de la ville pour rendre hommage aux personnes décédées. En observant au fil des mois la gentrification de la rue d’Aubagne se poursuivre à grande vitesse, du bas vers le haut, j’ai décidé de représenter le vide de manière graphique. Cette forme est devenue le symbole d’un déséquilibre plus global. Comme on peut le voir sur l’image (#2), j’ai découpé la forme de la dent creuse dans du papier noir et l’ai collée sur un mur extérieur. Cette manipulation révèle une dimension squelettique, presque fantomatique, de la résurgence de cet espace effondré. Par la suite, j’en ai fait un pochoir et je suis venu inscrire par le biais du tag les immeubles en péril du 1er arrondissement. Cette démarche me permet de signaler les lieux en danger, je réitère ainsi cette marque dans l’espace urbain. Ensuite, j’ai photographié ces portes condamnées, marquées par la forme abstraite de la dent creuse de la rue d’Aubagne. J’ai ensuite rassemblé ces photographies ainsi qu’une liste de tous les immeubles condamnés pour péril dans le 1er arrondissement de Marseille (8 pages) dans un fanzine. J’invite le spectateur à prendre conscience de l’ampleur de la situation et, s’ils le souhaitent, à se rendre sur place. Ce travail a également une dimension mémorielle.

Après avoir identifié les immeubles menaçant de s’effondrer et les avoir condamnés, la ville de Marseille se devait de changer son image afin d’accroître son attractivité. En blanchissant les façades, on cherche à donner une impression de propreté et de sécurité dans les rues. Ainsi, des dizaines d’échafaudages ont été installés rue après rue pour entreprendre d’importants travaux de rénovation des façades. Les filets et les bâches bleues des échafaudages prennent des formes diverses. Le bleu vif de ces filets et bâches vient à la fois colorer et stigmatiser ces bâtiments. Ces photographies révèlent la mise en scène de la ville, qui met en scène elle-même ses propres insuffisances. J’interroge également la notion de réparation en observant les éléments modestes des échafaudages, compte tenu de l’ampleur du travail à accomplir. C’est une tentative de maintenir un équilibre fragile à travers la réparation.

  • Année•s : 2018-2022
  • Commune•s : Marseille
  • Commanditaire•s : Travail personnel
  • © Yasmine Goudjil

Yasmine Goudjil

Yasmine Goudjil est une artiste marseillaise née en 1995. Après avoir obtenu une licence en Arts plastiques à l’université d’Aix-Marseille, elle a intégré un master à l’École Nationale Supérieure de la Photographie d’Arles.

Dans une ville en constante évolution, elle s’efforce de capturer les formes des espaces en transformation en se focalisant sur les chantiers. À travers ces espaces d’inachèvement et d’éphémère, elle interroge le devenir de la ville et mène une réflexion sur l’ordre urbain et notre environnement construit. Pour elle, le chantier représente un espace d’ouverture, une brèche dans le tissu urbain qui laisse place à la réflexion sur l’avenir de nos espaces de vie.

Site internet

Yasmine Goudjil | Dent creuse | 2018-2022 | Rue de l’Arc, Marseille (01) | 6 novembre 2018.
Yasmine Goudjil | Dent creuse | 2018-2022 | N° 63 / 65 de la Rue d’Aubagne, Marseille (01) | 9 mars 2019.
Yasmine Goudjil | Dent creuse | 2018-2022 | Marseille | Collage, papier Craft noir, 300 x 150 cm.
Yasmine Goudjil | Dent creuse | 2018-2022 | 8 rue d’Isoard, Marseille (01) | Avril 2022.
Yasmine Goudjil | Dent creuse | 2018-2022 | 10 Boulevard de la Liberté, Marseille (01) | Avril 2022.
Yasmine Goudjil | Dent creuse | 2018-2022 | 15 rue Curiol, Marseille (01) | Avril 2022.
Yasmine Goudjil | Dent creuse | 2018-2022 | 39 rue Curiol, Marseille (01) | Avril 2022.
Yasmine Goudjil | Dent creuse | 2018-2022 | 42 rue d’Aubagne, Marseille (01) | Avril 2022.
Yasmine Goudjil | Dent creuse | 2018-2022 | 44 rue d’Aubagne, Marseille (01) | Avril 2022.
Yasmine Goudjil | Dent creuse | 2018-2022 | 49 rue Consolat, Marseille (01) | Avril 2022.
Yasmine Goudjil | Dent creuse | 2018-2022 | 81 rue Consolat, Marseille (01) | Avril 2022.
Yasmine Goudjil | Dent creuse | 2018-2022 | Rue Flegier, Marseille (01) | Avril 2022.
Yasmine Goudjil | Dent creuse | 2018-2022 | Rue Flegier, Marseille (01) | 2021.
Yasmine Goudjil | Dent creuse | 2018-2022 | Angle du cours Joseph Thierry et de la rue des Abeilles, Marseille (01) | 2021.
Yasmine Goudjil | Dent creuse | 2018-2022 | Rue Consolat, Marseille (01) | 2021.
Yasmine Goudjil | Dent creuse | 2018-2022 | Rue Flegier, Marseille (01) | 2021.

Christophe Negrel

Au cœur des dockers

à propos

À propos de la série

Christophe Negrel, photographe autodidacte, s’est armé de son appareil argentique pour s’attaquer au monde fermé des dockers. « C’est une histoire de famille, rappelle-t-il, où se mélangent les différences de culture, de religion, de milieu social. » Docker lui-même, Christophe Negrel est bien placé pour s’immiscer dans le quotidien de ses collègues à qui il fait oublier sa présence. « J’essaie, à travers ces photos, d’avoir une vision intérieure du travail dans cet univers des docks et de la relation qu’entretiennent ces hommes entre eux. Face aux chaînes, face aux machines qu’ils semblent défier comme on affronte les éléments. Leur élément. »

  • Année•s : 2007
  • Commune•s : Marseille
  • Commanditaire•s : Travail personnel
  • © Christophe Negrel

Christophe Negrel

Photographe de l’instant, Christophe Negrel parvient à capturer ces images, les expressions et les émotions qui s’en dégagent. Son parcours dans le sport de haut niveau lui permet d’avoir un regard différent sur le monde. Ses tumultes, ses voyages ainsi que ses rencontres lui ont permis de transcender le quotidien et ses soucis. Le cœur sur la main, l’âme apaisée, il ne cesse d’évoluer dans une œuvre qui se veut toujours plus riche.

Christophe Negrel | Au cœur des dockers | 2007
Christophe Negrel | Au cœur des dockers | 2007
Christophe Negrel | Au cœur des dockers | 2007
Christophe Negrel | Au cœur des dockers | 2007
Christophe Negrel | Au cœur des dockers | 2007
Christophe Negrel | Au cœur des dockers | 2007
Christophe Negrel | Au cœur des dockers | 2007
Christophe Negrel | Au cœur des dockers | 2007
Christophe Negrel | Au cœur des dockers | 2007
Christophe Negrel | Au cœur des dockers | 2007
Christophe Negrel | Au cœur des dockers | 2007
Christophe Negrel | Au cœur des dockers | 2007
Christophe Negrel | Au cœur des dockers | 2007
Christophe Negrel | Au cœur des dockers | 2007
Christophe Negrel | Au cœur des dockers | 2007
Christophe Negrel | Au cœur des dockers | 2007
Christophe Negrel | Au cœur des dockers | 2007
Christophe Negrel | Au cœur des dockers | 2007
Christophe Negrel | Au cœur des dockers | 2007
Christophe Negrel | Au cœur des dockers | 2007
Christophe Negrel | Au cœur des dockers | 2007
Christophe Negrel | Au cœur des dockers | 2007
Christophe Negrel | Au cœur des dockers | 2007
Christophe Negrel | Au cœur des dockers | 2007
Christophe Negrel | Au cœur des dockers | 2007
Christophe Negrel | Au cœur des dockers | 2007
Christophe Negrel | Au cœur des dockers | 2007
Christophe Negrel | Au cœur des dockers | 2007
Christophe Negrel | Au cœur des dockers | 2007
Christophe Negrel | Au cœur des dockers | 2007
Christophe Negrel | Au cœur des dockers | 2007
Christophe Negrel | Au cœur des dockers | 2007
Christophe Negrel | Au cœur des dockers | 2007
Christophe Negrel | Au cœur des dockers | 2007
Christophe Negrel | Au cœur des dockers | 2007

Chris Garvi

Mother of Muses

à propos

À propos de la série

C’est à la fois l’amour de la ville et la photographie de rue qui ont motivé ce travail. La lumière, les couleurs et l’intensité d’une ville en effervescence m’attirent. La lumière, les couleurs et la diversité d’une ville en plein bouleversement, où certains quartiers autrefois populaires soumis à la gentrification ont laissé place à une nouvelle population plus aisée. Une forme de violence émane ainsi de ces images fortement contrastées, où l’entre-deux est à peine envisageable dans cette ville. Il fut un temps où l’on disait : « Marseille, tu l’aimes ou tu la détestes ». Force est de constater que la ville fait de plus en plus l’unanimité, si l’on s’appuie notamment sur la montée du tourisme et les prix de l’immobilier en pleine hausse… Cette série est toujours en cours de réalisation. Le titre est emprunté à une chanson de Bob Dylan,  « Mother of Muses ».

  • Année•s : 2013-2023
  • Commune•s : Marseille
  • Commanditaire•s : Travail personnel
  • © Chris Garvi

Chris Garvi

Parallèlement à ses débuts en photographie, Chris Garvi a suivi des études de littérature et de civilisation anglaise et américaine en France, puis à l’étranger. Travaillant aussi bien en noir et blanc qu’en couleur, il continue de privilégier la photographie argentique pour tous ses projets personnels. Chris Garvi est un photographe autodidacte qui a fait son apprentissage à travers des livres de photographie.

Ses premières influences sont les photographes américains de la FSA (Farm Security Administration) et l’école humaniste française. Il varie et adapte ses « outils » en fonction de ses projets et de ce qu’il cherche à raconter. Il refuse de figer sa photographie dans une seule « technique » afin de lui permettre d’évoluer en permanence. Ses travaux, qu’ils soient documentaires ou fictionnels, témoignent de son attention particulière à leur aspect narratif.

Depuis 2000, ses travaux ont fait l’objet de plusieurs expositions et ont été publiés dans plusieurs magazines. Son travail « Marseille, colors I sing » a été présenté dans le catalogue des Biennales de la photographie d’Aubagne en 2016. En 2016, il a co-édité avec sa compagne Pauline Alioua leur premier ouvrage commun intitulé « Plein Cœur ». En 2018, leur travail commun sur le Maroc, intitulé « Dans le Creux du Manque », a été publié par l’éditeur arlésien Arnaud Bizalion.

« Je fais de la photographie depuis toujours, enfin, presque. Ma mémoire fonctionne toujours par fragments ; je n’ai jamais su me souvenir des choses dans leur continuité. Même lorsque je n’ai pas l’œil dans le viseur, je continue de photographier. Je suis toujours à la recherche de ma photographie, de mon regard : qu’y a-t-il dans cet espace qui me sépare de l’objet photographié : frontière, miroir, projection, chemin, passage, barrière, théâtre, réalité… »

Chris Garvi vit et travaille à Marseille.

Chris Garvi | Mother of Muses | 2013-2023
Chris Garvi | Mother of Muses | 2013-2023
Chris Garvi | Mother of Muses | 2013-2023
Chris Garvi | Mother of Muses | 2013-2023
Chris Garvi | Mother of Muses | 2013-2023
Chris Garvi | Mother of Muses | 2013-2023
Chris Garvi | Mother of Muses | 2013-2023
Chris Garvi | Mother of Muses | 2013-2023
Chris Garvi | Mother of Muses | 2013-2023
Chris Garvi | Mother of Muses | 2013-2023
Chris Garvi | Mother of Muses | 2013-2023
Chris Garvi | Mother of Muses | 2013-2023
Chris Garvi | Mother of Muses | 2013-2023
Chris Garvi | Mother of Muses | 2013-2023
Chris Garvi | Mother of Muses | 2013-2023
Chris Garvi | Mother of Muses | 2013-2023
Chris Garvi | Mother of Muses | 2013-2023
Chris Garvi | Mother of Muses | 2013-2023
Chris Garvi | Mother of Muses | 2013-2023
Chris Garvi | Mother of Muses | 2013-2023
Chris Garvi | Mother of Muses | 2013-2023
Chris Garvi | Mother of Muses | 2013-2023
Chris Garvi | Mother of Muses | 2013-2023
Chris Garvi | Mother of Muses | 2013-2023
Chris Garvi | Mother of Muses | 2013-2023
Chris Garvi | Mother of Muses | 2013-2023
Chris Garvi | Mother of Muses | 2013-2023
Chris Garvi | Mother of Muses | 2013-2023
Chris Garvi | Mother of Muses | 2013-2023
Chris Garvi | Mother of Muses | 2013-2023
Chris Garvi | Mother of Muses | 2013-2023
Chris Garvi | Mother of Muses | 2013-2023
Chris Garvi | Mother of Muses | 2013-2023
Chris Garvi | Mother of Muses | 2013-2023
Chris Garvi | Mother of Muses | 2013-2023
Chris Garvi | Mother of Muses | 2013-2023

Valérie Jouve

Marseille, ville en Résistance

à propos

À propos de la série

Plutôt que de « Modèles », Valérie Jouve parle de « Personnages » car il s’agit d’acteurs/actrices qui incarnent une idée. Les actions des corps questionnent les lieux, l’espace et portent le désir de faire dialoguer physiquement les corps avec les bâtiments. Les « Personnages » ne sont jamais montrés comme une galerie de portraits car ces images se travaillent dans le montage et les espaces d’exposition, avec celles des Façades, Paysages, Arbres et autres figures qui font notre monde des hommes.

Certaines photographies ont été réalisées à Marseille et sont présentes sur ce site. Marseille, pensée en tant que ville qui résiste, a aidé à la création de ce travail en ce qu’elle est une vraie rencontre de terrain.

Pour en savoir plus, visionner l’entrevue avec Pascal Beausse.

  • Année•s : 1992-2009
  • Commune•s : Marseille
  • Commanditaire•s : Travail personnel
  • © Valérie JOUVE / ADAGP Paris, 2020

Valérie Jouve

Pour Valérie Jouve, la question du traitement de l’espace est au cœur du sujet : il s’agit de comprendre comment la figure, humaine ou autre, confère une présence à ce qui l’entoure et de ce fait vient influencer le lieu. Ces dernières années Valérie Jouve aime à voir des villes ou des villages nourris de multitude d’éléments du vivant. Après un travail exclusivement sur les villes, elle travaille depuis cinq ans entre la ville et la campagne pour questionner ces liens qui les nourrissent mutuellement. Comment ré-inventer leurs relations ? En effet, si la dimension utopique existe dans ce travail, la photographie peut nourrir nos imaginaires d’autres possibles. En exemple, on peut retrouver le travail de reconstruction d’un imaginaire de la Palestine qu’elle a mené́ en dehors de son conflit avec son voisin israélien.

En lien et parallèlement à son activité́ artistique, elle enseigne à l’École National d’Art Supérieure de Paris. Elle a collaboré avec des architectes sur différentes commandes photographiques concernant l’architecture et la ville. Depuis 2017, elle collabore au sein d’un laboratoire de recherche en anthropologie urbaine, le LAA, LAVUE (UMR 7218 CNRS).

Ses expositions sont souvent conçues comme des compositions visuelles, le temps d’un lieu. Les images sont construites indépendamment pour être utilisées dans les montages lors des différentes expositions. Comme ce fut le cas dans sa dernière exposition rétrospective au Jeu de Paume en 2015.

Elle commence une pratique cinématographique dès 2001 avec le film « Grand Littoral », et poursuit une pratique mêlant photographie et séquences filmées depuis ce jour, considérant que ces deux outils d’enregistrement pouvaient travailler ensemble plutôt que de se tourner le dos.

Site internet

Valérie Jouve | Marseille, ville en Résistance | 1992-2009 | Sans Titre (les Personnages avec Estelle Fredet), 1994/1995, C-Print, 100 x 130 cm
Valérie Jouve | Marseille, ville en Résistance | 1992-2009 | Sans Titre (les Personnages avec André), 1992/1995, C-Print, 100 x 130 cm
Valérie Jouve | Marseille, ville en Résistance | 1992-2009 | Sans Titre (les Façades), 1994/1996, C-Print, 110 x 150 cm
Valérie Jouve | Marseille, ville en Résistance | 1992-2009 | Sans Titre (les Personnages avec Rabah Zeboudji), 1995/1996, C-Print, 100 x 130 cm
Valérie Jouve | Marseille, ville en Résistance | 1992-2009 | Sans Titre (Les Personnages avec Dominique Montembault), 2001-2009, C-print, 100 x 130 cm
Valérie Jouve | Marseille, ville en Résistance | 1992-2009 | Sans Titre (les Personnages avec Josette), 1991/1995, C-Print, 100 x 130 cm
Valérie Jouve | Marseille, ville en Résistance | 1992-2009 | Sans Titre (les Personnages avec Josette), 1991/1995, C-Print, 100 x 130 cm
Valérie Jouve | Marseille, ville en Résistance | 1992-2009 | ans Titre (les Personnages avec Andréa Keen), 1994/1995, C-Print, 100 x 130 cm
Valérie Jouve | Marseille, ville en Résistance | 1992-2009 | Sans Titre (les Personnages avec le petit François), 1994/1995, C-Print, 100 x 130 cm
Valérie Jouve | Marseille, ville en Résistance | 1992-2009 | Sans Titre (les Personnages avec Bianca Falsetti), 1994/1995, C-Print, 100 x 130 cm
Valérie Jouve | Marseille, ville en Résistance | 1992-2009 | Sans titre (Les Personnages avec Marie Mendy), 1994/1996, C-Print, 110 x 148 cm
Valérie Jouve | Marseille, ville en Résistance | 1992-2009 | Sans Titre (les Façades), 1994/1995, C-Print, 125 x 175 cm
Valérie Jouve | Marseille, ville en Résistance | 1992-2009 | Sans Titre (les Personnages avec Thierry Crombet), 1994/1996, C-Print, 110 x 148 cm
Valérie Jouve | Marseille, ville en Résistance | 1992-2009 | Sans Titre (les Personnages avec Carol Faure), 1995/1996, C-Print, 100 x 130 cm
Valérie Jouve | Marseille, ville en Résistance | 1992-2009 | Sans Titre (les Paysages), 1994/1995, C-Print, 80 x 100 cm
Valérie Jouve | Marseille, ville en Résistance | 1992-2009 | Sans Titre (les Situations), 1994/1995, C-Print, 80 x 100 cm
Valérie Jouve | Marseille, ville en Résistance | 1992-2009 | Sans Titre (les Paysages), 1994/1998, C-Print, 80 x 100 cm
Valérie Jouve | Marseille, ville en Résistance | 1992-2009 | Sans Titre (les Figures avec Raphaëlle Paupert-Borne), 1995/1996, C-print, 120 x 150 cm
Valérie Jouve | Marseille, ville en Résistance | 1992-2009 | Sans Titre (les Personnages avec Raphaëlle Paupert-Borne), 1996/1998, C-Print, 100 x 130 cm
Valérie Jouve | Marseille, ville en Résistance | 1992-2009 | Sans Titre (les Paysages), 2004, C-Print, 170 x 212 cm
Valérie Jouve | Marseille, ville en Résistance | 1992-2009 | Sans titre (Les Personnages avec Caroline Archat), 2001, C-Print, 100 x 127 cm
Valérie Jouve | Marseille, ville en Résistance | 1992-2009 | Sans Titre (les Façades), 1994/1995, C-Print, 32 x 132 cm
Valérie Jouve | Marseille, ville en Résistance | 1992-2009 | Sans Titre (les Façades), 1994/1995, C-Print, 154 x 87 cm

Christophe Galatry

Arcelor

à propos

À propos de la série

Série prise en en une saisie, durant une exploration autour des crassiers d’ArcelorMittal sur leur site de Fos-sur-Mer.

  • Année•s : 2010
  • Commune•s : Fos-sur-Mer
  • Commanditaire•s : Travail personnel
  • © Christophe Galatry / ADAGP Paris, 2020

Christophe Galatry

« Une approche sur la représentation photographique de territoires et la notion de paysages dans et autour de Marseille. Cette interprétation couvre différents spectres d’échelles, du plus intime et microscopique des points de vues au plus large et partagé par le plus grand nombre comme la représentation d’images satellites. A travers des lieux parfois très localisés, je questionne l’image photographique dans différentes situations spatiales, les matières et objets composants ces espaces ainsi que le statut de ceux-ci et leur forclusion par des barrières visuelles : le délaissé, l’oublie, l’abandon, mais aussi contraintes : oubli/révélation, semblable/différent, passage/infranchissement. » Christophe Galatry

Site internet

Christophe Galatry | Arcelor | 2010
Christophe Galatry | Arcelor | 2010
Christophe Galatry | Arcelor | 2010
Christophe Galatry | Arcelor | 2010
Christophe Galatry | Arcelor | 2010
Christophe Galatry | Arcelor | 2010
Christophe Galatry | Arcelor | 2010
Christophe Galatry | Arcelor | 2010
Christophe Galatry | Arcelor | 2010
Christophe Galatry | Arcelor | 2010
Christophe Galatry | Arcelor | 2010
Christophe Galatry | Arcelor | 2010
Christophe Galatry | Arcelor | 2010
Christophe Galatry | Arcelor | 2010
Christophe Galatry | Arcelor | 2010
Christophe Galatry | Arcelor | 2010
Christophe Galatry | Arcelor | 2010
Christophe Galatry | Arcelor | 2010
Christophe Galatry | Arcelor | 2010
Christophe Galatry | Arcelor | 2010
Christophe Galatry | Arcelor | 2010
Christophe Galatry | Arcelor | 2010
Christophe Galatry | Arcelor | 2010
Christophe Galatry | Arcelor | 2010
Christophe Galatry | Arcelor | 2010
Christophe Galatry | Arcelor | 2010
Christophe Galatry | Arcelor | 2010
Christophe Galatry | Arcelor | 2010
Christophe Galatry | Arcelor | 2010
Christophe Galatry | Arcelor | 2010
Christophe Galatry | Arcelor | 2010
Christophe Galatry | Arcelor | 2010
Christophe Galatry | Arcelor | 2010
Christophe Galatry | Arcelor | 2010
Christophe Galatry | Arcelor | 2010
Christophe Galatry | Arcelor | 2010
Christophe Galatry | Arcelor | 2010
Christophe Galatry | Arcelor | 2010
Christophe Galatry | Arcelor | 2010
Christophe Galatry | Arcelor | 2010
Christophe Galatry | Arcelor | 2010
Christophe Galatry | Arcelor | 2010
Christophe Galatry | Arcelor | 2010
Christophe Galatry | Arcelor | 2010

Atlas Métropolitain — Bertet / Castelli / Pinard

Archipel de reliefs

à propos

À propos de la série

Cette série n'a pas encore de descriptif.

  • Année•s : 2011
  • Commune•s : Allauch, Aubagne, Auriol, La Bouilladisse, Marseille, Massif de la Sainte-Baume, Montmorin, Saint-Antonin-sur-Bayon, Trets
  • Commanditaire•s : ENSA-Marseille
  • © Bertet / Castelli / Pinard

Atlas Métropolitain

Biographie à venir.

Atlas Métropolitain — Bertet / Castelli / Pinard | Archipel de reliefs | 2011
Atlas Métropolitain — Bertet / Castelli / Pinard | Archipel de reliefs | 2011
Atlas Métropolitain — Bertet / Castelli / Pinard | Archipel de reliefs | 2011
Atlas Métropolitain — Bertet / Castelli / Pinard | Archipel de reliefs | 2011
Atlas Métropolitain — Bertet / Castelli / Pinard | Archipel de reliefs | 2011
Atlas Métropolitain — Bertet / Castelli / Pinard | Archipel de reliefs | 2011
Atlas Métropolitain — Bertet / Castelli / Pinard | Archipel de reliefs | 2011
Atlas Métropolitain — Bertet / Castelli / Pinard | Archipel de reliefs | 2011
Atlas Métropolitain — Bertet / Castelli / Pinard | Archipel de reliefs | 2011
Atlas Métropolitain — Bertet / Castelli / Pinard | Archipel de reliefs | 2011

Atlas Métropolitain — Buti / Dubail / Laurent

Lotissements

à propos

À propos de la série

Cette série n'a pas encore de descriptif.

  • Année•s : 2015
  • Commune•s : Aix-en-Provence, Calas, Istres, Marignane, Plan-de-Campagne, Vitrolles
  • Commanditaire•s : ENSA-Marseille
  • © Buti / Dubail / Laurent

Atlas Métropolitain

Biographie à venir.

Atlas Métropolitain — Buti / Dubail / Laurent | Lotissements | 2015
Atlas Métropolitain — Buti / Dubail / Laurent | Lotissements | 2015
Atlas Métropolitain — Buti / Dubail / Laurent | Lotissements | 2015
Atlas Métropolitain — Buti / Dubail / Laurent | Lotissements | 2015
Atlas Métropolitain — Buti / Dubail / Laurent | Lotissements | 2015
Atlas Métropolitain — Buti / Dubail / Laurent | Lotissements | 2015
Atlas Métropolitain — Buti / Dubail / Laurent | Lotissements | 2015
Atlas Métropolitain — Buti / Dubail / Laurent | Lotissements | 2015
Atlas Métropolitain — Buti / Dubail / Laurent | Lotissements | 2015
Atlas Métropolitain — Buti / Dubail / Laurent | Lotissements | 2015
Atlas Métropolitain — Buti / Dubail / Laurent | Lotissements | 2015
Atlas Métropolitain — Buti / Dubail / Laurent | Lotissements | 2015
Atlas Métropolitain — Buti / Dubail / Laurent | Lotissements | 2015
Atlas Métropolitain — Buti / Dubail / Laurent | Lotissements | 2015
Atlas Métropolitain — Buti / Dubail / Laurent | Lotissements | 2015
Atlas Métropolitain — Buti / Dubail / Laurent | Lotissements | 2015
Atlas Métropolitain — Buti / Dubail / Laurent | Lotissements | 2015
Atlas Métropolitain — Buti / Dubail / Laurent | Lotissements | 2015
Atlas Métropolitain — Buti / Dubail / Laurent | Lotissements | 2015
Atlas Métropolitain — Buti / Dubail / Laurent | Lotissements | 2015
Atlas Métropolitain — Buti / Dubail / Laurent | Lotissements | 2015
Atlas Métropolitain — Buti / Dubail / Laurent | Lotissements | 2015
Atlas Métropolitain — Buti / Dubail / Laurent | Lotissements | 2015
Atlas Métropolitain — Buti / Dubail / Laurent | Lotissements | 2015

Valérie Jouve

Les Ponts Schulh

à propos

À propos de la série

Découvrez dans l’annexe « documentation », le texte de Thierry Durousseau publié aux Éditions Générales, 1998, dans l’annexe pour saisir la dignité des ouvrages de la plus ancienne autoroute de Marseille et la pertinence de la série de Valérie Jouve.

Deux questions se posent ici : celle de l’ouvrage d’art comme constitutif, totalement ou partiellement, de l’autoroute déjà séparée en tracé et dépendances, et celle, de l’auteur, introuvable par nature dans un corps si hiérarchisé, ce qui nous amène à (ré-) attribuer, comme en histoire de l’art, des ouvrages à André Schulh, ingénieur dirigeant le service des Ponts et Chaussée du département des Bouches du Rhône sous le Ministère des Travaux Publics du Transport et du Tourisme.

  • Année•s : 2015
  • Commune•s : Marseille
  • Commanditaire•s : Fonds communal d'art contemporain de Marseille
  • © FCAC Ville de Marseille / Valérie JOUVE, ADAGP Paris, 2020

Documentation :

documentation_pont (pdf)

Valérie Jouve

Pour Valérie Jouve, la question du traitement de l’espace est au cœur du sujet : il s’agit de comprendre comment la figure, humaine ou autre, confère une présence à ce qui l’entoure et de ce fait vient influencer le lieu. Ces dernières années Valérie Jouve aime à voir des villes ou des villages nourris de multitude d’éléments du vivant. Après un travail exclusivement sur les villes, elle travaille depuis cinq ans entre la ville et la campagne pour questionner ces liens qui les nourrissent mutuellement. Comment ré-inventer leurs relations ? En effet, si la dimension utopique existe dans ce travail, la photographie peut nourrir nos imaginaires d’autres possibles. En exemple, on peut retrouver le travail de reconstruction d’un imaginaire de la Palestine qu’elle a mené́ en dehors de son conflit avec son voisin israélien.

En lien et parallèlement à son activité́ artistique, elle enseigne à l’École National d’Art Supérieure de Paris. Elle a collaboré avec des architectes sur différentes commandes photographiques concernant l’architecture et la ville. Depuis 2017, elle collabore au sein d’un laboratoire de recherche en anthropologie urbaine, le LAA, LAVUE (UMR 7218 CNRS).

Ses expositions sont souvent conçues comme des compositions visuelles, le temps d’un lieu. Les images sont construites indépendamment pour être utilisées dans les montages lors des différentes expositions. Comme ce fut le cas dans sa dernière exposition rétrospective au Jeu de Paume en 2015.

Elle commence une pratique cinématographique dès 2001 avec le film « Grand Littoral », et poursuit une pratique mêlant photographie et séquences filmées depuis ce jour, considérant que ces deux outils d’enregistrement pouvaient travailler ensemble plutôt que de se tourner le dos.

Site internet

Valérie Jouve | Les Ponts Schulh | 2015 | Pont de la Carraire des Arlésiens n°1, objet n° 1995009001, F. C. n° 490 1
Valérie Jouve | Les Ponts Schulh | 2015 | Pont de la Carraire des Arlésiens n°2, objet n° 1995009001, F. C. n° 490 2
Valérie Jouve | Les Ponts Schulh | 2015 | Pont de la Carraire des Arlésiens n°3, objet n° 1995009001, F. C. n° 490 3
Valérie Jouve | Les Ponts Schulh | 2015 | Pont de la Carraire des Arlésiens n°4, objet n° 1995009001, F. C. n° 490 4
Valérie Jouve | Les Ponts Schulh | 2015 | Pont Granotty n°5, objet n° 1995009001, F. C. n° 490 5
Valérie Jouve | Les Ponts Schulh | 2015 | Pont Granotty n°6, objet n° 1995009001, F. C. n° 490 6
Valérie Jouve | Les Ponts Schulh | 2015 | Pont des Fraisss n°8, objet n° 1995009001, F. C. n° 490 8
Valérie Jouve | Les Ponts Schulh | 2015 | Pont des Fraises n°9, objet n° 1995009001, F. C. n° 490 9
Valérie Jouve | Les Ponts Schulh | 2015 | Pont des Fraises n°10, objet n° 1995009001, F. C. n° 490 10
Valérie Jouve | Les Ponts Schulh | 2015 | Pont des Fraises n°11, objet n° 1995009001, F. C. n° 490 11
Valérie Jouve | Les Ponts Schulh | 2015 | Pont des Fraises n°13, objet n° 1995009001, F. C. n° 490 13
Valérie Jouve | Les Ponts Schulh | 2015 | Pont des Fraises n°14, objet n° 1995009001, F. C. n° 490 14
Valérie Jouve | Les Ponts Schulh | 2015 | Pont SNCF, lignes des Alpes n°16, objet n° 1995009001, F. C. n° 490 16
Valérie Jouve | Les Ponts Schulh | 2015 | Pont SNCF, lignes des Alpes n°17, objet n° 1995009001, F. C. n° 490 17
Valérie Jouve | Les Ponts Schulh | 2015 | Pont SNCF, lignes des Alpes n°18, objet n° 1995009001, F. C. n° 490 18
Valérie Jouve | Les Ponts Schulh | 2015 | Pont SNCF, lignes des Alpes n°19, objet n° 1995009001, F. C. n° 490 19
Valérie Jouve | Les Ponts Schulh | 2015 | Passerelle Bourrely n°21, objet n° 1995009001, F. C. n° 490 21
Valérie Jouve | Les Ponts Schulh | 2015 | Passerelle Bourrely n°22, objet n° 1995009001, F. C. n° 490 22
Valérie Jouve | Les Ponts Schulh | 2015 | Passerelle Bourrely n°23, objet n° 1995009001, F. C. n° 490 23
Valérie Jouve | Les Ponts Schulh | 2015 | Passerelle Bourrely n°24, objet n° 1995009001, F. C. n° 490 24
Valérie Jouve | Les Ponts Schulh | 2015 | Passerelle Bourelly  n°25, objet n° 1995009001, F. C. n° 490 25
Valérie Jouve | Les Ponts Schulh | 2015 | Pont Lamartine
Valérie Jouve | Les Ponts Schulh | 2015 | Pont Lamartine
Valérie Jouve | Les Ponts Schulh | 2015 | Pont Lamartine n°28, objet n° 1995009001, F. C. n° 490 28
Valérie Jouve | Les Ponts Schulh | 2015 | Tunnel de Saint-Antoine n°30, objet n° 1995009001, F. C. n° 490 30
Valérie Jouve | Les Ponts Schulh | 2015 | Tunnel de Saint-Antoine n°31, objet n° 1995009001, F. C. n° 490 31
Valérie Jouve | Les Ponts Schulh | 2015 | Tunnel de Saint-Antoine n°32, objet n° 1995009001, F. C. n° 490 32
Valérie Jouve | Les Ponts Schulh | 2015 | Tunnel de Saint-Antoine n°33, objet n° 1995009001, F. C. n° 490 33
Valérie Jouve | Les Ponts Schulh | 2015 | Tunnel de Saint-Antoine n°34, objet n° 1995009001, F. C. n° 490 34
Valérie Jouve | Les Ponts Schulh | 2015 | Passerelle de l'Hermitage n°35, objet n° 199500900, F. C. n° 490 35
Valérie Jouve | Les Ponts Schulh | 2015 | Passerelle de l'Hermitage n°36, objet n° 1995009001, F. C. n° 490 36
Valérie Jouve | Les Ponts Schulh | 2015 | Passerelle de l'Hermitage n°37, objet n° 1995009001, F. C. n° 490 37
Valérie Jouve | Les Ponts Schulh | 2015 | Passerelle de l'Hermitage n°38, objet n° 1995009001, F. C. n° 490 38
Valérie Jouve | Les Ponts Schulh | 2015 | Passerelle de l'Hermitage n°39, objet n° 1995009001 I F. C. n° 490 39
Valérie Jouve | Les Ponts Schulh | 2015 | Vue sur le pont de l'Hermitage et la bretelle des Aygalades n°40, objet n° 1995009001, F. C. n° 490 40
Valérie Jouve | Les Ponts Schulh | 2015 | Vue sur le pont de l'Hermitage et la bretelle des Aygalades n°4, objet n° 1995009001, F. C. n° 490 41
Valérie Jouve | Les Ponts Schulh | 2015 | Passerelle des Eaux n°42, objet n° 1995009001, F. C. n° 490 42
Valérie Jouve | Les Ponts Schulh | 2015 | Passerelle des Eaux n°43, objet n° 1995009001, F. C. n° 490 43
Valérie Jouve | Les Ponts Schulh | 2015 | Passerelle des Eaux n°44, objet n° 1995009001, F. C. n° 490 44
Valérie Jouve | Les Ponts Schulh | 2015 | Passerelle des Eaux n°45, objet n° 1995009001, F. C. n° 490 45
Valérie Jouve | Les Ponts Schulh | 2015 | Passerelle Vitta n°46, objet n° 1995009001, F. C. n° 490 46
Valérie Jouve | Les Ponts Schulh | 2015 | Passerelle Vitta n°47, objet n° 1995009001, F. C. n° 490 47
Valérie Jouve | Les Ponts Schulh | 2015 | Passerelle Vitta n°48, objet n° 1995009001, F. C. n° 490 48
Valérie Jouve | Les Ponts Schulh | 2015 | Passerelle Vitta n°50, objet n° 1995009001, F. C. n° 490 50
Valérie Jouve | Les Ponts Schulh | 2015 | Vue de la passerelle Vitta sur l'ouvrage Saint-Joseph n°51, objet n° 1995009001 I F. C. n° 490 51
Valérie Jouve | Les Ponts Schulh | 2015 | Passerelle Saint-Joseph
Valérie Jouve | Les Ponts Schulh | 2015 | Passerelle Saint-Joseph
Valérie Jouve | Les Ponts Schulh | 2015 | Passerelle Saint-Joseph n°54, objet n° 1995009001, F. C. n° 490 54
Valérie Jouve | Les Ponts Schulh | 2015 | Pont SNCF Floride n°56, objet n° 1995009001, F. C. n° 490 56
Valérie Jouve | Les Ponts Schulh | 2015 | Pont SNCF Floride n°57, objet n° 1995009001, F. C. n° 490 57
Valérie Jouve | Les Ponts Schulh | 2015 | Pont SNCF Floride n°58, objet n° 1995009001, F. C. n° 490 58
Valérie Jouve | Les Ponts Schulh | 2015 | Passerelle Mère de Dieu n°59, objet n° 1995009001, F. C. n° 490 59
Valérie Jouve | Les Ponts Schulh | 2015 | Passerelle Mère de Dieu n°61, objet n° 1995009001, F. C. n° 490 61
Valérie Jouve | Les Ponts Schulh | 2015 | Passerelle Mère de Dieu n°62, objet n° 1995009001, F. C. n° 490 62
Valérie Jouve | Les Ponts Schulh | 2015 | Passerelle Mère de Dieu n°63, objet n° 1995009001, F. C. n° 490 63

Franck Pourcel

La petite mer des oubliés – Luttes

à propos

À propos de la série

Dans l’esprit des gens de passage depuis l’autoroute ou sur les routes et voies de chemin de fer qui arborent l’étang de Berre, mais aussi à l’atterrissage à Marignane, ou depuis les villes extérieures, l’homme n’existe plus sur ce territoire. Il n’est plus à sa place, il a été oublié. Les baignades ne se pratiquent plus, le chasseur prend son gibier au supermarché de la zone commerciale, les cabanons sont en ruines et ont laissé place aux puissantes cuves de pétroles, le pêcheur n’est plus dans sa barque… L’homme s’est laissé engloutir par ces kilomètres de tuyaux métalliques et la fumée qui sort des cheminées, mêlée aux douces ondulations d’une eau poussée par le vent vers la mer donnent au spectateur la nostalgie d’un passé révolu. Les machines technologiques et industrielles ont dépassé la présence humaine, par les balais incessants des avions, et tous les signes d’apocalypse renforcent ces absences. Le vide est partout. Le déséquilibre du milieu est flagrant, donnant ce fort sentiment de désorientation et cette vision de cohabitations incohérentes : salins, culture maraîchère, centres commerciaux, plages, criques, industrie… L’étang rencontre une poétique bien différente de celle d’antan peinte par Ziem, narrée par Pelletan. Pourtant, ces hommes et ces femmes vivent encore sur l’étang et les histoires voguent encore. Ainsi, il n’est pas étonnant de croiser sur les marchés ces « hommes de l’autre époque », aux épaules larges, aux mains lourdes et lacérées par les filets, ou d’apercevoir perdu dans une immensité industrielle, un nuage d’oiseaux accompagnant les derniers « bateaux ivres » dont l’ivresse est justement de se trouver sur cette « petite mer » pour « fuir » le temps et l’espace surchargés d’une époque moderne. Il n’est pas étonnant non plus d’apercevoir des dizaines de voiles de kite surf ou de planches à voile balayant la plage du Jaï entre Marignane et La Mède ou d’entendre les vrombissements des moteurs surpuissants Offshore dans le port de Saint-Chamas. La vie y est partout, aux pieds de la ville nouvelle de Vitrolles, aux pieds de la raffinerie de Total la Mède, le long du canal du Rove. On pourrait penser que l’homme n’est plus à sa place dans cet univers et pourtant, tous les univers se côtoient dans une opposition volontaire qui semblerait oppressante pour tout individu extérieur à ce monde. Il semble surprenant de constater avec quelle fascination, « l’homme est capable de faire abstraction d’un univers d’apocalypse ». Le lieu semble garder sa poétique et son enthousiasme.Tous les points de vue qu’on peut prendre sur l’étang ne suffisent pas à constituer un paysage. Ils sont réduits au statut de fragments. En permanence, le regardeur est conduit à un travail de cadrage et de recadrage.

  • Année•s : 1996-2006
  • Commune•s : Berre-L'Étang, Étang de Berre, Martigues, Vitrolles
  • Commanditaire•s : ATD Quart Monde, Conseil Général des Bouches-du-Rhône, GIPREB, Musée archéologique d'Istres, SHADYC, SISSEB
  • © Franck Pourcel / SAIF

Franck Pourcel

Franck Pourcel est né en 1965. Photographe hyperactif, il porte une attention toute particulière aux failles de notre temps et aux régions qu’elles abîment – dont l’espace intime des corps. Souci et poétique documentaires définissent son regard, qui longe sans cesse les lignes de partage entre l’habitable et l’inhabitable. Territoires, objets, techniques, gestes : l’accumulation joue un rôle important dans son œuvre. Il s’agit en quelque sorte de faire l’inventaire des formes et modes de vie ayant cours dans un monde globalement ravagé par le capitalisme, pour mieux cerner ses possibilités de réinvention – dont notre survie dépend.

Site internet

Franck Pourcel | La petite mer des oubliés – Luttes | 1996-2006 | Luttes | Photographie en N/B d'un homme assis devant un écran devant un groupe de personnes. Pot de départ du directeur de la raffinerie avec les cadres.
Franck Pourcel | La petite mer des oubliés – Luttes | 1996-2006 | Luttes | Photographie en noir et blanc de deux hommes montrant un bouquet de fleur. départ à la retraite et cadeau offert.
Franck Pourcel | La petite mer des oubliés – Luttes | 1996-2006 | Luttes | Photographie en N/B d'un homme qui s'attache le plastron avant un match de joute provençale
Franck Pourcel | La petite mer des oubliés – Luttes | 1996-2006 | Luttes | Photographie en N/B d'un tournoi de joute provençale à Martigues
Franck Pourcel | La petite mer des oubliés – Luttes | 1996-2006 | Luttes | Photographie en N/B d'un tournoi de joute provençale à Martigues
Franck Pourcel | La petite mer des oubliés – Luttes | 1996-2006 | Luttes | Photographie en N/B d'un tournoi de joute provençale
Franck Pourcel | La petite mer des oubliés – Luttes | 1996-2006 | Luttes | Photographie en N/B d'un tournoi de joute provençale à Martigues
Franck Pourcel | La petite mer des oubliés – Luttes | 1996-2006 | Luttes | Photographie en N/B d'un tournoi de joute provençale à Martigues
Franck Pourcel | La petite mer des oubliés – Luttes | 1996-2006 | Luttes | Photographie en N/B d'un tournoi de joute provençale à Martigues
Franck Pourcel | La petite mer des oubliés – Luttes | 1996-2006 | Luttes | Photographie en couleur d'un marquage de passage de pipe-line à travers l'étang de Berre
Franck Pourcel | La petite mer des oubliés – Luttes | 1996-2006 | Luttes | Photographie en N/B d'un tournoi de joute provençale à Martigues
Franck Pourcel | La petite mer des oubliés – Luttes | 1996-2006 | Luttes | Photographie en N/B d'un tournoi de joute provençale à Martigues
Franck Pourcel | La petite mer des oubliés – Luttes | 1996-2006 | Luttes | Photographie en N/B d'un tournoi de joute provençale à Martigues
Franck Pourcel | La petite mer des oubliés – Luttes | 1996-2006 | Luttes | Photographie en N/B d'un tournoi de joute provençale à Martigues
Franck Pourcel | La petite mer des oubliés – Luttes | 1996-2006 | Luttes | Photographie en N/B d'un tournoi de joute provençale à Martigues
Franck Pourcel | La petite mer des oubliés – Luttes | 1996-2006 | Luttes | Photographie en N/B d'un homme venant de mettre à l'eau un autre homme dans le jeu de joute provençale
Franck Pourcel | La petite mer des oubliés – Luttes | 1996-2006 | Luttes | Photographie en N/B d'un tournoi de joute provençale à Martigues
Franck Pourcel | La petite mer des oubliés – Luttes | 1996-2006 | Luttes | Photographie en N/B d'un homme qui tombe dans l'eau. après un jeu de joute provençale
Franck Pourcel | La petite mer des oubliés – Luttes | 1996-2006 | Luttes | Photographie en N/B d'un homme venant de mettre à l'eau un autre homme dans le jeu de joute provençale
Franck Pourcel | La petite mer des oubliés – Luttes | 1996-2006 | Photographie en noir de plusieurs hommes faisant une manifestation devant l'usine pétrochimique.
Franck Pourcel | La petite mer des oubliés – Luttes | 1996-2006 | Luttes | Photographie en N/B d'un tablier de travail avec diverses inscriptions et représentations
Franck Pourcel | La petite mer des oubliés – Luttes | 1996-2006 | Luttes | Photographie en N/B d'un tableau avec les inscriptions concernant la réduction du personnel chez les pompiers
Franck Pourcel | La petite mer des oubliés – Luttes | 1996-2006 | Luttes | Photographie en N/B d'un journal économique dans lequel un article mentionne le poids de l'humain.
Franck Pourcel | La petite mer des oubliés – Luttes | 1996-2006 | Luttes | Photographie en N/B d'un déjeuné dans le local du comité d'entreprise CGT de la raffinerie de pétrole.
Franck Pourcel | La petite mer des oubliés – Luttes | 1996-2006 | Luttes | Photographie en N/B d'un homme qui porte porte un haut parleur pour une manifestation devant l'usine pétrochimique
Franck Pourcel | La petite mer des oubliés – Luttes | 1996-2006 | Luttes | Photographie en N/B d'un mouvement de manifestation devant l'usine pétrochimique à Lavéra
Franck Pourcel | La petite mer des oubliés – Luttes | 1996-2006 | Luttes | Photographie en N/B d'un groupe de manifestant avec des drapeaux (bleus) pour manifester contre l'usine hydro-électrique de St Chamas
Franck Pourcel | La petite mer des oubliés – Luttes | 1996-2006 | Luttes | Photographie en N/B d'une manifestation contre la réforme des retraites de la CGT Martigues
Franck Pourcel | La petite mer des oubliés – Luttes | 1996-2006 | Luttes | Photographie en N/B d'un homme qui s'apprète à plonger pour voir les fonds de l'étang
Franck Pourcel | La petite mer des oubliés – Luttes | 1996-2006 | Luttes | Photographie en couleur d'un homme sur une barque pour dénocer la pollution
Franck Pourcel | La petite mer des oubliés – Luttes | 1996-2006 | Luttes | Photographie en N/B d'un homme qui plonge pour voir les fonds de l'étang
Franck Pourcel | La petite mer des oubliés – Luttes | 1996-2006 | Luttes | Photographie en N/B d'un homme qui plonge pour voir les fonds de l'étang
Franck Pourcel | La petite mer des oubliés – Luttes | 1996-2006 | Luttes | Photographie en N/B d'une réunion et prise de parole
Franck Pourcel | La petite mer des oubliés – Luttes | 1996-2006 | Luttes | Photographie en N/B d'une réunion et prise de parole
Franck Pourcel | La petite mer des oubliés – Luttes | 1996-2006 | Luttes | Photographie en N/B d'une réunion et prise de parole par un ingénieur sur la déviation du canal de la Durance
Franck Pourcel | La petite mer des oubliés – Luttes | 1996-2006 | Luttes | Photographie en N/B d'une réunion et prise de parole
Franck Pourcel | La petite mer des oubliés – Luttes | 1996-2006 | Luttes | Photographie en N/B d'une réunion et prise de parole
Franck Pourcel | La petite mer des oubliés – Luttes | 1996-2006 | Photographie en N/B d'une réunion et prise de parole
Franck Pourcel | La petite mer des oubliés – Luttes | 1996-2006 | Luttes | Photographie en N/B d'un homme, militant, qui regarde l'étang

Denis Darzacq

Le quartier Euromed à Marseille

à propos

À propos de la série

« Cette série est une réponse à un commande publique initiée par Mme Agnès de Gouvion Saint Cyr du ministère de la Culture. Il s’agissait de documenter le nouveau quartier d’affaire Euromed, nouvellement desservi par le tramway. La ville espérait qu’après d’importantes rénovations et changements d’affectations (créations de nombreuses bureaux), le regard sur le quartier de la Joliette et de la rue de la République changerait. J’ai décidé de vivre pendant quelques semaines à Marseille et de me promener tous les jours dans ce nouveau quartier. » Denis Darzacq

  • Année•s : 2006-2007
  • Commune•s : Marseille
  • Commanditaire•s : DRAC Provence-Alpes-Côte d'Azur, État français, Ville de Marseille
  • © Denis Darzacq / Adagp, Paris, 2020

Documentation :

Denis Darzacq

Denis Darzacq développe un travail personnel depuis le milieu des années 1990. Il a commencé par la photographie de presse et a rejoint l’agence VU en 1998. Depuis plus de trente ans, il a développé un regard aiguisé sur la société contemporaine en développant une démarche analytique donnant lieu à des séries formellement très cohérentes. Si les gros plans de la série « Only Heaven » (1994-2001) révèlent encore l’implication personnelle de son auteur, les vues plongeante d’« Ensembles » (1997-2000) et frontales de « Bobigny centre ville » (2004) puis des « Casques de Thouars » (2007-2008) traduisent une mise à distance du sujet, voire un artiste en position de retrait. Il a acquis la conviction qu’une image construite pouvait paradoxalement servir son analyse de la société avec plus d’efficacité. Aussi recourt-il, depuis 2003, à des mises en scène. Par leur état ou leur pose, les corps mis en scène bouleversent l’ordre établi, mais sans jamais faire basculer l’image dans le spectaculaire. Des hommes et des femmes marchent nus dans des zones pavillonnaires (« Nus », 2003), d’autres semblent figés en apesanteur dans l’espace urbain (« La Chute », 2006), ou entre des rayons de supermarchés (« Hyper », 2007-2011) ; des personnes en situation de handicap reprennent avec force possession de l’espace public, (« Act », 2009-2011). Depuis dix ans maintenant, il se tourne vers des expérimentations proche de l’abstraction, essayant de dégager le médium photographique de son devoir d’informer.

Site internet

Denis Darzacq | Le quartier Euromed à Marseille | 2006-2007 | France, Marseille, 2007
Euroméditerranée project

France, Marseille, 2007
Quartier Euroméditerranée

© Denis Darzacq / Agence VU
Commande du Fonds National d'Art Contemporain
Denis Darzacq | Le quartier Euromed à Marseille | 2006-2007 | France, Marseille, 2007
Euroméditerranée project

France, Marseille, 2007
Quartier Euroméditerranée

© Denis Darzacq / Agence VU
Commande du Fonds National d'Art Contemporain
Denis Darzacq | Le quartier Euromed à Marseille | 2006-2007 | France, Marseille, 2007
Euroméditerranée project

France, Marseille, 2007
Quartier Euroméditerranée

© Denis Darzacq / Agence VU
Commande du Fonds National d'Art Contemporain
Denis Darzacq | Le quartier Euromed à Marseille | 2006-2007 | France, Marseille, 2007
Euroméditerranée project

France, Marseille, 2007
Quartier Euroméditerranée

© Denis Darzacq / Agence VU
Commande du Fonds National d'Art Contemporain
Denis Darzacq | Le quartier Euromed à Marseille | 2006-2007 | France, Marseille, 2007
Euroméditerranée project

France, Marseille, 2007
Quartier Euroméditerranée

© Denis Darzacq / Agence VU
Commande du Fonds National d'Art Contemporain
Denis Darzacq | Le quartier Euromed à Marseille | 2006-2007 | France, Marseille, 2007
Euroméditerranée project

France, Marseille, 2007
Quartier Euroméditerranée

© Denis Darzacq / Agence VU
Commande du Fonds National d'Art Contemporain
Denis Darzacq | Le quartier Euromed à Marseille | 2006-2007 | France, Marseille, 2007
Euroméditerranée project

France, Marseille, 2007
Quartier Euroméditerranée

© Denis Darzacq / Agence VU
Commande du Fonds National d'Art Contemporain
Denis Darzacq | Le quartier Euromed à Marseille | 2006-2007 | France, Marseille, 2007
Euroméditerranée project

France, Marseille, 2007
Quartier Euroméditerranée

© Denis Darzacq / Agence VU
Commande du Fonds National d'Art Contemporain
Denis Darzacq | Le quartier Euromed à Marseille | 2006-2007 | France, Marseille, 2007
Euroméditerranée project

France, Marseille, 2007
Quartier Euroméditerranée

© Denis Darzacq / Agence VU
Commande du Fonds National d'Art Contemporain
Denis Darzacq | Le quartier Euromed à Marseille | 2006-2007 | France, Marseille, 2007
Euroméditerranée project

France, Marseille, 2007
Quartier Euroméditerranée

© Denis Darzacq / Agence VU
Commande du Fonds National d'Art Contemporain

Stéphanie Lacombe

Usine de Martigues

à propos

À propos de la série

« Choc. Au-delà du village de Martigues s’étend un paysage industriel ininterrompu d’usines et de raffineries. Les cheminées de l’ancien site EDF ont provoqué chez moi une véritable obsession visuelle. Surplombant l’extrême bord de la côte, elles sont d’une beauté surréaliste. Fiction. Instinctivement, j’ai eu besoin de ramener l’usine dans un cadre plus intime. J’ai intégré son image dans des tableaux que j’avais chinés, puis photographiés dans des intérieurs supposés être ceux des maisons martégales. Le décor est vieillot, les couleurs délavées. En creux, cette mise en scène pose la question du temps qui passe et de l’avenir d’une usine qui se dégradera un jour. Emotions. J’ai eu la chance paradoxale de parcourir la Côte bleue lors d’une tempête. Un spectacle inoubliable. Je suis aussi tombée sous le charme de la route du Rove. Elle domine les calanques de Vesse et Niolon et offre des points de vue exceptionnels sur Marseille. » Stéphanie Lacombe

  • Année•s : 2013
  • Commune•s : Martigues
  • Commanditaire•s : Bouches-du-Rhône Tourisme
  • © Stéphanie Lacombe / SAIF

Stéphanie Lacombe

Stéphanie Lacombe est née en 1976 à Figeac, dans le Lot. Elle est diplômée de l’Ecole Nationale Supérieure des Arts décoratifs de Paris (ENSAD). Ses travaux documentaires sont exposés en France, en Argentine, en Finlande, à Hong Kong et ont été publiés par de nombreux magazines et quotidiens, parmi lesquels la Revue XXI, l’Obs, Courrier International, Le Monde. Elle transmet son expérience de femme photographe à l’occasion de workshops menés auprès d’institutions publiques et privées : la Fondation Cartier, les Ateliers du Carrousel, le pôle photographique Diaphane, La maison Robert Doisneau, les Rencontres d’Arles. Elle est lauréate du Prix l’Obs (2020), de la Fondation Lagardère (2006), et a reçu le Grand Prix de la photographie documentaire et sociale de Sarcelles (2008), ainsi que le Prix Niepce (2009). En 2001, Sebastião Salgado lui remettait le prix spécial du jury Agfa.

Site internet

Stéphanie Lacombe | Usine de Martigues | 2013 | L'usine EDF de Martigues est monumentale. Elle ne sait se faire oublier. Du fond d'un vallon, à l'horizon ou derrière une colline, ses quatre cheminées s'élèvent vers le ciel comme pour vous engloutir. Les habitants de la région la vénère comme le peintre et sa muse.
Stéphanie Lacombe | Usine de Martigues | 2013 | L'usine EDF de Martigues est monumentale. Elle ne sait se faire oublier. Du fond d'un vallon, à l'horizon ou derrière une colline, ses quatre cheminées s'élèvent vers le ciel comme pour vous engloutir. Les habitants de la région la vénère comme le peintre et sa muse.
Stéphanie Lacombe | Usine de Martigues | 2013 | L'usine EDF de Martigues est monumentale. Elle ne sait se faire oublier. Du fond d'un vallon, à l'horizon ou derrière une colline, ses quatre cheminées s'élèvent vers le ciel comme pour vous engloutir. Les habitants de la région la vénère comme le peintre et sa muse.

Éric Bourret

Sainte-Victoire, la montagne de cristal

à propos

À propos de la série

Cette série n'a pas encore de descriptif.

  • Année•s : 2013-2015
  • Commune•s : Massif de la Sainte-Baume, Montagne Sainte-Victoire, Parc Naturel Régional des Alpilles
  • Commanditaire•s : Travail personnel
  • © Éric Bourret

Éric Bourret

Né en 1964 à Paris, Éric Bourret vit et travaille dans le Sud de la France et en Himalaya. Son oeuvre d’« artiste marcheur », s’inscrit dans la lignée des Land Artists anglais et des photographes-arpenteurs de paysages. Depuis le début des années 1990, Il parcourt le monde à pied, traversant tout horizon à toute altitude, effectuant des prises de vues photographiques qu’il nomme « expérience de la marche, expérience du visible ». Dans ces images, Éric Bourret exprime les transformations sensorielles et physiques profondes que provoque la marche. L’expérience du trajet parcouru exacerbe la perception et la réceptivité au paysage. Au cours de ses marches, de quelques jours à plusieurs mois, selon un protocole conceptuel précis qui détermine le nombre et les espacements des prises de vue, l’artiste superpose différentes vues du même paysage sur un seul négatif. Ces séquences intensifient et accélèrent l’imperceptible mouvement des strates géologiques et fige l’éphémère temporalité de l’homme. L’accident, l’imprévu sont assumés dans ce concept de saisies photographiques aléatoires. Elles témoignent d’une expérience subjective, ainsi qu’il le confie lui-même : « Je suis constitué des paysages que je traverse et qui me traversent. Pour moi, l’image photographique est un réceptacle de formes, d’énergie et de sens. » Cet éphéméride photographique désintègre la structure de l’image initiale et crée une autre réalité mouvante, sensible. L’image, née de ce « feuilleté temporel », est vibrante, oscillante, presque animée. Des séries plus factuelles insèrent date, lieu, durée, distance parcourue et transmettent ainsi le rythme et l’espace de ce carnet de marche. Depuis 1990, son travail a fait l’objet de nombreuses expositions et acquisitions dans les musées et Centres d’art, en Europe, aux États-Unis et en Afrique, notamment the Finnish Museum of Photography à Helsinki ; the Museum of Contemporary Art of Tamaulipas au Mexique ; le Musée d’Art Moderne et d’Art Contemporain de Nice ; le Musée Picasso à Antibes ; la Maison Européenne de la Photographie de Paris.En 2015-19, il a participé à plusieurs expositions : la 56e Biennale de Venise ; Joburg Contemporary African Art ; AKAA à Paris ; Start à la Saatchi Gallery de Londres ; Shenzhen Art Museum, Chine ; l’Espace de l’Art Concret, Mouans-Sartoux ; Sapar Contemporary, New-York ; Xie Zilong Art Museum, Chine.

Site internet

Éric Bourret | Sainte-Victoire, la montagne de cristal | 2013-2015
Éric Bourret | Sainte-Victoire, la montagne de cristal | 2013-2015
Éric Bourret | Sainte-Victoire, la montagne de cristal | 2013-2015
Éric Bourret | Sainte-Victoire, la montagne de cristal | 2013-2015 | Montagne Sainte-Victoire
Éric Bourret | Sainte-Victoire, la montagne de cristal | 2013-2015
Éric Bourret | Sainte-Victoire, la montagne de cristal | 2013-2015
Éric Bourret | Sainte-Victoire, la montagne de cristal | 2013-2015
Éric Bourret | Sainte-Victoire, la montagne de cristal | 2013-2015
Éric Bourret | Sainte-Victoire, la montagne de cristal | 2013-2015
Éric Bourret | Sainte-Victoire, la montagne de cristal | 2013-2015
Éric Bourret | Sainte-Victoire, la montagne de cristal | 2013-2015
Éric Bourret | Sainte-Victoire, la montagne de cristal | 2013-2015
Éric Bourret | Sainte-Victoire, la montagne de cristal | 2013-2015
Éric Bourret | Sainte-Victoire, la montagne de cristal | 2013-2015
Éric Bourret | Sainte-Victoire, la montagne de cristal | 2013-2015
Éric Bourret | Sainte-Victoire, la montagne de cristal | 2013-2015

Bertrand Stofleth

Rhodanie

à propos

À propos de la série

Rhodanie est une série photographique de Bertrand Stofleth. Il a suivi le cours du Rhône sur plus de 850 km, depuis sa source, un glacier dans le Valais, jusqu’à ses embouchures en mer Méditerranée. L’artiste travaille sur les paysages et les modes de domestication des espaces naturel, afin d’observer les usages et les différentes formes de résiliences à l’œuvre auprès des habitants et des territoires traversés. Il construit ainsi un dialogue entre le paysage fluvial et l’espace frontière qui le borde, interrogeant ce qui se joue entre le fantasme d’une nature encore sauvage et son caractère profondément domestiqué.

 

 

  • Année•s : 2007-2015
  • Commune•s : Arles, Fos-sur-Mer, Salin-de-Giraud, Tarascon
  • Commanditaire•s : État français, Ministère de la Culture et de la Communication, Région Provence-Alpes-Côte d'Azur, Travail personnel
  • © Bertrand Stofleth / SAIF

Bertrand Stofleth

Bertrand Stofleth Artiste et photographe né en 1978 de nationalité française. Diplômé de l’École nationale supérieure de photographie d’Arles en 2002. Ses recherches artistiques portent sur les modes d’habitation des territoires et interrogent les paysages dans leurs usages et leurs représentations. Il documente les lieux intermédiaires : rives d’un fleuve (« Rhodanie », éditions Actes Sud et « Paysages déclassés », éditions 205), chemins de randonnée (« Paysages Usagés OPP-GR2013 », commande CNAP-MP2013, éditions Wild Project), ou abords de métropoles (« Transplantations et Déplacements »). Il construit différents projets d’observatoire photographique du paysage avec le photographe Geoffroy Mathieu auprès de Parc Naturel Régionaux (Monts d’Ardèche, Gorges du Verdon, Narbonnaise en Méditerranée). Depuis 2013, en collaboration avec l’artiste Nicolas Giraud il réalise un projet documentaire des paysages issus de la révolution industrielle (« La Vallée », éditions Spector Books, 2021). Il poursuit le projet Aeropolis explorant les relations entre les imaginaires aéroportuaires et leurs connexions aux territoires urbains (Commande publique nationale de photographie CNAP et Atelier Médicis 2017, Résidence Diaphane 2015). Il travaille actuellement sur trois différents projets interrogeant les changements paysagés liés au réchauffement climatique à différentes échelles de territoires et de paysages : « Recoller la montagne » (Résidence de création Archipel Art Contemporain, 2019-20), « Mission Photographique Grand Est » (La Chambre, Le Cri et Région Grand-Est, 2019-2020), « Observatoire métropolitain de l’Anthropocène » (Ecole Urbaine de Lyon 2020-2023). Il enseigne la photographie en écoles d’art et à l’université. Son travail est présent dans différentes collections publiques et privées en France et à l’étranger.

Site internet

Bertrand Stofleth | Rhodanie | 2007-2015 | Rhodanie, Bollène, contre-canal du Rhône
Bertrand Stofleth | Rhodanie | 2007-2015 | Rhodanie, Bollène, contre-canal du Rhône
Bertrand Stofleth | Rhodanie | 2007-2015 | Rhodanie, Bollène, canal de dérivation de Donzère-Montdragon. Déversoir de la rivière
Bertrand Stofleth | Rhodanie | 2007-2015 | Rhodanie, Pont Saint-Esprit, le vieux Rhône, réhabilitation hydraulique, destruction de caisson Girardon et creusement d'une Lône
Bertrand Stofleth | Rhodanie | 2007-2015 | Rhodanie, Montdragon, plaine inondable
Bertrand Stofleth | Rhodanie | 2007-2015 | Rhodanie, Codolet, Centrale Nucléaire de Marcoule
Bertrand Stofleth | Rhodanie | 2007-2015 | Rhodanie, Codolet, aménagements CNR mitoyens de la Centrale Nucléaire de Marcoule
Bertrand Stofleth | Rhodanie | 2007-2015 | Rhodanie, Codolet, digues de protection contre les inondations, batardeau et pompes de réesuyages
Bertrand Stofleth | Rhodanie | 2007-2015 | Rhodanie, Caderousse, digue d'enceinte
Bertrand Stofleth | Rhodanie | 2007-2015 | Rhodanie, Caderousse, La Grange du Passeur, vers-usine hydroélectrique de Caderousse, Fête du Chien d'arrêt.
Bertrand Stofleth | Rhodanie | 2007-2015 | Rhodanie, Plaine industrielle et agricole de Laudun, vers le site industriel de l'Ardoise.
Bertrand Stofleth | Rhodanie | 2007-2015 | Rhodanie, Plaine industrielle et agricole de Laudun, vers le site industriel de l'Ardoise.
Bertrand Stofleth | Rhodanie | 2007-2015 | Rhodanie, Roquemaure, parc Amazonia. Ancienne Lône, parc bâti sur l'ile de Miemart.
Bertrand Stofleth | Rhodanie | 2007-2015 | Rhodanie, lac de la Lionne. Gravières situées au nord de Sorgues
Bertrand Stofleth | Rhodanie | 2007-2015 | Rhodanie, Ile de l'oiselet. Gravières situées au nord de Sorgues
Bertrand Stofleth | Rhodanie | 2007-2015 | Rhodanie, Le Rhône à Sorgues
Bertrand Stofleth | Rhodanie | 2007-2015 | Rhodanie, ile de la Barthelasse au nord d'Avignon, parc des Libertés. Bras mort du fleuve à la suite des aménagements hydroélectriques
Bertrand Stofleth | Rhodanie | 2007-2015 | Rhodanie, Ile de la Barthelasse au nord d'Avignon, anciennes digues
Bertrand Stofleth | Rhodanie | 2007-2015 | Rhodanie, Avignon, viaduc du TGV
Bertrand Stofleth | Rhodanie | 2007-2015 | Rhodanie, Vallabrègues, camping, contre-canal du Rhône
Bertrand Stofleth | Rhodanie | 2007-2015 | Rhodanie, Comps, digues à la confluence du Rhône et du Gardon
Bertrand Stofleth | Rhodanie | 2007-2015 | Rhodanie, Comps, Gardon
Bertrand Stofleth | Rhodanie | 2007-2015 | Rhodanie, Beaucaire écluse de Vallabrègues
Bertrand Stofleth | Rhodanie | 2007-2015 | Rhodanie, Tarascon, lieu dit
Bertrand Stofleth | Rhodanie | 2007-2015 | Rhodanie, Bollène, zone industrielle Domitia
Bertrand Stofleth | Rhodanie | 2007-2015 | Rhodanie, Tarascon, usine de pâte à papier
Bertrand Stofleth | Rhodanie | 2007-2015 | Rhodanie, Bellegarde, croisement du canal du Rhône à Sète et du canal d'irrigation Bas-Rhône
Bertrand Stofleth | Rhodanie | 2007-2015 | Rhodanie, Arles, Ségonnaux, cabanons et habitations établis entre fleuve et digues.
Bertrand Stofleth | Rhodanie | 2007-2015 | Rhodanie, Arles, Pont des Lions, vestige de l'ancien pont ferroviaire détruit en 1944.
Bertrand Stofleth | Rhodanie | 2007-2015 | Rhodanie, Arles, quais de Trinquetaille et cimetière. Au loin pont des Lions et port fluvial industriel d'Arles.
Bertrand Stofleth | Rhodanie | 2007-2015 | Rhodanie, Arles, Chantier archéologique sous marin, Challand Gallo Romain Arles Rhône 3, extraction du tronçon 7.
Bertrand Stofleth | Rhodanie | 2007-2015 | Rhodanie, Saint Gilles - port de plaisance début du Canal navigable du Rhône à Sète.
Bertrand Stofleth | Rhodanie | 2007-2015 | Rhodanie, Arles, Joutes, canal d'Arles à Bouc.
Bertrand Stofleth | Rhodanie | 2007-2015 | Rhodanie, Camargue, grand Rhône, Station de Pompage la grande Montlong.
Bertrand Stofleth | Rhodanie | 2007-2015 | Rhodanie, Rhodanie, Camargue, grand Rhône, prise d'eau à Crémaillère XVIIe
Bertrand Stofleth | Rhodanie | 2007-2015 | Rhodanie, Aigues-Mortes, Marais Palus de la Charbonnière, canal du Rhône à Sète
Bertrand Stofleth | Rhodanie | 2007-2015 | Rhodanie, Palavas les Flots, les 4 Canaux, canal du Rhône à Sète.
Bertrand Stofleth | Rhodanie | 2007-2015 | Rhodanie, Sète, arrivée à la mer du canal du Rhône à Sète.
Bertrand Stofleth | Rhodanie | 2007-2015 | Rhodanie, Saintes-Maries-de-la-Mer, primeur
Bertrand Stofleth | Rhodanie | 2007-2015 | Rhodanie, Mas Thibert, système d'irrigation sillonnant le camargue, Gardien de station de pompage assurant le nettoyage des canaux
Bertrand Stofleth | Rhodanie | 2007-2015 | Rhodanie, salins de Giraud, station de pompage
Bertrand Stofleth | Rhodanie | 2007-2015 | Rhodanie, salins de Giraud, station de pompage des eaux usées, ancien bac ferroviaire
Bertrand Stofleth | Rhodanie | 2007-2015 | Rhodanie, Port Saint Louis du Rhône, canal du Rhône à Fos.
Bertrand Stofleth | Rhodanie | 2007-2015 | Rhodanie, Port Saint Louis du Rhône, embouchure du Rhône sur la mer méditerranée
Bertrand Stofleth | Rhodanie | 2007-2015 | Rhodanie, Saintes-Maries-de-la-Mer, Le reculat (LD), Le petit Rhône

Suzanne Hetzel

J’aime ce que je vois

à propos

À propos de la série

« Ce travail fait suite à une proposition du MuCEM, il a été accompagné par le Centre Social de Frais Vallon. Pour la composition montrée lors de l’exposition « J’aime les panorama », nous nous sommes basés sur les images réalisées il y a 23 ans, que nous avons souhaité ré-activer avec un groupe de six jeunes personnes habitant à Frais Vallon. Chaque participant de l’atelier, qui a duré sept mois, a photographié la cité selon ses connaissances intimes, ses souvenirs d’enfance ou des points de vue à partager avec le futur visiteur de musée. Aux vues larges du panorama de jadis s’ajoutent des vues serrées de détails et des intérieurs sont inclus dans la notion de panorama. Pour souligner que la notion de regard prend la place du point de vue, nous avons opté pour le format carré. Chaque image carrée vient tel un drapeau sur les images longues. » Suzanne Hetzel

Photographies : Suzanne Hetzel et Ouly Soumare, Kévin Abou Halid, Fally N’Diaye, Sabri Zouaghi, Camélia Traïkia, Abou Mroimana

Porté par le Centre Social de Frais Vallon, Marseille. Avec le soutien du MuCEM, Marseille.

  • Année•s : 1992-2015
  • Commune•s : Marseille
  • Commanditaire•s : Travail personnel
  • © Suzanne Hetzel / SAIF

Suzanne Hetzel

« Je suis née en 1961 – 30 ans après Bernd Becher et 384 ans après Peter Paul Rubens – à Siegen en Westphalie. Les arts plastiques sont le plus important pilier de ma scolarité, que je décide de poursuivre par des études aux Beaux-Arts de Marseille. J’en sors en 1990 avec un DNSEP en arts visuels et un post-diplôme. La photographie devient mon médium privilégié pour des raisons de diffusion-circulation, de pratiques diversifiées et pour son ancrage dans une réalité immédiate. De projet en projet, j’explore notre façon d’habiter un lieu ou un territoire et les marques que celui-ci laisse en nous. Des documents et des objets sont apparus dans mes installations dès 2007. Aujourd’hui, pour réaliser une exposition, je compose avec les photographies (je vois mon fonds photographique comme un ensemble), les objets et l’architecture du lieu. L’écriture va de pair avec mon travail de photographie. J’apprécie sa capacité de transcrire la vitalité des conversations et des impressions, et de laisser une plus large place à la mémoire des personnes que je rencontre. Fréquemment, un livre-projet clôt un projet. » Suzanne Hetzel

Site internet

Suzanne Hetzel | J’aime ce que je vois | 1992-2015
Suzanne Hetzel | J’aime ce que je vois | 1992-2015
Suzanne Hetzel | J’aime ce que je vois | 1992-2015
Suzanne Hetzel | J’aime ce que je vois | 1992-2015
Suzanne Hetzel | J’aime ce que je vois | 1992-2015
Suzanne Hetzel | J’aime ce que je vois | 1992-2015
Suzanne Hetzel | J’aime ce que je vois | 1992-2015
Suzanne Hetzel | J’aime ce que je vois | 1992-2015
Suzanne Hetzel | J’aime ce que je vois | 1992-2015
Suzanne Hetzel | J’aime ce que je vois | 1992-2015
Suzanne Hetzel | J’aime ce que je vois | 1992-2015

Brigitte Bauer

Euroméditerranée

à propos

À propos de la série

« Une commande publique carte blanche, pour témoigner d’un état intermédiaire dans la ville, pour en saisir les mutations engagées dans un secteur géographique précis, entre le rond-point de la porte d’Aix, la gare Saint-Charles et la zone portuaire. Mon choix s’est porté sur les places emblématiques à l’intérieur de ce périmètre donné, des endroits précis où se conjuguent passé et présent. Des rues et des places animées, afin de souligner la permanence de la vie pendant cette période précaire et fragile entre démolition et renouveau. » Extrait de la note d’intention, Brigitte Bauer.

« De facture plus documentaire que certains travaux antérieurs, cette série semble radicaliser l’apparente neutralité du point de vue. Brigitte Bauer-artiste s’y révèle toutefois à travers des choix qui participent d’une stratégie concertée : le format carré, le cadrage, la distance, la couleur, la luminosité, l’ouverture du diaphragme, tout concourt ici à créer les conditions d’une expérience visuelle qui ne soit pas une échappée dans la profondeur mais une circulation du regard à la surface de l’image. De la sorte, nous sommes invités à détailler, à scruter ce dont une perception in situ nous prive, c’est-à-dire à voir véritablement l’organisation formelle d’un quartier, faite de strates, d’ajouts, d’amputations, de raccords, de sutures, dans ce temps où l’ancien cède du terrain au nouveau. Ce travail photographique sur la métamorphose est elle-même une œuvre de transition. Confrontée à la complexité urbaine, Brigitte Bauer a pour la première fois recours à la forme triptyque. La série introduit l’idée du montage cinématographique, du champ / contre-champ, que l’artiste développera de façon plus explicite dans ses pièces vidéos ultérieures. » Texte de Christophe Berthoud.

  • Année•s : 2002-2003
  • Commune•s : Marseille
  • Commanditaire•s : Direction Générale des Affaires Culturelles de la Ville de Marseille, Établissement Public d’Aménagement Euroméditerranée, Ministère de la Culture et de la Communication
  • © Brigitte Bauer / Adagp, Paris, 2020

Brigitte Bauer

Née en Allemagne (Bavière), Brigitte Bauer vit et travaille à Arles. Après le développement d’une culture du paysage dans ses premières séries de photographies telles que Montagne Sainte-Victoire ou Ronds-Points, ses recherches s’orientent aujourd’hui davantage vers les territoires du quotidien, que ce soit dans l’espace urbain, rural ou familial ou encore à la lisière de son monde professionnel avec Vos Devenirs, un ensemble de portraits de ses anciens étudiants. Parmi ses principales publications, on trouve « Haus Hof Land » (éditions Analogues, 2017), « Aller aux Jardins » (Trans Photographic Press, 2012), « Fragments d’Intimité » (Images en Manœuvres, 2007), « Fugue » (Estuaire 2005), « D’Allemagne » (Images en Manœuvres 2003), « Montagne Sainte-Victoire » (Images en Manœuvres, 1999) et, plus récemment, les auto-éditions « Seoul Flowers and Trees, tribute to Lee Friedlander », 2018 et « akaBB – tribute to Roni Horn », 2019. Ses photographies ont fait l’objet de nombreuses expositions en France et à l’international et sont présentes dans des collections publiques et privées telles que le Fonds National d’Art Contemporain, la Bibliothèque Nationale de France, la Deutsche Bank, l’Union des Banques Suisses, le musée Carnavalet, le Centre de Photographie de l’Université de Salamanca…. Diplômée de l’École Nationale Supérieure de la Photographie d’Arles en 1990 et de l’Université Aix-Marseille en 1995, Brigitte Bauer enseigne la photographie à l’École Supérieure des Beaux-Arts de Nîmes.

Site internet

Brigitte Bauer | Euroméditerranée | 2002-2003 | Marseille sans titre n°01, (773-12) 103x103cm FC875
série Euroméditerranée, commande publique 2002-03
Brigitte Bauer | Euroméditerranée | 2002-2003 | Marseille, sans titre n°36, (850-02)
série Euroméditerranée, commande publique 2002-03
Brigitte Bauer | Euroméditerranée | 2002-2003 | Marseille, sans titre n°35, (855-09)
série Euroméditerranée, commande publique 2002-03
Brigitte Bauer | Euroméditerranée | 2002-2003 | Marseille, sans titre n°34, (773-05)
série Euroméditerranée, commande publique 2002-03
Brigitte Bauer | Euroméditerranée | 2002-2003 | Marseille, sans titre n°33, (770-09)
série Euroméditerranée, commande publique 2002-03
Brigitte Bauer | Euroméditerranée | 2002-2003 | Marseille, sans titre n°32, (770-11)
série Euroméditerranée, commande publique 2002-03
Brigitte Bauer | Euroméditerranée | 2002-2003 | Marseille, sans titre n°31, (770-105)
série Euroméditerranée, commande publique 2002-03
Brigitte Bauer | Euroméditerranée | 2002-2003 | Marseille, sans titre n°30, (881-10)
série Euroméditerranée, commande publique 2002-03
Brigitte Bauer | Euroméditerranée | 2002-2003 | Marseille, sans titre n°29,  (882-18)
série Euroméditerranée, commande publique 2002-03
Brigitte Bauer | Euroméditerranée | 2002-2003 | Marseille sans titre n°28, (880-05)
série Euroméditerranée, commande publique 2002-03
Brigitte Bauer | Euroméditerranée | 2002-2003 | Marseille, sans titre n°27, (870-09)
série Euroméditerranée, commande publique 2002-03
Brigitte Bauer | Euroméditerranée | 2002-2003 | Marseille sans titre n°26, (867-01)
série Euroméditerranée, commande publique 2002-03
Brigitte Bauer | Euroméditerranée | 2002-2003 | Marseille sans titre n°25, (881-09)
série Euroméditerranée, commande publique 2002-03
Brigitte Bauer | Euroméditerranée | 2002-2003 | Marseille sans titre n°24, (775-04)
série Euroméditerranée, commande publique 2002-03
Brigitte Bauer | Euroméditerranée | 2002-2003 | Marseille sans titre n°23, (759-04)
série Euroméditerranée, commande publique 2002-03
Brigitte Bauer | Euroméditerranée | 2002-2003 | Marseille sans titre n°22, (757-02)
série Euroméditerranée, commande publique 2002-03
Brigitte Bauer | Euroméditerranée | 2002-2003 | Marseille sans titre n°21, (763-05)
série Euroméditerranée, commande publique 2002-03
Brigitte Bauer | Euroméditerranée | 2002-2003 | Marseille sans titre n°20, (776-10)
série Euroméditerranée, commande publique 2002-03
Brigitte Bauer | Euroméditerranée | 2002-2003 | Marseille sans titre n°19, (866-03)
série Euroméditerranée, commande publique 2002-03
Brigitte Bauer | Euroméditerranée | 2002-2003 | Marseille sans titre n°18,  (866-07), 110x110cm FC912
série Euroméditerranée, commande publique 2002-03
Brigitte Bauer | Euroméditerranée | 2002-2003 | Marseille sans titre n°16, (881-01), 110x110cm FC912
série Euroméditerranée, commande publique 2002-03
Brigitte Bauer | Euroméditerranée | 2002-2003 | Marseille sans titre n°17, (879-09), 110x110cm FC912
série Euroméditerranée, commande publique 2002-03
Brigitte Bauer | Euroméditerranée | 2002-2003 | Marseille sans titre n°15, (882-16), 40x40cm FC912
série Euroméditerranée, commande publique 2002-03
Brigitte Bauer | Euroméditerranée | 2002-2003 | Marseille sans titre n°14, (874-11), 40x40cm FC912
série Euroméditerranée, commande publique 2002-03
Brigitte Bauer | Euroméditerranée | 2002-2003 | Marseille sans titre n°12, (882-13), 40x40cm FC912
série Euroméditerranée, commande publique 2002-03
Brigitte Bauer | Euroméditerranée | 2002-2003 | Marseille sans titre n°11, (877-05), 40x40cm FC912
série Euroméditerranée, commande publique 2002-03
Brigitte Bauer | Euroméditerranée | 2002-2003 | Marseille sans titre n°10, (869-03), 40x40cm FC912
série Euroméditerranée, commande publique 2002-03
Brigitte Bauer | Euroméditerranée | 2002-2003 | Marseille sans titre n°09, (877-08), 40x40cm FC912
série Euroméditerranée, commande publique 2002-03
Brigitte Bauer | Euroméditerranée | 2002-2003 | Marseille sans titre n°08, (765-06), 83x83cm FC876
série Euroméditerranée, commande publique 2002-03
Brigitte Bauer | Euroméditerranée | 2002-2003 | Marseille sans titre n°07, (764-01), 83x83cm FC876
série Euroméditerranée, commande publique 2002-03
Brigitte Bauer | Euroméditerranée | 2002-2003 | Marseille sans titre n°06, (772-04), 83x83cm FC876
série Euroméditerranée, commande publique 2002-03
Brigitte Bauer | Euroméditerranée | 2002-2003 | Marseille sans titre n°05,  (774-02), 83x83cm FC876
série Euroméditerranée, commande publique 2002-03
Brigitte Bauer | Euroméditerranée | 2002-2003 | Marseille sans titre n°04, (777-08), 83x83cm FC876
série Euroméditerranée, commande publique 2002-03
Brigitte Bauer | Euroméditerranée | 2002-2003 | Marseille, sans titre n°03, (761-04), 103x103cm FC875
série Euroméditerranée, commande publique 2002-03
Brigitte Bauer | Euroméditerranée | 2002-2003 | Marseille, sans titre n° 02  (844-04), 103x112cm FC875
série Euroméditerranée, commande publique 2002-03

Atlas Métropolitain — Castres / Daher / Mallet

Sports et loisirs

à propos

À propos de la série

Cette série n'a pas encore de descriptif.

  • Année•s : 2012
  • Commune•s : Châteauneuf-les-Martigues, Marseille, Martigues, Montagne Sainte-Victoire, Parc Naturel Régional des Alpilles
  • Commanditaire•s : ENSA-Marseille
  • © Castres / Daher / Mallet

Atlas Métropolitain

Biographie à venir.

Atlas Métropolitain — Castres / Daher / Mallet | Sports et loisirs | 2012
Atlas Métropolitain — Castres / Daher / Mallet | Sports et loisirs | 2012
Atlas Métropolitain — Castres / Daher / Mallet | Sports et loisirs | 2012
Atlas Métropolitain — Castres / Daher / Mallet | Sports et loisirs | 2012
Atlas Métropolitain — Castres / Daher / Mallet | Sports et loisirs | 2012
Atlas Métropolitain — Castres / Daher / Mallet | Sports et loisirs | 2012
Atlas Métropolitain — Castres / Daher / Mallet | Sports et loisirs | 2012
Atlas Métropolitain — Castres / Daher / Mallet | Sports et loisirs | 2012
Atlas Métropolitain — Castres / Daher / Mallet | Sports et loisirs | 2012
Atlas Métropolitain — Castres / Daher / Mallet | Sports et loisirs | 2012
Atlas Métropolitain — Castres / Daher / Mallet | Sports et loisirs | 2012
Atlas Métropolitain — Castres / Daher / Mallet | Sports et loisirs | 2012

Christophe Galatry

Objets, répertoires et signes : Fos et Vitrolles

à propos

À propos de la série

Série construite à partir d’éléments photographiques tirés de différents moments d’investigations de paysages dans la Métropole marseillaise. Ces éléments représentent des prélèvements de matières de différents sols plus ou moins impactés.

  • Année•s : 2013
  • Commune•s : Fos-sur-Mer, Plateau de l'Arbois, Vitrolles
  • Commanditaire•s : Travail personnel
  • © Christophe Galatry / ADAGP Paris, 2020

Christophe Galatry

« Une approche sur la représentation photographique de territoires et la notion de paysages dans et autour de Marseille. Cette interprétation couvre différents spectres d’échelles, du plus intime et microscopique des points de vues au plus large et partagé par le plus grand nombre comme la représentation d’images satellites. A travers des lieux parfois très localisés, je questionne l’image photographique dans différentes situations spatiales, les matières et objets composants ces espaces ainsi que le statut de ceux-ci et leur forclusion par des barrières visuelles : le délaissé, l’oublie, l’abandon, mais aussi contraintes : oubli/révélation, semblable/différent, passage/infranchissement. » Christophe Galatry

Site internet

Christophe Galatry | Objets, répertoires et signes : Fos et Vitrolles | 2013 | Port minéralier Fos. Sables soufflés.
Christophe Galatry | Objets, répertoires et signes : Fos et Vitrolles | 2013 | Boue de charbon séchée.
Christophe Galatry | Objets, répertoires et signes : Fos et Vitrolles | 2013 | Port minéralier Fos. Charbon soufflé.
Christophe Galatry | Objets, répertoires et signes : Fos et Vitrolles | 2013 | Port minéralier Fos. Charbon soufflé.
Christophe Galatry | Objets, répertoires et signes : Fos et Vitrolles | 2013 | Port minéralier Fos. Objets abandonnés.
Christophe Galatry | Objets, répertoires et signes : Fos et Vitrolles | 2013 | Port minéralier Fos. Tas de charbon.
Christophe Galatry | Objets, répertoires et signes : Fos et Vitrolles | 2013 | Port minéralier Fos. Empreintes sur sable.
Christophe Galatry | Objets, répertoires et signes : Fos et Vitrolles | 2013 | Port minéralier Fos. Sables soufflés sur charbon.
Christophe Galatry | Objets, répertoires et signes : Fos et Vitrolles | 2013 | Port minéralier Fos. Charbon soufflé.
Christophe Galatry | Objets, répertoires et signes : Fos et Vitrolles | 2013 | Port minéralier Fos. Sables soufflés.
Christophe Galatry | Objets, répertoires et signes : Fos et Vitrolles | 2013 | Port minéralier Fos. Croute charbon soufflé.
Christophe Galatry | Objets, répertoires et signes : Fos et Vitrolles | 2013 | Port minéralier Fos. Croute charbon soufflé.
Christophe Galatry | Objets, répertoires et signes : Fos et Vitrolles | 2013 | Port minéralier Fos. Croute charbon soufflé.
Christophe Galatry | Objets, répertoires et signes : Fos et Vitrolles | 2013 | Trou dans conteneur.
Christophe Galatry | Objets, répertoires et signes : Fos et Vitrolles | 2013 | Ciment durci.
Christophe Galatry | Objets, répertoires et signes : Fos et Vitrolles | 2013 | Poussière de terre rouge.
Christophe Galatry | Objets, répertoires et signes : Fos et Vitrolles | 2013 | Poussière de terre rouge.
Christophe Galatry | Objets, répertoires et signes : Fos et Vitrolles | 2013 | Poussière de terre rouge.
Christophe Galatry | Objets, répertoires et signes : Fos et Vitrolles | 2013 | Vitrolles. Colline de boues rouges.
Christophe Galatry | Objets, répertoires et signes : Fos et Vitrolles | 2013 | Vitrolles. Colline de boues rouges.
Christophe Galatry | Objets, répertoires et signes : Fos et Vitrolles | 2013 | Plomb fondu.
Christophe Galatry | Objets, répertoires et signes : Fos et Vitrolles | 2013 | Plomb fondu.
Christophe Galatry | Objets, répertoires et signes : Fos et Vitrolles | 2013 | Plomb fondu.
Christophe Galatry | Objets, répertoires et signes : Fos et Vitrolles | 2013 | Vitrolles. Colline de boues rouges.
Christophe Galatry | Objets, répertoires et signes : Fos et Vitrolles | 2013 | Vitrolles. Colline de boues rouges.
Christophe Galatry | Objets, répertoires et signes : Fos et Vitrolles | 2013 | Vitrolles. Colline de boues rouges.
Christophe Galatry | Objets, répertoires et signes : Fos et Vitrolles | 2013 | Vitrolles. Colline de boues rouges.
Christophe Galatry | Objets, répertoires et signes : Fos et Vitrolles | 2013 | Vitrolles. Colline de boues rouges.
Christophe Galatry | Objets, répertoires et signes : Fos et Vitrolles | 2013 | Vitrolles. Colline de boues rouges.
Christophe Galatry | Objets, répertoires et signes : Fos et Vitrolles | 2013 | Vitrolles. Colline de boues rouges.
Christophe Galatry | Objets, répertoires et signes : Fos et Vitrolles | 2013 | Vitrolles. Colline de boues rouges.
Christophe Galatry | Objets, répertoires et signes : Fos et Vitrolles | 2013 | Vitrolles. Colline de boues rouges.
Christophe Galatry | Objets, répertoires et signes : Fos et Vitrolles | 2013 | Vitrolles. Colline de boues rouges.
Christophe Galatry | Objets, répertoires et signes : Fos et Vitrolles | 2013 | Vitrolles. Colline de boues rouges.
Christophe Galatry | Objets, répertoires et signes : Fos et Vitrolles | 2013 | Vitrolles. Colline de boues rouges.
Christophe Galatry | Objets, répertoires et signes : Fos et Vitrolles | 2013 | Vitrolles. Colline de boues rouges.

Naïma Lecomte

Au bout de la route

à propos

À propos de la série

Dans les zones naturelles de Port-Saint-Louis-du-Rhône, situées entre la Camargue sauvage et la zone industrialo-portuaire de Fos-sur-Mer, se trouve une centaine de cabanons. À l’origine, ces cabanons ont été construits pour assurer la sécurité des marins, mais à la fin du XIXe siècle, ils ont évolué pour devenir des espaces de stockage et de rangement. Au début du XXe siècle, ils ont acquis une nouvelle fonction et se sont agrandis pour se transformer en lieux de villégiature.

Nichés entre terre et mer, les cabanons ont évolué en fonction des changements du cours du Rhône. Aujourd’hui, cette centaine de cabanons est dispersée dans les marais du delta. Ils témoignent d’une approche architecturale en harmonie avec leur environnement, leurs utilisateurs et leur communauté. Symboles d’une population ouvrière, les cabanons de la Camargue tendent malheureusement à disparaître. Leur situation fragile et leur interaction avec l’environnement en font des vestiges d’un mode de vie qu’il est encore possible de documenter, mais qu’il est peut-être important de sauvegarder.

  • Année•s : 2019-2021
  • Commune•s : Port-Saint-Louis-du-Rhône, Salin-de-Giraud
  • Commanditaire•s : Travail personnel
  • © Naïma Lecomte / ADAGP, Paris

Documentation :

LECOMTE_documentation (pdf)

Naïma Lecomte

Diplômée de l’École Nationale Supérieure de la Photographie d’Arles en 2021, Naïma Lecomte est une photographe française née en 1996. Son travail explore les relations complexes entre l’être humain et le territoire. Sa pratique photographique est motivée par le désir de découvrir, de comprendre et de partager différentes perspectives de vie.

Son projet le plus récent, intitulé Au bout de la route, est un projet photographique mené sur le long cours (2019-2022) à partir duquel elle a documenté, au rythme des saisons, les centaines de cabanons situés à l’embouchure du Rhône. Actuellement, elle travaille sur un nouveau projet intitulé Au loin, les faucons, où elle documente le quotidien de sept jeunes placés par l’Aide Sociale à l’Enfance à la Bergerie de Faucon.

Site internet

Naïma Lecomte | Au bout de la route | 2019-2021 | Port-Saint-Louis-du-Rhône | Arrêt dans un cabanon de la Pointe de la Gracieuse.
Naïma Lecomte | Au bout de la route | 2019-2021 | Port-Saint-Louis-du-Rhône | Le petit Rhône.
La présence de l'eau dans la commune est considérable. On la trouve sous diverses formes naturelles : la mer, le fleuve, les marais, les étangs, les marécages, naturels ou artificiels : le canal, les roubines... De plus, Port-Saint-Louis-du-Rhône est situé dans le delta du Rhône, plus précisément dans son embouchure, c'est donc un territoire très inondable. La vie quotidienne se fait au fil de l'eau et de ses variations. Le risque de tempêtes marines ou de crues du Rhône fait partie du quotidien des cabanonniers.
Naïma Lecomte | Au bout de la route | 2019-2021 | Port-Saint-Louis-du-Rhône | Contrôle des nids tubulaires en partègue.
Naïma Lecomte | Au bout de la route | 2019-2021 | Port-Saint-Louis-du-Rhône | Cabanon à la Pointe de la Gracieuse.
Naïma Lecomte | Au bout de la route | 2019-2021 | Port-Saint-Louis-du-Rhône | Deux canadairs au dessus de l'île du Pégoulier.
Naïma Lecomte | Au bout de la route | 2019-2021 | Port-Saint-Louis-du-Rhône | L'île du Pégoulier.
Naïma Lecomte | Au bout de la route | 2019-2021 | Port-Saint-Louis-du-Rhône | Cabanon au They du Maréchal.
Naïma Lecomte | Au bout de la route | 2019-2021 | Port-Saint-Louis-du-Rhône | L'intérieur du cabanon des Chabassieu.
Naïma Lecomte | Au bout de la route | 2019-2021 | Port-Saint-Louis-du-Rhône | Entrée d'un cabanon de la Pointe de la Gracieuse.
Naïma Lecomte | Au bout de la route | 2019-2021 | Salin de Giraud | Épouvantail pour tenter d'éloigner les sangliers.
Naïma Lecomte | Au bout de la route | 2019-2021 | Port-Saint-Louis-du-Rhône | Cahutte de chasseur.
Naïma Lecomte | Au bout de la route | 2019-2021 | Port-Saint-Louis-du-Rhône | L’île du Pégoulier.
Naïma Lecomte | Au bout de la route | 2019-2021 | Port-Saint-Louis-du-Rhône.
Naïma Lecomte | Au bout de la route | 2019-2021 | Port-Saint-Louis-du-Rhône | Perruchon.
Naïma Lecomte | Au bout de la route | 2019-2021 | Port-Saint-Louis-du-Rhône | Vue sur Fos sur mer depuis la route Napoléon.
Naïma Lecomte | Au bout de la route | 2019-2021 | Port-Saint-Louis-du-Rhône
Naïma Lecomte | Au bout de la route | 2019-2021 | Port-Saint-Louis-du-Rhône | Cabanon de la zone du Petit Rhône. L'accès aux cabanons n'est pas facile. Quelques poules ou chiens traînent. La croix de Camargue est présente. Aucun portail ne marque formellement l'entrée, aucune haie ne délimite les parcelles.
Naïma Lecomte | Au bout de la route | 2019-2021 | Salin de Giraud | Réserve d'eau de pluie, They de Piémanson.
Naïma Lecomte | Au bout de la route | 2019-2021 | Port-Saint-Louis-du-Rhône | Montée du Rhône.
Naïma Lecomte | Au bout de la route | 2019-2021 | Port-Saint-Louis-du-Rhône | Plateforme d'accès, They de Roustan et They du Maréchal.
Naïma Lecomte | Au bout de la route | 2019-2021 | Port-Saint-Louis-du-Rhône | Greg, They du Levant. Greg est docker dans le port le plus proche, il possède un cabanon au They du Levant depuis plusieurs générations. Sa maison principale se trouve dans la ville la plus proche, Port-Saint-Louis-du-Rhône. Au cabanon, il s’y sent mieux et cela lui rappelle son enfance.
Naïma Lecomte | Au bout de la route | 2019-2021 | Port-Saint-Louis-du-Rhône.
Naïma Lecomte | Au bout de la route | 2019-2021 | Port-Saint-Louis-du-Rhône | Les nains du They du Maréchal.
Naïma Lecomte | Au bout de la route | 2019-2021 | Port-Saint-Louis-du-Rhône | Salon d'extérieur, They de Roustan.
Naïma Lecomte | Au bout de la route | 2019-2021 | Port-Saint-Louis-du-Rhône | Pierre dans son cabanon en rénovation.
Naïma Lecomte | Au bout de la route | 2019-2021 | Port-Saint-Louis-du-Rhône | Salon d'extérieur 2, They de Roustan.
Naïma Lecomte | Au bout de la route | 2019-2021 | Port-Saint-Louis-du-Rhône | Barbecue vue sur Fos-sur-mer.
Naïma Lecomte | Au bout de la route | 2019-2021 | Port-Saint-Louis-du-Rhône | En attendant.
Naïma Lecomte | Au bout de la route | 2019-2021 | Port-Saint-Louis-du-Rhône | Départ de chasse.
Naïma Lecomte | Au bout de la route | 2019-2021 | Salin de Giraud | Jardin au They de Piémanson.

Karine Maussière

Le temps en friches

à propos

À propos de la série

« Dans la cadre de Marseille Capitale de la Culture 2013, lors d’une résidence à Istres, j’ai sillonné le GR2013 sur le territoire ouest de la mer de Berre. Avec une attention particulière aux processus d’héritage et de résilience à l’œuvre, j’ai porté un regard sur le patrimoine architectural, en friche, trouvé sur le chemin: usine, bastide, bergerie, aire de loisir… ponctuent ce chemin de grande randonnée. A chaque découverte, un voyage dans le temps s’effectue, l’histoire se réécrit, la mémoire fait acte, la photographie apparaît, l’image reconstruit l’oeuvre architecturale. Utilisant le petit format de l’Instax, l’image instantanée accentue l’aura de ces architectures fantomatiques. Collées en triptyques, les images ainsi construites renforce le déséquilibre des architectures. La déconstruction du cliché s’ajuste au motif de la friche. Les imperfections du procédé corrobore cette idée de disparition. La friche contemporaine questionne notre propre civilisation. » Karine Maussière

  • Année•s : 2013-2015
  • Commune•s : Étang de Berre, Plateau de l'Arbois
  • Commanditaire•s : Travail personnel
  • © Karine Maussière / SAIF

Karine Maussière

« Je vis sous le soleil, exactement, au milieu d’un jardin, dans le sud de la France. Née en 1971 d’un père passionné de haute montagne, je me familiarise très tôt à la marche. De cette enfance baladée, il me reste des paysages arpentés, écoutés, contemplés, humés, aimés. Traces durables qui me font aujourd’hui encore m’émerveiller face à la beauté du monde. C’est dans cet élan que je positionne mon esprit dans un mouvement d’ouverture. Les paysages me procurent un sentiment d’être au monde en favorisant une appartenance commune à la terre. Diplômée des Beaux Arts, j’utilise la photographie dans ma relation au monde tout en interrogeant ma place dans la pensée écologique à l’ère de l’anthropocène. « Ensemble, nous décidons que la Terre est un seul et petit jardin. » Cette proposition de Gilles Clément, initiateur du jardin planétaire, bouleverse la réflexion sur l’homme et son environnement. La Terre est, comme le jardin, un espace clos, fini et arpentable que l’Homme doit ménager. A partir de ces idées, je choisis de mettre le paysage au coeur de mes préoccupations et décide de développer des axes de recherches sur les paysages. Paysages à la nature changeante mais aux qualités esthétiques indéniables, le paysage devient sujet d’étude et de représentation. La quête de son appropriation habite ma recherche artistique. Cette appropriation se fait par l’image et par le mouvement du corps. Depuis, la notion du mouvement est comme un leitmotiv. » Karine Maussière

Site internet

Karine Maussière | Le temps en friches | 2013-2015
Karine Maussière | Le temps en friches | 2013-2015
Karine Maussière | Le temps en friches | 2013-2015
Karine Maussière | Le temps en friches | 2013-2015
Karine Maussière | Le temps en friches | 2013-2015
Karine Maussière | Le temps en friches | 2013-2015
Karine Maussière | Le temps en friches | 2013-2015
Karine Maussière | Le temps en friches | 2013-2015
Karine Maussière | Le temps en friches | 2013-2015
Karine Maussière | Le temps en friches | 2013-2015
Karine Maussière | Le temps en friches | 2013-2015
Karine Maussière | Le temps en friches | 2013-2015
Karine Maussière | Le temps en friches | 2013-2015
Karine Maussière | Le temps en friches | 2013-2015
Karine Maussière | Le temps en friches | 2013-2015
Karine Maussière | Le temps en friches | 2013-2015
Karine Maussière | Le temps en friches | 2013-2015
Karine Maussière | Le temps en friches | 2013-2015
Karine Maussière | Le temps en friches | 2013-2015
Karine Maussière | Le temps en friches | 2013-2015
Karine Maussière | Le temps en friches | 2013-2015
Karine Maussière | Le temps en friches | 2013-2015
Karine Maussière | Le temps en friches | 2013-2015
Karine Maussière | Le temps en friches | 2013-2015
Karine Maussière | Le temps en friches | 2013-2015
Karine Maussière | Le temps en friches | 2013-2015
Karine Maussière | Le temps en friches | 2013-2015
Karine Maussière | Le temps en friches | 2013-2015
Karine Maussière | Le temps en friches | 2013-2015

André Mérian

La Crau

à propos

À propos de la série

« L’enjeu de cette commande, était la représentation de ce territoire complètement hostile. Hostile dans le sens où ce territoire est complètement sec, recouvert de cailloux, une végétation pratiquement inexistante, seul l’espace était omniprésent, c’est cela qui m’a motivé, c’était pratiquement « inphotographiable », après repérages, j’ai arpenté cette « planitude » caillouteuse avec une échelle pour réaliser certaines prises de vue en hauteur, et les autres sont pratiquement faites à raz du sol. J’ai photographié que des choses banales, communes, antennes téléphoniques, traces, objets pris à même le sol, résidus de pied de vigne, structures métalliques, abandonnés par l’homme, qui nous renvoient à la détérioration de cet espace dit naturel. » André Mérian

  • Année•s : 1997
  • Commune•s : Plaine de la Crau
  • Commanditaire•s : Fonds communal d'art contemporain de Marseille
  • © André Mérian

André Mérian

« André Mérian est un artiste photographe Français, dans ses photographies documentaires ou fabriquées, la banalité, le dérisoire, le commun, voir l’invisible, nous interrogent sur la question de la représentation.Il expose régulièrement en France et à l’étranger, ses travaux font parties de collections publiques et privées, et font l’objet de différentes monographies. Il est représenté par Les Douches La Galerie à Paris. En 2009, il est nominé au prix Découverte aux Rencontres Internationales de la Photographie en Arles. Depuis un certain temps,il se consacre aux paysages périurbains en France et à l’étranger. L’œuvre photographique d’André Mérian montre un intérêt pour ce qui construit chaque jour notre paysage. Qu’il saisisse des zones périphériques, des centres commerciaux, des architectures de l’organisation humaine, des espaces habités, des chantiers ou des écrans lumineux disposés dans l’environnement public, ses photographies tentent de figer ce qui se dresse autour de chacun, comme le décor moyen, banal, du quotidien. Passée la frontière des villes, l’architecture prend une dimension nouvelle, où le factice, le provisoire et le démontable prennent le dessus. Le résultat est déroutant, et nous interroge sur ces espaces qui s’universalisent, sur le sort réservé à l’homme dans cette esthétique du chaos, ses travaux nous questionnent sur la limite de l’objectivité et de la subjectivité. » Guillaume Mansart, Documents d’artistes PACA

Site internet

André Mérian | La Crau | 1997
André Mérian | La Crau | 1997
André Mérian | La Crau | 1997
André Mérian | La Crau | 1997
André Mérian | La Crau | 1997
André Mérian | La Crau | 1997
André Mérian | La Crau | 1997
André Mérian | La Crau | 1997
André Mérian | La Crau | 1997
André Mérian | La Crau | 1997
André Mérian | La Crau | 1997
André Mérian | La Crau | 1997
André Mérian | La Crau | 1997
André Mérian | La Crau | 1997
André Mérian | La Crau | 1997
André Mérian | La Crau | 1997
André Mérian | La Crau | 1997
André Mérian | La Crau | 1997
André Mérian | La Crau | 1997
André Mérian | La Crau | 1997

Geoffroy Mathieu, Bertrand Stofleth

Paysages usagés, observatoire photographique du paysage depuis le GR2013

à propos

À propos de la série

L’Observatoire Photographique du Paysage (OPP) depuis le GR2013 est un observatoire photographique du paysage créé à l’initiative de Geoffroy Mathieu et Bertrand Stofleth.Projet artistique de représentation de la Métropole Aix-Marseille Provence en construction, il documente ses usages, les frottements ville-nature et la grande richesse de ses paysages.Les 100 photographies sont réalisées en 2012 le long des 365 km du GR2013 encore non balisé et intègrent son tracé par un trait blanc parcourant l’image. Chaque année jusqu’en 2022, les artistes re-photographient 30 images et en confient 70 à des adoptants. Ce projet interroge le protocole institutionnel de la démarche des OPP et revisite les principes de sa méthodologie en inversant les rôles du commanditaire et du commandité, en considérant les images comme propositions d’analyse des enjeux territoriaux et paysagers de la métropole, et en intégrant un volet participatif dès la création du projet en invitant les usagers de la métropole à travailler avec les artistes.

  • Année•s : 2013
  • Commune•s : Aix-en-Provence, Marseille, Métropole Aix-Marseille-Provence
  • Commanditaire•s : CNAP, MP2013
  • © Geoffroy Mathieu & Bertrand Stofleth

Geoffroy Mathieu, Bertrand Stofleth

Geoffroy Mathieu et Bertrand Stofleth, en parallèle de leur parcours artistique indépendant, travaillent ensemble à des projets de représentation des territoires sous la forme d’observatoire photographique du paysage (OPP). Depuis 2005, ils ont participé à la création de l’OPP du PNR des monts d’Ardèche (2005-2020) de l’OPP de la Communauté de commune de la Vallée de l’Hérault (2010-2013) et du PNR du Verdon (2018-2020). En 2012, de leur propre initiative et grâce au soutien d’une commande publique de photographie du CNAP et de Marseille Provence 13 Capitale Européenne de la culture, ils mettent en place le projet « Paysages usagés, Observatoire photographique du paysage depuis le GR2013 », projet artistique et collaboratif de représentation des paysages de la métropole Aix-Marseille-Provence. Le projet a participé à la mission FTL (France territoire Liquide) et reçu le soutien du FRAC par le biais d’une acquisition en 2017.

Site internet

Geoffroy Mathieu, Bertrand Stofleth | Paysages usagés, observatoire photographique du paysage depuis le GR2013 | 2013
Geoffroy Mathieu, Bertrand Stofleth | Paysages usagés, observatoire photographique du paysage depuis le GR2013 | 2013
Geoffroy Mathieu, Bertrand Stofleth | Paysages usagés, observatoire photographique du paysage depuis le GR2013 | 2013
Geoffroy Mathieu, Bertrand Stofleth | Paysages usagés, observatoire photographique du paysage depuis le GR2013 | 2013
Geoffroy Mathieu, Bertrand Stofleth | Paysages usagés, observatoire photographique du paysage depuis le GR2013 | 2013
Geoffroy Mathieu, Bertrand Stofleth | Paysages usagés, observatoire photographique du paysage depuis le GR2013 | 2013
Geoffroy Mathieu, Bertrand Stofleth | Paysages usagés, observatoire photographique du paysage depuis le GR2013 | 2013
Geoffroy Mathieu, Bertrand Stofleth | Paysages usagés, observatoire photographique du paysage depuis le GR2013 | 2013
Geoffroy Mathieu, Bertrand Stofleth | Paysages usagés, observatoire photographique du paysage depuis le GR2013 | 2013
Geoffroy Mathieu, Bertrand Stofleth | Paysages usagés, observatoire photographique du paysage depuis le GR2013 | 2013
Geoffroy Mathieu, Bertrand Stofleth | Paysages usagés, observatoire photographique du paysage depuis le GR2013 | 2013
Geoffroy Mathieu, Bertrand Stofleth | Paysages usagés, observatoire photographique du paysage depuis le GR2013 | 2013
Geoffroy Mathieu, Bertrand Stofleth | Paysages usagés, observatoire photographique du paysage depuis le GR2013 | 2013
Geoffroy Mathieu, Bertrand Stofleth | Paysages usagés, observatoire photographique du paysage depuis le GR2013 | 2013
Geoffroy Mathieu, Bertrand Stofleth | Paysages usagés, observatoire photographique du paysage depuis le GR2013 | 2013
Geoffroy Mathieu, Bertrand Stofleth | Paysages usagés, observatoire photographique du paysage depuis le GR2013 | 2013
Geoffroy Mathieu, Bertrand Stofleth | Paysages usagés, observatoire photographique du paysage depuis le GR2013 | 2013
Geoffroy Mathieu, Bertrand Stofleth | Paysages usagés, observatoire photographique du paysage depuis le GR2013 | 2013
Geoffroy Mathieu, Bertrand Stofleth | Paysages usagés, observatoire photographique du paysage depuis le GR2013 | 2013
Geoffroy Mathieu, Bertrand Stofleth | Paysages usagés, observatoire photographique du paysage depuis le GR2013 | 2013
Geoffroy Mathieu, Bertrand Stofleth | Paysages usagés, observatoire photographique du paysage depuis le GR2013 | 2013
Geoffroy Mathieu, Bertrand Stofleth | Paysages usagés, observatoire photographique du paysage depuis le GR2013 | 2013
Geoffroy Mathieu, Bertrand Stofleth | Paysages usagés, observatoire photographique du paysage depuis le GR2013 | 2013
Geoffroy Mathieu, Bertrand Stofleth | Paysages usagés, observatoire photographique du paysage depuis le GR2013 | 2013
Geoffroy Mathieu, Bertrand Stofleth | Paysages usagés, observatoire photographique du paysage depuis le GR2013 | 2013
Geoffroy Mathieu, Bertrand Stofleth | Paysages usagés, observatoire photographique du paysage depuis le GR2013 | 2013
Geoffroy Mathieu, Bertrand Stofleth | Paysages usagés, observatoire photographique du paysage depuis le GR2013 | 2013
Geoffroy Mathieu, Bertrand Stofleth | Paysages usagés, observatoire photographique du paysage depuis le GR2013 | 2013
Geoffroy Mathieu, Bertrand Stofleth | Paysages usagés, observatoire photographique du paysage depuis le GR2013 | 2013
Geoffroy Mathieu, Bertrand Stofleth | Paysages usagés, observatoire photographique du paysage depuis le GR2013 | 2013

Sébastien Normand

Fos-sur-Mer

à propos

À propos de la série

Cette série n'a pas encore de descriptif.

  • Année•s : 2001
  • Commune•s : Étang de Berre, Fos-sur-Mer
  • Commanditaire•s : Travail personnel
  • © Sébastien Normand

Sébastien Normand

Il est diplômé de l’École Nationale Supérieure Louis Lumière en photographie, où il initie une démarche personnelle qui interroge les espaces, les territoires et leurs usages. Ses recherches explorent les rapports qu’entretiennent les objets de la banalité et les personnes avec les lieux dans lesquels ils s’inscrivent. La pluralité des dispositifs plastiques qu’il met en place, lui permet de garder un regard critique sur ses sujets.Jouant d’allers retours entre l’histoire du médium et ses pratiques actuelles, les protocoles de prises de vue développés s’attachent, avec une dimension performative, à faire apparaître des images que seul l’outil photographique peut donner à voir. En 2004 lors d’une résidence à Niort, il part à la redécouverte des paysages de sa prime enfance avec la série « Des courbes de choses invisibles ». En 2005, grâce au soutien de la Fondation de France, il réalise « Un Trajecto Iberico », portraits et paysages, sur les autoroutes espagnoles, de la communauté d’origine marocaine sur le trajet de leurs vacances vers le Maroc. En 2008 durant sa résidence au 104 avec Peau proche du bâtiment, il questionne le rôle politique de l’absence de mobilier urbain dans les choix d’aménagement d’un quartier parisien dit « sensible ». En 2015 il achève un travail sur les îles du Frioul : « Périgée au Frioul ». Durant quatre ans, les nuits de pleine lune il part lourdement chargé de sa chambre 20*25 pour représenter avec l’éclairage lunaire ce territoire insulaire protégé. Il s’agit également de vivre l’expérience nocturne de ces paysages situés au «large» de Marseille, en produisant des images que seul le support photographique peut donner à voir. Depuis trois ans il travail sur un projet dans le massif pyrénéen. Il s’agit d’interroger les modalités de représentation d’un territoire de montagne en confrontant et en mixant des typologies iconographiques et photographiques variées. En explorant l’aménagement du territoire dans ses aspects historique et contemporain, les mythes constitutifs… Les travaux de commandes de Sébastien Normand documentent les réalisations d’artistes, de plasticiens, de créateurs, de chorégraphes qui questionnent la place du corps dans l’espace physique, social et politique, de collectifs d’architectes qui interrogent et expérimentent l’acte de construire et d’habiter.

Site internet

Sébastien Normand | Fos-sur-Mer | 2001
Sébastien Normand | Fos-sur-Mer | 2001
Sébastien Normand | Fos-sur-Mer | 2001
Sébastien Normand | Fos-sur-Mer | 2001
Sébastien Normand | Fos-sur-Mer | 2001
Sébastien Normand | Fos-sur-Mer | 2001
Sébastien Normand | Fos-sur-Mer | 2001
Sébastien Normand | Fos-sur-Mer | 2001
Sébastien Normand | Fos-sur-Mer | 2001
Sébastien Normand | Fos-sur-Mer | 2001
Sébastien Normand | Fos-sur-Mer | 2001
Sébastien Normand | Fos-sur-Mer | 2001
Sébastien Normand | Fos-sur-Mer | 2001
Sébastien Normand | Fos-sur-Mer | 2001
Sébastien Normand | Fos-sur-Mer | 2001
Sébastien Normand | Fos-sur-Mer | 2001
Sébastien Normand | Fos-sur-Mer | 2001

Marie-Pierre Florenson

Parvis Ouest Côté Mer

à propos

À propos de la série

Mon lien avec le quartier de la Joliette remonte à mon arrivée à Marseille en 1989. J’ai vécu à proximité de la Major, et à l’époque, la partie de l’esplanade côté mer servait de parking et de terrain de football. À partir de 2011, j’ai développé un intérêt particulier pour ce quartier qui allait subir une transformation radicale avec le projet Euroméditerranée. J’ai redécouvert la beauté du paysage, l’espace en friche et sa diversité d’occupants qui continuaient de s’approprier les lieux, transformant ainsi cet espace en une scène de théâtre surprenante. Que ce soit à travers le mouvement, l’immobilité ou la contemplation, les gens investissaient ce territoire en le traversant ou en s’y arrêtant, créant une « géographie intime dans la géographie », comme l’écrit Paul Ardenne.

Au fur et à mesure des travaux de réaménagement, j’ai souhaité conserver une mémoire de cette période de transition, depuis son état initial d’espace abandonné jusqu’à sa réhabilitation complète. Mon objectif était de rendre compte du changement progressif d’un même lieu, l’esplanade de la Major. Quelles nouvelles transformations allaient apparaître ? La série de photographies que j’ai sélectionnées provient de prises de vue réalisées entre 2011 et 2018.

C’était une sorte de rituel pour moi, un trajet depuis le Vieux-Port jusqu’au MUCEM, puis vers l’esplanade de la Tourette et la Major.

  • Année•s : 2011-2018
  • Commune•s : Marseille
  • Commanditaire•s : Travail personnel
  • © Marie-Pierre Florenson / SAIF

Marie-Pierre Florenson

Mes recherches artistiques explorent plusieurs axes, notamment la mise en scène du corps et l’individu dans l’espace public, en particulier lors de performances, dans les bibliothèques et en milieu urbain. Mes photographies interrogent les relations entre le corps, ses mouvements et ses récits, ainsi que la façon dont on s’inscrit dans un territoire.

J’ai débuté ma carrière au SIRP (Salon de Royan) en 1994 avec une série de photographies mettant en scène une figurine en argile représentant mon double dans différents contextes. Pendant 20 ans, j’ai ensuite développé un travail sur la danse contemporaine, présenté sous forme de diptyques. À partir de 2004, je me suis intéressée aux corps des lecteurs dans les bibliothèques, ce qui a donné lieu à plusieurs installations à Brest (2008), Aix-en-Provence (2010), Aubagne (2011), ainsi qu’à la Bibliothèque Universitaire Saint Jérôme à Marseille (2020 et 2022). Parallèlement, depuis 2006, j’ai porté une attention particulière aux transformations des territoires urbains et à leurs multiples réappropriations, ce qui a donné lieu à différentes expositions, telles qu’à la Urban Gallery à Marseille (2006), au Vol de Nuits à Marseille (2009), au Musée d’Histoire de Marseille (2016) et au MUCEM (2017).

Site internet

Marie-Pierre Florenson | Parvis Ouest Côté Mer | 2011-2018 | L’esplanade de la Major, Marseille 2012.
Marie-Pierre Florenson | Parvis Ouest Côté Mer | 2011-2018 | L’esplanade de la Major, Marseille 2012.
Marie-Pierre Florenson | Parvis Ouest Côté Mer | 2011-2018 | L’esplanade de la Major, Marseille 2012.
Marie-Pierre Florenson | Parvis Ouest Côté Mer | 2011-2018 | L’esplanade de la Major, Marseille 2012.
Marie-Pierre Florenson | Parvis Ouest Côté Mer | 2011-2018 | L’esplanade de la Major, Marseille 2011.
Marie-Pierre Florenson | Parvis Ouest Côté Mer | 2011-2018 | L’esplanade de la Major, Marseille 2012.
Marie-Pierre Florenson | Parvis Ouest Côté Mer | 2011-2018 | L’esplanade de la Major, Marseille 2012.
Marie-Pierre Florenson | Parvis Ouest Côté Mer | 2011-2018 | L’esplanade de la Major, Marseille 2012.
Marie-Pierre Florenson | Parvis Ouest Côté Mer | 2011-2018 | L’esplanade de la Major, Marseille 2012.
Marie-Pierre Florenson | Parvis Ouest Côté Mer | 2011-2018 | L’esplanade de la Major, Marseille 2011.
Marie-Pierre Florenson | Parvis Ouest Côté Mer | 2011-2018 | L’esplanade de la Major, Marseille 2011.
Marie-Pierre Florenson | Parvis Ouest Côté Mer | 2011-2018 | L’esplanade de la Major, Marseille 2011.
Marie-Pierre Florenson | Parvis Ouest Côté Mer | 2011-2018 | L’esplanade de la Major, Marseille 2011.
Marie-Pierre Florenson | Parvis Ouest Côté Mer | 2011-2018 | L’esplanade de la Major, Marseille 2012.
Marie-Pierre Florenson | Parvis Ouest Côté Mer | 2011-2018 | L’esplanade de la Major, Marseille 2012.
Marie-Pierre Florenson | Parvis Ouest Côté Mer | 2011-2018 | L’esplanade de la Major, Marseille 2011.
Marie-Pierre Florenson | Parvis Ouest Côté Mer | 2011-2018 | L’esplanade de la Major, Marseille 2012.
Marie-Pierre Florenson | Parvis Ouest Côté Mer | 2011-2018 | Travaux de l’esplanade de la Major, Marseille 2015.
Marie-Pierre Florenson | Parvis Ouest Côté Mer | 2011-2018 | Travaux de l’esplanade de la Major, Marseille 2015.
Marie-Pierre Florenson | Parvis Ouest Côté Mer | 2011-2018 | Travaux de l’esplanade de la Major, Marseille 2013.
Marie-Pierre Florenson | Parvis Ouest Côté Mer | 2011-2018 | Travaux de l’esplanade de la Major, Marseille 2014.
Marie-Pierre Florenson | Parvis Ouest Côté Mer | 2011-2018 | Travaux de l’esplanade de la Major, Marseille 2016.
Marie-Pierre Florenson | Parvis Ouest Côté Mer | 2011-2018 | L’esplanade de la Major, Marseille 2016.
Marie-Pierre Florenson | Parvis Ouest Côté Mer | 2011-2018 | L’esplanade de la Major, Marseille 2016.
Marie-Pierre Florenson | Parvis Ouest Côté Mer | 2011-2018 | L’esplanade de la Major, Marseille 2016.
Marie-Pierre Florenson | Parvis Ouest Côté Mer | 2011-2018 | L’esplanade de la Major, Marseille 2016.
Marie-Pierre Florenson | Parvis Ouest Côté Mer | 2011-2018 | L’esplanade de la Major, Marseille 2016.
Marie-Pierre Florenson | Parvis Ouest Côté Mer | 2011-2018 | L’esplanade de la Major, Marseille 2017.
Marie-Pierre Florenson | Parvis Ouest Côté Mer | 2011-2018 | L’esplanade de la Major, Marseille 2016.
Marie-Pierre Florenson | Parvis Ouest Côté Mer | 2011-2018 | L’esplanade de la Major, Marseille 2016.
Marie-Pierre Florenson | Parvis Ouest Côté Mer | 2011-2018 | L’esplanade de la Major, Marseille 2017.
Marie-Pierre Florenson | Parvis Ouest Côté Mer | 2011-2018 | L’esplanade de la Major, Marseille 2018.
Marie-Pierre Florenson | Parvis Ouest Côté Mer | 2011-2018 | L’esplanade de la Major, Marseille 2016.
Marie-Pierre Florenson | Parvis Ouest Côté Mer | 2011-2018 | L’esplanade de la Major, Marseille 2017.
Marie-Pierre Florenson | Parvis Ouest Côté Mer | 2011-2018 | L’esplanade de la Major, Marseille 2016.
Marie-Pierre Florenson | Parvis Ouest Côté Mer | 2011-2018 | L’esplanade de la Major, Marseille 2016.
Marie-Pierre Florenson | Parvis Ouest Côté Mer | 2011-2018 | L’esplanade de la Major, Marseille 2017.
Marie-Pierre Florenson | Parvis Ouest Côté Mer | 2011-2018 | L’esplanade de la Major, Marseille 2016.
Marie-Pierre Florenson | Parvis Ouest Côté Mer | 2011-2018 | L’esplanade de la Major, Marseille 2016.
Marie-Pierre Florenson | Parvis Ouest Côté Mer | 2011-2018 | L’esplanade de la Major, Marseille 2016.
Marie-Pierre Florenson | Parvis Ouest Côté Mer | 2011-2018 | L’esplanade de la Major, Marseille 2016.
Marie-Pierre Florenson | Parvis Ouest Côté Mer | 2011-2018 | L’esplanade de la Major, Marseille 2016.
Marie-Pierre Florenson | Parvis Ouest Côté Mer | 2011-2018 | L’esplanade de la Major, Marseille 2017.
Marie-Pierre Florenson | Parvis Ouest Côté Mer | 2011-2018 | L’esplanade de la Major, Marseille 2017.
Marie-Pierre Florenson | Parvis Ouest Côté Mer | 2011-2018 | L’esplanade de la Major, Marseille 2016.

Atlas Métropolitain — Gabreau / Mocrette

Polarités

à propos

À propos de la série

Cette série n'a pas encore de descriptif.

  • Année•s : 2011
  • Commune•s : Aix-en-Provence, Ensuès-la-Redonne, Fos-sur-Mer, Marignane, Miramas, Pennes-Mirabeau, Port-Saint-Louis-du-Rhône
  • Commanditaire•s : ENSA-Marseille
  • © Gabreau / Mocrette

Atlas Métropolitain

Biographie à venir.

Atlas Métropolitain — Gabreau / Mocrette | Polarités | 2011
Atlas Métropolitain — Gabreau / Mocrette | Polarités | 2011
Atlas Métropolitain — Gabreau / Mocrette | Polarités | 2011
Atlas Métropolitain — Gabreau / Mocrette | Polarités | 2011
Atlas Métropolitain — Gabreau / Mocrette | Polarités | 2011
Atlas Métropolitain — Gabreau / Mocrette | Polarités | 2011
Atlas Métropolitain — Gabreau / Mocrette | Polarités | 2011
Atlas Métropolitain — Gabreau / Mocrette | Polarités | 2011
Atlas Métropolitain — Gabreau / Mocrette | Polarités | 2011
Atlas Métropolitain — Gabreau / Mocrette | Polarités | 2011
Atlas Métropolitain — Gabreau / Mocrette | Polarités | 2011
Atlas Métropolitain — Gabreau / Mocrette | Polarités | 2011

André Mérian

Mutation du paysage de Saint André « Le Grand Littoral Marseille »

à propos

À propos de la série

« En 1996, le spectaculaire chantier du centre commercial Grand Littoral, accroché aux collines et aux carrières d’argile du 15ème arrondissement, a largement interpellé les Marseillais, entraînant une réaction diversifiée des artistes préoccupés de représentation du territoire. Le Fonds communal d’art contemporain de la Ville de Marseille a invité quelques créateurs, ayant à coeur dans leurs recherches la mémoire des lieux, et la mutation urbaine et sociale que les travaux engendrent , à poser un regard autre que celui d’un simple suivi de chantier. Pour ma part, mes photographies montrent la mutation du paysage, à travers le spectacle qu’offre le chantier. Bien que la représentation photographique du chantier tend à figer des formes éphémères et anecdotiques, il s’agit d’en saisir autre chose. Elle a ici l’intérêt particulier de saisir une réalité qui doit disparaître. » André Mérian

  • Année•s : 1996
  • Commune•s : Marseille
  • Commanditaire•s : Ville de Marseille
  • © André Mérian

André Mérian

« André Mérian est un artiste photographe Français, dans ses photographies documentaires ou fabriquées, la banalité, le dérisoire, le commun, voir l’invisible, nous interrogent sur la question de la représentation.Il expose régulièrement en France et à l’étranger, ses travaux font parties de collections publiques et privées, et font l’objet de différentes monographies. Il est représenté par Les Douches La Galerie à Paris. En 2009, il est nominé au prix Découverte aux Rencontres Internationales de la Photographie en Arles. Depuis un certain temps,il se consacre aux paysages périurbains en France et à l’étranger. L’œuvre photographique d’André Mérian montre un intérêt pour ce qui construit chaque jour notre paysage. Qu’il saisisse des zones périphériques, des centres commerciaux, des architectures de l’organisation humaine, des espaces habités, des chantiers ou des écrans lumineux disposés dans l’environnement public, ses photographies tentent de figer ce qui se dresse autour de chacun, comme le décor moyen, banal, du quotidien. Passée la frontière des villes, l’architecture prend une dimension nouvelle, où le factice, le provisoire et le démontable prennent le dessus. Le résultat est déroutant, et nous interroge sur ces espaces qui s’universalisent, sur le sort réservé à l’homme dans cette esthétique du chaos, ses travaux nous questionnent sur la limite de l’objectivité et de la subjectivité. » Guillaume Mansart, Documents d’artistes PACA

Site internet

André Mérian | Mutation du paysage de Saint André « Le Grand Littoral Marseille » | 1996
André Mérian | Mutation du paysage de Saint André « Le Grand Littoral Marseille » | 1996
André Mérian | Mutation du paysage de Saint André « Le Grand Littoral Marseille » | 1996
André Mérian | Mutation du paysage de Saint André « Le Grand Littoral Marseille » | 1996
André Mérian | Mutation du paysage de Saint André « Le Grand Littoral Marseille » | 1996
André Mérian | Mutation du paysage de Saint André « Le Grand Littoral Marseille » | 1996
André Mérian | Mutation du paysage de Saint André « Le Grand Littoral Marseille » | 1996
André Mérian | Mutation du paysage de Saint André « Le Grand Littoral Marseille » | 1996
André Mérian | Mutation du paysage de Saint André « Le Grand Littoral Marseille » | 1996
André Mérian | Mutation du paysage de Saint André « Le Grand Littoral Marseille » | 1996
André Mérian | Mutation du paysage de Saint André « Le Grand Littoral Marseille » | 1996
André Mérian | Mutation du paysage de Saint André « Le Grand Littoral Marseille » | 1996
André Mérian | Mutation du paysage de Saint André « Le Grand Littoral Marseille » | 1996
André Mérian | Mutation du paysage de Saint André « Le Grand Littoral Marseille » | 1996
André Mérian | Mutation du paysage de Saint André « Le Grand Littoral Marseille » | 1996
André Mérian | Mutation du paysage de Saint André « Le Grand Littoral Marseille » | 1996

Xavier Lours

Rodéo

à propos

À propos de la série

«Plan-de-Campagne est un monde en soi. Avec ses 520 enseignes disposées sur plus de 250 hectares, elle est communément présentée comme la plus grande zone d’activités commerciales de France et la seconde d’Europe. Créée en 1960 en périphérie de Marseille, sur un modèle importé des malls américains, son paysage compose avec un mélange d’architecture industrielle, de nappes de béton et d’immenses publicités lumineuses.

J’ai toujours trouvé cette zone extrêmement photogénique de nuit. De nombreux projets photographiques ont documenté son évolution, à l’instar de celui d’André Mérian (série « The Statement », 2002) ou des missions photographiques de la DATAR. J’ai pour ma part commencé à m’intéresser à ces décors en y expérimentant une méthode déambulatoire inspirée des dérives situationnistes.

La nuit, à la fermeture des magasins, l’ambiance change. Beaucoup de jeunes viennent profiter des quelques bars, des fast-food, du cinéma ou du bowling. Plan-de-Campagne devient un plateau libre sur lequel, à l’écart de la ville et des habitations, des usages s’inventent. Les meetings de la série « Rodéo » en sont un exemple. Suite à quelques recherches sur les réseaux sociaux, j’ai pu me rendre à certains d’entre eux durant l’été 2018. Ils ont toujours lieu le même jour et durent parfois jusque très tard. L’organisation spatiale de ces rassemblements m’a d’abord étonné. Les participants se regroupent par modèles de voitures : les allemandes sur le parking de Kiabi, les italiennes sur le parking de But, etc. La plupart du temps, il ne s’agit que de rassemblements statiques entre amateurs de voitures trafiquées. Mais parfois, l’atmosphère s’électrise. Alors, les parkings se transforment en arène pour rodéos urbains. Il s’agit pour les participants d’enchaîner, à tour de rôle, des drifts devant des spectateurs ravis filmant au smartphone. » Xavier Lours

  • Année•s : 2018
  • Commune•s : Cabriès, Pennes-Mirabeau
  • Commanditaire•s : Collectif Point-Virgule
  • © Xavier Lours

Xavier Lours

Xavier Lours est urbaniste-photographe à Marseille. Amoureux de street-photography, il utilise le médium photographique avant tout comme un motif à la dérive. Son travail se situe principalement dans des décors très urbains, au cœur d’ambiances populaires, chaotiques et festives. Les villes sont des protagonistes à part entière de ses images. Il réalise, par ailleurs, des reportages pour la presse et aime collaborer, au gré des rencontres, avec des musiciens, des architectes, des artisans, etc.

Site internet

Xavier Lours | Rodéo | 2018 | Rodéo
Xavier Lours | Rodéo | 2018 | Rodéo
Xavier Lours | Rodéo | 2018 | Rodéo
Xavier Lours | Rodéo | 2018 | Rodéo
Xavier Lours | Rodéo | 2018 | Rodéo
Xavier Lours | Rodéo | 2018 | Rodéo
Xavier Lours | Rodéo | 2018 | Rodéo
Xavier Lours | Rodéo | 2018 | Rodéo
Xavier Lours | Rodéo | 2018 | Rodéo

Franck Pourcel

La petite mer des oubliés – Gestes du travail

à propos

À propos de la série

Dans l’esprit des gens de passage depuis l’autoroute ou sur les routes et voies de chemin de fer qui arborent l’étang de Berre, mais aussi à l’atterrissage à Marignane, ou depuis les villes extérieures, l’homme n’existe plus sur ce territoire. Il n’est plus à sa place, il a été oublié. Les baignades ne se pratiquent plus, le chasseur prend son gibier au supermarché de la zone commerciale, les cabanons sont en ruines et ont laissé place aux puissantes cuves de pétroles, le pêcheur n’est plus dans sa barque… L’homme s’est laissé engloutir par ces kilomètres de tuyaux métalliques et la fumée qui sort des cheminées, mêlée aux douces ondulations d’une eau poussée par le vent vers la mer donnent au spectateur la nostalgie d’un passé révolu. Les machines technologiques et industrielles ont dépassé la présence humaine, par les balais incessants des avions, et tous les signes d’apocalypse renforcent ces absences. Le vide est partout. Le déséquilibre du milieu est flagrant, donnant ce fort sentiment de désorientation et cette vision de cohabitations incohérentes : salins, culture maraîchère, centres commerciaux, plages, criques, industrie… L’étang rencontre une poétique bien différente de celle d’antan peinte par Ziem, narrée par Pelletan. Pourtant, ces hommes et ces femmes vivent encore sur l’étang et les histoires voguent encore. Ainsi, il n’est pas étonnant de croiser sur les marchés ces « hommes de l’autre époque », aux épaules larges, aux mains lourdes et lacérées par les filets, ou d’apercevoir perdu dans une immensité industrielle, un nuage d’oiseaux accompagnant les derniers « bateaux ivres » dont l’ivresse est justement de se trouver sur cette « petite mer » pour « fuir » le temps et l’espace surchargés d’une époque moderne. Il n’est pas étonnant non plus d’apercevoir des dizaines de voiles de kite surf ou de planches à voile balayant la plage du Jaï entre Marignane et La Mède ou d’entendre les vrombissements des moteurs surpuissants Offshore dans le port de Saint-Chamas. La vie y est partout, aux pieds de la ville nouvelle de Vitrolles, aux pieds de la raffinerie de Total la Mède, le long du canal du Rove. On pourrait penser que l’homme n’est plus à sa place dans cet univers et pourtant, tous les univers se côtoient dans une opposition volontaire qui semblerait oppressante pour tout individu extérieur à ce monde. Il semble surprenant de constater avec quelle fascination, « l’homme est capable de faire abstraction d’un univers d’apocalypse ». Le lieu semble garder sa poétique et son enthousiasme.Tous les points de vue qu’on peut prendre sur l’étang ne suffisent pas à constituer un paysage. Ils sont réduits au statut de fragments. En permanence, le regardeur est conduit à un travail de cadrage et de recadrage.

  • Année•s : 1996-2006
  • Commune•s : Berre-L'Étang, Étang de Berre, Martigues, Vitrolles
  • Commanditaire•s : ATD Quart Monde, Conseil Général des Bouches-du-Rhône, GIPREB, Musée archéologique d'Istres, SHADYC, SISSEB
  • © Franck Pourcel / SAIF

Franck Pourcel

Franck Pourcel est né en 1965. Photographe hyperactif, il porte une attention toute particulière aux failles de notre temps et aux régions qu’elles abîment – dont l’espace intime des corps. Souci et poétique documentaires définissent son regard, qui longe sans cesse les lignes de partage entre l’habitable et l’inhabitable. Territoires, objets, techniques, gestes : l’accumulation joue un rôle important dans son œuvre. Il s’agit en quelque sorte de faire l’inventaire des formes et modes de vie ayant cours dans un monde globalement ravagé par le capitalisme, pour mieux cerner ses possibilités de réinvention – dont notre survie dépend.

Site internet

Franck Pourcel | La petite mer des oubliés – Gestes du travail | 1996-2006 | Gestes du travai | entrée d'un pétrolier dans le port industriel, Lavéra, Martigues, 2001
Franck Pourcel | La petite mer des oubliés – Gestes du travail | 1996-2006 | Gestes du travail | Photographie en noir et blanc d'une amare lancée du haut d'un bateau pétrolier et formant un homme dans le ciel
Franck Pourcel | La petite mer des oubliés – Gestes du travail | 1996-2006 | Gestes du travail | Photographie en N/B d'une usine pétrochimique
Franck Pourcel | La petite mer des oubliés – Gestes du travail | 1996-2006 | Gestes du travail | Photographie en N/B d'un homme qui chasse l'attaque d'un gabian
Franck Pourcel | La petite mer des oubliés – Gestes du travail | 1996-2006 | Gestes du travail | Photographie en N/B d'un homme au travail dans une usine pétrochimique. L'hommeau milieu des tuyaux lève la tête pour surveiller.
Franck Pourcel | La petite mer des oubliés – Gestes du travail | 1996-2006 | Gestes du travail | Photographie en noir et blanc d'un homme en scaphandre dans l'usine pétrochimique de Martigues.
Franck Pourcel | La petite mer des oubliés – Gestes du travail | 1996-2006 | Gestes du travail | Photographie en N/B de deux hommes en scaphandre travaillant sur une unité dangeureuse
Franck Pourcel | La petite mer des oubliés – Gestes du travail | 1996-2006 | Gestes du travail | Photographie en noir et blanc de personnes attendant le bus devant une usine pétrochimique. Une des personnes a un pull avec une fleur tricotée
Franck Pourcel | La petite mer des oubliés – Gestes du travail | 1996-2006 | Gestes du travail | Photographie en N/B d'une usine pétrochimique depuis la voiture d'un travailleur avec un gabian en face
Franck Pourcel | La petite mer des oubliés – Gestes du travail | 1996-2006 | Gestes du travail | Photographie en N/B d'un homme tournant un volant d'une vanne dans une unité de travail
Franck Pourcel | La petite mer des oubliés – Gestes du travail | 1996-2006 | Gestes du travail | Photographie en N/B d'un homme tournant un volant d'une vanne dans une unité de travail
Franck Pourcel | La petite mer des oubliés – Gestes du travail | 1996-2006 | Gestes du travail | Photographie en N/B d'un homme qui tourne des vannes
Franck Pourcel | La petite mer des oubliés – Gestes du travail | 1996-2006 | Gestes du travail | Photographie en N/B d'un homme qui rentre dans une cuve de pétrole vide
Franck Pourcel | La petite mer des oubliés – Gestes du travail | 1996-2006 | Gestes du travail | Photographie en N/B de deux hommes qui se parlent dans une unité de travail
Franck Pourcel | La petite mer des oubliés – Gestes du travail | 1996-2006 | Gestes du travail | Photographie en N/B de la salle de pause à l'intérieur de l'usine pétrochimique
Franck Pourcel | La petite mer des oubliés – Gestes du travail | 1996-2006 | Gestes du travail | Photographie en N/B d'un homme qui lève la tête avec son casque et son micro dans l'usine pétrochimique
Franck Pourcel | La petite mer des oubliés – Gestes du travail | 1996-2006 | Gestes du travail | Photographie en N/B d'un travail intérim qui lève les bras et fait le signe de la victoire.
Franck Pourcel | La petite mer des oubliés – Gestes du travail | 1996-2006 | Gestes du travail | Photographie en N/B d'un homme qui tient des manettes à l'intérieur d'un machine qui récupère le sel
Franck Pourcel | La petite mer des oubliés – Gestes du travail | 1996-2006 | Gestes du travail | Photographie en N/B d'une machine qui récupère la couche de sel et l'envoi dans la benne d'un camio qui roule à côté
Franck Pourcel | La petite mer des oubliés – Gestes du travail | 1996-2006 | Gestes du travail | Photographie en N/B d'un homme qui passe une raclette pour nettoyer et envoyer le sel à travers la grille après le versement d'un tracteur
Franck Pourcel | La petite mer des oubliés – Gestes du travail | 1996-2006 | Gestes du travail | Photographie en N/B d'un engin qui monte sur un tas de sel.
Franck Pourcel | La petite mer des oubliés – Gestes du travail | 1996-2006 | Gestes du travail | Photographie en N/B d'un pêcheur sur l'étang
Franck Pourcel | La petite mer des oubliés – Gestes du travail | 1996-2006 | Gestes du travail | Photographie en N/B d'une main au dessus de filet de pêche sur un canal
Franck Pourcel | La petite mer des oubliés – Gestes du travail | 1996-2006 | Gestes du travail | Photographie en N/B d'un pêcheur dans sa barque sur un canal dans la ville de Martigues
Franck Pourcel | La petite mer des oubliés – Gestes du travail | 1996-2006 | Gestes du travail | Photographie en N/B d'un pêcheur dans la nuit
Franck Pourcel | La petite mer des oubliés – Gestes du travail | 1996-2006 | Gestes du travail | Photographie en N/B d'un pêcheur tenant une lumière sur un poisson à l'intérieur d'un bateau dans la nuit
Franck Pourcel | La petite mer des oubliés – Gestes du travail | 1996-2006 | Gestes du travail | Photographie en N/B d'un pêcheur qui conduit son bâteau depuis l'extérieur
Franck Pourcel | La petite mer des oubliés – Gestes du travail | 1996-2006 | Gestes du travail | Photographie en N/B d'un pêcheur qui remonte ses filets dans la lumière
Franck Pourcel | La petite mer des oubliés – Gestes du travail | 1996-2006 | Gestes du travail | Photographie en N/B d'un pêcheur qui remonte ses filets
Franck Pourcel | La petite mer des oubliés – Gestes du travail | 1996-2006 | Gestes du travail | Photographie en N/B d'un geste de pêche au bord du rivage
Franck Pourcel | La petite mer des oubliés – Gestes du travail | 1996-2006 | Gestes du travail | Photographie en N/B d'un geste de pêche au bord du rivage
Franck Pourcel | La petite mer des oubliés – Gestes du travail | 1996-2006 | Gestes du travail | Photographie en N/B d'un pêcheur qui remonte le filet de pêche devant une forêt
Franck Pourcel | La petite mer des oubliés – Gestes du travail | 1996-2006 | Photographie en N/B d'un filet de pêche avec des têtes de poisson qui sortent
Franck Pourcel | La petite mer des oubliés – Gestes du travail | 1996-2006 | Gestes du travail | Photographie en N/B d'un pêcheur qui remonte sa bouée de marquage
Franck Pourcel | La petite mer des oubliés – Gestes du travail | 1996-2006 | Gestes du travail | Photographie en N/B d'un pêcheur qui tire son filet
Franck Pourcel | La petite mer des oubliés – Gestes du travail | 1996-2006 | Gestes du travail | Photographie en N/B d'un groupe de pêcheurs qui tire les filets depuis la plage
Franck Pourcel | La petite mer des oubliés – Gestes du travail | 1996-2006 | Gestes du travail | Photographie en N/B d'un homme qui avance en se tenant par le filet (calen)
Franck Pourcel | La petite mer des oubliés – Gestes du travail | 1996-2006 | Gestes du travail | Photographie en N/B de deux barques qui se croisent au milieu des filets d'un calen de Port de Bouc. Dans une barque il y a trois hommes, dans l'autre un homme et son chien
Franck Pourcel | La petite mer des oubliés – Gestes du travail | 1996-2006 | Gestes du travail | Photographie en N/B de deux pêcheurs prélevant les poissons dans les filets
Franck Pourcel | La petite mer des oubliés – Gestes du travail | 1996-2006 | Gestes du travail | Photographie en N/B d'un poisson dans un sac en plastique
Franck Pourcel | La petite mer des oubliés – Gestes du travail | 1996-2006 | Gestes du travail | Photographie en N/B d'une table et des outils pour prélever les oeufs de muge et faire la poutargue
Franck Pourcel | La petite mer des oubliés – Gestes du travail | 1996-2006 | Gestes du travail | Photographie en N/B de la poutargue qui sèche
Franck Pourcel | La petite mer des oubliés – Gestes du travail | 1996-2006 | Gestes du travail | Photographie en N/B d'un pêcheur qui tire le câble du calen
Franck Pourcel | La petite mer des oubliés – Gestes du travail | 1996-2006 | Gestes du travail | Photographie en N/B d'un poisson (loup) pris dans un filet de pêche
Franck Pourcel | La petite mer des oubliés – Gestes du travail | 1996-2006 | Gestes du travail | Photographie en N/B d'un pêcheur qui retire les poissons de ses filets et lance un loup sous le regard d'un chat
Franck Pourcel | La petite mer des oubliés – Gestes du travail | 1996-2006 | Gestes du travail | Photographie en N/B d'un pêcheur qui lance son filet dans l'eau
Franck Pourcel | La petite mer des oubliés – Gestes du travail | 1996-2006 | Gestes du travail | Photographie en N/B d'un pêcheur qui lance son filet dans l'eau
Franck Pourcel | La petite mer des oubliés – Gestes du travail | 1996-2006 | Gestes du travail | Photographie en N/B d'un geste de pêche au filet
Franck Pourcel | La petite mer des oubliés – Gestes du travail | 1996-2006 | Photographie en N/B d'un geste de pêche au filet
Franck Pourcel | La petite mer des oubliés – Gestes du travail | 1996-2006 | Gestes du travail | Photographie en N/B d'un étang avec un filet de pêche

Hélène David

Gueule d’Hexagone — Seveso Football Club

à propos

À propos de la série

En 2010, après « réfugiés climatiques » et sa dimension internationale, le collectif argos, dont j’étais membre jusqu’en 2012, lance un nouveau projet collectif, en France, sur des lieux « périphériques ». Cette série dialogue avec l’oeuvre de Jacques Windenberger, photographe : les six territoires sont choisis dans son fond, dont les documents sont à même d’interroger une réalité contemporaine. Avec Donatien Garnier, auteur et poète avec qui j’ai souvent embarqué en haute mer, nous résidons à Fos-sur-Mer, à trois reprises au cours de l’année 2011, en partenariat avec la communauté Ouest Provence. Dans un dispositif documentaire « en immersion », nous suivons le quotidien de l’équipe 3 de l’étoile sportive fosséenne, le club de football. Tous amateurs, les joueurs ont trouvé un emploi dans la ville, ou dans le complexe industriels-portuaire. Leurs parcours sont autant de fragments de l’histoire de Fos.

  • Année•s : 2011
  • Commune•s : Fos-sur-Mer
  • Commanditaire•s : Communauté Ouest-Provence
  • © Hélène David / SAIF

Hélène David

« Depuis 2005, et la co-réalisation de l’ouvrage « Réfugiés climatiques » du collectif Argos, mes travaux documentaires sont inspirés par une « écologie du sensible », selon l’expression de l’anthropologue Tim Ingold. Cette démarche cherche à questionner nos relations au vivant, plus particulièrement en Méditerranée, où j’ai choisi de m’installer en 2008. Dans un contexte de crise environnementale, je souhaite ainsi participer à la construction transdisciplinaire de nouvelles manières d’habiter, en produisant des récits avec d’autres auteurs ou institutions (comme les Archives Départementales des Bouches du Rhône avec la création d’un fond photographique à partir de « L’esprit des calanques » en 2012). Noces ou les confins sauvages, traversée intime du littoral, m’a amené à redéfinir de précédentes pratiques documentaires – des écritures aux objets – et à envisager différemment la place des publics dans le dispositif de création. Après différentes expositions, la publication de l’ouvrage aux éditions sunsun en 2018 et plusieurs acquisitions (Arthotèque Intercommunale Ouest Provence, FCAC Ville de Marseille), je prolonge cette recherche grâce au soutien du CNAP (2019). Il s’agit maintenant de suivre la piste de l’homme-animal : une expérience de la rencontre entre espèces et de la traversée des frontières, pour composer un récit choral de nos relations aux non-humains. Entamé au cours d’une résidence participative en pays de Grasse (Alpes maritimes) en 2018/2019, cette collecte de documents est désormais menée avec les Archives Départementales des Bouches-du-Rhône, pour une restitution à l’occasion du Congrès mondial de la nature en 2021. » Hélène David

Site internet

Hélène David | Gueule d’Hexagone — Seveso Football Club | 2011 | L'équipe 3 de l'Etoile Sportive Fossénne. Manifestation des Métallos pour la réforme des retraites.
Hélène David | Gueule d’Hexagone — Seveso Football Club | 2011 | L'équipe 3 de l'Etoile Sportive Fossénne. derrière le Stade des Marais, on distingue l'usine Arcelor Mittal
Hélène David | Gueule d’Hexagone — Seveso Football Club | 2011 | L'équipe 3 de l'Etoile Sportive Fossénne. Nordine Aïteur, ancien joueur pro entraîne l'équipe 3 depuis 5 ans.
Hélène David | Gueule d’Hexagone — Seveso Football Club | 2011 | L'équipe 3 de l'Etoile Sportive Fosséenne en déplacement a stade de la Mède
Hélène David | Gueule d’Hexagone — Seveso Football Club | 2011 | L'équipe 3 de l'Etoile Sportive Fosséenne. en déplacement à la Mède, Eric, blessé, soutient son équipe.
Hélène David | Gueule d’Hexagone — Seveso Football Club | 2011 | L'équipe 3 de l'Etoile Sportive Fosséenne. Stade des marais, Abdel Ben Arkaoui,26 ans, opérateur dans l'industrie chimique.
Hélène David | Gueule d’Hexagone — Seveso Football Club | 2011 | L'équipe 3 de l'Etoile Sportive Fosséenne. Mounir Karrout, 19 ans, agent de sécurité.
Hélène David | Gueule d’Hexagone — Seveso Football Club | 2011 | L'équipe 3 de l'Etoile Sportive Fosséenne. Le bar des sports
Hélène David | Gueule d’Hexagone — Seveso Football Club | 2011 | L'équipe 3 de l'Etoile Sportive Fosséenne. Retransmission au restaurant des Terrasses.
Hélène David | Gueule d’Hexagone — Seveso Football Club | 2011 | L'équipe 3 de l'Etoile Sportive Fosséenne. Entraînment de février sous un mistral glacial.
Hélène David | Gueule d’Hexagone — Seveso Football Club | 2011 | L'équipe 3 de l'Etoile Sportive Fosséenne. Johan Torres, pontier intérimaire dans la sécurité et sa fille Christilla.
Hélène David | Gueule d’Hexagone — Seveso Football Club | 2011 | L'équipe 3 de l'Etoile Sportive Fosséenne. Saint-Martin de Crau, préparation avant le Match.
Hélène David | Gueule d’Hexagone — Seveso Football Club | 2011 | L'équipe 3 de l'Etoile Sportive Fosséenne. saint-Martin de Crau, Nordine Aïteur a emmené sa fille Eileen assister au match.
Hélène David | Gueule d’Hexagone — Seveso Football Club | 2011 | L'équipe 3 de l'Etoile Sportive Fosséenne. alessandro, 8 mois, et déjà aux couleurs du real Madrid
Hélène David | Gueule d’Hexagone — Seveso Football Club | 2011 | L'équipe 3 de l'Etoile Sportive Fosséenne. Caroline Soto et Ludovic Olive rejoignet le s Winners dans le virage sud du stade Vélodrome
Hélène David | Gueule d’Hexagone — Seveso Football Club | 2011 | L'équipe 3 de l'Etoile Sportive Fosséenne. Baptême d'Alessandro, le fils de Ludovic et Caroline
Hélène David | Gueule d’Hexagone — Seveso Football Club | 2011 | L'équipe 3 de l'Etoile Sportive Fosséenne. Caroline Soto embrasse son père à la sortie du baptême d'Alessandro.
Hélène David | Gueule d’Hexagone — Seveso Football Club | 2011 | L'équipe 3 de l'Etoile Sportive Fosséenne. Baptême  d'Alessandro. la salle où se déroule le déjeuner appartient à l'usine Kerneos, située juste à côté.
Hélène David | Gueule d’Hexagone — Seveso Football Club | 2011 | L'équipe 3 de l'Etoile Sportive Fosséenne dans les vestiaires du stade de l'allée des Pins
Hélène David | Gueule d’Hexagone — Seveso Football Club | 2011 | L'équipe 3 de l'Etoile Sportive Fosséenne risque la rélégation dans une division inférieure où les matchs se jouent sans arbitres.. Avant dernier match avant la canicule.
Hélène David | Gueule d’Hexagone — Seveso Football Club | 2011 | L'équipe 3 de l'Etoile Sportive Fosséenne.
Hélène David | Gueule d’Hexagone — Seveso Football Club | 2011 | gg

Michel Peraldi

Les temps de Berre

à propos

À propos de la série

Il y a longtemps… L’objectif était un inventaire ethnographique et photographique des rives de l’Etang de Berre, parcouru, à pied, pendant une année. Ce parcours était assorti de rencontres et d’entretiens avec des pratiquants « discrets » (sportifs, promeneurs, chasseurs, pêcheurs clandestins, etc) et de photographies insistant sur les « grammaires urbaines ». L’intention centrale était de mettre en évidence la logique de production des interstices urbains que mettait en place l’aménagement industriel et urbanistique très brutaliste de cette zone : l’aménagement y était si rapide, si brutal, qu’il dégrammaticalisait l’espace (de loisirs, agricole, artisanal, villageois) en laissant des interstices réappropriées par des pratiquants que les aménagements rendaient toujours plus discrets et illégitimes.

  • Année•s : 1985
  • Commune•s : Étang de Berre, Fos-sur-Mer, Port-Saint-Louis-du-Rhône
  • Commanditaire•s : Travail personnel
  • © Michel Peraldi

Michel Peraldi

Anthropologue, directeur de recherche émérite au CNRS, Michel Peraldi travaille depuis de nombreuses années sur les dynamiques sociales, politiques et paysagères, qui forment (et déforment) les espaces métropolitains méditerranéens. Il a souvent associé la photographie à sa démarche anthropologique.

Michel Peraldi | Les temps de Berre | 1985 | Entre Saint-Chamas et Berre, sur l'étang, poste de chasse au canard.
Michel Peraldi | Les temps de Berre | 1985 | L'étang de Berre, entre Saint-Chamas et l'arrivée du canal de Provence.
Michel Peraldi | Les temps de Berre | 1985 | Entre Martigues et la Mède, les bords de l'étang. Niche.
Michel Peraldi | Les temps de Berre | 1985 | Rassuen, l'usine d'engrais, traces.
Michel Peraldi | Les temps de Berre | 1985 | Le port de Caronte, brumes de chaleur.
Michel Peraldi | Les temps de Berre | 1985 | Port de Fos, le terminal à containers.
Michel Peraldi | Les temps de Berre | 1985 | Le port de Fos, terminal minéralier.
Michel Peraldi | Les temps de Berre | 1985 | Le port de Fos, terminal à containers. Vide.
Michel Peraldi | Les temps de Berre | 1985 | Le port de Caronte, brume de chaleur.
Michel Peraldi | Les temps de Berre | 1985 | L'étang de Berre au port du Ranquet, totem entre le ciel et l'eau.

Suzanne Hetzel

7 saisons en Camargue

à propos

À propos de la série

« Pour donner forme aux impressions, aux images et aux récits que j’ai collectés en Camargue pendant deux ans, je me suis remémorée les Denkbilder (images de pensée) de Walter Benjamin. Ces textes écrits entre 1925 et 1935 nous amènent au cœur des éléments de sa pensée philosophique : le proche et le lointain, le geste qui prélève des fragments chargés d’histoire et d’expériences, le devoir qui nous incombe de les actualiser, sa fascination pour les collectionneurs et les collections, l’importance des gens sans nom dans l’écriture de l’histoire et sa conviction que « les choses anciennes nous regardent ». Il souligne notre responsabilité quant au maintien d’une relation entre le passé, notre présent et un futur. Indéniablement, mon travail artistique porte l’héritage des images de pensée : il se construit à partir d’observations, de rencontres, de documents d’archives, de récits tout comme d’objets trouvés ou collectés, et de photographies, bien sûr ! Il s’agissait ici de trouver une forme d’attention à la Camargue : marcher, parler avec les personnes qui l’habitent et qui la connaissent, m’exposer au vent, observer les animaux, cuisiner son riz, glaner ses histoires. Mais aussi garder consciencieusement une place pour l’inconnu, pour l’impensable, pour les présences par lesquelles les lieux viennent à nous. J’ai préféré envisager la Camargue comme un pays plutôt que comme un paysage. Ne pas succomber à l’étendue que l’image est venue assimiler à un décor. Cette manière de faire m’a permis d’explorer le delta dans ses épaisseurs, et de ne pas le voir à partir de ma personne posée comme centre face à l’horizon. Par son absence de monumentalité, cet espace possède la puissance de mouvoir quelque chose en nous. Songeant aux efforts phénoménaux des hommes pour comprendre un territoire et le rendre fécond et accessible, je prends conscience que mon désir d’aller en Camargue relève d’une forme d’attrait pour la part d’ombre de notre personne. Comme s’il y avait une expérience du bonheur particulière en des lieux où l’homme a conclu un pacte entre ses besoins et ses rêves et des éléments qu’il ne contrôlera jamais pleinement : l’ombre contenue dans les terres. Et c’est peut-être ce que nous regardons quand nous sommes songeurs devant le paysage : loin de nous séparer de lui, nous nous ouvrons. » Suzanne Hetzel

  • Année•s : 2013-2016
  • Commune•s : Arles, Saintes-Maries-de-la-Mer
  • Commanditaire•s : Travail personnel
  • © Suzanne Hetzel / SAIF

Suzanne Hetzel

« Je suis née en 1961 – 30 ans après Bernd Becher et 384 ans après Peter Paul Rubens – à Siegen en Westphalie. Les arts plastiques sont le plus important pilier de ma scolarité, que je décide de poursuivre par des études aux Beaux-Arts de Marseille. J’en sors en 1990 avec un DNSEP en arts visuels et un post-diplôme. La photographie devient mon médium privilégié pour des raisons de diffusion-circulation, de pratiques diversifiées et pour son ancrage dans une réalité immédiate. De projet en projet, j’explore notre façon d’habiter un lieu ou un territoire et les marques que celui-ci laisse en nous. Des documents et des objets sont apparus dans mes installations dès 2007. Aujourd’hui, pour réaliser une exposition, je compose avec les photographies (je vois mon fonds photographique comme un ensemble), les objets et l’architecture du lieu. L’écriture va de pair avec mon travail de photographie. J’apprécie sa capacité de transcrire la vitalité des conversations et des impressions, et de laisser une plus large place à la mémoire des personnes que je rencontre. Fréquemment, un livre-projet clôt un projet. » Suzanne Hetzel

Site internet

Suzanne Hetzel | 7 saisons en Camargue | 2013-2016 | Jeune fille, Arles
Suzanne Hetzel | 7 saisons en Camargue | 2013-2016 | Étang du Fangassier, 2015
Suzanne Hetzel | 7 saisons en Camargue | 2013-2016 | Étang du Fangassier, 2015
Suzanne Hetzel | 7 saisons en Camargue | 2013-2016 | Beauduc, 2015
Suzanne Hetzel | 7 saisons en Camargue | 2013-2016 | Plage de Camargue, 2015
Suzanne Hetzel | 7 saisons en Camargue | 2013-2016 | Plage de Camargue, 2015
Suzanne Hetzel | 7 saisons en Camargue | 2013-2016 | Beauduc, 2015
Suzanne Hetzel | 7 saisons en Camargue | 2013-2016 | Pêcheur à Beauduc, 2015
Suzanne Hetzel | 7 saisons en Camargue | 2013-2016 | Train touristique, étang de Vaccarès, domaine Ricard, 2015
Suzanne Hetzel | 7 saisons en Camargue | 2013-2016 | Observatoire, Marais du Vigueirat, 2015
Suzanne Hetzel | 7 saisons en Camargue | 2013-2016 | Plage des Saintes-Maries-de-la-Mer
Suzanne Hetzel | 7 saisons en Camargue | 2013-2016 | Visite avec des responsables du Parc, 2014
Suzanne Hetzel | 7 saisons en Camargue | 2013-2016 | Plage des Saintes-Maries-de-la-Mer, 2015
Suzanne Hetzel | 7 saisons en Camargue | 2013-2016 | Plage des Saintes-Maries-de-la-Mer, 2015
Suzanne Hetzel | 7 saisons en Camargue | 2013-2016 | Sans titre, Camargue, 2015
Suzanne Hetzel | 7 saisons en Camargue | 2013-2016 | Mas Thibert
Suzanne Hetzel | 7 saisons en Camargue | 2013-2016 | Mas Thibert
Suzanne Hetzel | 7 saisons en Camargue | 2013-2016 | Mas Thibert
Suzanne Hetzel | 7 saisons en Camargue | 2013-2016 | Ostéopathe pour chevaux, 2015
Suzanne Hetzel | 7 saisons en Camargue | 2013-2016 | Marais du Viguereirat, 2015
Suzanne Hetzel | 7 saisons en Camargue | 2013-2016 | Sans titre, Camargue, 2014
Suzanne Hetzel | 7 saisons en Camargue | 2013-2016 | Montagne des Cordes, 2014
Suzanne Hetzel | 7 saisons en Camargue | 2013-2016 | Atelier d'artistes de Jean-Marc Andrieu à Manduel, 2015
Suzanne Hetzel | 7 saisons en Camargue | 2013-2016 | Atelier d'artiste de Paul Cox à Arles, 2013 ou 14
Suzanne Hetzel | 7 saisons en Camargue | 2013-2016 | Espace de vente Soulaiado, Tarascon
Suzanne Hetzel | 7 saisons en Camargue | 2013-2016 | Sarah (détail), église des Saintes-Maries-de-la-Mer
Suzanne Hetzel | 7 saisons en Camargue | 2013-2016 | Habit de lumière du Matator de toros Juan Bautista lors de la corrida goyesque en septembre 2015 dans les arènes d'Arles
Suzanne Hetzel | 7 saisons en Camargue | 2013-2016 | Bas du Matator de toros Juan Bautista, 2014
Suzanne Hetzel | 7 saisons en Camargue | 2013-2016 | Accessoires de costumes d'Arlésienne, 2015
Suzanne Hetzel | 7 saisons en Camargue | 2013-2016 | Accessoires de costumes d'Arlésienne, 2015
Suzanne Hetzel | 7 saisons en Camargue | 2013-2016 | Accessoires de costumes d'Arlésienne, 2015
Suzanne Hetzel | 7 saisons en Camargue | 2013-2016 | Accessoires de costumes d'Arlésienne, 2015
Suzanne Hetzel | 7 saisons en Camargue | 2013-2016 | Accessoires de costumes d'Arlésienne, 2015
Suzanne Hetzel | 7 saisons en Camargue | 2013-2016 | Fragment romain, exposition Le Rhône pour mémoire, musée départemental Arles antique, 2009
Suzanne Hetzel | 7 saisons en Camargue | 2013-2016 | Fragment romain, exposition Le Rhône pour mémoire, musée départemental Arles antique, 2009
Suzanne Hetzel | 7 saisons en Camargue | 2013-2016 | Habit de lumière du Matator de toros Juan Bautista porté lors de la feria de Valencia en 2011, broderies de Don Antonio López, Sasteria Fermin, Madrid.
Suzanne Hetzel | 7 saisons en Camargue | 2013-2016 | Intérieur, Arles, 2015
Suzanne Hetzel | 7 saisons en Camargue | 2013-2016 | Bouteilles de la verrerie de Trinquetaille, 18e, Fonds du musée Arlaten, Arles, 2015
Suzanne Hetzel | 7 saisons en Camargue | 2013-2016 | Sans titre, 2015
Suzanne Hetzel | 7 saisons en Camargue | 2013-2016 | Musée Réattu, Arles
Suzanne Hetzel | 7 saisons en Camargue | 2013-2016 | Bijoux romains, exposition Le Rhône pour mémoire, musée départemental Arles antique, 2009
Suzanne Hetzel | 7 saisons en Camargue | 2013-2016 | Portail de Saint-Trophime, détail, Arles
Suzanne Hetzel | 7 saisons en Camargue | 2013-2016 | Portail de Saint-Trophime, détail, Arles
Suzanne Hetzel | 7 saisons en Camargue | 2013-2016 | Cloître Saint-Trophime, Arles
Suzanne Hetzel | 7 saisons en Camargue | 2013-2016 | Vue sur le Rhône depuis l'Hôtel de L'Hoste, Arles
Suzanne Hetzel | 7 saisons en Camargue | 2013-2016 | Quais du Rhône
Suzanne Hetzel | 7 saisons en Camargue | 2013-2016 | Place Voltaire, Arles
Suzanne Hetzel | 7 saisons en Camargue | 2013-2016 | Ailes / Calopteryx splendens
Suzanne Hetzel | 7 saisons en Camargue | 2013-2016 | Ailes / Palpares libelluloides
Suzanne Hetzel | 7 saisons en Camargue | 2013-2016 | Ailes /plumes de flamant rose

Olivier Amsellem

La poétique du bord

à propos

À propos de la série

« L’emprise de l’homme sur le territoire et pas n’importe lequel puisque l’attraction lié à la mer ou sa vue, sont pour moi symptomatique du reflet de la médiocrité et du manque de discernement. » Olivier Amsellem

  • Année•s : 2009
  • Commune•s : [Non renseigné]
  • Commanditaire•s : Conseil Général des Bouches-du-Rhône
  • © Olivier Amsellem

Olivier Amsellem

Olivier Amsellem, né le 2 février 1971 à Marseille, vit et travaille à Marseille. Quelque soit le médium utilisé dans son travail, le plus souvent la photographie, l’artiste dirige ses recherches autour de la mémoire, le souvenir, l’abandon, l’effacement et la disparition. Comme s’il devait sans cesse se persuader qu’il existe, son travail, enclin à la mélancolie et la nostalgie, perce le plus souvent la banalité du quotidien. « Lorsque je cadre, c’est pour Tuer ». Tuer un instant, l’esthétique du cadrage, une composition le plus souvent très précise, révélant parfois comme à la manière d’une sculpture, d’autres formes, une autre lecture. Olivier Amsellem regarde peut être un monde qui disparait et y cherche les explications dans son travail.

Site internet

Olivier Amsellem | La poétique du bord | 2009
Olivier Amsellem | La poétique du bord | 2009
Olivier Amsellem | La poétique du bord | 2009
Olivier Amsellem | La poétique du bord | 2009
Olivier Amsellem | La poétique du bord | 2009
Olivier Amsellem | La poétique du bord | 2009
Olivier Amsellem | La poétique du bord | 2009
Olivier Amsellem | La poétique du bord | 2009
Olivier Amsellem | La poétique du bord | 2009
Olivier Amsellem | La poétique du bord | 2009
Olivier Amsellem | La poétique du bord | 2009
Olivier Amsellem | La poétique du bord | 2009
Olivier Amsellem | La poétique du bord | 2009
Olivier Amsellem | La poétique du bord | 2009
Olivier Amsellem | La poétique du bord | 2009
Olivier Amsellem | La poétique du bord | 2009
Olivier Amsellem | La poétique du bord | 2009
Olivier Amsellem | La poétique du bord | 2009
Olivier Amsellem | La poétique du bord | 2009
Olivier Amsellem | La poétique du bord | 2009
Olivier Amsellem | La poétique du bord | 2009
Olivier Amsellem | La poétique du bord | 2009
Olivier Amsellem | La poétique du bord | 2009
Olivier Amsellem | La poétique du bord | 2009
Olivier Amsellem | La poétique du bord | 2009

Atlas Métropolitain — Lapeyrin / Sibilat

Paysage interstitiel

à propos

À propos de la série

Cette série n'a pas encore de descriptif.

  • Année•s : 2014
  • Commune•s : Aubagne, Cadolive, Carnoux-en-Provence, La Fare-les-Oliviers, La Penne-sur-Huveaune, Marseille, Miramas, Roquefort-la-Bédoule, Ventabren
  • Commanditaire•s : ENSA-Marseille
  • © Lapeyrin / Sibilat

Atlas Métropolitain

Biographie à venir.

Atlas Métropolitain — Lapeyrin / Sibilat | Paysage interstitiel | 2014
Atlas Métropolitain — Lapeyrin / Sibilat | Paysage interstitiel | 2014
Atlas Métropolitain — Lapeyrin / Sibilat | Paysage interstitiel | 2014
Atlas Métropolitain — Lapeyrin / Sibilat | Paysage interstitiel | 2014
Atlas Métropolitain — Lapeyrin / Sibilat | Paysage interstitiel | 2014
Atlas Métropolitain — Lapeyrin / Sibilat | Paysage interstitiel | 2014
Atlas Métropolitain — Lapeyrin / Sibilat | Paysage interstitiel | 2014
Atlas Métropolitain — Lapeyrin / Sibilat | Paysage interstitiel | 2014
Atlas Métropolitain — Lapeyrin / Sibilat | Paysage interstitiel | 2014
Atlas Métropolitain — Lapeyrin / Sibilat | Paysage interstitiel | 2014
Atlas Métropolitain — Lapeyrin / Sibilat | Paysage interstitiel | 2014
Atlas Métropolitain — Lapeyrin / Sibilat | Paysage interstitiel | 2014
Atlas Métropolitain — Lapeyrin / Sibilat | Paysage interstitiel | 2014
Atlas Métropolitain — Lapeyrin / Sibilat | Paysage interstitiel | 2014
Atlas Métropolitain — Lapeyrin / Sibilat | Paysage interstitiel | 2014
Atlas Métropolitain — Lapeyrin / Sibilat | Paysage interstitiel | 2014
Atlas Métropolitain — Lapeyrin / Sibilat | Paysage interstitiel | 2014
Atlas Métropolitain — Lapeyrin / Sibilat | Paysage interstitiel | 2014

Atlas Métropolitain — Fretti / Maraval

Métropole linéaire

à propos

À propos de la série

Cette série n'a pas encore de descriptif.

  • Année•s : 2013
  • Commune•s : Aubagne, Auriol, Istres, La Penne-sur-Huveaune, Marseille, Miramas, Roquevaire
  • Commanditaire•s : ENSA-Marseille
  • © Fretti / Maraval

Atlas Métropolitain

Biographie à venir.

Atlas Métropolitain — Fretti / Maraval | Métropole linéaire | 2013
Atlas Métropolitain — Fretti / Maraval | Métropole linéaire | 2013 | SONY DSC
Atlas Métropolitain — Fretti / Maraval | Métropole linéaire | 2013
Atlas Métropolitain — Fretti / Maraval | Métropole linéaire | 2013
Atlas Métropolitain — Fretti / Maraval | Métropole linéaire | 2013
Atlas Métropolitain — Fretti / Maraval | Métropole linéaire | 2013
Atlas Métropolitain — Fretti / Maraval | Métropole linéaire | 2013
Atlas Métropolitain — Fretti / Maraval | Métropole linéaire | 2013 | SONY DSC
Atlas Métropolitain — Fretti / Maraval | Métropole linéaire | 2013 | SONY DSC
Atlas Métropolitain — Fretti / Maraval | Métropole linéaire | 2013 | SONY DSC
Atlas Métropolitain — Fretti / Maraval | Métropole linéaire | 2013 | SONY DSC
Atlas Métropolitain — Fretti / Maraval | Métropole linéaire | 2013 | SONY DSC
Atlas Métropolitain — Fretti / Maraval | Métropole linéaire | 2013 | SONY DSC
Atlas Métropolitain — Fretti / Maraval | Métropole linéaire | 2013 | SONY DSC
Atlas Métropolitain — Fretti / Maraval | Métropole linéaire | 2013 | SONY DSC
Atlas Métropolitain — Fretti / Maraval | Métropole linéaire | 2013 | SONY DSC
Atlas Métropolitain — Fretti / Maraval | Métropole linéaire | 2013 | SONY DSC
Atlas Métropolitain — Fretti / Maraval | Métropole linéaire | 2013 | SONY DSC
Atlas Métropolitain — Fretti / Maraval | Métropole linéaire | 2013 | SONY DSC

Franck Pourcel

La petite mer des oubliés – Paradoxes

à propos

À propos de la série

Dans l’esprit des gens de passage depuis l’autoroute ou sur les routes et voies de chemin de fer qui arborent l’étang de Berre, mais aussi à l’atterrissage à Marignane, ou depuis les villes extérieures, l’homme n’existe plus sur ce territoire. Il n’est plus à sa place, il a été oublié. Les baignades ne se pratiquent plus, le chasseur prend son gibier au supermarché de la zone commerciale, les cabanons sont en ruines et ont laissé place aux puissantes cuves de pétroles, le pêcheur n’est plus dans sa barque… L’homme s’est laissé engloutir par ces kilomètres de tuyaux métalliques et la fumée qui sort des cheminées, mêlée aux douces ondulations d’une eau poussée par le vent vers la mer donnent au spectateur la nostalgie d’un passé révolu. Les machines technologiques et industrielles ont dépassé la présence humaine, par les balais incessants des avions, et tous les signes d’apocalypse renforcent ces absences. Le vide est partout. Le déséquilibre du milieu est flagrant, donnant ce fort sentiment de désorientation et cette vision de cohabitations incohérentes : salins, culture maraîchère, centres commerciaux, plages, criques, industrie… L’étang rencontre une poétique bien différente de celle d’antan peinte par Ziem, narrée par Pelletan. Pourtant, ces hommes et ces femmes vivent encore sur l’étang et les histoires voguent encore. Ainsi, il n’est pas étonnant de croiser sur les marchés ces « hommes de l’autre époque », aux épaules larges, aux mains lourdes et lacérées par les filets, ou d’apercevoir perdu dans une immensité industrielle, un nuage d’oiseaux accompagnant les derniers « bateaux ivres » dont l’ivresse est justement de se trouver sur cette « petite mer » pour « fuir » le temps et l’espace surchargés d’une époque moderne. Il n’est pas étonnant non plus d’apercevoir des dizaines de voiles de kite surf ou de planches à voile balayant la plage du Jaï entre Marignane et La Mède ou d’entendre les vrombissements des moteurs surpuissants Offshore dans le port de Saint-Chamas. La vie y est partout, aux pieds de la ville nouvelle de Vitrolles, aux pieds de la raffinerie de Total la Mède, le long du canal du Rove. On pourrait penser que l’homme n’est plus à sa place dans cet univers et pourtant, tous les univers se côtoient dans une opposition volontaire qui semblerait oppressante pour tout individu extérieur à ce monde. Il semble surprenant de constater avec quelle fascination, « l’homme est capable de faire abstraction d’un univers d’apocalypse ». Le lieu semble garder sa poétique et son enthousiasme.Tous les points de vue qu’on peut prendre sur l’étang ne suffisent pas à constituer un paysage. Ils sont réduits au statut de fragments. En permanence, le regardeur est conduit à un travail de cadrage et de recadrage.

  • Année•s : 1996-2006
  • Commune•s : Berre-L'Étang, Étang de Berre, Martigues, Vitrolles
  • Commanditaire•s : ATD Quart Monde, Conseil Général des Bouches-du-Rhône, GIPREB, Musée archéologique d'Istres, SHADYC, SISSEB
  • © Franck Pourcel / SAIF

Franck Pourcel

Franck Pourcel est né en 1965. Photographe hyperactif, il porte une attention toute particulière aux failles de notre temps et aux régions qu’elles abîment – dont l’espace intime des corps. Souci et poétique documentaires définissent son regard, qui longe sans cesse les lignes de partage entre l’habitable et l’inhabitable. Territoires, objets, techniques, gestes : l’accumulation joue un rôle important dans son œuvre. Il s’agit en quelque sorte de faire l’inventaire des formes et modes de vie ayant cours dans un monde globalement ravagé par le capitalisme, pour mieux cerner ses possibilités de réinvention – dont notre survie dépend.

Site internet

Franck Pourcel | La petite mer des oubliés – Paradoxes | 1996-2006 | Paradoxes | Photographie en couleur d'une route entre l'étang et les entreprises de l'aéroport
Franck Pourcel | La petite mer des oubliés – Paradoxes | 1996-2006 | Paradoxes | Photographie en couleur d'une bande barrière rouge et blanc au milieu d'un champ
Franck Pourcel | La petite mer des oubliés – Paradoxes | 1996-2006 | Paradoxes | Photographie en couleur d'un arbre, tamaris, devant l'étang avec barrière couleur
Franck Pourcel | La petite mer des oubliés – Paradoxes | 1996-2006 | Paradoxes | Photographie en couleur d'un panneau lumineux indiquant les risques
Franck Pourcel | La petite mer des oubliés – Paradoxes | 1996-2006 | Paradoxes | Photographie en couleur de la calanque de ponteau avec les cabanons et les pétroliers
Franck Pourcel | La petite mer des oubliés – Paradoxes | 1996-2006 | Paradoxes | Photographie en couleur du canal de Caronte avec trois cormorans au milieu et des usines sur l'autres rives
Franck Pourcel | La petite mer des oubliés – Paradoxes | 1996-2006 | Paradoxes | Photographie en couleur d'un groupe de cygnes devant la ville de Berre et l'usine pétrochimique
Franck Pourcel | La petite mer des oubliés – Paradoxes | 1996-2006 | Paradoxes | Photographie en couleur du site d'entrainement des pompiers avec matériel de pompier sur un terrain vide avec l'usine électrique de Ponteau en fond
Franck Pourcel | La petite mer des oubliés – Paradoxes | 1996-2006 | Paradoxes | Photographie en couleur du site d'entrainement des pompiers avec matériel de pompier sur un terrain vide avec l'usine pétrochimique en fond
Franck Pourcel | La petite mer des oubliés – Paradoxes | 1996-2006 | Paradoxes | Photographie en couleur de la calanque de ponteau avec les cabanons et les pétroliers
Franck Pourcel | La petite mer des oubliés – Paradoxes | 1996-2006 | Paradoxes | Photographie en couleur du site pétrochimique de Lavéra depuis Ponteau
Franck Pourcel | La petite mer des oubliés – Paradoxes | 1996-2006 | Paradoxes | Photographie en couleur d'un marais avec les usines en fond
Franck Pourcel | La petite mer des oubliés – Paradoxes | 1996-2006 | Paradoxes | Photographie en couleur d'une terrasse donnant sur la mer avec des pétroliers en vue
Franck Pourcel | La petite mer des oubliés – Paradoxes | 1996-2006 | Paradoxes | Photographie en couleur d'une sortie d'eau avec des rochers
Franck Pourcel | La petite mer des oubliés – Paradoxes | 1996-2006 | Paradoxes | Photographie en couleur d'une barrierre verticale devant l'aéroport
Franck Pourcel | La petite mer des oubliés – Paradoxes | 1996-2006 | Paradoxes | Photographie en couleur d'un cabanon de chasse au milieu des marais de Berre l'étang
Franck Pourcel | La petite mer des oubliés – Paradoxes | 1996-2006 | Photographie en couleur d'un village de cabanon avec une grosse fumée noire qui sort d'une torchère de l'usine pétrochimique de Lavéra
Franck Pourcel | La petite mer des oubliés – Paradoxes | 1996-2006 | Paradoxes | Photographie en couleur d'un cheval allongé dans un champ, au loin l'usine pérochimique
Franck Pourcel | La petite mer des oubliés – Paradoxes | 1996-2006 | Paradoxes | Photographie en couleur d'une piscine avec un plongeoir devant l'étang avec l'usine pétrochimique en fond
Franck Pourcel | La petite mer des oubliés – Paradoxes | 1996-2006 | Paradoxes | Photographie en couleur d'un terrain proche de la plage du Jaï avec un panneau d'une future construction sur un terrain vide
Franck Pourcel | La petite mer des oubliés – Paradoxes | 1996-2006 | Paradoxes | Photographie en couleur d'un quartier de ville avec maisons et champs devant usine pétrochimique
Franck Pourcel | La petite mer des oubliés – Paradoxes | 1996-2006 | Paradoxes | Photographie en couleur d'un grillage barrant l'entée sur l'aéroport devant l'étang, l'usine pétrochimique en fond
Franck Pourcel | La petite mer des oubliés – Paradoxes | 1996-2006 | Paradoxes | Photographie en couleur d'une maison devant l'aéroport de Marseille-Provence
Franck Pourcel | La petite mer des oubliés – Paradoxes | 1996-2006 | Paradoxes | Photographie en couleur de plusieurs cygnes sur la grève de la plage de Vitrolles face à l'usine pétrochimique de Berre l'Étang
Franck Pourcel | La petite mer des oubliés – Paradoxes | 1996-2006 | Paradoxes | Photographie en couleur d'une douche devant la plage du Jaï
Franck Pourcel | La petite mer des oubliés – Paradoxes | 1996-2006 | Paradoxes | Photographie en couleur d'une maison avec des crénaux devant l'étang
Franck Pourcel | La petite mer des oubliés – Paradoxes | 1996-2006 | Paradoxes | Photographie en couleur d'une route fermée par deux barrières
Franck Pourcel | La petite mer des oubliés – Paradoxes | 1996-2006 | Paradoxes | Photographie en couleur d'une place pour enfants devant l'étang avec bateau échoué
Franck Pourcel | La petite mer des oubliés – Paradoxes | 1996-2006 | Paradoxes | Photographie en couleur d'un bateau de pêche au milieu d'un marais
Franck Pourcel | La petite mer des oubliés – Paradoxes | 1996-2006 | Paradoxes | Photographie en couleur d'un terrain de boule avec des arbres dont à la base se trouve des pneus
Franck Pourcel | La petite mer des oubliés – Paradoxes | 1996-2006 | Paradoxes | Photographie couleur d'un stade de foot en sabilisé, de grosses pierres tiennent les filets des buts
Franck Pourcel | La petite mer des oubliés – Paradoxes | 1996-2006 | Paradoxes | Photographie en couleur d'un camping Marina plage à Vitrolles avec des pancartes à l'entrée et en fond l'usine pétrochimique
Franck Pourcel | La petite mer des oubliés – Paradoxes | 1996-2006 | Paradoxes | Photographie en couleur de l'usine hydro-électrique de Saint-Chamas
Franck Pourcel | La petite mer des oubliés – Paradoxes | 1996-2006 | Paradoxes | Photographie en couleur de la vue du port industriel de lavéra, Martigues depuis Port de Bouc avec des filets de pêche au premier plan.
Franck Pourcel | La petite mer des oubliés – Paradoxes | 1996-2006 | Paradoxes | Photographie en couleur du port minéralier de Martigues sur le canal de Caronte
Franck Pourcel | La petite mer des oubliés – Paradoxes | 1996-2006 | Paradoxes | Photographie en couleur d'un écriteau tombé au bord d'une route
Franck Pourcel | La petite mer des oubliés – Paradoxes | 1996-2006 | Paradoxes | Photographie en couleur d'un pont de chemin de fer et une voie bouchée
Franck Pourcel | La petite mer des oubliés – Paradoxes | 1996-2006 | Paradoxes | Photographie en couleur de plots au milieu de l'eau
Franck Pourcel | La petite mer des oubliés – Paradoxes | 1996-2006 | Paradoxes | Photographie en couleur d'un marquage de passage de pipe-line à travers l'étang de Berre
Franck Pourcel | La petite mer des oubliés – Paradoxes | 1996-2006 | Paradoxes | Photographie en couleur d'une table salante avec passage de pipe-line
Franck Pourcel | La petite mer des oubliés – Paradoxes | 1996-2006 | Paradoxes | Photographie en couleur d'un porte affiche d'informations avec des impacts sur la vitre
Franck Pourcel | La petite mer des oubliés – Paradoxes | 1996-2006 | Paradoxes | Photographie en couleur d'une usine pétrochimique
Franck Pourcel | La petite mer des oubliés – Paradoxes | 1996-2006 | Paradoxes | Photographie en couleur d'un terrain de tennis dans un quartier résidentiel sur fond d'usine pétrochimique
Franck Pourcel | La petite mer des oubliés – Paradoxes | 1996-2006 | Paradoxes | Photographie en couleur de cuves de pétrole d'une raffinerie

Élise Llinarès

Littoral Marseille

à propos

À propos de la série

« Littoral Marseille » est une série qui documente, sous forme de puzzle, une étroite bande de terre : 20 km de long de l’Estaque à la plage du Prado, quelques dizaines de mètres de large, toujours au plus près de la mer. Mais la mer, à Marseille, n’est pas centrale ni touristique contrairement à ce qu’on aurait pu penser. Le centre, c’est le Vieux-Port et la Canebière, non pas le Chemin du littoral dissimulé sous une autoroute. Ainsi, au sud, la mer s’offre par la Corniche Kennedy et ses prolongements, mais il faut parfois prendre des ruelles et passer sous des portiques pour apercevoir des criques bleues et des maisons somptueuses. Au nord par contre, il faut traverser des ronds-points et des embranchements d’autoroute, longer le port gigantesque et absolument interdit : la mer, on ne la voit pas. Pourquoi un puzzle ? Au départ, je voulais être systématique et trouver les clés de cette ville étonnante. Et puis, ayant lu Flaubert, Stendhal et Cendrars reconnaître leur incompréhension, j’ai cessé de vouloir comprendre pour mieux me laisser happer. J’ai photographié Marseille avec cette phrase de Cendrars en tête : « Marseille est une ville selon mon cœur. (…) Ici tout a l’air d’avoir été relégué : la mer, derrière des collines désertiques, le port, au diable vauvert, si bien que l’on peut aimer jusqu’à ses laideurs : le moutonnement interminable de ses tristes maisons de rapport, ses ruelles enchevêtrées, les usines neuves et les raffineries, les palais à l’italienne des nouveaux riches (…) Tout semble perdu en ville et, réellement, tout cela n’a aucune espèce d’importance. » Cette incompréhension acceptée, je pouvais découvrir ce que finalement j’étais venue photographier : le lieu où mon père, en 1962, avait débarqué pour la première fois en France, celui qu’il avait immédiatement fui pour se réfugier à Paris laissant là toute sa famille, et où il retournait pourtant tous les ans pour vivre un été qui ressemblait à celui de l’Algérie. Mais, après ma naissance, il n’y a plus mis les pieds. Il ne m’y a jamais emmenée. Et Marseille a rejoint une longue kyrielle de secrets dans la boite de Pandore paternelle. Littoral Marseille est une série en forme de découverte, d’hommage et de mémoire reconstruite. Elise Llinarès

  • Année•s : 2017-2018
  • Commune•s : Marseille
  • Commanditaire•s : Travail personnel
  • © Élise Llinarès

Élise Llinarès

Elise Llinarès a initialement une formation d’historienne, et a été professeure d’histoire et de géographie. Depuis plusieurs années, elle utilise la photographie et l’écriture pour mener une réflexion sur l’identité et la mémoire dans les villes du sud méditerranéen, à Tel Aviv-Jaffa, Marseille, autour de l’Étang de Berre. Ou à Paris. Son travail d’investigation est nourri de sa formation d’historienne et de sa collaboration avec Michel Peraldi, anthropologue directeur de recherche au CNRS. D’une sensibilité politique et littéraire proche des surréalistes et des situationnistes, elle subvertit le réel en mêlant portraits, récits et fictions pour servir son projet documentaire. Il en résulte des images à la douceur trompeuse, comme des mises en garde face à la société du spectacle.

Site internet

Élise Llinarès | Littoral Marseille | 2017-2018 | Garçons manouches
Élise Llinarès | Littoral Marseille | 2017-2018 | Sardines
Élise Llinarès | Littoral Marseille | 2017-2018 | Portrait de femme, quartier Beauséjour
Élise Llinarès | Littoral Marseille | 2017-2018 | Grue du bassin de radoub
Élise Llinarès | Littoral Marseille | 2017-2018 | Barques à Endoume
Élise Llinarès | Littoral Marseille | 2017-2018 | Club de Kanoe
Élise Llinarès | Littoral Marseille | 2017-2018 | Malmousque
Élise Llinarès | Littoral Marseille | 2017-2018 | Vieux Comorien
Élise Llinarès | Littoral Marseille | 2017-2018 | Mouettes plage des Catalans
Élise Llinarès | Littoral Marseille | 2017-2018 | HLM sur le chemin du Littoral et le long de l'autoroute, quatrtier nord
Élise Llinarès | Littoral Marseille | 2017-2018 | Portrait de femme, quartier du Panier
Élise Llinarès | Littoral Marseille | 2017-2018 | Chantier naval de réinsertion vers l'Estaque
Élise Llinarès | Littoral Marseille | 2017-2018 | Garçons sautant dans la mer Corniche Kennedy
Élise Llinarès | Littoral Marseille | 2017-2018 | Garçon, quartier de l'estaque
Élise Llinarès | Littoral Marseille | 2017-2018 | Jeunes Corniche Kennedy
Élise Llinarès | Littoral Marseille | 2017-2018 | Portrait de femme au vallon des Auffes
Élise Llinarès | Littoral Marseille | 2017-2018 | Devanture de café, Estaque
Élise Llinarès | Littoral Marseille | 2017-2018 | Chaises au port de l'estaque
Élise Llinarès | Littoral Marseille | 2017-2018 | Campement manouche le long du chemin du littoral
Élise Llinarès | Littoral Marseille | 2017-2018 | Portrait de femme, quartier du Panier

Hélène David

L’esprit des calanques

à propos

À propos de la série

« En 2008, au moment de mon installation à Marseille, le GIP des Calanques prépare le projet de Parc National. De nouvelles règles vont organiser le territoire sauvage qui borde la partie sud de la métropole, sa manière de l’habiter. Ce territoire m’apparait comme un laboratoire des relations avec la « nature », dans un contexte périurbain singulier en France, tout en posant plusieurs questions autour des notions de frontières. Le projet de parc soulève la polémique : un courant utilitariste du territoire affronte les partisans de la conservation. J’observe que les résidents des deux calanques habitées, Morgiou et Sormiou, et plus largement certains usagers, échappent à ces logiques. Ici, c’est une vie de peu, où l’on invite volontiers poissons, poulpes, cailloux et garrigue dans sa sociabilité. Cette approche de l’environnement comme un prolongement de soi, me rappellent l’état d’esprit des Inupiaks d’Alaska, avec qui j’ai vécu pour le projet « Réfugiés climatiques ».Je décide alors d’entamer une série documentaire photographique, sous forme de portraits in situ, sur les habitants, professionnels ou amateurs de ce territoire et les réseaux de liens inventifs qu’ils tissent avec les lieux. Au son, ma co-auteur Anna Thillet m’accompagne pour recueillir les paroles, puis monter des films courts. En plus de la série photographique, cinq portraits voient le jour : « Yolande et Néné ». Ils vivent là, dans la calanque de Morgiou, depuis 40 ans. 7 mn 30. « Des puffins et des hommes ». Une nuit de lune noire, les sentinelles de Riou sillonnent l’archipel à la recherche des oiseaux précieux. 6Mn30 « De pierre, de vent, d’eau et de lumière » : Au contact d’une nature âpre, les corps se déploient.  3mn.“La mer, mon jardin”. A l’aube,Laurent Gianettinni quitte Cassis pour « retrouver ses ancêtres » italiens, pêcheurs au petit métier. Tandis qu’Emmanuel Briquet, aquaculteur, élève avec conviction loups et dorades bios dans une calanque historique du Frioul. 6Mn30 « Le chant des pistes », ou le souffle du marcheur. Les « excursionnistes marseillais » randonnent depuis plus d’un siècle dans les Calanques, un terrain difficile et inépuisable. 4Mn J’entame le projet en auto-production, puis plusieurs commandes presse prennent le relai. Expositions, conférences et acquisitions viennent compléter le dispositif de production, notamment audiovisuel. En 2012, les Archives Départementales des Bouches-du-Rhône ouvre un fond d’acquisition. » Hélène David

  • Année•s : 2008-2011
  • Commune•s : Cassis, La Ciotat, Marseille
  • Commanditaire•s : Travail personnel
  • © Hélène David / SAIF

Hélène David

« Depuis 2005, et la co-réalisation de l’ouvrage « Réfugiés climatiques » du collectif Argos, mes travaux documentaires sont inspirés par une « écologie du sensible », selon l’expression de l’anthropologue Tim Ingold. Cette démarche cherche à questionner nos relations au vivant, plus particulièrement en Méditerranée, où j’ai choisi de m’installer en 2008. Dans un contexte de crise environnementale, je souhaite ainsi participer à la construction transdisciplinaire de nouvelles manières d’habiter, en produisant des récits avec d’autres auteurs ou institutions (comme les Archives Départementales des Bouches du Rhône avec la création d’un fond photographique à partir de « L’esprit des calanques » en 2012). Noces ou les confins sauvages, traversée intime du littoral, m’a amené à redéfinir de précédentes pratiques documentaires – des écritures aux objets – et à envisager différemment la place des publics dans le dispositif de création. Après différentes expositions, la publication de l’ouvrage aux éditions sunsun en 2018 et plusieurs acquisitions (Arthotèque Intercommunale Ouest Provence, FCAC Ville de Marseille), je prolonge cette recherche grâce au soutien du CNAP (2019). Il s’agit maintenant de suivre la piste de l’homme-animal : une expérience de la rencontre entre espèces et de la traversée des frontières, pour composer un récit choral de nos relations aux non-humains. Entamé au cours d’une résidence participative en pays de Grasse (Alpes maritimes) en 2018/2019, cette collecte de documents est désormais menée avec les Archives Départementales des Bouches-du-Rhône, pour une restitution à l’occasion du Congrès mondial de la nature en 2021. » Hélène David

Site internet

Hélène David | L’esprit des calanques | 2008-2011 | Le conservatoire du littoral a confié la gestion de l'archipel de Riou au CEN PACA. L'équipe du conservateur, Alain Mante, veille sur la population de puffins, oiseaux migrateurs protégés. MARSEILLE.
Hélène David | L’esprit des calanques | 2008-2011 | Août. Fête du 15 Août à la calnque de Morgiou.
Hélène David | L’esprit des calanques | 2008-2011 | La fête de fin d'été réunit les résidants de la calanque et les estivants. Marseille, 9ème arrondissement, 29/08/2009
Hélène David | L’esprit des calanques | 2008-2011 | Septembre.
Hélène David | L’esprit des calanques | 2008-2011 | Les cabanons de la calanque de Morgiou, d'anciens abris de pêcheurs.Marseille 9ème arrondissement. 27/05/2010.
Hélène David | L’esprit des calanques | 2008-2011 | Mai. La Calanque de Morgiou s'éveille. Marseille, 9ème arrondissement. 27/05/2010.
Hélène David | L’esprit des calanques | 2008-2011
Hélène David | L’esprit des calanques | 2008-2011 | Jeanine Blanc, à la cueillette dans les collines de la calanque de Morgiou. Marseille, 9ème arrondissement. 28/09/2010.
Hélène David | L’esprit des calanques | 2008-2011 | Chez Jeanine Blanc, girelles et sarangs pour la soupe de poisson. Calanque de Morgiou, 9ème arrondissement, Marseille. 29/09/2010.
Hélène David | L’esprit des calanques | 2008-2011 | Morgiou. Au cabanon. Les ingrédients pour la soupe de poisson. Marseille,9ème arrondissement.
Hélène David | L’esprit des calanques | 2008-2011 | La soupe de poisson dans le cabanon de Jeannine Blanc à Morgiou.Marseille, 9ème arrondissement.29/09/2010.
Hélène David | L’esprit des calanques | 2008-2011 | Les vacances au cabanon. Marseille, 9ème arrondissement, Morgiou. 23/05/2010.
Hélène David | L’esprit des calanques | 2008-2011 | Provence aquaculture élève loups et daurades Bio, sur l'île de Pomègues, dans le parc national des calanques.
Hélène David | L’esprit des calanques | 2008-2011 | France et les posidonies.
Hélène David | L’esprit des calanques | 2008-2011 | La baigneuse
Hélène David | L’esprit des calanques | 2008-2011 | La baigneuse
Hélène David | L’esprit des calanques | 2008-2011 | A la calanque de Sormiou, des vacancières plongent sur l'herbier de posidonie, plante aquatique vitale pour l'écosystème marin des Calanques. Marseille,9ème arrondissement.06/07/2010.
Hélène David | L’esprit des calanques | 2008-2011 | Marseille. FRANCE. (Marseille City). Aux portes de la ville, le parc national  des Calanques verra le jour en 2011. Un terrioire fragile et sauvage où les Marseillais se ressourcent.
Hélène David | L’esprit des calanques | 2008-2011 | Août.
Hélène David | L’esprit des calanques | 2008-2011 | Depuis 40 000 ans l'homme fréquente ces abris méditérannéens.
Hélène David | L’esprit des calanques | 2008-2011 | Marseille. FRANCE. (Marseille City). Aux portes de la ville, le parc national  des Calanques verra le jour en 2011. Le cap Morgiou. Chaque année les calanques sont visitées par 2 millions de visiteurs. Quel place pour l'homme dans le futur par national?
Hélène David | L’esprit des calanques | 2008-2011 | Cap Morgiou, la randonneuse.
Hélène David | L’esprit des calanques | 2008-2011 | Régate d'Optimistes à Pointe rouge
Hélène David | L’esprit des calanques | 2008-2011 | Vincent Inquimbert, vacancier au cabanon et chasseur sous-marin, a péché un gros loup. Marseille, 9ème arrondissement, calanque de Morgiou. 28/05/2010.
Hélène David | L’esprit des calanques | 2008-2011 | Chaque été, les Morgoutiens organisent un concours de pêche. Sarangs et Girelles rejoindront safran, ail, tomate et huile d'olive dans la soupe de poisson méditérannéenne. Calanque de Morgiou, Marseille 9ème arrondissement. 17/07/2010.
Hélène David | L’esprit des calanques | 2008-2011 | Le conservatoire du littoral a confié la gestion de l'archipel de Riou au CEN PACA. L'équipe du conservateur, Alain Mante, veille sur la population de puffins, oiseaux migrateurs protégés. MARSEILLE.
Hélène David | L’esprit des calanques | 2008-2011 | Le conservatoire du littoral a confié la gestion de l'archipel de Riou au CEN PACA. L'équipe du conservateur, Alain Mante, veille sur la population de puffins, oiseaux migrateurs protégés. MARSEILLE.
Hélène David | L’esprit des calanques | 2008-2011 | Le conservatoire du littoral a confié la gestion de l'archipel de Riou au CEN PACA. L'équipe du conservateur, Alain Mante, veille sur la population de puffins, oiseaux migrateurs protégés. MARSEILLE.
Hélène David | L’esprit des calanques | 2008-2011 | Le conservatoire du littoral a confié la gestion de l'archipel de Riou au CEN PACA. L'équipe du conservateur, Alain Mante, veille sur la population de puffins, oiseaux migrateurs protégés. MARSEILLE.
Hélène David | L’esprit des calanques | 2008-2011 | Le conservatoire du littoral a confié la gestion de l'archipel de Riou au CEN PACA. L'équipe du conservateur, Alain Mante, veille sur la population de puffins, oiseaux migrateurs protégés. MARSEILLE.
Hélène David | L’esprit des calanques | 2008-2011 | Le conservatoire du littoral a confié la gestion de l'archipel de Riou au CEN PACA. L'équipe du conservateur, Alain Mante, veille sur la population de puffins, oiseaux migrateurs protégés. MARSEILLE.
Hélène David | L’esprit des calanques | 2008-2011 | Le conservatoire du littoral a confié la gestion de l'archipel de Riou au CEN PACA. L'équipe du conservateur, Alain Mante, veille sur la population de puffins, oiseaux migrateurs protégés. MARSEILLE.
Hélène David | L’esprit des calanques | 2008-2011 | Marseille. FRANCE. (Marseille City). Aux portes de la ville, le parc national  des Calanques verra le jour en 2011. Calanque de Morgiou, 9ème arrondissement. Les sangliers se rapprochent des habitations.
Hélène David | L’esprit des calanques | 2008-2011 | Marseille. FRANCE. (Marseille City). Aux portes de la ville, le parc national  des Calanques verra le jour en 2011. Calanque de Morgiou, 9ème arrondissement. Les sangliers se rapprochent des habitations.
Hélène David | L’esprit des calanques | 2008-2011 | Sanglier à Morgiou
Hélène David | L’esprit des calanques | 2008-2011 | Calanque de Morgiou. Comme dans beaucoup de ports méditérranéens, les chats des rues vivent des déchets de la pêche. Marseille 9ème arrondissement. 28/05/2010
Hélène David | L’esprit des calanques | 2008-2011 | Cassis. Laurent Gianettini. P^cheur au petit métier.
Hélène David | L’esprit des calanques | 2008-2011 | La pêche au petit métier au coeur du parc national des calanques
Hélène David | L’esprit des calanques | 2008-2011 | A l'aube, Laurent Gianettini  relève les filets au large du cap Canaille. Cassis, 10/08/2010.
Hélène David | L’esprit des calanques | 2008-2011 | Août. 5h30. Guillaume Letestu et Laurent Giannettini, pêcheurs
Hélène David | L’esprit des calanques | 2008-2011 | La pêche au petit métier au coeur du parc national des calanques
Hélène David | L’esprit des calanques | 2008-2011 | La pêche au petit métier au coeur du parc national des calanques
Hélène David | L’esprit des calanques | 2008-2011 | Une tortue luth, espèce en voie de dispartion a été retrouvée dans les filets d'un pêcheur. Calanque de Morgiou, Marseille, 9ème arrondissement. 27/08/2010.
Hélène David | L’esprit des calanques | 2008-2011 | La ferme aquacole du Frioul élève des loups et des daurades bio. Pomègues, Frioul. Marseille. 09052011.
Hélène David | L’esprit des calanques | 2008-2011 | Provence aquaculture élève loups et daurades Bio, sur l'île de Pomègues, dans le parc national des calanques.
Hélène David | L’esprit des calanques | 2008-2011 | A Sormiou, des Marseillais retrouvent une vie simple au bord de l'eau, dans des cabanons sans eau courante, ni réseau électrique.

Pablo Rigault-Béligand

Paysage impossible

à propos

À propos de la série

Régulièrement en transit entre Marseille et Arles, j’ai longuement observé à travers la vitre du train qui offre une vision panoramique du paysage, les vastes plaines des Coussouls de Crau. Ces étendues planes, disparates, mystérieuses et arides, évoquent un paysage aux allures de Far-West français qui a nourri mon imaginaire, peut-être un fantasme, mais aussi une certaine inquiétude, une appréhension, lorsque je m’imaginais au milieu de ce vide apparent. Qu’y trouverais-je ? Quels seraient les signes, les sons ? Comment se déploient ces chemins noirs à peine perceptibles ? Comment s’y mouvoir ? Enfin, que se passe-t-il dans ces plaines rocailleuses ?

J’ai entamé mes explorations en partant de la gare de Saint-Martin de Crau, longeant la voie ferrée, parfois jusqu’à Miramas, afin de découvrir davantage ce paysage, de fouiller ces chemins sinueux que j’avais aperçus au loin, de m’assurer de leur existence réelle et de comprendre leur atmosphère. Mon parcours s’est révélé plus complexe que prévu : propriétés privées, riverains inquiets de ma présence, terrains militaires dont l’accès strictement interdit et dangereux ne m’ont été révélés qu’après-coup. Les sols que j’avais foulés à de nombreuses reprises se sont avérés potentiellement dangereux. Quelques minuscules panneaux disséminés ici et là, au beau milieu de rien, face à de rares troupeaux et autres traces d’une vie discrète, affichaient la mention « danger de mort ».

J’ai tenté de transcrire en images ces points de tension, de dresser le portrait de ce lieu qui se révèle à la fois une réserve naturelle magnifique et un territoire altéré, amputé, rendu hostile à l’homme par l’homme.

  • Année•s : 2021-2022
  • Commune•s : Saint-Martin-de-Crau
  • Commanditaire•s : Travail personnel
  • © Pablo Rigault-Béligand

Pablo Rigault-Béligand

Après avoir travaillé comme tireur au studio AZA à Marseille dans le cadre de son BTS en photographie, Pablo Rigault-Béligand a souhaité entreprendre des études plus approfondies sur l’image. Pour cela, il s’est orienté vers l’École Nationale Supérieure de Photographie d’Arles où il débutera un master en septembre 2023. Sa démarche photographique s’articule toujours autour d’un lieu, d’un topos, dont il étudie en premier lieu les ambiances, les émotions et l’histoire. Sensible à la poésie des paysages, qu’ils soient urbains ou ruraux, il ne se contente pas de flâner, mais préfère dériver et créer des situations. Il fouille, retourne, balaye et marche. Les traces qu’il conserve de ces expérimentations et recherches se traduisent en images, en textes tels que des nouvelles ou des poésies, en bandes sonores, en carnets informels, en cartographies surréalistes et en collages.

Pablo Rigault-Béligand | Paysage impossible | 2021-2022 | Saint-Martin-de-Crau | Plaine des Coussouls de Crau.
Pablo Rigault-Béligand | Paysage impossible | 2021-2022 | Saint-Martin-de-Crau | Plaine des Coussouls de Crau.
Pablo Rigault-Béligand | Paysage impossible | 2021-2022 | Saint-Martin-de-Crau | Plaine des Coussouls de Crau.
Pablo Rigault-Béligand | Paysage impossible | 2021-2022 | Saint-Martin-de-Crau | Plaine des Coussouls de Crau.
Pablo Rigault-Béligand | Paysage impossible | 2021-2022 | Saint-Martin-de-Crau | Plaine des Coussouls de Crau.
Pablo Rigault-Béligand | Paysage impossible | 2021-2022 | Saint-Martin-de-Crau | Plaine des Coussouls de Crau.
Pablo Rigault-Béligand | Paysage impossible | 2021-2022 | Saint-Martin-de-Crau | Plaine des Coussouls de Crau.
Pablo Rigault-Béligand | Paysage impossible | 2021-2022 | Saint-Martin-de-Crau | Plaine des Coussouls de Crau.
Pablo Rigault-Béligand | Paysage impossible | 2021-2022 | Saint-Martin-de-Crau | Plaine des Coussouls de Crau.
Pablo Rigault-Béligand | Paysage impossible | 2021-2022 | Saint-Martin-de-Crau | Plaine des Coussouls de Crau.
Pablo Rigault-Béligand | Paysage impossible | 2021-2022 | Saint-Martin-de-Crau | Plaine des Coussouls de Crau.
Pablo Rigault-Béligand | Paysage impossible | 2021-2022 | Saint-Martin-de-Crau | Plaine des Coussouls de Crau.
Pablo Rigault-Béligand | Paysage impossible | 2021-2022 | Saint-Martin-de-Crau | Plaine des Coussouls de Crau.
Pablo Rigault-Béligand | Paysage impossible | 2021-2022 | Saint-Martin-de-Crau | Plaine des Coussouls de Crau.
Pablo Rigault-Béligand | Paysage impossible | 2021-2022 | Saint-Martin-de-Crau | Plaine des Coussouls de Crau.
Pablo Rigault-Béligand | Paysage impossible | 2021-2022 | Saint-Martin-de-Crau | Plaine des Coussouls de Crau.
Pablo Rigault-Béligand | Paysage impossible | 2021-2022 | Saint-Martin-de-Crau | Plaine des Coussouls de Crau.
Pablo Rigault-Béligand | Paysage impossible | 2021-2022 | Saint-Martin-de-Crau | Plaine des Coussouls de Crau.
Pablo Rigault-Béligand | Paysage impossible | 2021-2022 | Saint-Martin-de-Crau | Plaine des Coussouls de Crau.
Pablo Rigault-Béligand | Paysage impossible | 2021-2022 | Saint-Martin-de-Crau | Plaine des Coussouls de Crau.

John Davies

Fos-sur-Mer and the Industrial Zone

à propos

À propos de la série

Cette série n'a pas encore de descriptif.

  • Année•s : 1994
  • Commune•s : Fos-sur-Mer
  • Commanditaire•s : Ville de Fos-sur-mer
  • © John Davies / Adagp, Paris 2020. Courtesy : Galerie des filles du Calvaire

John Davies

John Davies was born in 1949 in County Durham, England. His formative years were spent living in both coal mining and farming communities. His images of Ireland, Scotland and England, made between 1976-1981, were first published in the monograph Mist Mountain Water Wind 1985. In 1981 he started in Sheffield to document the urbanised landscape of Britain – first published in his book A Green & Pleasant Land 1987. An update of his British work from 1979 – 2006 was published in the book The British Landscape 2006.

During the mid 1980’s and throughout the 1990’s he was invited to work on numerous landscape and urbanisation commissions in France, Italy, Spain, Holland, Belgium, Portugal, Germany, Austria and Switzerland. His first commissioned work in France started in 1987 for a group book project ‘Les Quatre Saisons du Territoire’ for CAC, Befort. In 1994 he was commissioned to work in Fos-sur-Mer and the Industrial Zone – this was published as a group book by Fos Action Centre & Images En Manoeuvres, Fos natures d’un lieu 1999.

John Davies has four monographs that were commissioned and published in France: Temps et Paysage 2000, Le retour de la nature 2001,  Seine Valley 2002 and Shadow – Terrils d’Europe du Nord 2016  (featuring the Artois’ mining basin in Northern France).

A fundamental aspect of his approach in visualising landscape is the sense of power it can symbolise and evoke and as metaphor; reflecting emotional and spiritual states. At the same time Davies is aware of the landscape representing power in terms of land ownership and material wealth.

Site internet

John Davies | Fos-sur-Mer and the Industrial Zone | 1994
John Davies | Fos-sur-Mer and the Industrial Zone | 1994
John Davies | Fos-sur-Mer and the Industrial Zone | 1994
John Davies | Fos-sur-Mer and the Industrial Zone | 1994
John Davies | Fos-sur-Mer and the Industrial Zone | 1994
John Davies | Fos-sur-Mer and the Industrial Zone | 1994
John Davies | Fos-sur-Mer and the Industrial Zone | 1994
John Davies | Fos-sur-Mer and the Industrial Zone | 1994
John Davies | Fos-sur-Mer and the Industrial Zone | 1994
John Davies | Fos-sur-Mer and the Industrial Zone | 1994
John Davies | Fos-sur-Mer and the Industrial Zone | 1994
John Davies | Fos-sur-Mer and the Industrial Zone | 1994
John Davies | Fos-sur-Mer and the Industrial Zone | 1994
John Davies | Fos-sur-Mer and the Industrial Zone | 1994
John Davies | Fos-sur-Mer and the Industrial Zone | 1994
John Davies | Fos-sur-Mer and the Industrial Zone | 1994
John Davies | Fos-sur-Mer and the Industrial Zone | 1994
John Davies | Fos-sur-Mer and the Industrial Zone | 1994
John Davies | Fos-sur-Mer and the Industrial Zone | 1994
John Davies | Fos-sur-Mer and the Industrial Zone | 1994
John Davies | Fos-sur-Mer and the Industrial Zone | 1994
John Davies | Fos-sur-Mer and the Industrial Zone | 1994
John Davies | Fos-sur-Mer and the Industrial Zone | 1994
John Davies | Fos-sur-Mer and the Industrial Zone | 1994
John Davies | Fos-sur-Mer and the Industrial Zone | 1994
John Davies | Fos-sur-Mer and the Industrial Zone | 1994
John Davies | Fos-sur-Mer and the Industrial Zone | 1994
John Davies | Fos-sur-Mer and the Industrial Zone | 1994
John Davies | Fos-sur-Mer and the Industrial Zone | 1994
John Davies | Fos-sur-Mer and the Industrial Zone | 1994
John Davies | Fos-sur-Mer and the Industrial Zone | 1994
John Davies | Fos-sur-Mer and the Industrial Zone | 1994
John Davies | Fos-sur-Mer and the Industrial Zone | 1994